• l’année dernière
Les nouveaux rois de la comédie n’en finissent plus de débrider nos sorties-ciné… Cette fois, c’est Tarek Boudali qui reprend les commandes avec 3 Jours Max, pour la suite des aventures du policier maladroit Rayane !
Le comédien réalisateur vient nous présenter ce nouvel opus, avec ses complices Julien Arruti et Vanessa Guide.
Sous les yeux du Magicien mentaliste le plus doué du globe : Kevin Micoud nous réserve un tour il a le secret...



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Transcription
00:00 -Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés
00:03 pour regarder "Si on parlait".
00:05 ...
00:08 Générique
00:10 ...
00:29 -Bienvenue à tous. Heureuse de vous compter sur ce plateau
00:32 pour prendre la vie du bon côté,
00:34 pour découvrir, se divertir sans jamais se prendre au sérieux.
00:38 Tout à l'image de cette comédie qui débarque sur grand écran
00:41 3 jours max, mais pas de limites,
00:43 pour tout oser au nom du rire.
00:46 Bien sûr, lui repousse les limites du possible
00:49 pour nous faire perdre la tête sur les télés du monde entier
00:52 et sur notre scène locale.
00:53 Kevin Mikou, le champion des champions des mentalistes,
00:57 le magicien qui fait des "ouah" partout dans le monde,
01:00 et qui va en refaire sur ce plateau en apéritif du spectacle
01:03 qui est diffusé sur notre antenne à partir du 28 octobre.
01:06 Bienvenue, Kevin. -Bonjour, Lucille.
01:08 -J'ai peur que mon cerveau se mette à sortir de la...
01:12 S'il est assez gros, en tout cas, on pourrait le voir sortir
01:15 à tout moment dans cette émission. -C'est ce que m'a vérifié.
01:18 -On va déjà faire le tour de ces petites nouveautés
01:21 qui débarquent sur notre antenne dans un instant,
01:24 avec une surprise, bien sûr,
01:26 de nos invités qui s'imposent sur le grand écran
01:29 comme les nouveaux rois de la comédie.
01:31 Sans doute parce qu'ils ne s'installent pas sur leur trône,
01:34 les pieds sur terre, ils vont à votre rencontre
01:37 pour composer leur film burlesque, joyeux, toujours très humain,
01:41 tellement humain que leur public les prend parfois pour des potes.
01:44 En toute amitié, ils sont avec nous, ici, Vanessa Guide.
01:48 -Merci. -Tarek Boudali.
01:50 -Bonjour. Je suis très content,
01:52 je suis dans le générique de votre émission.
01:54 -Ca fait plaisir. -On sait recevoir, je l'espère.
01:57 On est très contents de vous retrouver avec Julien Ruti,
02:00 qui est là aussi ? -Non.
02:02 J'ai vu un monsieur chauve, je me suis dit "c'est moi".
02:05 Il est un peu plus âgé que moi. -Pourtant,
02:07 faites partie des meubles, si on peut dire.
02:10 -Avec plaisir. -Toujours très contents
02:12 de vous accueillir tous. -C'est bizarre,
02:14 faire partie des meubles. -C'est sûr.
02:16 -Une petite commode. -On vous connaît tous
02:19 comme la bande à Fifi. Il est où ?
02:20 -Non. Effectivement, tu es bien vue.
02:23 -Mais c'est une grande bande. Elle porte toujours ce nom,
02:26 je sais pas exactement, mais on vous retrouve souvent
02:29 dans des comédies, tout avait commencé avec "Babysitting",
02:32 sur le grand écran. On vous a retrouvés ensuite
02:34 avec "Alibi.com", avec "30 jours max",
02:37 avec "3 jours max dans un instant",
02:39 avec "Épouse-moi mon pote", "Super héros malgré lui".
02:42 Vous êtes des amis de très longue date.
02:44 Vous aviez débarqué sur Canal
02:46 dans les années... Au début des années 2000.
02:49 -2004. -Oui, c'est ça, 2004.
02:52 -Oh ! On va se rafraîchir la mémoire
02:54 et avoir de bien beaux souvenirs.
02:56 Vous remplissez les salles, toujours,
02:58 et chaque année, qu'est-ce que vous travaillez ?
03:01 -Qu'est-ce qu'on travaille ?
03:02 On se creuse la tête.
03:05 C'est vrai qu'on réfléchit beaucoup.
03:07 Notre cerveau est toujours en ébullition
03:09 à essayer de trouver des vannes, des gags,
03:12 des idées de films.
03:13 Voilà, parce que c'était un rêve pour nous,
03:16 de faire ce métier. On espère que ça va durer,
03:18 donc on se donne les moyens. -On se fait plaisir aussi ?
03:21 Vous avez du plaisir de jouer la comédie
03:23 sous la direction de garçons ?
03:25 -C'est toujours que du plaisir avec eux.
03:27 Globalement, oui, on fait un métier...
03:29 On a énormément de chance de faire ce métier.
03:32 C'est de la joie, de la rigolade, de partage.
03:34 D'autant plus quand on est avec des gens aussi gentils
03:37 et bienveillants qu'eux.
03:39 -Le métier de la comédie que vous aviez choisi,
03:41 on va vous redécouvrir dans un instant,
03:43 ça aurait pu ne pas être le cas, ce métier de comédienne.
03:47 Ce qui nous rassemble ici,
03:50 c'est ces trois jours max, la suite de "30 jours max".
03:53 "30 jours max" était sorti en 2020.
03:56 Ryan, un policier très maladroit, peu chanceux,
03:58 se fait mordre par un rat
04:00 et on ne lui donne plus que 30 jours à vivre.
04:02 Il va vivre à fond, à l'inverse de sa personnalité,
04:05 sans savoir que c'est une erreur de diagnostic.
04:08 On le sait dès le début.
04:10 Tant mieux pour Stéphanie et sa collègue,
04:12 dont il se rapproche.
04:14 Voilà. Le reste, pour ceux qui n'ont pas vu "30 jours max",
04:17 il y aura des surprises. -C'est bien pitché.
04:20 Pourquoi la suite ? C'était prévu ?
04:22 -C'était pas prévu.
04:23 A chaque fois qu'on fait un film, on ne sait pas si ça va marcher.
04:27 On ne peut pas prévoir une suite.
04:29 Là, j'ai attendu de la sortie.
04:31 Il y a eu un contexte très particulier lors de cette sortie,
04:34 mais j'ai senti qu'il y a eu un fort engouement autour du film.
04:38 J'ai bien aimé interpréter le rôle de Ryan,
04:41 réaliser ce genre de film qui marie action et comédie.
04:44 J'ai réfléchi à faire une suite.
04:45 -Le contexte particulier, c'était celui de la crise sanitaire.
04:49 "30 jours max", avoir tout donné pour un film, votre film,
04:53 c'est beaucoup d'efforts, d'investissements,
04:55 un gros budget aussi.
