• l’année dernière
Les témoignages relatant de faits de violences, de consommation de drogue à la seringue en plein jour, de rackets et autres se multiplient dans le secteur entourant le métro Colbert. Les points de deals sporadiques du centre-ville sont pointés du doigt, attirants toxicomanes en tous genres.
Cette semaine, la faculté d'économie et de gestion situé au-dessus du cours Belsunce, sur la Halle Puget, a failli fermer ses portes à cause de cette insécurité constante, entourant l'établissement. Touché également, la créché de la Butte des Carmes, qui avait fermé lundi lorsque les agents ont arrêté le travail pour alerter sur la sécurité aux abords de l’établissement qui accueille 39 enfants. Une mère, dont les enfants y sont inscrits, témoigne de graves agression verbales, physiques, et même sexuelles. Un agent de sécurité en charge du parking nous a confié qu'un réseau de prostitution y avait vu le jour. Bene connait bien le site de la Halle Puget, devant la faculté, où des deals ont lieu. Il affirme que les dealers sont discrets et ne créent pas de troubles, et ne vendent pas de drogue consommable en piqures. "Si tout le monde avait du travail, il n'y aurait pas tous ces trafics, ces bagarres, ...". La pauvreté du quartier n'est pas nouvelle, et est la cause selon lui des deals, qui attirent les toxicomanes, un cercle vicieux qui dure depuis plusieurs années.

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Transcription
00:00 Poursuit en direct, regardez.
00:04 Ils ne sont pas du quartier ça, c'est pas du quartier.
00:08 Et les gens, ils pensent que c'est des gens du quartier.
00:10 Vous voyez, on est en plein milieu, on est au plein cœur du centre-ville.
00:13 Je suis maman et j'ai mes enfants à la crèche de la butte des Carmes
00:29 qui a été fermée lundi car les agences sont mises en arrêt
00:35 parce qu'elles ont pu rencontrer dans leur quotidien du racket.
00:40 Elles ont subi des agressions verbales, physiques, sexuelles.
00:45 Ils se sont installés dans le parking sous la crèche.
00:48 Ils ont eu domicile là et puis après ils faisaient leurs affaires à la vue de tous,
00:55 devant les bancs, sur la petite place à côté. C'est surtout la consommation avec seringue.
01:01 Ils viennent, ils piquent des femmes, ils les font prostituées à l'intérieur du parking.
01:05 Ça nous est arrivé, pas à moi personnellement, mais à mes collègues qui viennent ici,
01:10 qui voient des filles avec des clients.
01:12 Directement ça a attiré la police. La police est venue, ils ont constaté, ils ont pris des photos.
01:17 Ils ont pu embarquer deux, trois personnes ce matin,
01:20 ils ont arraché un sac à deux jeunes qui sont passés par ici par hasard.
01:25 Suite à ça, notre présence est imposée ici pour une durée de 12 heures et relayée la nuit 12 heures.
01:33 Les gens qui font ça, moi personnellement je ne les connais pas, mais je les connais de vue.
01:46 Je sais qu'ils n'emmerdent personne, vous voyez. Et surtout la faculté, l'école, il n'y a personne qui emmerde les élèves.
01:52 Ça je peux vous le garantir. C'est quelque chose qu'on ne veut pas du tout.
01:55 On veut laisser les gens passer leur diplôme, on veut laisser les gens travailler.
01:58 Trouvez-nous un élève qui a déjà porté plainte.
02:01 Il y a des gens de n'importe où, ils viennent ici, ils font les machos,
02:05 et du coup c'est pour ça qu'il y a la CRS, la municipale, la nationale tous les jours ici.
02:09 Ce n'est pas en ramenant des CRS, en critiquant le quartier que ça va se régler.
02:14 Ils empirent les choses alors qu'ils peuvent les régler facilement, vous voyez.
02:17 Ils peuvent régler les choses facilement, mais ils viennent plus que moi.

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