GP Masters 2005_Manche 1_Kyalami Grand Prix Circuit(Afrique du Sud)_Course (en français - Motors TV - France) [RaceFan96]

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GP Masters 2005_Manche 1_Kyalami Grand Prix Circuit(Afrique du Sud)_Course (en français - Motors TV - France) [RaceFan96]
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00:00:00 - Voilà, Calamia quelques minutes maintenant du départ de ce GP Masters inaugural en Afrique du Sud.
00:00:04 C'est une bonne initiative d'ailleurs d'avoir choisi ce circuit un petit peu oublié,
00:00:08 mais que nous les spécialistes, les passionnés, les observateurs, on n'a pas oublié
00:00:11 parce qu'il y a eu de superbes Grand Prix qui ont été disputés là.
00:00:14 Même si alors à l'époque, dans les années 70, il y avait une autre configuration de ce circuit là
00:00:18 qu'on était en train de suivre en caméra embarquée avec Nigel Moncel, Jean-Luc.
00:00:21 C'est vrai, vous vous souvenez, il y avait cette grande ligne droite avec cette grande descente
00:00:24 et le circuit a été complètement refait pour le retour de la Formule 1 ici en 92.
00:00:28 Il y a eu deux éditions, 92 victoire de Moncel justement, 93 le comeback d'Alain Prost
00:00:33 après son année sabbatique et la victoire, on se souvient d'une passe d'armes fabuleuse avec Ayrton Senna.
00:00:37 Donc là, on est dans la configuration, on va dire moderne de Calamia,
00:00:40 mais avouons-le, le tracé est vraiment intéressant.
00:00:43 - Et puis oui, c'est vrai, vous le rappeliez, effectivement,
00:00:45 c'est un circuit qui évoquait de mauvais souvenirs Alain Prost puisqu'on se souvient qu'en 1983,
00:00:50 eh bien c'est là qu'il avait perdu quelque part le titre de champion du monde de Formule 1
00:00:54 qui l'aurait pu décrocher dès cette année-là.
00:00:57 C'est une très très belle histoire, mais l'histoire, heureusement, bien sûr,
00:01:00 pour lui et pour nous, s'est poursuivie très brillamment avec ces quatre titres de champion du monde.
00:01:05 On retrouve cette fraternité, cette chaleur entre les pilotes
00:01:09 et on revient sur la grille de départ avec une première ligne partagée par Nigel Moncel.
00:01:13 Donc détenteur, nous l'avons rappelé lors des essais,
00:01:16 32 pôles position en Formule 1 et une pôle position en GP Master.
00:01:19 Silora et Merson Fittipaldi à ses côtés.
00:01:21 Patrese, Lammers derrière, De Cesaris, Warwick, Danner, Cheever, Stuck.
00:01:26 Et puis pour conclure, hélas, la grille de départ, Tambay et Lafitte qui ont eu des problèmes.
00:01:30 C'est vrai, les trois Français n'ont pas été vernis dans la séance qualif'
00:01:33 puisque René Arnoux est 11e, Patrick Tambay 13e et Jacques Lafitte 14e.
00:01:36 Mais on va leur faire confiance parce que la course est longue,
00:01:39 parce qu'ils n'ont pas pu démontrer tout leur potentiel,
00:01:41 parce qu'il y a eu des petits soucis mécaniques.
00:01:44 Et lors de cette course, ça va être une autre histoire.
00:01:46 Alors, le format de la course, il va y avoir normalement deux tours de chauffe,
00:01:50 deux tours de formation en quelque sorte, puis départ lancé.
00:01:54 C'est intéressant, on ne va pas reprendre la philosophie et fin pour cela.
00:01:58 Et 30 tours.
00:01:59 30 tours sans arrêt au stand obligatoire.
00:02:01 Vous savez que c'est un petit peu la mode d'imposer un arrêt au stand obligatoire
00:02:05 pour beaucoup de disciplines et après tout, c'est vrai que ça dynamise parfois un petit peu le spectacle.
00:02:09 Non, là, on reste tel que la Formule 1 le faisait à l'époque,
00:02:12 aussi sans arrêt au stand pour changer des pneus.
00:02:14 Donc, c'est 30 tours, 50 minutes de course a priori, ou à peu près.
00:02:17 Et puis, on va bien voir qui s'en sort.
00:02:20 C'est vrai que c'est un format de course très particulier,
00:02:23 compte tenu du fait que c'est un tracé très exigeant.
00:02:26 Tous les pilotes nous l'ont rappelé, bien sûr, avec, vous l'avez vu, des dénivelés importants,
00:02:30 donc des appuis et des transferts latéraux extrêmement importants.
00:02:33 Compte tenu de la performance élevée que peuvent générer ces monoplaces,
00:02:37 et là aussi, nous l'avons vu aux essais avec la Pôle en 1.33,
00:02:41 428 de Nigel Mansell pour un circuit de 4,4 km.
00:02:45 Compte tenu du format, donc 30 tours à effectuer,
00:02:49 c'est dire qu'on est parti, bien sûr, pour près de 130 km environ.
00:02:54 Je pense que la longévité, la forme physique,
00:02:58 et Andrea de Cesaris le rappelait tout à l'heure, va compter également.
00:03:01 Tout comme la gestion des pneumatiques,
00:03:03 et ça, c'est un format qui devrait plaire également à l'improsse,
00:03:05 puisque ce qu'il reproche à la Formule 1 moderne, justement,
00:03:08 c'est que ce capital pneumatique que vous voyez ici,
00:03:10 ce sont des pneus slicks construits spécifiquement par Avon pour ces monoplaces.
00:03:15 On nous a rappelé avec précision le poids,
00:03:17 612 kg exactement, et 650 chevaux finalement,
00:03:20 pour ces moteurs V8 3,5 litres, préparés par Nicholson,
00:03:24 qui est, si vous n'êtes pas spécialiste des préparateurs britanniques,
00:03:26 l'un des tout meilleurs préparateurs des fameux V8 Cosworth.
00:03:30 On est à 3 minutes maintenant du départ,
00:03:32 du tour de formation de ce premier GP Masters de l'histoire.
00:03:36 Faut-il rappeler qu'Emerson Fittipaldi, bien sûr, a commencé sa carrière avec Lotus dès l'année 1970.
00:03:42 Il est ensuite passé chez McLaren à l'époque,
00:03:44 c'était déjà la mode des transferts comme ça, un petit peu choc,
00:03:47 parce que passer de Lotus à McLaren, croyez-moi, ça voulait dire beaucoup.
00:03:50 Et d'ailleurs, il a ses deux titres de champion du monde avec deux équipes différentes,
00:03:53 Lotus le premier, McLaren le deuxième.
00:03:55 Et puis ensuite, Jean-Luc a eu la fameuse épopée Coppersucar,
00:03:59 le courage finalement, même si ce n'était pas facile,
00:04:01 et là, ça n'a pas été facile d'Emerson Fittipaldi,
00:04:04 de lancer un projet en quelque sorte national avec lui.
00:04:07 Il tenait beaucoup, et Emerson, vous le savez, c'est un homme, c'est un affectif,
00:04:10 il est fier de son pays, il est fier du Brésil.
00:04:12 Il voulait qu'une écurie brésilienne et une monoplace brésilienne puissent s'imposer en Formule 1.
00:04:17 Donc avec son frère Wilson Fittipaldi,
00:04:20 qui a également été pilote de Formule 1 avec une carrière évidemment beaucoup plus brève que celle d'Emerson.
00:04:24 Et vous savez qu'il y a aussi Christian Fittipaldi, justement, le frère de Wilson.
00:04:27 Le fils.
00:04:28 Le fils, excusez-moi, bien sûr, fils de Wilson.
00:04:30 Et donc le neveu d'Emerson, on va y arriver, qui a exercé lui ses talents en Formule 1,
00:04:34 bien sûr, avec beaucoup de talent justement.
00:04:37 Il n'a peut-être pas eu la bonne voiture au bon moment.
00:04:40 Ensuite, il est parti aux USA en IndyCar.
00:04:42 Et on peut dire que cette famille Fittipaldi a beaucoup donné pour le sport automobile au Brésil.
00:04:48 Et malheureusement, cette aventure, vous l'avez dit, LFB,
00:04:50 ils ne se sont pas ruinés, mais ils ont dépensé énormément d'argent dans cette aventure qui n'a pas été concluante, il faut bien le dire.
00:04:57 Un gros plan sur Jan Lammers, qui est le seul des pilotes au départ à n'avoir donc jamais marqué de points en championnat du monde.
00:05:03 C'est vrai que c'est dommage pour lui, mais il n'a disputé que 23 Grands Prix.
00:05:08 Le fait est que c'était lui un petit peu l'ancêtre des Albers et des Dornbos actuels.
00:05:13 Deux pilotes néerlandais en Formule 1 cette année.
00:05:16 Il y a des pays au moins qui ont de la chance.
00:05:18 Et c'est vrai que Jan Lammers avait un petit peu aussi donné le ton il y a bien des années.
00:05:23 Andrea de Cesaris, c'est bien lui, on le disait, l'homme qui a disputé le plus grand nombre de Grand Prix sans jamais en remporter un.
00:05:28 Une figure assez originale avec une réputation parfois qui l'a un petit peu peut-être desservie de casseur de voiture.
00:05:35 Même si des fois, ce n'était pas aussi de sa faute.
00:05:36 Il faut bien le reconnaître.
00:05:37 Voilà, c'est vrai, un pilote très, très rapide.
00:05:39 Et je rappelais lors des essais qualificatifs cette sortie de piste extrêmement violente à Monaco sous le Tudel, où il était totalement innocent.
00:05:45 Puisque c'était la Ferrari de Berguer qui était arrêtée à un endroit totalement masqué.
00:05:49 On retrouve ici Derek Warwick.
00:05:51 Voilà également un excellent pilote.
00:05:53 Peut-être un pilote qui n'a pas eu le palmarès qu'il méritait, puisqu'en 147 départs en Grand Prix, il n'a que deux meilleurs tours et quand même 71 points.
00:06:01 Il n'a pas été dans les bonnes écuries au bon moment, on va dire.
00:06:04 Mais le talent de Derek Warwick est absolument formidable.
00:06:07 C'est un pilote solide et on se rappelle notamment qu'il était sorti avec courage d'une incroyable cabriole à Monza dans la Parabolic.
00:06:15 Et qu'instantanément, il avait rampé sous la monoplace.
00:06:18 Il avait couru jusqu'à sa voiture de réserve et pris le départ du Grand Prix derrière.
00:06:22 Chapeau, Monsieur Warwick.
00:06:23 Les choses se précisent ici à Calamy, puisqu'on a donc demandé l'évacuation de la grille de départ.
00:06:29 Et on voit que dans moins de 30 secondes maintenant, les voitures donc s'élanceront derrière le Pescar.
00:06:33 Alors tout à l'heure, je repense, on a vu Johnny Herbert.
00:06:35 Je regardais la date de naissance de Johnny Herbert, 41 ans.
00:06:37 Non, il n'est pas encore éligible.
00:06:39 Il faut normalement atteindre l'âge canonique des 45 ans pour pouvoir prétendre à ce GP Masters.
00:06:44 En tout cas, le départ du tour de formation.
00:06:46 Aïe, aïe, aïe, fiti paldi kakali.
00:06:48 Ah, ça c'est dommage.
00:06:50 Premier coup de théâtre ici, Jean-Luc, avec Emerson, fiti paldi kakali,
00:06:54 mais qui peut quand même s'élancer.
00:06:55 Je pense que tout le monde va reprendre sa position, même si la file de gauche a finalement s'été lancée.
00:06:59 On a aperçu Patrick tomber avec sa monoplace verte et blanche et son casque bleu et blanc, très reconnaissable.
00:07:05 Voilà, Patrick, sur la gauche de votre écran, évidemment, toute la partie.
00:07:09 Ah oui, encore un souci.
00:07:11 Alors, c'est Stéphane Johansson, malheureusement.
00:07:13 Eh oui, évidemment, c'est une première.
00:07:15 La procédure de départ, peut-être également le contact sur l'embrayage un petit peu particulier.
00:07:21 Voilà la procédure adoptée avec les leviers de vitesse au volant.
00:07:25 Dommage pour...
00:07:26 Bon, Emerson a pu partir.
00:07:27 Il y a deux tours de formation, il faut le rappeler.
00:07:29 LFB, normalement, c'est ce qu'on nous a annoncé en tout cas.
00:07:31 Donc, ça pourrait peut-être permettre à Stéphane Johansson.
00:07:34 J'ai l'impression que le moteur a un rugi.
00:07:35 Voilà, il peut s'élancer le suédois.
00:07:38 Bon, tout est bien qu'il finit bien.
00:07:39 Les 14 sont a priori en piste.
00:07:41 C'est vrai que ce serait de bon ton que de laisser les autres.
00:07:43 Ce serait de bon ton que de laisser tout le monde prendre sa position.
00:07:47 Donc voilà, c'est officiellement parti.
00:07:50 Donc, tour de formation, il y en aura-t-il un ou deux ?
00:07:52 C'est vrai qu'on nous le met au singulier dans la petite incrustation.
00:07:55 Mais vu les problèmes, je pense que ce serait pas mal qu'il y en ait deux.
00:07:57 Je ne sais pas si Montcel est en train de dire qu'il faut peut-être aller plus vite du côté du Pescar.
00:08:00 Absolument, absolument.
00:08:02 Le Pescar qui s'est presque arrêté.