04:57 La crise sanitaire arrive, les salles sont fermées,
05:00 les avant-premières n'ont pas lieu ou pas au moment où on veut,
05:03 avec des masques.
05:05 Il y avait peut-être aussi le fait de réaliser,
05:08 de s'accomplir aussi avec ce numéro 2
05:10 et de faire un pack de 2 qui marche, finalement ?
05:13 -Non.
05:14 Moi, j'ai occulté, au bout d'un moment, cette période-là.
05:18 C'était une période très compliquée.
05:20 La sortie du film a été très compliquée.
05:22 On avait la jauge, les masques, le couvre-feu.
05:25 Le film est resté que 2 semaines au cinéma.
05:27 On a fait 1 100 000 entrées en 2 semaines
05:30 avec ces conditions-là.
05:31 J'ai senti qu'il y a eu un engouement.
05:34 J'étais très triste, mais j'ai relativisé,
05:36 car il y avait des choses plus graves.
05:38 Des gens perdaient la vie à cause de ce virus.
05:41 Il faut relativiser. -Et puis c'est un succès.
05:44 1 million d'entrées en 2 semaines, c'est incroyable.
05:47 -Dans ces conditions, c'était fou.
05:49 C'est pour ça que je parle d'engouement.
05:51 C'est ce qui m'a donné envie de faire cette suite-là.
05:54 Mais ce n'est pas une revanche ou un pack.
05:56 Même s'il n'y avait pas eu le virus...
05:59 -C'était pour retrouver Vanessa.
06:01 Pour pouvoir lui refaire des bisous.
06:03 -Oui. Mais virus ou pas,
06:04 même si le film avait super bien marché,
06:07 j'aurais fait une suite.
06:08 J'ai bien aimé interpréter ce rôle-là.
06:11 -Et Vanessa aussi.
06:12 -Oui.
06:13 -Revoilà donc une comédie
06:15 policière qui est bourrée de clins d'oeil,
06:18 de petites références à un cinéma qui peut-être vous a élevés.
06:22 On regarde un bout de "L'Abandonnance" ?
06:24 -Allez.
06:25 -Ce que j'ai, ce sont des compétences particulières
06:28 qui feront de moi un cauchemar pour vous.
06:30 Si vous touchez aux gens que j'aime,
06:32 je vous chargerai, je vous tromperai et je vous tuerai.
06:36 -No hablo francés.
06:38 -Ah, el patron... Pas Samuel, patron.
06:42 -Ma grand-mère vient de se faire kidnapper
06:44 par un cartel hyper dangereux.
06:46 Ils m'ont demandé de récupérer 2 émeraudes magiques.
06:49 J'ai moins de 3 jours pour y arriver.
06:51 -OK, Tom Cruise.
06:54 -On va pas te laisser tomber. On est une équipe.
06:57 -Ca sert à rien de vous cacher, je vous ai reconnu.
07:00 -David Guetta ! Voilà, la mixtape !
07:03 -C'est vrai, hein, en fait.
07:05 Un petit côté. -Oui, un petit côté.
07:07 C'est pour ça que j'ai écrit ça.
07:09 -Depuis plusieurs années, on lui ressortait la référence.
07:12 -On lui a dit qu'il ressemblait au chanteur Christophe.
07:15 Je sais pas si tu te souviens. -Ah bah oui.
07:17 -Il était jeune. Il y a une photo de lui sur Internet,
07:20 mais c'est la copie conforme de Philippe.
07:23 -On la cherche, la photo de Christophe,
07:25 le chanteur, on sait jamais.
07:27 -Au-delà de ça, on lui a dit une ou deux fois
07:29 qu'il ressemblait à David Guetta.
07:31 Pour les besoins du scénario,
07:33 j'avais besoin qu'on le prenne pour une star.
07:36 Ca allait nous faciliter un peu la tâche.
07:38 Christophe, je pense que les jeunes ne connaissent pas.
07:42 J'essaie de trouver un autre. -Les marionnettes...
07:44 C'est ça. Moi, je construis des marionnettes.
07:47 Euh... Et alors...
07:49 Ca s'est fini. -Ah, j'ai une photo !
07:51 -On a la photo. On essaye.
07:53 Allez, va faire...
07:55 -Elle est où, la caméra ? -Ah oui.
07:56 Je sais pas si on peut... -Je l'utilise.
07:59 -Là, on dirait presque, en plus, Philippe,
08:02 mais lorsqu'il joue le rôle de Miguel Miguel,
08:05 dans "RallyeBi.com", c'est un peu ça.
08:08 Première chose, il y a beaucoup de gags.
08:11 Encore une fois, une succession.
08:12 Même si on s'attend à un gag, sinon, la scène n'aurait pas lieu.
08:16 Ca marche. Ca fonctionne.
08:18 On se secoue les abdos, on sourit. Deuxième chose, les cascades.
08:22 -Les cascades. -Vous avez tout fait.
08:24 -J'ai fait toutes mes cascades. A aucun moment, j'ai été doublé.
08:27 C'était important pour moi.
08:29 Même si c'est une comédie, je trouve que ça permet
08:32 aux spectateurs d'être un peu plus immergés dans le film.
08:36 Quand je vais voir les films de Tom Cruise
08:38 qui fait lui-même ses cascades,
08:40 en tant que spectateur, ça rajoute.
08:42 J'ai voulu faire pareil, même si c'est une comédie.
08:45 J'ai fait toutes mes cascades.
08:47 -Il a fallu subir un entraînement incroyable ?
08:50 Des cours ? Des entraînements ?
08:52 -Non, pas tant que ça.
08:53 Mais c'était plus des problèmes d'autorisation.
08:56 En fait, il y a des séquences assez spectaculaires
09:00 qu'on n'a pas trop l'habitude de voir dans un film français.
09:03 C'est compliqué à mettre en place.
09:06 Donc c'était plus là que c'était compliqué.
09:08 -Et hop ! On sait pas si vous tombez complètement.
09:11 On verra. Vous m'accrochez sur cette farone.
09:14 -Il y avait un extrait ? -Oui, les images en même temps.
09:17 Et puis pas que. On voit Elodie Fontan.
09:20 Vous aussi, vous avez dû prendre des cours.
09:22 Quand on signe pour un film comme celui-ci,
09:25 il faut prendre des cours de défense, d'arts martiaux ?
09:28 -Je m'en suis rendue compte assez rapidement
09:30 au moment de la lecture du scénario.
09:33 J'ai concocté une belle scène de bagarre.
09:35 C'est assez agréable de voir que...
09:38 En tout cas, c'est les filles qui se battent plus dans ce film
09:41 que les garçons. C'est original. -Ca marche avec, elle, déjà.
09:44 C'est grâce à elle que ça marche. -Oui, voilà.
09:47 J'avais beaucoup aimé...
