Le journaliste, Michel Drucker, est présent aux obsèques de Jean-Pierre Elkabbach ce vendredi : «C'est quelqu'un d'important qui vient de partir».
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00:00 Elle était magnifique, ouais.
00:02 C'est tellement de souvenirs qui sont repassés.
00:05 On se connaissait depuis si longtemps.
00:07 Voilà, c'était quelqu'un d'important qui vient de partir.
00:11 — Un grand homme des médias ? — Oh, plus que ça.
00:13 C'était une référence, c'était un modèle.
00:16 La jeune génération devrait aller à l'INA, revoir toutes ses interviews.
00:23 C'est la référence absolue. Voilà. Merci.
00:26 — Est-ce qu'il y a un équivalent, Michel ? Est-ce qu'il y a quelque chose d'équivalent ?
00:29 À Jean-Pierre Elkabbach tout à l'heure, c'est Alain Duhamel qui disait...
00:32 C'était le plus grand interviewer de tous. Y a pas d'autre ?
00:35 — Oui, il y en a avant et il y en a après. — Comme patron de presse, aussi ?
00:39 — Oh, moi, j'ai connu comme copain... On a défilé en 68 ensemble.
00:43 On voulait faire la révolution. On a tous été virés.
00:46 Lui, de France Inter, et moi, déjà de la télé, par De Gaulle.
00:49 Donc c'est un long parcours. Non, c'est une référence absolue.
00:53 — Et depuis, il est resté fidèle à lui-même ?
00:55 — Oui, Jean-Pierre... Enfin on s'est beaucoup parlé.
00:58 On était hospitalisés au même moment dans deux endroits différents, donc on se parlait.
01:04 Mais c'est vrai qu'Alain Duhamel a eu raison. Y a eu un avant et un après.
01:08 On a un intervieweur comme ça, y en a pas beaucoup. Dans le monde.
01:11 Dans le monde, il a su obtenir des réponses à des questions parfois brutales.
01:20 Mais non, c'était un très très grand.
01:23 Sous-titrage Société Radio-Canada
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