00:08:04 Et ça pose un problème tant pour monter les pneumatiques en température
00:08:07 que, évidemment, au contraire, pour tous les éléments mécaniques qui vont surchauffer.
00:08:11 On sait qu'une monoplace de cette nature,
00:08:12 si elle ne va pas relativement vite,
00:08:15 tous les éléments mécaniques sont surchauffés.
00:08:18 Ça peut poser problème pour la suite.
00:08:20 Je ne sais pas si vous êtes comme moi, Jean-Luc, mais il y a vraiment de l'émotion.
00:08:23 C'est quelque chose qui n'est pas anodin.
00:08:24 Pour nous, évidemment, qui sommes passionnés par la course automobile,
00:08:28 là, c'est quand même quelque chose qui est vraiment très, très fort.
00:08:31 Osons le dire, LFB, pour une fois, je vais oser dire "je",
00:08:34 même si j'ai eu le plaisir de commenter des épreuves avec Emerson Fittipaldi et Nigel Montcel.
00:08:39 Et c'était pour nous confaire de Eurosport, bien évidemment.
00:08:41 Pourquoi le cacher ?
00:08:43 Bien au contraire, pour ceux qui suivent les sports mécaniques depuis longtemps,
00:08:46 c'est un immense plaisir en votre compagnie et pour tous les téléspectateurs de Motors TV
00:08:51 de retrouver ces figures, ces légendes du sport automobile.
00:08:54 Et je crois qu'il ne faut pas se tromper, c'est une vraie course à laquelle nous allons assister.
00:08:58 Si vous ne l'avez pas compris, observez, enfin là, c'est difficile,
00:09:01 mais le regard des pilotes, je peux vous garantir qu'ils se sont donnés vraiment
00:09:05 et qu'ils vont continuer à le faire.
00:09:07 Et que ceux qui n'ont pas, comme Patrick Tambay nous l'a raffirmé hier soir,
00:09:10 obtenu malheureusement en qualification les résultats qu'ils attendaient,
00:09:12 voilà, on l'a perçu Patrick, eh bien ils vont tout faire en course pour se rattraper.
00:09:16 Donc je peux vous dire que c'était une véritable compétition à laquelle nous allons assister,
00:09:20 d'un très très haut niveau compte tenu du talent des hommes qui sont alignés sur cette grille de départ.
00:09:24 Oui, vous avez raison, ce n'est pas une exhibition, c'est une course et c'est une compétition qui démarre aujourd'hui.
00:09:29 Et les pilotes, malgré la bonne humeur, eh bien, n'en demeurent pas moins des compétiteurs nés et féroces.
00:09:34 Et là, sur la piste, on est ici pour gagner et pas pour figurer.
00:09:38 Et il y a de l'attention, parce que les monoplaces sont très performantes, nous l'avons dit et redit.
00:09:42 Ce sont des monoplaces donc capables d'atteindre environ 320 à 330 km/h sur des circuits qui le permettraient.
00:09:49 C'est donc ici une toute première, donc il va y avoir des leçons à tirer,
00:09:53 tant sportives que techniques, à la suite évidemment de cette première, pour les pilotes également.
00:09:57 Et je pense que ça va être le début d'une magnifique série, le GP Masters en Formule 1.
00:10:03 Ça a existé, et vous le rappeliez, LFP effectivement, en golf ou en tennis.
00:10:06 Eh bien, je pense que ça a parfaitement sa place en matière de sport mécanique au plus haut niveau.
00:10:10 Voilà, on revoit les deux premières lignes de la grille de départ.
00:10:13 Voilà, donc Mansell, Fittipaldi, Patrese, Yann Namers, il y a quand même du monde et du beau monde,
00:10:18 avec des chronos relativement serrés entre les uns et les autres.
00:10:21 Voilà qui nous promet une belle bagarre.
00:10:23 Ils sont donc 14 au départ et nous sommes bien effectivement dans le deuxième tour de formation.
00:10:28 Donc ça devrait être assez imminent maintenant, ce départ qui sera lancé.
00:10:33 Et là aussi, peut-être avantage à Mansell et Fittipaldi qui ont été habitués à ce départ lancé aux Etats-Unis.
00:10:36 Absolument, 12 en première ligne.
00:10:38 Troisième et quatrième ligne, on est passé très rapidement avec l'Andrea De Cesaris, Derek Warwick, Christian Danner et Eddie Cheever.
00:10:44 Ensuite, Stup, Johansson, Arnoux, Salazar et Tambay, Laffite donc pour conclure la marche.
00:10:51 Alors il va falloir gérer, et nous l'avons dit et redit, avec cette température élevée, près de 30 degrés,
00:10:56 gérer le capital de pneumatique également.
00:10:58 Voilà, Nigel Mansell qui sait qu'il y a deux tours de formation
00:11:01 et qui laisse un petit peu partir le safety car pour peut-être s'élancer encore mieux.
00:11:06 C'est vrai que là aussi, il va falloir voir la procédure.
00:11:08 Tous les pilotes ne sont pas forcément habitués à ce départ lancé,
00:11:11 surtout depuis pas mal d'années qu'ils ne sont plus parfois actifs en compétition.
00:11:19 Mais là, regardez, on se prépare.
00:11:20 C'est pour bientôt les trois coups officiels du GP Masters.
00:11:30 L'histoire retiendra que c'est donc ici, à Calamie, en Afrique du Sud,
00:11:33 qu'a été donné le coup d'envoi de cette nouvelle discipline qui nous plaît déjà beaucoup,
00:11:38 le GP Masters, avec des légendes du sport automobile.
00:11:41 C'est une vraie compétition, c'est une vraie course à laquelle on va assister avec départ lancé.
00:11:45 Respect de la grille de départ, puisque Emerson Fittipaldi se met quasiment à côté de Nigel Mansell, le poleman.
00:11:51 Et oui, vous avez des légendes sous vos yeux, à l'image.
00:11:54 Et dans quelques instants, lorsque les feux s'éteindront, voilà, c'est fait officiellement.
00:11:56 Le GP Masters est né !
00:11:58 C'est parti avec Emerson Fittipaldi, Nigel Mansell au coude à coude.
00:12:01 Et c'est Nigel Mansell qui parvient à rester devant, pour le moment, juste devant Emo.
00:12:05 Emerson Fittipaldi, le paquet bien groupé, on l'a perçu d'Eric Warwick, voilà.
00:12:09 Et juste en fin de ce paquet, Patrick Tambay et René Arnoux, parfaitement dans le coup avec Jacques Laffitte également.
00:12:14 Allez, surveillons donc ce premier tour en espérant qu'il n'y ait pas trop de soucis.
00:12:18 Mais on voit bien, chacun est à sa position, chacun est l'un derrière l'autre et les bagarres vont bientôt commencer.
00:12:23 En tout cas donc, Mansell, partant de la pôle, a réussi à conserver l'avantage de cette position avec Ricardo Patres,
00:12:28 qui partait 3e et qui, à mon avis, lui aussi a conservé sa 3e place.
00:12:31 Oui, oui, on aperçoit, on s'observe dans ces tout premiers tours avec, regardez derrière,
00:12:35 ça bouscule un petit peu déjà au milieu du paquet avec Andréa, deux Cesaris,
00:12:39 d'Eric Warwick notamment, qui sont relativement agressifs.
00:12:41 Toujours Nigel Mansell devant Emerson Fittipaldi.
00:12:45 Ricardo Patres a dû conserver sa 3e position.
00:12:47 Cam embarquée avec Emerson Fittipaldi.
00:12:49 [Musique]
00:13:06 Pas de doute, on est bien dedans.
00:13:08 Avec donc 30 tours au programme et personne ne s'échappe.
00:13:12 On est vraiment l'un derrière l'autre avec Jacques Laffitte,
00:13:15 peut-être qui a concédé quelques longueurs en fin de peloton.
00:13:18 Oui, quelques soucis peut-être pour Jacques.
00:13:20 Ici, on est au 3e rang avec Andréa de Cesaris,
00:13:23 qui a pris l'avantage devant Ricardo Patres et Jan Lammers.
00:13:29 Il y a trois casques blancs globalement.
00:13:32 C'est Arnaud bien sûr, c'est Christian Daner également.
00:13:35 Et c'est un peu de loin finalement Ricardo Patres.
00:13:38 On va essayer le pointage après le premier tour.
00:13:41 Et voyez qu'elle va être longue cette course.
00:13:43 Elle va être éprouvante, elle va être difficile.
00:13:45 Nigel Mansell qui conserve l'avantage pour le moment.
00:13:47 Non, pas 13e, 3e.
00:13:48 C'est ça qui m'étonne.
00:13:50 C'était une erreur de ce qu'on nous a signalé sur la caméra embarquée.
00:13:55 Les positions n'ont pas varié et les écarts commencent à se creuser.
00:14:00 On remarque une cassure juste devant Eliséo Salazar, si je ne m'abuse.
00:14:03 C'est-à-dire entre René Arnoux et Eliséo Salazar.
00:14:06 On va revoir peut-être ce départ, le premier départ de la série GP Masters.
00:14:11 Tout s'est bien déroulé en tout cas.
00:14:12 On a bien respecté la formation de la grille.
00:14:16 Et tout le monde s'était lancé de manière propre.
00:14:19 On revoit ça avec Ricardo Patrias justement, qui était donc 3e sur la grille.
00:14:23 Tout à fait, c'était bien lui effectivement dans le sillage des deux champions du monde.
00:14:26 Nigel Mansell avec un autre axe.
00:14:28 On a très bien fait les choses.
00:14:32 Avec une réalisation, vous le voyez, tout à fait au niveau de ce que l'on connaît justement par ailleurs.
00:14:37 Caméra embarquée maintenant avec Emerson Fittipaldi et la monoplace de Nigel Mansell.
00:14:41 Dominante rouge qui vient se glisser au premier rang juste devant le museau de celle d'Emerson Fittipaldi.
00:14:46 On peut dire, LFP, que l'homogénéité des performances en tout cas est très impressionnante.
00:14:51 Et vous voyez la petite cassure que j'avais cru déceler tout à l'heure,
00:14:53 elle est pratiquement comblée entre René Arnoux et Eliséo Salazar, les deux monoplaces à dominante jaune.
00:14:59 Donc le classement intermédiaire, Mansell-Fittipaldi-Patras, la meurtre de César Iswarwick-Danner.
00:15:04 Tivert-Stuck.
00:15:11 On a en tout cas bouclé le premier tour et effectivement on ne s'échappe pas.
00:15:14 Alors dans un premier temps, ça fait peut-être un petit peu train-train comme ça,
00:15:17 mais croyez-moi, ça ne va pas rester pendant 30 tours comme ça.
00:15:20 Il va forcément y avoir des bagarres et on va forcément essayer d'aller chercher le petit copain qui est devant l'oncle.
00:15:24 Effectivement, dans la mesure où aucun arrêt au stand n'est programmé pendant cette épreuve,
00:15:29 donc c'est très important de le souvenir et de le rappeler.
00:15:31 Voilà, la bagarre fait rage avec Emerson Fittipaldi qui se décale un petit peu maintenant,
00:15:35 mais c'est le cas aussi, attention, atteint la queue.
00:15:37 C'est Stuck, je crois, non ?
00:15:39 Ou Johansson.
00:15:39 Oui, Johansson, absolument.
00:15:41 Et bien voilà le premier rebondissement, Stéphane Johansson dans le back.
00:15:45 Avec un tête à queue tout seul, manifestement, il est parti à la faute.
00:15:48 Attention à ne pas creuser, là il est en train de sélectionner le bon rapport, Stéphane Johansson,
00:15:53 que l'on a vu très concentré tout à l'heure sur la grille de départ.
00:15:57 Eh oui, des monoplaces noires, dominantes noires, en tout cas il y en a essentiellement deux,
00:16:01 donc celle est regardée dans les stands.
00:16:04 Eh oui, on observe des visages, alors ce sont souvent des visages, voilà,
00:16:08 des têtes à queue, ce sont des visages juvéniles pour beaucoup,
00:16:11 parce que ce sont les enfants des champions que vous voyez là.
00:16:14 Nigel Mansell notamment est venu en famille avec son fils, sa fille et son épouse Rosanne.
00:16:19 On va revoir peut-être ici, eh oui, de très loin, ce tête à queue, effectivement,
00:16:24 effectué tout seul et derrière, ça a un petit peu perturbé René Arnoux qui a peut-être des problèmes,
00:16:28 qui laisse passer Eliseo Salazar et Patrick Tambay sans doute.
00:16:31 Tout à fait.
00:16:32 Eh bien voilà, donc le premier peut-être à devoir abandonner, c'est Stéphane Johansson, le Suédois.
00:16:37 Il fallait bien qu'il y en ait un.
00:16:39 On rappelle aussi qu'a priori, pas d'arrêt au stand obligatoire dans cette course.
00:16:43 C'est parti pour 30 tours et on va jusqu'au bout.
00:16:45 On ne s'arrête au stand que s'il y a un souci, alors que la course serait neutralisée là, si je m'abuse.
00:16:50 Ah oui, drapeau jaune sur la totalité, effectivement, du circuit, effectivement, de la sortie de Safety Car.
00:16:55 On considère que la monoplace de Stéphane Johansson est dans une situation dangereuse, délicate,
00:16:59 et c'est bien le cas parce que c'est un enchaînement très rapide
00:17:02 et je crois qu'effectivement, ça risque d'être terminé, malheureusement pour lui, pour Stéphane Johansson,
00:17:07 qui n'aura vraiment eu qu'un avant-goût de ce que peut donner ce GP Masters.