09:49 J'avais une scène de bagarre dans le premier.
09:51 Tarek avait vu à quel point j'avais aimé
09:54 m'entraîner pour cette séquence.
09:56 Et voilà, par gentillesse et altruisme,
09:58 il m'a écrit une scène encore plus longue.
10:01 -C'est même pas que par gentillesse.
10:03 Vanessa m'avait surpris dans "30 jours max"
10:05 quand elle a fait la séquence de bagarre.
10:08 C'était une petite séquence de bagarre,
10:10 mais elle l'a hyper bien faite.
10:12 A aucun moment, elle avait été doublée.
10:15 Je trouvais ça vraiment appréciable.
10:17 Je me suis dit, pourquoi pas lui écrire
10:20 une grosse séquence de bagarre avec Elodie ?
10:22 Je savais qu'elle allait pouvoir tout faire.
10:25 C'était pour les biens du film.
10:27 Un petit kiff personnel, mais pour les biens du film.
10:30 -Elodie, t'étais contente de lui bloquer les fesses.
10:33 -On se challenge.
10:34 -Pas de rivalité féminine, non.
10:36 -Pour la blague, il paraît qu'elle est dans votre sac.
10:39 C'est ce que vous dites.
10:41 Non, on va pas révéler.
10:42 -Ouais, ça serait spoil.
10:44 -C'est une blague entre vous.
10:46 Il y a un petit chien pour tout dire.
10:48 Elle se tient très sagement.
10:50 -Oui, Bonnie est dans la loge
10:52 et parfois, elle prend le prénom d'Elodie,
10:54 mais ce n'est que de l'affection.
10:56 -Cette scène physique,
10:58 c'est un accomplissement pour vous.
11:00 Vous vouliez être danseuse étoile.
11:02 -Oui, ça a duré très longtemps. Mon titre a été brisé.
11:05 Mais oui, jusqu'à l'âge de 8 ans,
11:07 je faisais beaucoup de danse.
11:09 C'était ça, mon rêve.
11:11 Et puis, je me suis rendue compte que j'étais pas assez bonne.
11:15 Le théâtre, j'ai commencé assez tôt, vers l'âge de 12 ans.
11:18 Et ça m'a jamais quittée.
11:20 J'ai continué jusqu'à l'âge de 25 ans.
11:22 J'étais en cours.
11:23 Je voulais jamais arrêter les cours.
11:26 Donc, l'envie d'être actrice est arrivée assez tôt,
11:29 après l'échec de la danseuse étoile.
11:31 -Pour tout dire,
11:32 c'est marqué sur votre fiche Wikipédia.
11:35 Vous étiez petite fille responsable d'établissement de cinéma.
11:39 -Exactement.
11:40 Je me foufillais dans les salles de cinéma
11:42 dès l'âge de 3 ans, dès que j'ai su marcher.
11:45 -Et donc, Julien, toujours pas perché.
11:49 Il y a des cascades.
11:50 Il y a d'autres cascades dans la boue.
11:52 -Exactement. -Chacun sa cascade.
11:55 -Je fais d'autres choses. Je veux pas spoiler.
11:57 Mais moi, d'un point de vue général,
11:59 dans les films, mes cascades, ça résume à montrer mes fesses.
12:03 -À travers une lunette.
12:04 La lunette d'étoile.
12:06 -Et là, je ne suis pas doublé, moi non plus.
12:08 Je fais ça tout seul.
12:10 -C'est... -J'en suis fier.
12:12 -C'est aller au bout de soi. -Exactement.
12:14 -Ca en fait partie.
12:15 Tout le monde ne peut pas faire du vélo
12:18 avec une lunette d'étoilette collée, pas accrochée.
12:21 Vous êtes reparti pour un tour de France des salles.
12:25 Vous êtes fidèlement passé par Grenoble, par Échirol aussi.
12:30 Pour rencontrer le public, ça marche.
12:33 C'est plein. Deux salles pleines, le soir de cette avant-première.
12:37 Deux salles pleines simultanées. Vous allez les rencontrer.
12:40 C'est toujours le même accueil. Tout le monde est content.
12:43 -Oui, c'est très cool.
12:46 A chaque fois qu'on fait un film, on est forcément stressé.
12:49 Je l'étais au début de la tournée d'avant-première de 3 jours.
12:53 On ne sait pas si ça va plaire ou pas.
12:56 Depuis le premier jour, les salles sont pleines.
12:59 Des fois, on fait 2-3 salles par cinéma.
13:02 Les gens sont contents à la fin de la projection.
13:06 C'est 3 ans de travail.
13:08 Pendant 3 ans, chaque jour de ces 3 années,
13:10 je me disais qu'il fallait que les gens rient et sortent avec le smile.
13:15 -Pour venir à la télé Grenoble. -Exactement.
13:19 C'est cool parce que c'est le cas.
13:22 Leurs commentaires, ça nous fait chaud au coeur.
13:25 Pendant 3 ans, c'était compliqué, mais ça en valait la peine.
13:29 -Beaucoup aimeraient vous voir de loin.
13:31 Vous passez dans beaucoup de cinémas, pas tous les cinémas.
13:35 Un grand fan est à Lyon, qui aurait voulu venir à Grenoble.
13:38 Il n'a pas pu. Vous avez des très grands fans.
13:41 -C'est vrai ? -Oui.
13:43 C'est un petit clin d'oeil.
13:45 C'est très physique. On avait des cascades tout à l'heure.
13:48 -Vous enchaînez parfois 4, voire plus, 2 salles.
13:51 Chaque soir, c'est un marathon des salles.
13:54 Ça fait 4 semaines que vous êtes sur la route.
13:58 -Tout à fait.
13:59 -Ca va ? Ca se passe bien ?
14:01 -Ca se passe bien.
14:02 C'est hyper fatigant. On ne va pas se mentir.
14:05 C'est éprouvant.
14:06 On a fait un jour 13 salles de cinéma.
14:10 -En Normandie. -Ah oui.
14:12 -Sur une journée ? -On a fait toute la Normandie.
14:15 -13 salles. On fait des très grosses journées.
14:18 -Vraiment, je le dis très sincèrement,
14:20 à chaque fois qu'on arrive dans une salle de cinéma,
14:23 et qu'on voit qu'il y a du monde,
14:25 les gens nous donnent beaucoup d'amour et d'énergie.
14:28 On est fatigués, mais à chaque fois qu'on voit les gens,
14:31 on a un petit coup de boost.
14:33 -Ca fait plaisir.
14:34 -Il faut être sûr de ton film.
14:36 Tu te mettas 13 fois par jour sur une journée.
14:39 -C'est pour ça que j'ai la pression.
14:41 -Sur du film et de l'endroit où on est.
14:43 Johnny savait plus. Il y a un petit extrait.
14:46 -Je suis ravie de vous retrouver à Clermont-Ferrand.
14:49 A Saint-Etienne, pardon.