00:17:11 Il était dixième à l'amorce de ce troisième tour.
00:17:15 Il précédait René Arnouss, Alazard, Tambay et Laffite.
00:17:17 Et là, même pour pousser la voiture, c'est difficile, mais enfin là, quand même,
00:17:22 on est vraiment un peu plus loin de la piste.
00:17:24 Mais bon, course neutralisée, donc effectivement, Safety Car au bout de deux tours.
00:17:29 À vous dire, ça ne va pas être compliqué pour regrouper tout le monde, parce qu'ils étaient déjà groupés.
00:17:31 Oui, il n'y avait pas d'écart qui s'était creusé, oui, c'est dommage.
00:17:34 Alors, est-ce que c'est un problème de transmission qui a affecté la monoplace de Stéphane Johansson ?
00:17:38 On peut se poser la question éventuellement.
00:17:41 Ah, Jacques Laffite qui s'arrête au stand.
00:17:43 Avec quelques soucis d'ordre mécanique, manifestement.
00:17:46 Ah, c'est une première, on l'a dit et redit, bien évidemment, il y a peut-être au plan,
00:17:53 il y a un souci de volant, semble-t-il.
00:17:55 Voilà Stéphane Johansson qui va pouvoir traverser la piste et regagner les stands,
00:18:00 tandis que l'ensemble des 12 monoplaces de fête,
00:18:03 puisque 14, moins Stéphane Johansson et moins Jacques Laffite arrêté au stand.
00:18:07 Voilà, déçu, très déçu, très déçu Stéphane Johansson de devoir redoncer de la sorte,
00:18:13 peut-être pour des questions d'ordre mécanique aussi,
00:18:16 LFB, c'est une interprétation, mais c'est étonnant qu'on n'ait pas essayé de le relancer.
00:18:21 Si ça n'est pas un souci d'ordre de transmission,
00:18:23 peut-être boite de vitesse, embrayage ou même transmission finale.
00:18:28 Et Jacques Laffite qui peut repartir.
00:18:30 A priori, je pense qu'il n'a pas perdu de tour,
00:18:34 mais là, il va devoir rejoindre le peloton pour se mettre derrière avant le restart.
00:18:41 Donc le classement qui défile en bas de votre écran,
00:18:44 je ne sais pas si on va toujours considérer que Johansson est 10e
00:18:46 ou si on va prendre en compte le fait de son abandon.
00:18:49 Non, c'est bien ça, le classement a été réactualisé,
00:18:51 c'est un hasard, tombé par nous et c'est forcément maintenant Jacques qui va conclure la marche.
00:18:57 En notant bien sûr que Johansson s'est terminé.
00:18:59 C'est malheureusement fini à l'abandon pour le Suédois Stéphane Johansson.
00:19:04 On va revenir évidemment sur Johansson qui a 49 ans,
00:19:07 qui a pris part à son premier Grand Prix en 1983
00:19:11 et on s'en souvient, c'était le début de l'ère Honda,
00:19:14 c'était l'arrivée de Honda en Formule 1.
00:19:17 Pardon, et son dernier Grand Prix, c'était le Grand Prix du Canada 91.
00:19:20 Il a disputé 79 Grand Prix et totalisé 88 points.
00:19:24 Stéphane Johansson qui a ensuite poursuivi une très belle carrière
00:19:26 aux Etats-Unis en IndyCar où il avait un team également.
00:19:29 Et rappelons qu'il a quand même été pilote Ferrari, Stéphane Johansson,
00:19:32 il fait partie des élus à ce niveau-là, pilote Ferrari en 85 à 86,
00:19:37 ensuite il est passé chez McLaren en 87, puis l'IG en 88,
00:19:40 Onix en 89, AGS, Footwork en 90-91.
00:19:45 C'était une fin de carrière un petit peu difficile en Formule 1
00:19:48 avec des équipes qui étaient en difficulté.
00:19:51 Mais enfin quand même, une belle carrière pour Stéphane Johansson.
00:19:54 Je pense que c'est curieux la manière dont ça s'est produit,
00:19:57 c'est manifestement un blocage, une dérobade du train arrière.
00:20:01 Est-ce que c'est le différentiel également qui a lâché ?
00:20:03 C'est en tout cas un incident mécanique.
00:20:05 On a vu également les roues qui continuent à tourner,
00:20:07 où il fait contre "mauvaise fortune, bon cœur",
00:20:09 c'est l'expression consacrée Stéphane Johansson.
00:20:12 Un peu privé de dessert là, parce que c'est vrai que cette course sur 30 tours,
00:20:15 c'était vraiment le bonheur du week-end et ce à quoi aspirait tous ces pilotes.
00:20:20 Stéphane Johansson qui va pouvoir ici mesurer peut-être
00:20:24 sa popularité auprès du public sud-africain.
00:20:26 Johansson qui avait été le premier également à tenter une aventure en endurance avec une Audi privée.
00:20:31 C'est lui le premier qui avait eu l'autorisation d'acheter une Audi privée
00:20:34 aux couleurs de golf, pour ne pas le citer,
00:20:36 mais ça faisait vraiment partie de cette histoire également.
00:20:39 Et au 24 Heures du Mans en 2001, il était là,
00:20:42 et il n'avait pas eu de chance parce qu'il y avait eu un orage terrible
00:20:45 qui s'était abattu au bout d'une demi-heure au 24 Heures du Mans.
00:20:49 Et hélas, il était parti à la faute, un accident assez important.
00:20:53 Et donc ça s'était déjà terminé là. Dommage.
00:20:56 Et c'était cette équipe spirit auquel nous faisions allusion,
00:20:58 Spirit Honda, c'était important parce que c'était un débarquement,
00:21:02 mais pas du tout en force de Honda.
00:21:03 C'était les prémices de l'arrivée de Honda qui était évidemment déjà titré,
00:21:07 on s'en souvient tous et de multiples fois,
00:21:10 dans le domaine des Grands Prix Moto dans les années 60.
00:21:12 Et puis là, Honda arrivait timidement en Formule 1.
00:21:15 On a vu ce qu'il en est advenu quelques années plus tard.
00:21:18 Les feux du safety car se sont éteints.
00:21:20 Donc au prochain passage sur la ligne, ce sera le restart.
00:21:24 Et Jacques Laffitte qui s'arrête de nouveau au stand.
00:21:27 Le pauvre Jacques qui connaît quelques soucis,
00:21:29 comme lors de la séance d'essais qualificatives,
00:21:31 et malheureusement, obligé de s'arrêter.
00:21:34 J'ai l'impression que c'est vraiment du côté de la sélection de bois de vitesse,
00:21:37 du côté du volant, c'est ce qui a posé problème hier lors des essais qualificatifs,
00:21:41 également à Patrick Thombé.
00:21:42 Pour le moment, tous ces champions sont toujours sagement rangés.
00:21:45 Voilà, le safety car s'est effacé, comme vous l'aviez deviné,
00:21:49 et l'FB va être reparti pour Nagelle Mansell,
00:21:51 suivi d'Emerson Fittipaldi et de Riccardo Patrese.
00:21:54 Voilà, le drapeau vert a été abaissé, donc restart, c'est reparti.
00:22:01 Avec Jacques Laffitte qui sortait du stand à ce moment-là.
00:22:03 Oui, ce n'était peut-être pas forcément une bonne idée que de le laisser sortir.
00:22:07 À l'ad du côté de nos amis Le Mans Series, on a deux philosophies différentes.
00:22:11 En Le Mans Series, on rentre, il n'y a personne sur la piste,
00:22:13 vous n'avez pas le droit de sortir.
00:22:14 En GP Masters, on a laissé sortir Jacques alors que tout le monde arrivait.
00:22:16 Bon, on va dire d'un extrême à l'autre.
00:22:18 Absolument, heureusement Jacques a vu dans ses rétrovideurs ce qui se passait
00:22:22 et il a laissé passer la meute, toujours emmenée par Nagelle Mansell,
00:22:25 mais serrée quand même de très très près par Emerson Fittipaldi.
00:22:27 On a l'impression qu'Emerson est capable de porter une attaque
00:22:31 et vous l'avez vu, ce paquet qui est très compact.
00:22:34 On y retrouve Patrick Tambay, René Arnoux juste derrière,
00:22:36 espérons que les deux hommes sont épargnés par les soucis mécaniques.
00:22:39 Anzio Hakimstuk.
00:22:44 Backeur il y a deux ans des 24 heures du Nürburgring.
00:22:46 Et là, il faut encore savoir et pouvoir le faire, croyez-moi.
00:22:50 Gagner les 24 heures du Nürburgring, il ne faut pas donner à tout le monde.
00:22:52 Oh oui, épreuve très très éprouvante.
00:22:54 Attention, Emerson qui se fait pressant, tout comme d'ailleurs Patrese et Jan Lammers.
00:22:58 Lammers me paraît très rapide également.
00:23:00 Alors pour le moment, on n'ose pas encore porter une attaque.
00:23:02 C'est peut-être le cas, attention, un nouveau drapeau jaune.
00:23:05 Ah, je crains que ça ne soit Jacques Laffitte peut-être qui est immobilisé quelque part.
00:23:09 En tout cas, on ressort les drapeaux jaunes dans cette portion.
00:23:13 Oui, mais alors est-ce que c'est une neutralisation globale ?
00:23:15 Non, c'est uniquement la zone.
00:23:16 Oui, tout à fait.
00:23:17 Mais on va le dire qu'effectivement, la période d'observation est passée.
00:23:20 Il faut y aller.
00:23:21 Tout le monde a bien vu qu'il y avait peut-être quand même des places à gagner.
00:23:25 Et attention avec les systèmes de freinage dont on sait,
00:23:28 Patrick nous le disait, que ces disques en acier qu'on vous a montré, présentés tout à l'heure,
00:23:33 eh bien apparemment sont soumis à dure épreuve, surtout avec la température ambiante.
00:23:38 Et Emerson Fittipaldi qui s'en décale.
00:23:40 Eh oui, à l'extérieur sur Nigel Mansell.
00:23:42 Bon, ça passe pas, mais il s'est décalé, il s'est montré, Fittipaldi.
00:23:47 Les deux hommes qui sont passés sur la ligne exactement avec le même temps, vous l'avez vu.
00:23:50 En tout cas, Nigel Mansell va savoir qu'Emerson n'a pas du tout l'intention de rester derrière lui trop longtemps.
00:23:56 Il faut dire qu'Emerson est serré de près, on l'a dit, par Patrese, Lammers et deux Cesaris.
00:24:01 Et qu'on n'amuse pas le terrain derrière, même au milieu du paquet.
00:24:04 Eh oui, Nigel qui a un espèce de faux rythme là, finalement.
00:24:06 Oui, c'est ça, exactement.
00:24:07 Tout à fait.
00:24:08 Oui, Fittipaldi commence un petit peu à s'impatienter derrière.
00:24:12 Et puis regardez Patrese qui s'y met aussi.
00:24:14 Eh oui, ça devient assez intense là, mine de rien.
00:24:17 Ça devient très chaud dans tous les sens du terme et je crois que là,
00:24:20 soit Nigel Mansell va devoir hausser le ton,
00:24:22 soit Emerson va tenter une véritable attaque juste devant Ricardo Patrese.
00:24:27 Caméra embarquée avec Andréa Cesaris, il est effectivement en cinquième.
00:24:36 Et Fittipaldi qui continue ses manœuvres face à Nigel Mansell qui est maintenant carrément sur la défensive.
00:24:42 Caméra embarquée avec le Brésilien.
00:24:44 Et Mansell, c'est curieux parce qu'il y a des fois, il reprend une ou deux longueurs
00:24:47 et puis très vite, Fittipaldi arrive à le menacer.
00:24:50 Dans les freinages, Fittipaldi est meilleur, j'ai l'impression.
00:24:54 Oui, absolument. Est-ce qu'il rencontre quelques soucis ?
00:24:58 Moi j'ai l'impression que Nigel Mansell le sait, qu'il n'est pas à son potentiel optimal.
00:25:02 Ça a été lui le plus rapide, on l'a dit en qualification,
00:25:04 ça a été lui le plus rapide lors du warm-up.
00:25:06 Je pense qu'il gère justement, il conduit avec sa tête,
00:25:09 il préserve son capital pneumatique et frein.
00:25:12 Et derrière, évidemment, on s'impatiente un peu au milieu du paquet.
00:25:14 En rappelant à l'FB ce que l'on sait et ce qu'on constate à chaque fois,
00:25:17 c'est que c'est une véritable boule de feu qui s'échappe des monoplaces
00:25:20 et que derrière, la tâche doit commencer à être difficile pour Patrese, Lammers et Econsort.
00:25:25 Ricardo Patrese, l'ancien coéquipier de Nigel Mansell bien sûr, au sein de l'équipe Williams-Renault.
00:25:33 Cette fabuleuse campagne 1992, mais entre lui et son ancien coéquipier, il y a Emerson Fittipaldi.
00:25:41 Et vous voyez, sept tours ont été couverts maintenant
00:25:45 par cette meute du GP Master toujours emmenée par Nigel Mansell devant Emerson Fittipaldi,
00:25:50 Ricardo Patrese, Lammers, De Cesaris et Warwick suivent derrière dans cet ordre.
00:25:55 Et pour le moment, Patrick Tambay est 11e devant René Arnoux, 12e.
00:26:00 On sait que Stéphane Johansson a abandonné suite vraisemblablement à un problème mécanique au niveau de la transmission
00:26:06 et Jacques Laffitte a dû repasser deux fois par son stand.
00:26:08 Très belle courbe là sur ce circuit de Kyalami.
00:26:13 Un circuit qui n'est pas super large, mais c'est un peu à l'ancienne
00:26:17 et il y a un charme vraiment certain à retrouver ce genre de tracé avec des descentes, des montées, ça aussi on aime beaucoup.
00:26:25 Ah oui, c'est un tracé tout à fait naturel, un tracé, vous le voyez, qui manque peut-être un petit peu de dégagement.
00:26:31 On l'a précisé, même si ici, on est parvenu à créer un immense bac à sable, mais ce n'est pas le cas partout.
00:26:38 Allez, on revient dans le paquet avec Derek Warwick, monoplace verte, casque bleu,
00:26:42 mais avec la ligne dans l'axe de la route, eh bien c'est bien Derek Warwick.
00:26:46 Pour Patrick Tambay, vous le savez, la ligne est blanche et elle est latérale sur le casque.
00:26:51 On est encore en train un petit peu de s'observer, j'ai l'impression.
00:26:54 Et on ne s'est pas encore tout à fait lancé à une éventuelle manœuvre de dépassement,
00:26:58 même si là, je crois que c'est Warwick qui est pas mal placé à l'aspiration à la sortie du dernier virage avant la ligne droite.
00:27:03 Surveillons la monoplace verte.
00:27:04 Ouais, Warwick était bien derrière De Cesaris, mais apparemment, ça n'a pas suffi.
00:27:22 Christian Daner est derrière Warwick avec moins d'une demi-seconde d'écart.
00:27:26 On va dire que tout le monde se suit de toute façon à peu près avec 3/4/10.
00:27:33 Très très compact avec souvent moins d'une seconde entre chacune des monoplaces.
00:27:37 Un petit break toutefois que l'on peut signaler peut-être entre Eddie Cheever et Eliseo Salazar.
00:27:41 Maintenant, entre le 9e et le 10e et le 2e paquet, donc emmené par Salazar avec René Arnoux, Patrick Tambay.
00:27:51 Voilà, vous l'avez vu cette petite cassure.
00:27:53 La monoplace verte et blanche ici, facilement reconnaissable, c'est celle de Derek Warwick.
00:27:58 Warwick qui précède Christian Daner.
00:28:02 LFB vous le disait il y a un instant et quelques passages lue à jeu.
00:28:05 Ah, ça va être long. Je pense qu'au plan physique, certains de ces pilotes vont souffrir dans les dix derniers tours.
00:28:11 Bon, Mansell en tout cas qui a repris un petit peu ses aises là avec 2 à 3 longueurs d'avance sur Emo,
00:28:18 comme on l'appelle de façon intentionnelle, mais on a appris hier que Patrick Tambay l'appelait Fiti.
00:28:22 Donc chacun choisissant son surnom.
00:28:24 Voilà, Eddie Cheever, son casque aussi très reconnaissable.
00:28:29 C'est également un ancien vainqueur d'Indiana Police.
00:28:32 Ah oui, puis il faut rappeler qu'Eddie Cheever a une très très belle carrière post-Formule 1 naturellement,
00:28:37 puisque le dernier Grand Prix d'Eddie Cheever, c'est le Grand Prix d'Australie 89.
00:28:41 Mais Eddie a encore exercé son talent il y a peu en IRL.
00:28:44 Il était propriétaire d'écurie, il pilotait lui-même et donc c'est un homme extrêmement rapide, affûté, vous l'avez vu.
00:28:50 Eddie Cheever également qui n'a que 47 ans.
00:28:53 Oui, et au dernier passage apparemment, Fiti Pelleghi a repris 411 millième à Nigel Mansell.
00:28:57 Toujours un petit peu ce yo-yo si vous permettez l'expression.
00:29:02 On revoit les deux hommes là qui sont de nouveau assez groupés.
00:29:04 Patrice qui résiste toujours à la meurtre et puis donc de chez Ares, Warwick.
00:29:08 C'est vrai qu'on voudrait un petit déplacement quoi, c'est ça qui nous manque pour l'instant.
00:29:12 Il y en a un qui tente.
00:29:15 Je pense que la situation est en train de se clarifier là à différents niveaux.
00:29:18 D'abord parce qu'on observe que les deux leaders, Nigel Mansell et Emerson Fiti Pelleghi, sont en train de creuser un petit écart, vous l'avez vu.
00:29:25 Supérieur à la seconde maintenant sur leurs poursuivants.
00:29:28 Et derrière, le paquet de fous furieux.
00:29:31 Allez, on revient ici en caméra embarquée avec Emo et Emerson Fiti Pelleghi.
00:29:35 Du côté du front du peloton, excusez-moi Jean-Luc, mais Ronnie Arnoux a pris le meilleur sur Eliseo Salazar.
00:29:41 Donc Arnoux 10e, Salazar 11e, Tambay 12e maintenant.
00:29:44 D'accord, on va observer effectivement ce qui se passe également.
00:29:48 Voilà, cette petite cassure, vous me direz c'est extrêmement fluctuant selon les zones du circuit.
00:29:54 L'écart, oui, il n'est que de 5/10 au dernier passage sur la ligne entre Emerson Fiti Pelleghi et Riccardo Patrese.
00:30:01 Mais c'est Fiti Pelleghi qui vient de signer le meilleur tour en course.
00:30:04 C'est quand même intéressant et il s'est rapproché effectivement de Mansell.
00:30:07 Vous voyez, on a l'impression que Patrese a réagi là également.
00:30:11 Et le museau blanc de sa monoplace revient dans la boîte de vitesse de la machine d'Emerson Fiti Pelleghi.
00:30:17 Allez, on était avec le Brésilien, 2/10 sur la ligne entre lui et l'Anglais.
00:30:22 Non, il ne peut pas se relâcher Nigel Mansell. Il faut rester vigilant incontestablement.
00:30:27 Et le premier tiers de cette épreuve a été couvert maintenant.
00:30:30 Le premier tiers de ce GP Master, 10 tours ont été couverts.
00:30:33 Et là, je peux vous garantir que dans les baquets des monoplaces et sous les casques, ça doit chauffer dans tous les sens du terme.
00:30:39 Pas mal d'incertitudes encore, hein, Plane ?
00:30:43 Là, vraiment, on se demande ce qu'on va voir pour les 20 prochains tours.
00:30:46 Est-ce que tout le monde va pouvoir tenir sa place ?
00:30:48 Est-ce qu'il va effectivement y avoir des tentatives de dépassement ?
00:30:51 En tout cas, entre les 9 premiers, il n'y a que 4 secondes.
00:30:55 C'est très très serré.
00:30:56 Extrêmement serré, absolument.
00:30:59 On note que pour le moment, attention maintenant, un peu une véritable attaque.
00:31:03 À part peut-être la manœuvre d'intimidation d'Emerson Fittipaldi, revenu au niveau de Nigel Mansell sur les lignes d'arrivée tout à l'heure.
00:31:10 Là, on le sent chaud, Warwick. Warwick sur deux Cesaris, à mon avis, c'est pour bientôt.
00:31:15 Regardez, il est là avec sa voiture verte, Derek Warwick.
00:31:18 Il menace vraiment l'Italien. Attention à la sortie de virage.
00:31:21 Et attention à cette usure des pneumatiques.
00:31:25 Aucun pilote ne maîtrise, aucun pilote ne connaît.
00:31:27 Et je pense à l'FB qu'il faut y voir la raison de cette relative sagesse avec le métier, bien sûr, dont font preuve ces pilotes.
00:31:34 Mais je pense qu'on se méfie d'une éventuelle dégradation brutale des pneumatiques.
00:31:38 Et donc, on est sur un rythme un petit peu conservateur, comme nous l'avons souligné, du côté de Nigel Mansell.
00:31:43 Il n'y avait que 4 trains de pneus pour tout le monde pour le week-end. Ce n'est pas beaucoup.
00:31:48 Allez, de nouveau avec Emerson Fittipaldi, qui est quand même tout proche.
00:31:52 Et Stephanie Hansen qui est revenue dans les centres, bien sûr, qui voit ses petits camarades jouer.
00:31:55 Ah, ça doit être très décevant, effectivement, pour le Suédois.
00:31:59 Ah oui, c'est évident qu'il ronge son frein.
00:32:01 Et là, on remarque à nouveau cette cassure entre Fittipaldi et Patrese.
00:32:04 Cette cassure qu'on avait observée tout à l'heure.
00:32:07 Et l'écart porté à 8/10 de seconde environ.
00:32:10 Mais toujours Derek Warwick, très très menaçant sur Andrea de Cesaris.
00:32:13 Vous me direz, il a raison, parce que Daner n'est pas loin derrière.
00:32:16 Et Stuck non plus.
00:32:22 On se croirait vraiment revenu en année 93 en IndyCar, effectivement.
00:32:27 Où Emerson Fittipaldi était chez Penske, Nigel Mansell chez New Manasse.
00:32:32 C'est vrai que là, il y avait quand même des sacrés affrontements.
00:32:34 Et bien on les retrouve.
00:32:36 Et de nouveau meilleur tour pour Fittipaldi, une 38.1.
00:32:39 Et oui, c'est bien lui l'homme le plus rapide en piste.
00:32:42 Et en sachant qu'on avait tourné en un peu plus de 1.33 à 1.33.5 pour Nigel Mansell,
00:32:48 ça confirme ce que je vous disais.
00:32:49 On course, et bien les temps du warm-up également étaient moins performants.
00:32:53 On était aux alentours des 1.36.
00:32:55 Et bien là, Nigel Mansell a un rythme un petit peu conservateur en début de course.
00:32:59 En se disant, ça va être long, 30 tours, ça va être très très long.
00:33:02 Rendez-vous compte, on est seulement dans le deuxième tiers de cette épreuve.
00:33:05 On n'a bien sûr pas encore passé la moitié.
00:33:07 Et vous voyez, quelques débris, notamment au pneumatique.
00:33:11 Vraisemblablement de caoutchouc qui commence à maculer l'objectif des caméras embarquées.
00:33:18 L'écart entre Daner et Stuck.
00:33:20 C'est Daner qui est plus rapide que Stuck, effectivement.
00:33:25 Bataille Germano-Allemande là.
00:33:28 Christian Daner s'est préparé avant cette course en allant faire une course d'Euro F3000 en Italie.
00:33:32 Comme quoi, tout le monde a pris ça au sérieux.
00:33:35 Très au sérieux même.
00:33:37 Et certains, je dirais plus que d'autres, puisque certains ont fait l'effort,
00:33:41 ont fait les efforts dans tous les sens du terme, de se préparer en pilotant, naturellement.
00:33:45 Ce qui est, les pilotes le disent souvent, la meilleure manière de préparer ses muscles.
00:33:49 Notamment les muscles du cou, les muscles des épaules, à ce type d'effort très particulier.
00:33:53 On rappelle qu'il y a peu d'amplitude au volant d'une monoplace, au volant d'une voiture en général.
00:33:58 Et c'est ce qui fait toute la difficulté de la préparation.
00:34:01 Et c'est beaucoup le cou et les épaules qui ont souffert.
00:34:04 Ah oui, derrière, il y a une cassure.
00:34:06 Attention peut-être, l'attaque, excusez-moi Jean-Luc, mais là on a vu que Emerson Fittipaldi se mettait sur la gauche.
00:34:10 Et on s'est demandé jusqu'à quel point il n'allait pas pouvoir plonger.
00:34:13 Ah, c'est de loin la manœuvre la plus pressante depuis le début de la course.
00:34:16 Je pense que c'est pour bientôt.
00:34:18 Fittipaldi qui est en train de prendre véritablement la mesure de Mansell.
00:34:22 Et je crois que Nigel va devoir cuiser un petit peu dans ses réserves.
00:34:26 Tandis que 12 tours ont été couverts maintenant.
00:34:29 Il s'était vraiment rapproché, soudainement, Emerson Fittipaldi.
00:34:33 Et si vous êtes fan de Mansell, on ne peut pas dire que ce soit encore fait.
00:34:37 Parce que derrière, ça suit vraiment de très très près.
00:34:42 Avec Derek Warwick, dont on a rappelé tout à l'heure, malheureusement pour lui,
00:34:46 qu'il n'a pas connu la joie d'une victoire en Formule 1.
00:34:51 En revanche, on vous rappelait que Nigel Mansell s'était imposé à deux reprises à Calamy.
00:34:57 C'était en 1985 et puis en 1992 pour le retour de la Formule 1.
00:35:02 Donc sept ans d'écart entre ces deux victoires de Mansell.
00:35:05 La dernière en titre est à mettre au compte bien sûr d'Alain Prost, vainqueur en 1993.
00:35:10 On est tendu, on est concentré sur le plan de la piste.
00:35:13 Regardez, 2 dixièmes de nouveau au passage sur la ligne.
00:35:16 Patrese toujours devant Lammers, Warwick, De Cesaris.
00:35:18 Et Warwick est passé devant De Cesaris.
00:35:20 Voilà qu'il est fait.
00:35:21 Sur la ligne, ils étaient côte à côte.
00:35:23 Mais est-ce qu'il a pu vraiment virer devant au virage suivant ?
00:35:26 Toute la question est là.
00:35:28 Je pense que oui.
00:35:30 On va le vérifier.
00:35:31 Logiquement, il y a toujours Patrese.
00:35:33 On le voit ici, il y a Jan Lammers.
00:35:35 Et derrière, peut-être Derek Warwick.