14:51 -Des fois, on fait tellement de villes d'affilée.
14:54 -Bien sûr.
14:55 -Vive Marseille !
14:57 -Oui.
14:58 -Vive Grue, c'est ça.
15:00 -Oui. -Exactement.
15:01 Vous êtes originaire de Besançon.
15:03 -Besac. -Pas si loin.
15:05 -Fille de l'Est, comme vous.
15:07 -Voilà.
15:08 En tout cas, c'est peut-être fatigant,
15:11 mais surtout, si, en plus...
15:13 On peut voir sur votre page Instagram,
15:16 ça, c'est la vôtre,
15:17 que non seulement vous dormez pas beaucoup,
15:20 mais vous empêchez vos copains de dormir.
15:23 C'est bien, ça.
15:24 On la regarde. Attention, attention.
15:26 Hop.
15:27 Voilà.
15:28 Voilà pourquoi il faut vous suivre sur vos pages respectives.
15:32 Il y a pas toujours le même contenu.
15:35 Et chacun son tour, aussi.
15:37 Donc, Philippe et Ravie... -On peut s'arrêter là.
15:40 -Non, non, non. On va continuer.
15:42 -Ca, c'est pour de vrai.
15:44 C'est vrai, ça.
15:45 Ca, c'est du live. Et vous êtes toujours contents.
15:48 -Oui, il est toujours content.
15:50 -Il est toujours content.
15:52 -D'habitude, c'est vous qu'on voit dormir.
15:55 -Je suis celui qui dort le moins.
15:57 -Ah. -De la bande.
15:58 -T'as rien que c'est une machine. Il dort pas, il mange pas,
16:01 il fait 14 salles par jour. Il est bionique.
16:04 -Toi, tu dors un peu. -Il est chiant.
16:06 -La semaine dernière, j'avais une nongine, en plus.
16:09 J'avais une nongine blanche.
16:11 -Il a refilé à tout le monde.
16:13 Quelle générosité.
16:14 -Ca y est, ça va commencer. C'est la saison, l'automne.
16:18 Quand on dit qu'on a l'impression que vous allez vous endormir
16:21 parce que vous êtes narcoleptique, c'est ça.
16:24 Moi, je me suis demandé si on va pas...
16:27 Ca serait finalement pas si choquant de vous voir vous endormir
16:30 d'un coup, tellement une de vos forces...
16:33 Déjà, c'est la dérision, je trouve.
16:35 C'est parfois saugrenu, mais c'est toujours assez crédible,
16:39 la science de la dérision. Chacun peut se retrouver
16:41 dans vos personnages, vous jouer les super-héros,
16:44 que ce soit aussi monsieur tout le monde.
16:47 Voilà, je...
16:48 Comme un héros de blockbuster qui va se retrouver
16:51 coincé dans un bouchon, on dit pas dans quel film,
16:54 mais il y a tous ces petits trucs de quotidien
16:56 qu'on ne voit jamais dans les blockbusters,
16:59 tellement leurs vies sont exceptionnelles.
17:02 -Oui, parce que justement,
17:03 moi, je suis fan des gros blockbusters américains.
17:06 Quand je vois "Les missions impossibles",
17:09 "James Bond", "Tekken", etc.,
17:11 je me dis que c'est cool, c'est hyper divertissant,
17:14 mais moi, vu qu'on est dans l'humour,
17:16 à chaque fois que je vois ces scènes en mode 1er degré,
17:19 je me dis que ça serait bien de casser avec une bonne vanne,
17:22 et c'est ce que j'ai voulu retransmettre.
17:25 Il y a plein de références à plein de films américains
17:28 qu'on détourne en mode comédie. -On les dit pas ?
17:31 -On peut en citer quelques-uns. "Tekken", "Mission impossible",
17:34 "Terminator", "Indiana Jones"... -Fort Boyard.
17:37 -Non, c'est pas Fort Boyard. -Ah bah si, avec la scène de jus.
17:40 -Non, c'est "Indiana Jones". -Moi, qui connais pas
17:43 toutes ces références, j'ai reconnu "Fort Boyard".
17:46 -Non, c'est "Indiana Jones". -Bon, très bien.
17:49 Je vais essayer de regarder tous les "Indiana Jones".
17:52 En tout cas, on peut aussi... C'est assez surprenant,
17:54 on peut vous confondre. On a l'impression
17:57 que vous êtes chacun d'eux. Alors, vous êtes...
18:00 Tarek, on peut dire que Ryan, il est maladroit.
18:03 Je vous vois pas, je vous vois pas. Je sais pas.
18:05 Julien, si on vous dit ça en permanence.
18:07 On a l'impression que vous êtes un peu chacun d'eux.
18:10 Vous êtes maladroit, mais courageux, déterminé,
18:13 bourré de valeur. Sam, il a un petit peu moins de valeur
18:16 dans "Babysitting". Immature, il pique rien,
18:19 il cumule les conquêtes. Mehdi, c'est un allié fidèle,
18:22 qui gère en toute situation. Vous composez ou vous êtes
18:25 un petit peu tout ça, pour les rendre aussi crédibles ?
18:28 Rires
18:30 -C'est la question la plus longue. -Elle est très longue,
18:33 mais la réponse va être courte. Heureusement qu'on compose.
18:37 Sinon, on aurait une vie un peu compliquée.
18:39 -J'ai que des rôles de cons. -C'était la question suivante.
18:42 -Vous êtes souvent maladroit. -On compose et on amène
18:45 toujours un peu de soi dans tous les rôles.
18:48 -On a peut-être un côté attachant, qu'on retransmet
18:51 un peu dans nos films. Et là, pour mon personnage
18:55 dans "3 jours max", c'est peut-être le côté vaillant.
18:59 Mais je suis pas gauche comme lui.
19:01 -Vaillant, c'est-à-dire... Il ose, hein, Ryan ?
19:03 -Il ose. -Il est vain, il veut,
19:05 mais il peut pas. Vous, allez au bout,
19:07 vous-même dans les casquettes. -Dans notre métier,
19:10 il faut oser. Si on est actrice, on est acteur,
19:13 c'est parce qu'au bout d'un moment, on a essayé,
19:16 on a osé. Et je pense que c'est aussi un message sous-jacent
19:19 dans le film. Il faut oser. Si on a des rêves, etc.,
19:22 il faut pas se mettre de limites. Il faut oser.
19:24 Puis si ça marche pas, tant pis, mais au moins,
19:27 on aura pas de regrets. -C'est sûr.
19:29 Julien, alors, oser, on l'a dit tout à l'heure
19:32 avec la lunette des collèges. -Moi, j'ose.
19:34 -Vous êtes souvent doux, sensible, rêveur.
19:38 -Je n'aurais pas défini mes rôles comme ça, mais...
19:41 -Vous aussi, pour certains, vous êtes très amoureux,
19:44 vous êtes un peu fleur bleue. -Exactement, je suis sensible.