00:35:37 Je crois avoir vu une voiture verte qui s'est positionnée.
00:35:42 On avait vu un petit peu de poussière.
00:35:45 Il y a un pilote qui a du mordre un petit peu sur l'extérieur.
00:35:47 Alex Tuque au milieu du paquet, qui est 8ème actuellement.
00:35:50 On va marquer une pause quand même.
00:35:53 Mais on va revenir très vite.
00:35:54 On n'est même pas encore à mi-course.
00:35:55 Croyez-moi, on ne va pas s'ennuyer dans ce GP Masters.
00:35:57 Allez, on quitte Calamy mais on revient très vite.
00:35:59 On est de retour à Calamy.
00:36:04 Regardez, la bataille fait toujours rage.
00:36:06 Et maintenant à plusieurs niveaux.
00:36:07 Et notamment au plus haut niveau, celui pour la première place.
00:36:10 Avec donc Mansell qui mène toujours.
00:36:12 Mais Fittipaldi, de nouveau très très pressant Jean-Luc.
00:36:15 C'est très très chaud là.
00:36:16 Manifestement, Emerson étudie parfaitement le trajectoire de Nigel Mansell.
00:36:20 Et on a bien le sentiment qu'il va placer une attaque dès que possible.
00:36:22 Regardez, on soigne l'accélération.
00:36:24 On en profite avec la cam' embarquée.
00:36:28 Mais on a l'impression qu'Emerson ne veut pas commettre d'erreurs.
00:36:31 Et on a vu dans l'intervalle également une très très belle passe d'armes
00:36:34 entre Anzio Hakim Stuck et Christian Danner.
00:36:37 Qui se sont passées et repassées.
00:36:39 Voyez, voilà, cette fois on a haussé le ton.
00:36:41 Là d'ailleurs Patrese est à 1 seconde 6.
00:36:43 Maintenant presque 1 seconde 7.
00:36:45 Jan Lamers est à 7/10.
00:36:46 Attention, voilà, Derek Warwick également.
00:36:48 Très chaud.
00:36:49 Alors, est-ce qu'il s'attaque à Jan Lamers ?
00:36:51 Ou est-ce que De Cesaris l'a redoublé ?
00:36:53 Parce que Warwick sait bien cela.
00:36:54 Avait bien doublé Andrea De Cesaris.
00:36:57 Et effectivement, on nous indique toujours un rapport entre Warwick et De Cesaris.
00:37:01 Mais il est devant.
00:37:02 Donc devant maintenant Derek Warwick, c'est Jan Lamers.
00:37:04 Et ce serait donc une bataille pour la 4ème place.
00:37:08 Warwick est bien depuis le début.
00:37:10 Très très bien.
00:37:11 Et nous sommes exactement au cap de la mi-course LFB maintenant.
00:37:13 Donc là je crois que les pilotes attendaient de voir un petit peu,
00:37:16 on l'a dit et redit, de quelle manière pneumatique,
00:37:19 suspension, frein allaient se comporter.
00:37:21 Et là maintenant ils ont pris véritablement la mesure de ces monoplaces.
00:37:25 Et là on insiste à des passes d'armes de toute beauté.
00:37:27 On a vu ces dépassements et au milieu du paquet c'est remarquable.
00:37:30 Et puis on vous l'a dit aussi, je pense qu'Emerson qui ne dit pas le dit,
00:37:33 même s'il a concédé quelques longueurs,
00:37:35 étudie parfaitement les trajectoires, les points forts et les faiblesses de Nigel Manson.
00:37:40 Alors Ricardo Patres est un petit peu isolé maintenant à la 3ème place.
00:37:43 Et derrière c'est bien cela, c'est Jan Lamers, suivi par Derek Warwick.
00:37:46 Ensuite on trouve De Cesaris et puis donc les deux Allemands,
00:37:50 Daner et Stuck, qui se sont livrés à une belle bataille.
00:37:52 Eddy Cheever en 9ème et puis c'est vrai, il y a la petite cassure.
00:37:55 Et ensuite on trouve René Arnoux, Eliso Salazar et Patrick Tambay.
00:37:58 Allez Warwick, il a donc fait un dépassement, il sait que c'est possible.
00:38:02 Voilà, regardez, il a re-signé, il a re-gagné 2/10 dans le dernier tour.
00:38:07 Oui, il est tout proche là.
00:38:08 Absolument.
00:38:09 Et de même, Daner n'est pas loin de...
00:38:12 Derrière là, entre Daner et...
00:38:16 Et De Cesaris.
00:38:17 Non.
00:38:18 Alors, De Cesaris et Daner, tout à fait.
00:38:22 Effectivement, Ricardo Patrese doit faire attention
00:38:24 parce que Lamers et Warwick sont en train de revenir.
00:38:26 Même si Warwick s'est offert un travers, là, donc petite perte de temps évidemment
00:38:29 pour le pilote britannique, au détriment du pilote bata.
00:38:33 Voilà, Jan Lamers avec ce casque bleu et...
00:38:36 Orange.
00:38:38 Orange rose, oui.
00:38:39 Je crois que c'est de l'orange néerlandais.
00:38:40 C'est de l'orange néerlandais.
00:38:41 Oui, ça paraît logique, compte tenu de la nationalité de Jan Lamers.
00:38:45 Et puis, vous voyez que...
00:38:47 Ah, on sort un petit peu de la poussière, là, juste derrière.
00:38:50 Peut-être la bagarre entre Daner et Stuck.
00:38:52 Patrese ferait bien de se méfier, effectivement,
00:38:56 parce que Lamers et Warwick, en pleine bagarre, ont tendance à revenir sur lui.
00:38:59 Ah oui, le problème, bien évidemment, c'est d'exploiter au maximum l'adhérence,
00:39:09 qui est limitée, vous l'avez vu.
00:39:10 Elle est excellente, j'ai l'impression, à très très haute vitesse,
00:39:13 avec l'appui aérodynamique.
00:39:14 En revanche, aux vitesses moyennes,
00:39:16 eh bien, il faut composer avec ses dérobates du train arrière.
00:39:18 Et là, il doit protéger sa position, Jan Lamers.
00:39:21 Ah, ça ne va durer qu'un temps, parce que Warwick est extrêmement agressif.
00:39:24 Ah oui, regarde dans les rétros, Jan Lamers.
00:39:27 On sait qu'il y a là une vraie menace.
00:39:30 Plus que jamais, oui.
00:39:32 Et en plus, Warwick, il est remonté comme une pendule.
00:39:35 Allez, là, il est bien positionné éventuellement pour aller à l'aspiration.
00:39:40 Chercher le Hollandais, qui ne vole plus tout à fait comme il l'espère.
00:39:44 Allez, il est pas mal, il est pas mal.
00:39:48 Eh oui, mais, pas évident de plonger.
00:39:51 Et oui, Lamers qui a bien protégé sa position.
00:39:53 Et oui, cette cassure à droite, là, qui est très délicate.
00:39:56 Et on a vu pourtant Stutt, tout à l'heure, glisser le museau de sa monoplace.
00:40:00 Alors que là, comme on dit, la petite rupture de faisceau qui intervient à un bien mauvais moment.
00:40:05 Mais on va travailler, bien évidemment, pour retrouver l'image.
00:40:08 Alors que là, c'est Le Mans Series qui...
00:40:11 Allez, on est revenu à Calamit avec la situation qui a évolué, bien évidemment.
00:40:16 Alors, donc, on est à 11 tours de l'arrivée.
00:40:19 Nigel Mansell est toujours en tête devant Emerson Fittipal.
00:40:24 Décision n'abuse, puis Ricardo Patrez.
00:40:26 Mais regardez derrière, ça bouillonne toujours entre Yann Lamers et Derrick.
00:40:31 Et c'est un peu la fin de la course.
00:40:33 Et c'est un peu la fin de la course.
00:40:34 Et c'est un peu la fin de la course.
00:40:35 Et c'est un peu la fin de la course.
00:40:36 Et c'est un peu la fin de la course.
00:40:37 Et voilà, il bouillonne toujours entre Yann Lamers et Derrick Warwick.
00:40:40 Et André Oudts, César Hiss, Christian Danner et Hans-Joachim Stutt, que l'on retrouve en caméra embarquée.
00:40:45 Il y a un sacré paquet là, Jean-Luc, parce qu'on est toujours vraiment groupé en une seconde et demie, pas plus, entre la quatrième et la neuvième place.
00:40:54 Ah oui, c'est clair que là, le niveau de performance est rigoureusement identique, évidemment, entre ces monoplaces et ces pilotes qui découvrent, on l'a dit et redit, le potentiel de ces monoplaces.
00:41:03 Et surtout dans la durée, on va boucler le deuxième tiers de cette épreuve, prévue donc sur 30 tours.
00:41:08 Et la bataille, effectivement, fait rage au milieu du paquet.
00:41:10 Et même si l'écart entre Nigel Mansell et Merson Fittipaldi est maintenant d'une petite seconde.
00:41:15 On vient de voir passer, vous le voyez visuellement, entre les deux hommes.
00:41:18 Et bien, il semble que Nigel Mansell, là, ait produit un effort.
00:41:21 Derrière, c'est la vraie cassure avant Ricardo Patrezz, qui est à cinq secondes environ.
00:41:27 Mais Ricardo Patrezz qui précède maintenant la meute qui le suit.
00:41:30 Vous voyez l'écart seulement de deux secondes environ, emmené par Lammers, bien sûr.
00:41:35 Voilà, donc c'est ça l'info à la suite de cette petite coupure.
00:41:39 Et bien, c'est que Mansell et Fittipaldi vraiment ont pris la poudre des scampettes.
00:41:42 Franchement, c'est clair, ils dominent.
00:41:44 Patrezz est un petit peu isolé, même complètement isolé à la troisième place.
00:41:47 Mais regardez derrière comme ça reste limite.
00:41:49 Et Stuck qui va mettre deux roues dans la poussière.
00:41:52 Et Warwick, toujours aussi pressant, sur Jan Lammers.
00:41:56 Ah oui, il était très agressif depuis le début.
00:41:58 Derek Warwick, il a essayé de se décaler à plusieurs reprises sans parvenir à trouver l'ouverture sur Jan Lammers.
00:42:04 En revanche, on aperçoit Andrea de Cesaris toujours très constant.
00:42:07 Tenez, on va revoir en caméra embarquée avec Hans Stuck ce petit écart de trajectoire.
00:42:13 Voilà ici, bien sûr, quand on est derrière un paquet de monoplaces comme celui-là,
00:42:17 on se fait un petit peu dévanter.
00:42:19 Ça a été le cas, semble-t-il, de la monoplace d'Hans Stuck.
00:42:24 Et derrière Edith Schiever, il y a une petite cassure de nouveau avec René Arnoux et Eliseo Salazar.
00:42:28 Et donc Patrick Tambay, Jacques Laffitte et Stéphane Johansson, c'est terminé pour eux.
00:42:33 Malheureusement, des soucis mécaniques et Patrick qui doit en connaître également quelques-uns.
00:42:39 René Arnoux, lui, évolue à 4 secondes environ d'Edith Schiever.
00:42:43 Edith Schiever, c'est celui qui ferme le paquet de furieux que vous apercevez, on va apercevoir.
00:42:48 Voilà, maintenant, attention à l'attaque imminente de Derek Warwick sur Jan Lammers.
00:42:53 Ah oui, là, il est bien, il est bien !
00:42:55 Peut-être pas maintenant, mais dans la ligne droite, il faudrait qu'il arrive à bien sortir
00:42:59 et se mettre tout de suite au niveau du Hollandais.
00:43:02 Allez, allez, allez ! Voilà, alors il choisit d'aller à droite, peut-être.
00:43:05 Et Lammers, il zigzague un petit peu.
00:43:07 - Ah, ce n'est pas de cadeau !
00:43:11 - Non, non, là, vraiment...
00:43:12 Ah, il a tout tenté quand même, Warwick.
00:43:14 Là, on ne pourra pas lui reprocher, mais Lammers a protégé sa ligne, on va dire une fois, oui, pas plus, mais il l'a fait.
00:43:19 Bien sûr, et puis, on se rend compte également qu'à haute vitesse, dans la cassure, la courbe à droite et le gauche qui suit,
00:43:25 le fait d'être dans le sillage d'une monoplace, c'est toujours un truc avec ces soucis d'adhérence,
00:43:30 dans le gauche qui précède la ligne droite, on perd de l'appui, manifestement,
00:43:34 et ça a coûté quelques mètres, ça a coûté deux longueurs environ à Derek Warwick.
00:43:39 Et après, il faut travailler, travailler, travailler, voilà, dans toute la pension sinueuse pour refaire ce retard.
00:43:47 - En tout cas, Warwick aura été, finalement, un des grands, pour ne pas dire le grand animateur de cette course,
00:43:53 même si Mansell, à un moment donné, a été menacé par Petit Paldy.
00:43:57 Pour l'instant, à Petit Paldy, c'est quand même un peu juste, c'est possible de trouver la véritable ouverture.
00:44:01 Mais les deux, alors, vraiment, ont haussé le rythme puisqu'ils se sont vraiment échappés devant de manière assez impressionnante.
00:44:06 - Et puis, on a l'impression que là, Nigel, effectivement, a passé la vitesse supérieure, entre guillemets,
00:44:11 tandis qu'évidemment, dans les stands, on est toujours un petit peu concentré, voilà, petit regard et petit sourire.
00:44:16 Malgré tout, les positions qui ne varient pas, en tout cas pour les trois premiers, c'était celle de la grille de départ.