19:47 Rires
19:49 -Et donc, vous allez effectivement loin.
19:52 On rappelle que Tarek, s'il y a pas d'erreur,
19:55 vous avez grandi à Boulogne-Biancourt.
19:57 Biancourt, on dit ? -Biancourt.
19:59 -Et vous êtes titulaire d'un BTS
20:01 "management des unités commerciales".
20:04 -A l'époque, ça s'appelait Force de vente.
20:06 -C'est bon ? Ca s'appelle comme ça ?
20:09 -Ca s'appelle MUC. -MUC ?
20:10 -Force de vente, c'est le nom général.
20:13 -Management des unités commerciales.
20:15 Après, c'était MUC. Et maintenant, ça a encore changé de nom.
20:18 -Il y a des vieux, quoi. -Ca vous sert ?
20:21 Quand on est réalisateur, au commande, management ?
20:24 -Ca nous a servi, parce que c'est là qu'on s'est rencontrés,
20:27 en BTS Force de vente. -Vous l'avez ?
20:29 -Oui. On s'est rencontrés comme ça.
20:31 -Il y était. Après, s'il est là, je sais pas,
20:34 mais il y est. -Je l'ai eu.
20:36 Mais moi, je l'ai eu en 3 ans. -Il a un double.
20:38 -Ah, ben voilà. Tant qu'on l'a.
20:40 Et donc, vous êtes... Je crois que vos parents étaient coiffeurs.
20:44 -Oui. -Vous auriez pu.
20:46 -Aussi. J'aurais pu.
20:47 Je coupais tous les cheveux de mes potes
20:49 quand j'étais adolescente, parfois pour le meilleur,
20:53 mais...
20:54 Mais oui, non, ma sœur a suivi le chemin de mes parents,
20:57 et moi, non.
20:58 Encore rebelle. -Mais ça aurait pu.
21:01 -Ca aurait pu, oui, mais non, j'avais vraiment,
21:03 je pense, un... Je sais pas, une énorme faille narcissique,
21:07 un besoin d'attirer l'attention depuis toute petite.
21:10 Je sais pas ce qui s'est passé, comme trauma dans ma vie,
21:13 pour en arriver à être actrice. -Ou pas, jouer la comédie.
21:16 -Non, j'aimais bien divertir et faire rire,
21:18 faire rire les gens.
21:20 C'est une arme, en fait.
21:21 Quand des choses qui vont pas dans la vie,
21:24 on rigole et tout va mieux.
21:25 -C'est une défense. On dédragmatise, on casse la...
21:28 C'est ça que vous vouliez ? Vous l'êtes également dans la vie.
21:32 C'est vrai que vous êtes très agréable et très joviale aussi,
21:35 et faire rire, on dit toujours. -Ouais.
21:37 -Pardon. -Ca dépend des jours.
21:39 -Nous, nous en valons pas.
21:41 Rires
21:42 -Pas très cinéma, oui, effectivement.
21:44 -Ton appel est la panne ça pour nous.
21:46 Rires
21:47 -On est... On est pas jovial, nous.
21:50 -Ah si, vous êtes toujours jovial.
21:52 Rires
21:53 -C'est... Vous n'avez pas tourné dans tous les films
21:57 de la bande à Fifi,
21:59 puisque c'est vrai qu'on vous retrouve l'un et l'autre
22:02 en alternance à la direction, à la réalisation.
22:04 Vous avez fait trois films, c'est ça,
22:06 "Épouse-moi mon pote", que j'adore.
22:08 J'aime beaucoup tout ce que vous faites, bien sûr.
22:11 Et puis "30 jours max" et "3 jours max".
22:14 Philippe avait co-réalisé "Babysitting",
22:16 je crois, avec Benhamou, avec Nicolas Benhamou,
22:19 et puis "Alibi.com", et...
22:20 On va pas tous les dire, j'ai peur d'en oublier.
22:24 "Superhéros malgré lui".
22:26 -Mickey Larson et "Alibi.com 2".
22:29 -Voilà, et "Alibi.com 2", bien sûr.
22:31 À quel moment on passe de l'acteur à la réalisation ?
22:35 Quand on joue, on tourne et on se dit,
22:37 "Maintenant, c'est moi." Pourquoi ?
22:39 -C'est à force d'écrire et de réfléchir à des idées,
22:42 comme je disais tout à l'heure, et j'avais eu l'idée
22:45 d'"Épouse-moi mon pote".
22:47 Quand je commençais à écrire le scénario,
22:49 j'avais un peu tout qui me venait en tête,
22:52 la façon de diriger, les décors, les costumes, le casting.
22:55 Je me suis dit, je pense que c'est le bon moment,
22:58 parce que c'est venu naturellement.
23:00 Je voulais pas écrire un film pendant deux ans
23:02 et le donner à une autre personne pour qu'il le réalise.
23:05 J'avais peur que ça soit dénaturé,
23:07 que ce soit pas ma propre vision des choses.
23:10 Je me suis dit qu'il fallait que je me lance.
23:12 -Et entre vous, ça se fait naturellement ?
23:15 Vous avez les mêmes méthodes ?
23:17 Ca change quelque chose, Julien ?
23:19 -Non. Lui, il utilise le fouet.
23:21 -Ah, OK.
23:22 -Et Philippe, le martinet.
23:24 -Ah !
23:25 -Non, les deux sont dans la même énergie,
23:27 très cools, dans leur manière de voir les choses.
23:30 Ils sont tous les deux très concentrés et très exigeants.
23:34 Et à côté de ça, la direction des acteurs,
23:36 elle est plutôt fluide.
23:38 On peut proposer des choses,
23:39 ils savent exactement où ils veulent les deux.
23:42 Et là, Tarek, ce que je vois,
23:44 c'est bien, parce qu'il a acquis un peu de vocabulaire.
23:47 Du coup, on comprend un peu mieux quand il s'exprime.
23:50 Il a plus d'adjectifs, donc c'est déjà pas mal.
23:54 -Bien, mais ça évolue.
23:56 C'est pas où vous mèneront les prochaines productions,
23:59 sous la direction de qui ?
24:00 -Tremble, Jacques Audillard, on arrive.
24:03 -Je crois que c'est Rime Kéressy aussi
24:05 qui réalise le film.
24:06 -Exactement. Chien et chat,
24:08 qui devrait sortir... -En 2024.
24:10 -Incessamment, sous peu.
24:12 En tout cas, retournez avec eux, vous, vous signez tout de suite.
24:15 -Aveuglément. -Oui, oui.
24:17 -On comprend pourquoi.
24:18 En tout cas, si vous êtes de Besançon,
24:20 vous pas du tout, et vous êtes très fidèle à notre ville,
24:24 comme partout en France, mais surtout,
24:26 vous avez ce lien avec nous qu'il faut aller tirer
24:29 un peu plus haut, à une heure à peine,
24:31 c'est l'Alpe d'Huez où vous avez été sacré
24:33 pour la première fois avec "Babysitting".