00:44:22 Mais l'écart, lui, est en train de varier et à l'avantage, bien sûr, de Nigel Mansell,
00:44:27 qui a creusé un écart d'une seconde, deux, maintenant, sur Emerson, Petit Paldy.
00:44:31 Derrière, eh bien, c'est véritablement le trou, là.
00:44:33 Riccardo Patrezzi, qui tenait la trajet haute aux deux champions du monde, a dû les laisser filer,
00:44:38 puisqu'il évolue maintenant à plus de sept secondes de Emerson, Petit Paldy.
00:44:43 Alors, Petit Paldy, qui est quand même revenu dans la même seconde que Mansell, au passage, on le voit.
00:44:46 Mais alors, regardez, Manon Patrezzi, à 12 secondes !
00:44:49 Ça y est, oui, non, là, c'est clair, il y a un peu Mansell, Petit Paldy et les autres.
00:44:53 Nous avons abordé le dernier tiers, justement, de cette épreuve.
00:44:55 On vous disait que ça allait être difficile, que ça allait être un problème de gestion de potentiel
00:45:01 et puis un problème physique, il faut peut-être le dire aussi, LSD, parce que là, je pense que,
00:45:05 quand on va voir descendre les pilotes de leur baquet, je pense que certains vont être littéralement détruits,
00:45:10 littéralement effondrés, on répète qu'il fait pas loin de 30 degrés à Calamie aujourd'hui,
00:45:15 en Afrique du Sud, tout près de Johannesburg, et évidemment, si on ne...
00:45:19 Attention ! Ça y est, De Cesaris qui repasse à l'assaut sur Warwick, bien joué, superbe !
00:45:24 Et bon dépassement, très très beau dépassement, et il rend la monnaie de sa pièce à l'anglais, l'italien.
00:45:30 Et oui, attention, parce que Christian Danner a bien l'intention d'en profiter également derrière,
00:45:34 il a même essayé d'impressionner Warwick un petit peu, décontencer,
00:45:37 la désarçonner par cette attaque absolument imparable d'Andrea De Cesaris, on va la revoir d'ailleurs.
00:45:42 Oui, au moment où on pensait qu'Warwick avait les moyens d'aller chercher la meurtre,
00:45:44 c'est au contraire De Cesaris qui prend sa revanche.
00:45:47 On n'était pas loin du contact, vous l'avez vu, quelques centimètres à peine entre la roue avant droite,
00:45:52 regardez, à l'extérieur ici, et oui, Warwick très surpris de trouver Andrea De Cesaris à cet endroit,
00:45:57 et à ce moment-là.
00:45:58 Oui, il ne s'y attendait pas, c'est l'évidence même.
00:46:01 Et bien Warwick, c'est vrai, il reste toujours l'animateur,
00:46:04 parce que c'est soit lui qui double, soit lui qui se fait doubler, donc il est toujours là.
00:46:07 Et derrière, Stuck et Danner poursuivent leur petite bataille interne à l'Allemagne,
00:46:11 voilà, comment dit-on, bataille de chiffonniers en allemand,
00:46:13 entre Christian Danner et Hans-Joachim Stuck,
00:46:16 tandis qu'Eddie Cheever ne les lâche pas d'une miette derrière,
00:46:20 et on tente bien profiter éventuellement de ses erreurs.
00:46:23 Il reste 7 tours maintenant à couvrir.
00:46:25 Toujours 7/10 entre Mansell et Fittipaldi, mais pas 13,
00:46:27 oui, il perd pratiquement 2 secondes au tour.
00:46:29 Non, pas 13, et du coup les autres aussi, j'ai l'impression,
00:46:33 donc Mansell et Fittipaldi sont vraiment sur une autre planète.
00:46:36 Oui, on avait bien bien travaillé pendant le warm-up,
00:46:38 du côté d'Adjed Mansell et d'Emerson Fittipaldi,
00:46:42 on va revoir ici en caméra.
00:46:44 Ah, il y a eu contact !
00:46:46 Ah oui, entre Danner et Warwick, il dit donc qu'il n'y en a plus d'un contact.
00:46:49 Pas qu'un peu.
00:46:50 Oui, Danner qui a vraiment tenté sur Warwick,
00:46:53 il a vu que ça marchait avec De Cesari, il s'est dit "moi aussi",
00:46:56 mais ça n'a pas marché.
00:46:57 Très très chaud là, vraiment.
00:46:58 Quoique, attendez, Danner je crois quand même...
00:47:00 Eh, mais c'est...
00:47:01 Non, non, c'est Lammers.
00:47:02 C'est Lammers qui est menacé par De Cesari de nouveau.
00:47:04 Absolument, absolument.
00:47:05 Lammers, Warwick...
00:47:07 Non, Warwick donc, qui s'est fait dépasser par De Cesari,
00:47:09 ce qui se fait à son tour...
00:47:11 Donc c'est bien Lammers qui tient toujours la 4ème position,
00:47:14 mais qui se fait menacer par De Cesari.
00:47:16 Par De Cesari, ce qui a passé Warwick, tout à fait.
00:47:18 Bon, attention, parce que ça y est, on y va là à la saut !
00:47:22 Et De Cesari !
00:47:23 Il va au contact !
00:47:24 Et qui emploie la manière forte, mais ça passe !
00:47:26 Et c'est le dépassement maintenant pour De Cesari.
00:47:28 Pas de cadeau là, décidément.
00:47:29 Il a mangé du dur, attention, Warwick derrière !
00:47:31 Warwick qui aimerait bien passer à Lammers.
00:47:33 Lammers l'a vu, il observe dans les rétroviseurs.
00:47:35 Et il parvient à repousser cette attaque pour le moment.
00:47:38 Mais là, Warwick, il est remonté également.
00:47:40 Sur les 7 derniers tours, là je pense qu'on va voir maintenant
00:47:43 des pilotes se lâcher, entre guillemets,
00:47:45 comme ce fut le cas pour Andrade de Cesari.
00:47:47 Évidemment, ça fait 20 tours que...
00:47:49 Et attention, il monte !
00:47:50 Fittipaldi sur Mansell, retour en tête !
00:47:52 Oh là là, attention là, ça s'excite à tous les niveaux.
00:47:54 6ème seulement sur la ligne.
00:47:56 Forcément, Warwick, ça fait 20 tours qu'il est bloqué derrière Lammers.
00:47:58 Et voir De Cesari, ce qu'il y arrive.
00:48:00 Donc, il a envie d'y aller.
00:48:01 Et voilà la bataille la plus importante.
00:48:03 C'est la bataille pour la 1ère place, même si on revient derrière.
00:48:05 Pour voir que Warwick est toujours là.
00:48:08 Et attendez, parce que là, entre...
00:48:09 Et je crois que c'est Lammers qui a tout perdu.
00:48:11 Lammers à mon avis est derrière.
00:48:12 Et oui, Lammers est maintenant 8ème !
00:48:13 Il y a eu du grabuge.
00:48:14 Il s'est loupé, il y a de Lammers.
00:48:16 Et c'est même Antjo Hakim Stuck qui en a profité là.
00:48:19 Alors soit effectivement Warwick a tenté le tout pour le tout.
00:48:22 Et Lammers a un petit peu subi les conséquences.
00:48:24 Mais il a perdu 4 places d'un coup, Jan Lammers.
00:48:26 Le bouchon Lammers a sauté à mon avis de manière assez expéditive.
00:48:30 Et on revient devant.
00:48:31 Ah oui, ça s'anime à tous les étages.
00:48:33 Ah oui, là on voit que Emerson Fittipaldi n'a pas renoncé loin, s'en fout.
00:48:37 Et on revoit cette attaque un peu là, au rasoir, un peu à la usarde.
00:48:40 De Andrea, de Cesaris.
00:48:42 Alors ça c'était le 1er niveau, va-t-on dire.
00:48:44 Parce qu'après, il y a dû y avoir quelque chose.
00:48:45 Oui, on va peut-être le voir ici.
00:48:47 Jan Lammers est à l'extérieur là-bas.
00:48:49 Il a déjà été doublé.
00:48:51 On n'a pas vu comment effectivement Lammers a été doublé par tout le monde.
00:48:54 En tout cas, à l'extérieur, il passe devant Denner sans doute.
00:49:01 Et les regards un petit peu, pas inquiets, mais concentrés.
00:49:06 Vigilants aussi dans les stands.
00:49:08 Parce que là, ils ne s'amusent plus.
00:49:10 On y va là.
00:49:11 Il y a de la tension.
00:49:12 Et j'ai l'impression quand même qu'au niveau du freinage,
00:49:14 Nigel Vancel pourrait commencer à rencontrer quelques problèmes lui aussi.
00:49:18 On voit que l'écart s'est réduit dans des proportions très importantes.
00:49:22 Et qu'Emerson Fittipaldi, après, peut-être pour respirer lui-même,
00:49:25 et laisser un petit peu respirer son moteur,
00:49:28 avait pris quelques longueurs de retard.
00:49:30 Et là, c'est l'assaut final certainement.
00:49:32 On est rentré dans les 5 derniers tours.
00:49:34 Les deux hommes qui se suivent toujours.
00:49:36 On a vu...
00:49:37 Ah, attention à Jacques Lafitte et à René Arnoux.
00:49:39 Ah oui, c'est dommage là.
00:49:41 Alors on peut repartir.
00:49:43 Ah là là, René a pu repartir.
00:49:45 C'est juste dans la zone d'entrée au stand.
00:49:47 Est-ce que... Oui.
00:49:48 On voit que le triangle, la roue avant droite,
00:49:50 est abîmée sur la monoplace de Jacques Lafitte.
00:49:52 Il y a eu contact entre les deux hommes.
00:49:54 On va le revoir ici.
00:49:55 Voilà, Jacques là, sur la droite de votre écran.
00:49:57 Ah oui, René Arnoux.
00:49:58 Oh là là, oui.
00:49:59 Ah oui, il ne l'avait pas vu.
00:50:00 Pour parler de bataille de chiffonniers pour nos amis allemands.
00:50:02 Elle est pas mal aussi celle-ci pour les Français.
00:50:04 Une biellette de direction là, qui a souffert.
00:50:07 Donc manifestement, le train foncé, c'est terminé pour Jacques Lafitte.
00:50:10 Et qui s'excuse, oui, avec la main.
00:50:12 Il n'avait pas vu arriver René Arnoux.
00:50:15 René Arnoux qui est actuellement en dixième devant Eliseo Salazar.
00:50:18 Patrick Tambay est au douzième rang.
00:50:20 Ah bah alors, on trouve le moyen de s'approcher entre Français.
00:50:24 Je vous jure.
00:50:25 Ah oui, ça s'anime, c'est chaud.
00:50:27 On peut dire que là, les derniers tours,
00:50:29 même si, voilà, encore 3-4 longueurs d'avance maintenant
00:50:32 pour Nigel Mansell sur Emerson, Fittipaldi.
00:50:35 Mais je peux vous dire, on va le revoir, Emo.
00:50:37 Il a manifestement une monoplace en très très bon état.
00:50:40 Il a un capital pneumatique important.
00:50:43 Et il m'a bien semblé que Nigel Mansell...
00:50:45 Voilà, confirmation.
00:50:47 J'avais eu les prémices tout à l'heure.
00:50:49 Je pense que Nigel est aux limites de ses freins.
00:50:51 Et c'était l'un des talons d'Achille peut-être.
00:50:53 L'un des points faibles.
00:50:54 Et regardez, ça permet à Emo de revenir au contact.
00:50:57 C'est pas terminé, je peux vous dire, entre les deux champions du monde.
00:51:00 Ah oui, dans une fin de course à suspense totalement
00:51:02 entre Mansell et Fittipaldi.
00:51:03 Excusez du peu, quel casting.
00:51:05 Et Mansell un petit peu sur la défensive maintenant,
00:51:07 même complètement.
00:51:08 Un petit peu aux amois aussi, avec des freinages
00:51:11 un peu limites parfois.
00:51:12 Allez, 4 tours.
00:51:13 On dirait 4 tours, ça laisse le temps à Fittipaldi de passer.
00:51:16 Mais quand même, ça fait 26 tours qu'il est derrière et il n'y arrive pas.
00:51:18 Alors bon, c'est vrai.
00:51:19 Il y a Riccardo Patrese qui est maintenant sous les feux.
00:51:21 D'Andrea de Cesaris, de Derek Warwick.
00:51:23 Hans Stuck, voilà, brillant en 6ème.
00:51:25 Devant Daner et Lammers, 8ème.
00:51:28 Voilà, qui boucle effectivement le paquet des hommes très rapides.
00:51:32 C'est toujours aussi tendu.
00:51:35 On va revoir peut-être ici, voilà, la fin de freinage.
00:51:38 Et oui, il a des soucis de frein.
00:51:40 Là, c'est plus que manifeste, Nigel Mansell.
00:51:43 J'avais cru le déceler il y a 2 tours.
00:51:45 Et là, c'est bien confirmé.
00:51:46 Il ne va pas tarder à freiner carrément sur le métal,
00:51:51 Nigel Mansell.
00:51:52 S'il y avait une Coupe des Nations, les Anglais sont pas mal.
00:51:55 Mansell 1er, Warwick 5ème.
00:51:56 Mais les Italiens, formidables aussi.
00:51:58 3 et 4, Patrese et de Cesaris.
00:52:00 Beau tir groupé entre les deux hommes.
00:52:02 Ah, c'est pas terminé.
00:52:03 Je peux vous dire que Fittipaldi ne rendra pas les armes
00:52:06 avant le dernier mètre du dernier tour.