24:36 C'est là que tout s'est vraiment révélé.
24:38 Vous avez pas changé, mais non.
24:40 -Oui, ça a été un tournant pour nous, l'Alpe d'Huez,
24:43 car c'est ce qui a mis en lumière "Babysitting"
24:46 auprès de la profession et un peu du public au début.
24:49 Et grâce à ça, du coup, le film a...
24:52 a une très belle vie.
24:53 En plus, on a fait plein de choses derrière.
24:56 On a été au festival de Cannes avec ce film,
24:58 au festival de Colcoa à Los Angeles,
25:01 toujours avec "Babysitting".
25:02 Et puis, ça a été le début de tout ce qu'on fait aujourd'hui.
25:06 C'était vraiment cool.
25:07 -Et vous revenez quasiment chaque année à l'Alpe d'Huez.
25:10 -On vous y a vus l'année dernière.
25:12 C'était la présentation de "Super-Héros malgré lui".
25:15 On vous a vu faire un carton pour Alibi.com 2
25:18 il y a quelques mois.
25:20 C'était en janvier dernier,
25:21 pour cette avant-première qui avait soulevé la salle.
25:24 Ça a été un très gros succès.
25:26 Quelques... quelques visiteurs dans les salles aussi.
25:29 Il a cartonné ce film.
25:31 -Oui, ça a bien marché. On est très contents.
25:33 -On avait retrouvé à la fin de cette projection
25:36 un de vos acteurs coupé au montage sur "Super-Héros malgré lui",
25:40 mais qui vous en veut pas.
25:41 Philippe Catherine, on lui avait demandé
25:44 s'il avait aimé à la sortie de ce film.
25:46 -Ah oui, beaucoup. J'adore.
25:48 Vraiment...
25:49 C'est...
25:50 C'est une série...
25:51 Enfin, non, c'est "Qu'est-ce que je raconte ?"
25:54 C'est rocambolesque.
25:55 On n'en peut plus de rire.
25:57 Il arrive trop de choses. C'est la folie.
26:00 Et c'est très bien amené,
26:01 parce qu'il y a des moments où on se repose
26:05 sur des sentiments profonds.
26:07 Moi, j'aime beaucoup ces films en général, de toute façon.
26:10 Philippe Lechaud.
26:12 -Sympa, ce...
26:13 -Il est très fair-play.
26:14 En plus, du coup, il avait un rôle quand même important
26:17 dans "Super-Héros malgré lui".
26:19 On a dû couper au montage,
26:21 parce qu'il était très drôle.
26:23 Ce qu'il faisait, lui, c'était super,
26:25 mais au sein du film, ça rendait le film confusant.
26:29 On a dû enlever toute cette trame-là.
26:31 On a passé un super moment avec lui,
26:34 et il a été hyper fair-play au téléphone avec Philippe.
26:37 Il lui a dit "T'inquiète pas, mon petit Philippe,
26:40 t'aimes bien ton film ? Tout va bien."
26:42 Vraiment une crème extrêmement gentille.
26:44 -Gentil, un homme de lettre, humour bien trache.
26:47 -Très drôle et très marrant.
26:49 -En tout cas, vous, vous avez créé votre pâte à plusieurs
26:52 avec ces comédies très enlevées, sans autre prétention que de divertir.
26:56 Il y a toujours beaucoup de gags, des comiques de situation,
26:59 du burlesque jamais vulgaire.
27:01 Vous terminez sur ce film-là.
27:04 Jamais d'entre-eux soit un peu nombriliste,
27:06 comme on peut le voir aussi de manière un peu facile
27:09 dans la comédie aujourd'hui.
27:11 Vous faites le lien entre ces générations d'acteurs de cinéma.
27:15 Il y a du splendide avec Junio et Marianne Chazelle,
27:17 il y a les inconnus avec Lysie Bourdon.
27:20 Vous vous voyez évoluer, encore ?
27:22 Comment ?
27:23 -On aimerait bien continuer à faire ce qu'on fait
27:26 le plus longtemps possible,
27:28 de faire entre copains.
27:29 Et puis, effectivement, souvent, on nous demande
27:32 si on a envie de faire des choses un peu plus sérieuses ou pas.
27:35 Je pense qu'en bande, je pense pas.
27:37 Mais individuellement, pourquoi pas ?
27:40 S'il y a des projets qui nous plaisent individuellement,
27:43 bien évidemment, on y ira, sans pour autant délaisser la comédie.
27:46 Ce qu'on aime le plus, c'est faire avec les gens.
27:49 -Certains voulaient que de Funès le fasse,
27:52 il l'a jamais fait, mais lorsqu'il y avait des moments dramatiques,
27:55 il les faisait de manière exceptionnelle.
27:58 Vanessa, encore un peu de physique dans vos films.
28:00 Pourquoi pas ? C'est une nouvelle perspective
28:03 que vous êtes ouverte.
28:04 Ce qui est marrant, c'est que même les plastiques magnifiques
28:08 de vos actrices, entre Elodie, Fantan et vous,
28:10 vous le prenez pas au sérieux. C'est génial.
28:13 -Faut éviter de trop se prendre au sérieux.
28:15 -Ca, c'est sûr. Un petit souvenir, quand même,
28:18 pour revenir d'où vous étiez partis ?
28:20 -Et ma plastique magnifique ? -Bien sûr.
28:23 On a parlé de vos fesses tout à l'heure,
28:25 mais il y avait une linette devant.
28:27 Voilà les petits souvenirs. Voilà.
28:29 Rires
28:30 Ca avait commencé...
28:32 Ca a... C'est parti d'ici.
28:33 -C'est énorme !
28:35 -Ils sont toujours là, regardez. Ils sont tous là.
28:37 Il y a un bisou de Cade. Non ? Ah non !
28:40 Il a essayé de faire un bisou. -Il a failli le faire,
28:42 et c'est moi qui l'en ai empêché. -C'est ça.
28:45 Quand on a un bébé, on sait quand on s'en approche,
28:48 alors qu'on a changé, il y a des petits accidents.
28:50 C'est marrant, ça. C'est marrant.
28:52 -C'est marrant.
28:53 -C'est ce qu'on a retrouvé, donc on se dit,
28:56 "On est tous les 4 sur Canal dans le Grand Journal."
28:59 On vous a découvert là.
29:00 C'est quand même une chouette histoire,
29:03 parce que vous êtes toujours là.
29:05 Voilà, hein, Julien ?
29:06 Au bout de soi-même, ça se voit avec la purée.
29:09 Voilà, les petits souvenirs, ça fait du bien.
29:12 Et on retrouve, bien sûr, toujours tous ces comédiens.
29:16 Ce qui est bien, c'est que vous vous marrez toujours autant
29:19 après tout ce que vous avez vécu
29:21 d'une manière extrêmement professionnelle
29:24 et très créative. Merci encore beaucoup.
29:26 -A vous. -Merci à vous.
29:27 -Revenez vite avec un nouveau.
29:29 On va parler de la magie de revenir 20 ans en arrière.
29:32 La magie de Kévin, elle est là, tout de suite.
29:35 Musique électro
29:37 ...
29:43 Chapeau, l'artiste. Y a pas de chapeau ?
29:45 -Pas de baguette, pas de lapin, pas de colombe...
29:48 -Attention, Vanessa !
29:49 -J'ai eu peur de marcher dessus.
29:51 Quand t'as dit que c'était dessus, je me suis dit, merde !
29:55 -Vanessa, Kévin, j'espère qu'il est toujours là.
29:58 Kévin Mikou, le champion des champions,
30:00 des champions, des mentalistes.
30:02 Vous connaissez Kévin ? -Bien sûr.
30:04 -On ne peut pas faire une émission, un plateau,
30:07 étincellant, sans Kévin, l'homme qui surprend,
30:11 qui fait ouvrir des grands yeux,
30:13 qui provoque des "méouettes" en tout...
30:16 En "méouette", des WTF un petit peu partout dans le monde,
30:20 et notamment à "America's Got Talent".
30:23 On était très, très fiers,
30:25 avec quatre énormes "oui" et des yeux qui se mourent.
30:28 -Des énormes "yes", mais...
30:29 Ils ont dit des "oui", ils ont fait la traduction,
30:32 parce qu'ils pensaient qu'il fallait le mettre au pluriel.
30:35 -Ils rigolaient quand tu disais que t'appelais Kévin.
30:38 -C'est le fait d'être français qui les a surpris.
30:41 Quand ils m'ont demandé d'où je venais,
30:43 j'ai dit "français" avec un air logique,
30:46 en disant "vous avez bien vu mon accent".
30:48 Ils m'ont répondu mot à mot, littéralement,
30:51 car il n'y avait pas d'autre pays dans le monde.
30:53 -Mais qui s'appelle Kévin. -Kévin MacAod.
30:56 -Il aurait pu s'appeler Jean-Christophe.
30:59 Voilà. Pour les petits souvenirs aussi.
31:01 Demi-finaliste et pas finaliste, c'est ça.
31:04 À la France, un incroyable talent.
31:06 Comme quoi, ça marche.
31:07 Ça va jusqu'au bout en Amérique, en France.
31:10 On est très exigeants. -On est plus attachés.
31:12 -Vanessa, qui vous avez à côté de vous ?
31:15 -Incroyable. -Je lui ai demandé un autographe.
31:17 -Exactement. Une véritable star,
31:20 avec des trophées en or un peu partout.
31:23 -Oui, les concours et les télés.
31:25 C'était la mauvaise nouvelle du Covid.
31:27 Il n'y avait pas d'autre à faire.
31:30 C'est ce qui m'a fait accepter de faire ce genre de télé
31:32 qui sont risqués pour une carrière.
31:34 Ça s'est très bien passé en Amérique,
31:36 la maison mère de la production mondiale des Got Talent.
31:40 On a enchaîné une quinzaine de pays
31:42 et de concours dans le monde entier
31:44 avec ce numéro que tu apprécies.
31:46 -Toujours, bien sûr.
31:47 J'aimerais savoir ce que ça peut donner
31:50 pour nous, mais ça, c'est la surprise.
31:52 L'Italie aussi, je crois.
31:53 -L'Italie, l'Espagne, la France, la Roumanie,
31:56 la Puget, la Slovaquie.
31:57 On a accepté toutes les émissions.
31:59 On est dans des pays incroyables.
32:01 C'est incroyable, dans ce talent show,
32:03 de se frotter à des juges qui ont une culture
32:06 des pays différents. Les Slovaques étaient très exigeants.
32:09 J'étais au milieu de gars qui savaient faire
32:12 que des numéros de fond.
32:13 J'étais là avec mon tour de magie.
32:16 C'est drôle de confronter son numéro
32:18 à des cultures différentes, à des juges différents.
32:21 C'est ce que j'ai retenu de cette expérience.
32:23 -Il faut se renouveler.
32:25 -Il faut se renouveler.
32:26 Surtout quand on commence sans prétention
32:29 par la plus grosse émission, l'émission américaine.
32:32 Ca fait 8 millions d'audiences le soir,
32:34 ça refait 2 millions en 24 heures sur YouTube.
32:37 Instantanément, tu deviens, à juste ou à mauvais titre,
32:40 célèbre, en tout cas vu sur les réseaux.
32:42 Ton numéro est connu, il faut qu'à l'émission d'après,
32:45 tu es connu à l'émission d'avant.
32:47 Cette mécanique de création m'a poussé à refaire des émissions.
32:51 C'est un coup de pied au cul et la créativité.
32:53 Quand on bosse pour son spectacle,
32:55 on se dit qu'on le fera plus tard.
32:57 Quand tu es vu par des millions de personnes à telle date,
33:01 t'as pas d'autre choix au cul...
33:03 Pas d'autre coup de pied au cul que de créer quelque chose de nouveau.
33:06 -C'est sûr. Ca tourne là-dedans, beaucoup.
33:09 Mais la magie, c'est de la magie.
33:11 Il faut pas non plus casser le mythe.
33:13 -Comme tout a commencé sur Télé-Grenoble,
33:16 on te retrouve sur Télé-Grenoble
33:18 et aussi bientôt sur notre antenne,
33:21 puisque non seulement tu vas exploiter ton art
33:25 dans les émissions télé, mais aussi sur la scène.
33:28 Tu as réalisé un show pour être le plus proche du public.
33:31 Ce qu'on voit avec les effets spéciaux d'une télé,
33:34 ça marche aussi sur une scène.
33:36 Mettre ta magie et ton talent à la porte du grand public,
33:39 c'était important. Et tu y es arrivé.
33:41 -C'est la question que les gens me posaient.
33:44 Est-ce que ça marche en vrai ?
33:45 Les gens pensaient que c'était un trucage vidéo.
33:48 J'avais mes spectacles qui tournaient depuis 2016.
33:52 Ca faisait un moment que j'avais pas joué à Grenoble.
33:55 Ca me fait plaisir de revenir dans ma ville.
33:58 On a fait une si grosse salle, quasiment 2000 places,
34:01 sur le show en entier.
34:02 Ca a été un gros truc,
34:04 grosse fierté de revenir dans sa ville et de vendre 2000 tickets.
34:07 Et encore plus fier que ce spectacle soit capté en télé
34:11 par Télé-Grenoble et qu'il soit diffusé sur Télé-Grenoble,
34:14 je crois, le 28 octobre. -Le 28 octobre.