00:52:08 Et là, je pense que c'est la fille d'Emerson Fittipaldi
00:52:14 qui suit ça très attentivement.
00:52:17 Allez, faites vos jeux, rien ne va plus.
00:52:23 Vous voyez, dans les stands, les regards sont quand même très tendus
00:52:26 parce que là, on a passé un cap supérieur dans cette course
00:52:29 et les bagarres ultimes risquent d'être les plus fortes.
00:52:32 Notamment celle pour la 1ère place entre Mansell et Fittipaldi
00:52:35 qui sont toujours dans la même seconde.
00:52:37 Et attention, nous allons entrer.
00:52:39 Voilà, maintenant à 3 tours de l'arrivée,
00:52:41 toujours Nigel Mansell avec près de 8/10 d'avance
00:52:44 sur Emerson Fittipaldi.
00:52:45 Mais on a vu qu'évidemment, tout dépendrait de l'endroit du circuit
00:52:48 où on se place puisque les soucis de frein que rencontre Nigel Mansell
00:52:52 le conduisent évidemment à perdre du temps
00:52:55 dans les zones de très fort freinage,
00:52:57 là où Emerson au contraire est fort.
00:52:59 Ah, maintenant attention quand même
00:53:01 parce que là, Nigel Mansell s'est ménagé à nouveau 3 à 4 longueurs d'avance.
00:53:05 Eh bien, quelle belle 1ère course pour ce GP Masters, très intense.
00:53:11 Et derrière, il y a un paquet assez intéressant avec les deux Italiens,
00:53:16 donc Patrese de Cesaris, puis Warwick Stuck
00:53:18 qui a manifestement pris un petit peu ses aises
00:53:20 face à Christiane Danner, son compatriote derrière.
00:53:23 Patrese s'est fait un peu rejoindre quand même.
00:53:25 Va falloir qu'il reste vigilant.
00:53:27 Oui, c'est vrai que ça va être difficile.
00:53:29 On avait vu son avance fondre un petit peu
00:53:31 et là, il va falloir se méfier
00:53:33 parce que je crois que là aussi, Andrea de Cesaris
00:53:35 a très très bien géré son capital avec sa machine
00:53:38 et que c'est la raison pour laquelle il a dû placer
00:53:40 deux attaques formidables dans l'une très saignante,
00:53:44 on va dire virile, au détriment d'Erik Warwick.
00:53:47 Non, Patrese, tout à l'heure il était seul 3ème
00:53:52 et là, on revient sur lui.
00:53:54 Incontestablement.
00:53:56 Ça n'est pas joué, ça n'est pas joué de même pour la victoire.
00:53:58 Nigel Mansell va devoir, le vieux lion britannique,
00:54:02 va devoir sortir les griffes jusqu'au bout
00:54:04 pour préserver son capital et préserver sa victoire.
00:54:08 Lui qui avait signé la pole position,
00:54:10 lui qui a signé le meilleur tour du warm-up
00:54:12 et qui mène cette épreuve des GP Masters sans discontinuer.
00:54:16 Allez, à deux tours de l'arrivée encore,
00:54:18 vous le voyez, 3-4 longueurs d'avance.
00:54:22 Il a gagné un dixième, certes,
00:54:24 mais là il est trop loin, bien sûr,
00:54:26 il faut respirer quoi que ce soit.
00:54:28 Alors attention à Nigel Mansell, on le sait,
00:54:30 parfois les derniers tours, souvenez-vous,
00:54:32 le Grand Prix du Canada '91, si je ne m'abuse,
00:54:35 et il reste 800 mètres à parcourir pour Mansell
00:54:38 et il est en ralentie.
00:54:40 Ce n'est pas pour lui porter la poisse,
00:54:42 mais bon, Mansell jusqu'au bout,
00:54:44 des fois, ce n'était pas l'assurance totale de gagner.
00:54:47 Je pense que là, il tient bien cette course,
00:54:50 Nigel, il contrôle l'éventuel retour d'Emerson Fittipaldi,
00:54:53 même si on a vu le Brésilien revenir parfois
00:54:56 à quelques centimètres presque de la boîte de vitesse du Britannique.
00:55:00 Et même si peut-être, Emo se dit aussi
00:55:02 qu'il a encore le dernier tour pour tout donner,
00:55:05 peut-être tenté de surprendre également Nigel Mansell.
00:55:08 Nigel, tandis que derrière, eh bien,
00:55:10 Ricardo Patrès est toujours un excellent troisième,
00:55:13 mais attention, Andrea de Cesaris,
00:55:15 Derek Warwick et Hans-Joachim Stuck.
00:55:17 Voilà, là, ils sont quatre finalement maintenant groupés.
00:55:20 Bataille pour la troisième place.
00:55:22 Derrière, c'est Daner, Lammers et Cheever
00:55:25 qui ont un petit peu décroché.
00:55:26 Et Warwick, plus rapide que de Cesaris,
00:55:28 dans les trois derniers tours, de manière assez sensible.
00:55:31 Notamment au 28e tour, sept-dixièmes d'un coup repris.
00:55:34 C'était un petit peu plus équilibré au dernier passage.
00:55:38 Ça va être juste également pour Ricardo Patrès.
00:55:40 Là, il va être content de le voir,
00:55:42 le drapeau d'Amié, pour monter peut-être
00:55:44 sur le premier podium de ce GP Masters.
00:55:46 Et voilà, Emerson Fittipaldi,
00:55:48 maintenant revenu véritablement dans les roues de Nigel Mansell.
00:55:51 Le dernier tour va être terrible.
00:55:52 Attendez, Fittipaldi ne va quand même pas aller chercher Mansell
00:55:54 dans le dernier tour, mais en tout cas,
00:55:56 il n'a jamais été aussi proche.
00:55:57 Fabuleux !
00:55:58 Ah oui, il y a cru là, un moment.
00:56:02 Alors Mansell, c'est que là, il va falloir tout donner,
00:56:04 là, vraiment, parce que Emerson Fittipaldi,
00:56:06 on l'avait gardé encore un tout petit peu
00:56:08 pour ce dernier tour.
00:56:09 Même si manifestement, là, au freinage
00:56:11 et à l'enchaînement qui suit,
00:56:13 la ligne droite descend.
00:56:14 Eh bien, Mansell, c'est refait un petit avantage.
00:56:16 Mais attention, c'est dans la partie sinueuse
00:56:18 que c'est le plus difficile pour Nigel Mansell.
00:56:20 Oui, il n'a donc jamais été aussi près
00:56:22 Emerson Fittipaldi de Nigel Mansell.
00:56:24 Et nous sommes dans le dernier tour.
00:56:25 Allez, il faut tenir bon pour l'Anglais,
00:56:27 qui évidemment rêve de remporter cette première course
00:56:29 de l'histoire du GP Masters.
00:56:31 Derrière, pas de changement, pas de 13,
00:56:34 et toujours ce troisième sur la ligne.
00:56:36 Mais quel beau final, quel beau dernier tour !
00:56:38 Ah, c'est fantastique, la bataille là,
00:56:40 entre Nigel Mansell, champion du monde 1992,
00:56:42 et Emerson Fittipaldi, champion du monde 1972 et 1974.
00:56:46 Un gros freinage, ici.
00:56:48 Pas de faute de Mansell.
00:56:53 Fittipaldi pas loin.
00:56:55 Des dérobades, les pneumatiques de Mansell sont usées.
00:56:57 Il le sait, Emerson Fittipaldi, bien évidemment.
00:56:59 Lui, dont la monoplace est apparemment
00:57:01 plus performante dans ses derniers tours.
00:57:03 Eh oui, ça va bientôt se terminer,
00:57:06 mais Mansell, non, non, il n'ouvre pas la palle.
00:57:08 Fittipaldi jusqu'au bout, à tenter !
00:57:10 Eh oui, c'était pas loin du tout, là.
00:57:12 Avec un freinage, vous l'avez vu,
00:57:14 une roue allumée pour Emerson.
00:57:16 Allez, les derniers freinages de Nigel Mansell,
00:57:18 toujours le leader.
00:57:20 Emerson Fittipaldi à quelques centimètres,
00:57:22 maintenant, voilà l'entrée de la zone des stands.
00:57:24 Le dernier freinage, et Mansell va avoir réussi son pari.
00:57:26 Mener ce GP Masters de bout en bout,
00:57:28 dernière accélération et victoire.
00:57:30 Maintenant dans quelques mètres,
00:57:32 du champion du monde britannique, oui !
00:57:34 Ah oui, belle fin de course,
00:57:36 très beau dernier tour, et quelle belle lutte.
00:57:38 Et la joie de Mansell qui n'est certainement pas feinte,
00:57:40 parce que c'est une victoire de prestige,
00:57:42 mais c'est une victoire qui a été
00:57:44 âprement disputée.
00:57:46 La pression de Fittipaldi a été constante, constante.
00:57:48 Ah oui, il ne l'a pas lâché un instant,
00:57:50 il a bien géré son capital,
00:57:52 tandis que Riccardo Patrese, voilà,
00:57:54 s'empare maintenant du troisième rang.
00:57:56 Il va monter sur le podium devant Andrade Cesaris,
00:57:58 auteur d'une magnifique remontée.
00:58:00 Derek Warwick est cinquième, Hans Stuck sixième,
00:58:02 Christian Danner septième, on devrait trouver
00:58:04 ensuite Jan Lammers huitième,
00:58:06 Steven Schiever neuvième, Eliseo Salazar dixième,
00:58:08 René Arnoux onzième,
00:58:10 et Patrick Tambay au douzième rang.
00:58:12 Voilà, Nigel Mansell absolument très,
00:58:14 très heureux de cette première victoire
00:58:16 en GP Masters. On rappelle que
00:58:18 Mansell s'était imposé à deux reprises
00:58:20 sur ce tracé LFP, on l'avait dit,
00:58:22 et bien voilà une troisième victoire pour
00:58:24 Nigel Mansell à Calamit.
00:58:26 Et bien on a donc vécu en direct
00:58:28 sur Motors TV ce premier
00:58:30 GP Masters de l'histoire, normalement
00:58:32 il y en aura d'autres en 2006,
00:58:34 mais le premier vainqueur, c'est
00:58:36 Nigel Mansell qui avait déjà signé
00:58:38 la pole position, donc effectivement
00:58:40 au niveau des têtes d'affiches,
00:58:42 c'était quand même un des
00:58:44 grandes stars de ce GP Masters,
00:58:46 il a répondu présent et il a mené
00:58:48 de bout en bout, mais effectivement
00:58:50 très belle prestation également
00:58:52 de Fittipaldi qui a été le seul à le suivre
00:58:54 parce que finalement l'écart a été creusé de manière gigantesque
00:58:56 en fin de course, pas très à 20 secondes,
00:58:58 alors que jusqu'à mi-course,
00:59:00 ils étaient les uns derrière les autres.
00:59:02 Absolument, et derrière vous aurez noté
00:59:04 ce paquet, puisque en 4 secondes
00:59:06 seulement, on a 5 pilotes,
00:59:08 Ricardo Patrez, Andrea De Cesaris, Derek Warwick,
00:59:10 Antsjo Hakimstuk et Christian Danner,
00:59:12 ensuite un break de 8 secondes environ
00:59:14 pour retrouver Eddie Cheever
00:59:16 en bagarre avec Yann Lammers,
00:59:18 et puis Eliseo Salazar, René Arnoux
00:59:20 et Patrick Tambay, ce sont les 12 pilotes
00:59:22 qui ont terminé ce premier
00:59:24 GP Masters de l'histoire,
00:59:26 et on a effectivement remarqué
00:59:28 que, ah bon sang de se rémentir,
00:59:30 Mansell et Fittipaldi,
00:59:32 les deux champions du monde au départ,
00:59:34 terminent en 1ère et 2ème place
00:59:36 LFB en plus avec une très belle bataille
00:59:38 entre les deux hommes.
00:59:40 Et belle ambiance du côté des stands également,
00:59:42 je crois qu'on peut être vraiment satisfait
00:59:44 à tous les niveaux de ce premier
00:59:46 GP Masters de l'histoire,
00:59:48 avec un résultat royal,
00:59:50 forcément, Mansell devant Fittipaldi,
00:59:52 c'est quand même pas mal.
00:59:54 C'est clair que là,
00:59:56 nos amis britanniques, et voyez les
00:59:58 enfants de Nigel Mansell ici, son fils
01:00:00 et sa fille sont vraiment très heureux,
01:00:02 évidemment ils étaient petits encore,
01:00:04 lorsque Nigel était aux affaires,
01:00:06 que ce soit en Formule 1 bien sûr,
01:00:08 et même en IndyCar,
01:00:10 donc ils n'ont pas vraiment vibré peut-être
01:00:12 avec la même conscience aux exploits de leur papa,
01:00:14 et là c'est vrai que c'est sympa aussi d'avoir
01:00:16 ses plans, ses visages,
01:00:18 ses regards, et voilà la joie ici aussi
01:00:20 du côté du clan
01:00:22 pas 13, et du clan
01:00:24 Fittipaldi.