34:16 Et pour longtemps, avec plein de rediffusions,
34:19 parce qu'on aime ça et qu'on adore ce que tu fais aussi,
34:22 tu nous as préparé une petite surprise.
34:25 C'est pas pour moi ?
34:26 -C'est pour quelqu'un d'entre vous.
34:28 -C'est pas cette fois. On y va ? -On y va.
34:31 -C'est parti. Alors...
34:32 -Très bien. Bravo, la jingle.
34:34 Alors, bonjour, ma chère apparition à table.
34:38 Vous le savez, maintenant, on bosse beaucoup
34:40 avec Jadgpt, assistants virtuels, c'est génial.
34:43 Ca fait plein de choses.
34:45 J'ai arrêté de bosser, car maintenant,
34:47 j'ai mes assistants, je peux faire des numéros.
34:50 Je vais m'en servir de rien d'autre que mon assistant.
34:53 Est-ce que je peux vous emprunter un téléphone ?
34:55 J'ai besoin d'une calculette.
34:57 Est-ce que ça te dérange ? -Non.
34:59 -Est-ce que tu confirmes qu'on s'est pas vus avant ?
35:02 -Non. -Merci beaucoup.
35:04 -J'ai plein de messages. Tu les regardes pas.
35:07 -Je te mets la calculette ? -Oui,
35:09 comme ça, il n'y a pas de malaise. Merci beaucoup.
35:12 Voilà ce que je vais vous demander.
35:14 Je vais vous demander, à tous les 3,
35:16 de penser un nombre entre 1 et 1 000.
35:18 N'importe lequel, mais pas un truc qui vous évoque une date de naissance.
35:22 Un chiffre au hasard, entre 1 et 1 000 dans vos têtes.
35:25 Quand je vous le demanderai, vous les rentrerez dans la calculette.
35:29 On va les multiplier pour créer un résultat inattendu,
35:32 comme par exemple 8 999 699.
35:35 Bref, un truc que personne ne puisse prévoir.
35:37 Pour mettre à zéro...
35:39 C'est ça.
35:40 Julien, rentre ton nombre dans la calculette.
35:44 Super. Lucille, tu cliques sur "multiplier"
35:48 et tu rentres ton nombre.
35:50 Magnifique.
35:51 Tarek, tu cliques sur "multiplier" et tu rentres ton nombre.
35:54 Magnifique. Tarek, ne clique pas sur "égal".
35:57 On est d'accord que personne ne connaît ce résultat,
36:00 même pas vous, car vous ne savez pas ce que les autres ont rentré.
36:04 On va le faire avec mon assistant.
36:06 On peut le connecter dans l'écran ? OK, assistant.
36:09 -Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?
36:12 -Peux-tu lire dans les pensées de ce téléphone ?
36:15 -Dans quel téléphone souhaitez-vous que je lise ?
36:20 -Le téléphone avec la calculette.
36:23 -Très bien. Le téléphone avec la calculette
36:28 pense au nombre 43 127.
36:31 -Clique sur "égal", s'il te plaît, Tarek.
36:33 Peux-tu nous dire quel est le résultat ?
36:36 -43 127.
36:39 -Tu peux le montrer ? 43 127.
36:42 On peut applaudir mon assistant, déjà. Bravo.
36:45 Mais...
36:46 OK, merci, assistant.
36:49 -C'est ouf.
36:50 -Je n'ai pas terminé mon numéro.
36:53 Et arrête de m'appeler assistant.
36:56 C'est toi qui vas faire l'assistant maintenant.
36:59 Prends ta petite ardoise et ton stylo. Allez.
37:02 Rires
37:04 Tu vas te calmer et je ne vais rien faire du tout.
37:07 Merci, assistant.
37:08 -Souhaites-tu que j'affiche ton historique de navigation ?
37:12 Rires
37:13 -Je vais prendre mon ardoise.
37:15 OK, c'est bon. Qu'est-ce que je dois faire ?
37:17 -Très bien.
37:19 Alors, écris le résultat sur l'ardoise.
37:23 -Le résultat, c'est 43...
37:25 ...
37:26 ...1 127.
37:31 OK, c'est bon.
37:32 -Maintenant, tu vas prouver à Tarek
37:35 qu'il a été influencé.
37:37 Montre-lui son résultat.
37:39 Et retourne-le.
37:40 -47 127, c'est bon ?
37:41 -Chut.
37:43 -Tarek !
37:44 -Mais non.
37:45 -Mais non.
37:46 -Ah, c'est trop...
37:47 Attends.
37:48 -C'est ouf.
37:50 -Ca m'a mis des frissons.
37:51 -Merci, assistant. Vous pouvez l'applaudir.
37:54 -Bonjour, assistant.
37:55 -Bonjour, spectateur.
37:57 -Ca me met des frissons.
37:58 -Incroyable.
37:59 -C'est flippant.
38:00 -Incroyable.
38:02 -C'est très flippant.
38:03 -Ca m'a mis des frissons.
38:05 -On essaiera de le refaire en rentraînement.
38:07 -Merci beaucoup.
38:09 -Heureusement qu'il s'appelle pas Jean-Baptiste.
38:11 -C'est fou.
38:13 -C'est joli, ça, cette petite dédicace.
38:15 -C'est mon assistant qui...
38:17 -C'est magnifique. C'est trop bien.
38:19 -Tu sauras maintenant qu'à 43 127,
38:21 ça fait Tarek à l'envers.
38:23 C'est une super chose.
38:24 -Bravo.
38:25 -Un minuet.
38:27 -C'est magnifique.
38:28 -Génial. On te retrouve sur notre antenne
38:30 à partir du 28 octobre à 21h
38:32 pour la diffusion de ton spectacle.
38:34 On vous retrouve, vous, le...
38:36 J'ai oublié la diffusion.
38:38 C'est le 25 octobre.
38:40 Mercredi 25 octobre.
38:42 Dans toutes les salles.
38:43 On l'espère pour des semaines avec plein de succès.
38:46 -Un verre d'eau pour Tarek.
38:48 -C'est même plus un verre d'eau.
38:50 C'est une autre vie.
38:51 C'est très bizarre.
38:52 -C'est fou.
38:54 On va vous laisser cogiter,
38:55 vous intégrer peut-être dans un prochain film.
38:58 On est hyper contents de vous avoir eus.
39:00 Merci. -Merci.
39:01 C'était très cool.
39:03 -Merci à vous.
39:04 Vous êtes les bienvenus quand vous voudrez.
39:06 Merci encore avec vous.
39:08 Allez au cinéma, allez vous faire rire.
39:10 Allez vous faire rire.
39:12 C'est tout ce qui compte. Merci de votre fidélité.
39:15 SOUS-TITRAGE : RED BEE MEDIA
39:17 Générique
39:19 ...
39:25 -Vous avez profité de "Si on parlait"
39:27 avec Gilles Trignan Résidence.
39:29 [Musique]

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