01:00:26 Alors petite pause, et puis on va revenir
01:00:28 très vite à Kyalami pour avoir la réaction
01:00:30 quand même de ces légendes du sport automobile,
01:00:32 et après, bien évidemment,
01:00:34 on retournera
01:00:36 à Istanbul pour la suite et la fin
01:00:38 de l'Oman Series,
01:00:40 la finale du championnat, mais en tout cas on va s'accorder
01:00:42 un petit après-cours du côté ici de Kyalami
01:00:44 pour savourer jusqu'au bout ce premier GP Masters
01:00:46 de l'histoire, donc petite pause, et on revient très vite pour les interviews
01:00:48 et le podium. Nous sommes déjà de retour à Kyalami
01:00:50 donc avec la mise en place
01:00:52 dans le parc fermé, donc gros plan sur
01:00:54 le vainqueur du jour, le vainqueur, le premier vainqueur
01:00:56 dans l'histoire du GP Masters, c'est bien
01:00:58 cet homme, Nigel Mansell !
01:01:00 Ah, superbe victoire du
01:01:02 lion britannique, Nigel Mansell,
01:01:04 champion du monde, faut-il le rappeler,
01:01:06 en 1992,
01:01:08 champion également
01:01:10 Indycar, eh bien Nigel qui s'impose,
01:01:12 et voilà, il est extrêmement
01:01:14 heureux de cette très très belle victoire,
01:01:16 on peut dire qu'il a été la chercher, ah il n'a
01:01:18 vraiment rien perdu de son talent,
01:01:20 Nigel, et il est évident que ça va l'encourager
01:01:22 à travailler encore pour,
01:01:24 et voilà, superbe ! La collatine serre avec
01:01:26 Emerson Fittipaldi, et ils ont
01:01:28 donné une belle réplique, parce que la victoire de
01:01:30 Mansell vaut aussi parce qu'il y avait derrière
01:01:32 Emerson Fittipaldi, absolument, absolument,
01:01:34 parce que Emerson n'a jamais baissé
01:01:36 les bras, on répète évidemment qu'entre
01:01:38 les deux hommes, eh bien, il y a quand même
01:01:40 un écart en âge, puisque
01:01:42 Nigel Mansell est âgé de 52 ans,
01:01:44 Emerson Fittipaldi de 58 ans,
01:01:46 à aucun moment Emerson n'a baissé les bras,
01:01:48 et on salue évidemment le très beau podium
01:01:50 de Ricardo Patrezz, qui lui aussi s'est
01:01:52 bien battu, 51 ans pour
01:01:54 Ricardo Patrezz, qui est resté au contact
01:01:56 des deux champions du monde pendant la moitié
01:01:58 de l'épreuve, avant un petit peu de baisser
01:02:00 de baisser pavillon, mais il est parvenu à
01:02:02 préserver sa place sur le podium
01:02:04 devant un agressif Andrea
01:02:06 de Cesaris. Et les lunettes,
01:02:08 vous l'avez noté, pour Ricardo Patrezz,
01:02:10 dont le design du caste m'a toujours semblé
01:02:12 très classe et très joli, et la joie
01:02:14 dans le clan Mansell, avec le
01:02:16 fils, la fille, les amis,
01:02:18 une belle victoire, il peut être fier
01:02:20 de cette victoire Nigel Mansell,
01:02:22 Emerson Fittipaldi, comme il peut être fier également
01:02:24 de sa deuxième place. Oui,
01:02:26 effectivement, il est salué, il est plébiscité,
01:02:28 c'est la véritable ovation pour
01:02:30 Emerson Fittipaldi, qui lui aussi
01:02:32 s'est battu vraiment jusqu'au bout, jusqu'au
01:02:34 dernier mètre, il n'a jamais été distancé
01:02:36 de plus de 4 ou 5 longueurs,
01:02:38 et là ici,
01:02:40 une superbe image,
01:02:42 les deux champions du monde,
01:02:44 qui ont pris part à ces GP Masters,
01:02:46 Nigel Mansell et Emerson Fittipaldi,
01:02:48 ensemble. 2005, création du
01:02:50 GP Masters, et ces images qu'on n'imaginait pas,
01:02:52 il y a encore évidemment quelques mois,
01:02:54 si on vous avait dit "si si, il va y avoir une course, et Mansell
01:02:56 Fittipaldi à l'arrivée, bras dessus, bras dessous",
01:02:58 on aurait dit "quoi, comment, où, non, c'est pas possible".
01:03:00 Eh bien si, c'était donc possible,
01:03:02 et ils l'ont fait du côté du GP Masters.
01:03:04 Ils sont éprouvés, mais encore en bonne
01:03:06 forme, je trouve que,
01:03:08 pour des hommes évidemment qui ont mis fin à leur
01:03:10 carrière de sportif actif, de très
01:03:12 haut niveau, et puis, on lui rappelait
01:03:14 tout à l'heure, juste avant la course, Emerson Fittipaldi,
01:03:16 qui a connu quand même un très très grave accident,
01:03:18 touché au vertèbre
01:03:20 lombaire, au vertèbre cervical, pardon,
01:03:22 et il a frôlé le drame
01:03:24 absolu. Eh bien, retrouver Emerson
01:03:26 à très haut niveau, alors...
01:03:28 Des soucis peut-être de liaison son,
01:03:30 depuis le micro HF, sans doute.
01:03:32 On va essayer de déchiffrer quand même.
01:03:34 Alors, qu'est-ce que vous pensez ?
01:03:36 Mais ça faisait longtemps que vous n'aviez pas gagné comme ça !
01:03:42 Oui, c'est incroyable.
01:03:44 Il a fallu attaquer à chaque virage,
01:03:52 à chaque endroit de la piste.
01:03:54 Je savais que j'avais
01:03:56 Emerson derrière moi qui a fait un super boulot.
01:03:58 Et la voiture commençait à glisser.
01:04:02 Ah, je crois qu'il faut féliciter ce garçon.
01:04:06 Oui, il a dit, il a voulu s'échapper, enfin, il a attaqué
01:04:08 comme un fou, il n'est pas arrivé, Fittipaldi a tenu bon.
01:04:10 J'ai essayé de saisir
01:04:12 toutes les possibilités.
01:04:14 Trois...
01:04:16 J'ai essayé de passer à l'intérieur,
01:04:18 à trois virages de l'arrivée, mais il n'y avait rien à faire.
01:04:20 Il a fait un super boulot.
01:04:22 Ricardo Patrès,
01:04:24 troisième.
01:04:26 Eh, il y avait du monde derrière vous !
01:04:28 Oui, je peux vous dire
01:04:30 que c'était un travail très très difficile.
01:04:32 Très surpris,
01:04:34 vraiment, à la fin,
01:04:36 je donnais tout ce que j'avais, mais ils sont revenus
01:04:38 derrière moi, et c'est comme s'ils me faisaient
01:04:40 des appels de phare, juste derrière.
01:04:42 Et je crois que le show était
01:04:46 formidable, le spectacle était fantastique.
01:04:48 Je pensais qu'on était vieux, qu'on venait là
01:04:56 pour rigoler, et puis en fait, ce n'était pas du tout ça.
01:04:58 Comme on l'avait prévu, ils ont attaqué comme des malades,
01:05:00 et voilà ce que dit Ricardo Patrès.
01:05:02 Et ça, on s'en doutait quand même.
01:05:04 Et voilà, féliciter...
01:05:06 On voit le groupe qui va être réuni peut-être sur la même photo,
01:05:08 ou sur l'équivalent du podium.
01:05:10 On aperçoit Patrick,
01:05:12 et Nicoslas Lazar,
01:05:14 et Niche Ever, de Césaris, qui a fait une belle course,
01:05:16 et de Césaris qui éprouve le besoin
01:05:18 de mettre un peu de glace dans le coup.
01:05:20 Hans-Joachim Stuck,
01:05:22 et Ricardo Patrès,
01:05:24 avec Patrick Tambay.
01:05:26 C'est une belle fête, on peut le dire,
01:05:28 une fête absolument magnifique,
01:05:30 à laquelle participent, vous le voyez,
01:05:32 les familles d'Emerson Fittipaldi et de Nigel Mansell,
01:05:34 incontestablement les deux grands...
01:05:36 Bons hommes, hein ?
01:05:38 Les deux grands pilotes de ces GP Masters,
01:05:40 avec aux avant-postes depuis le début,
01:05:42 autant sur la grille de départ
01:05:44 qu'ils se partageaient, donc...
01:05:46 Et puis...
01:05:48 Warwick et Lammers qui arrivent à leur tour.
01:05:50 Il doit manquer Jacques Laffitte, je crois,
01:05:52 là, sur cette photo.
01:05:54 Mais bon, tout le monde va être réuni,
01:05:56 et c'est vrai qu'il y a une ambiance un peu de fête
01:05:58 pour cette fin de course.
01:06:00 Tout le monde a le sourire.
01:06:02 Même avec René Arnaud, parce que l'explication,
01:06:04 ils vont encore...
01:06:06 Ils vont en parler, dans l'avion du retour,
01:06:08 il y aura de quoi discuter.
01:06:10 Superbe ambiance ici,
01:06:18 avec Calamy, voilà, le GP Masters
01:06:20 a livré son premier verdict.
01:06:22 Le trio vainqueur, c'est Mansell,
01:06:24 Fittipaldi, pas 13.
01:06:26 On aurait peut-être bien aimé
01:06:28 que ça a duré encore plus longtemps.
01:06:30 On va peut-être aussi rediscuter
01:06:32 du format, naturellement.
01:06:34 Ce format qui était à priori calibré
01:06:36 pour environ 45 minutes, 30 tours.
01:06:38 En tout cas, ça a fait un petit peu plus, je pense,
01:06:40 de courses effectives, en définitive,
01:06:42 parce que le rythme a été un petit peu moins élevé,
01:06:44 bien sûr, et c'est normal.
01:06:46 En course, qu'il ne l'a été, en qualification,
01:06:48 et même au warm-up, on a rendu 2 à 3 secondes au tour.
01:06:50 On a géré son capital.
01:06:52 Et on peut dire qu'également, LFB,
01:06:54 pour tirer déjà quelques leçons très rapides,
01:06:56 hormis, bien sûr, la domination
01:06:58 titrée dans le passé,
01:07:00 Mansell, 92, faut-il le rappeler,
01:07:02 Fittipaldi, 72 et 74.
01:07:04 Eh bien, Riccardo, pas 13,
01:07:06 le pilote le plus expérimenté
01:07:08 en Formule 1, avec un total absolument fabuleux
01:07:10 de 256 participations
01:07:12 aux Grands Prix, et Andrea, de Cesaris,
01:07:14 208 participations.
01:07:16 Donc, je dirais, finalement, une certaine logique
01:07:18 d'expérience est respectée.
01:07:20 Et puis, peut-être des hommes qui étaient mieux préparés aussi,
01:07:22 il faut le dire, LFB, puisque
01:07:24 certains n'ont pas pu, ou pas voulu,
01:07:26 ou pas pensé à se préparer totalement.
01:07:28 Je pense que le physique, également,
01:07:30 et la clarté dans la tête ont dû faire la différence.
01:07:32 En tout cas, on a assisté à de très, très belles passes d'armes.
01:07:34 On revoit ici les moments marquants,
01:07:36 et notamment le premier départ
01:07:38 de ce GP Masters.
01:07:40 Où personne n'a quand même tenté le diable,
01:07:42 pas de prise de risque inconsidérée.
01:07:44 C'était quand même important de bien partir.
01:07:46 Donc, Mansell, qui avait signé la pôle,
01:07:48 prend le meilleur sur Fittipaldi.
01:07:50 Là, nous sommes avec Riccardo, pas 13,
01:07:52 qui partait 3e. Mais regardez comme elle a
01:07:54 une super allure, cette grille de départ,
01:07:56 et ce départ lancé.
01:07:58 Je crois que la deuxième leçon, peut-être,
01:08:00 à tirer, LFB, c'est qu'au plan de l'organisation
01:08:02 générale, en tout cas, telle que nous pouvons
01:08:04 en juger, c'est absolument parfait.
01:08:06 Pas d'erreurs, tout a été
01:08:08 parfaitement... Ici, on voit la sortie de piste
01:08:10 de Stéphanie Hanson, dont il est vraisemblablement
01:08:12 totalement innocent sur cette affaire.
01:08:14 On pense vraiment que c'est un problème mécanique,
01:08:16 d'ailleurs, qui a dû l'empêcher de revenir en course.
01:08:18 Ensuite, il y a eu un régime de safety car,
01:08:20 le temps de sortir la voiture de cet endroit délicat.
01:08:22 La deuxième leçon que je voulais tirer,
01:08:24 la troisième plutôt, c'était au plan mécanique,
01:08:26 pour dire que ces monoplastes tiennent
01:08:28 toutes leurs promesses, avec ses 650 chevaux
01:08:30 délivrés par ses moteurs
01:08:32 atmosphériques de 3,5 litres, et bien,
01:08:34 c'est performant, lié à des boîtes de vitesse
01:08:36 semi-automatiques, un package aérodynamique
01:08:38 qui est également très performant.
01:08:40 On a vu qu'il y a des soucis de freins,
01:08:42 peut-être quelques petits soucis de pneumatiques
01:08:44 en fin d'épreuve, mais là aussi, c'est normal,
01:08:46 et ça fait partie, et là, c'est un message
01:08:48 à l'adresse d'Alain Prost, évidemment,
01:08:50 qui nous écoute toujours, ça veut dire qu'il faut
01:08:52 savoir gérer son package, et ça, c'est un aspect
01:08:54 qui peut intéresser Alain,
01:08:56 lui qui se fait le défenseur, justement,
01:08:58 de cette stratégie. On voit ici que
01:09:00 c'est passé tout fin, avec Derek Warwick,
01:09:02 en bagarre très très serré,
01:09:04 avec, si je ne m'abuse, Andrea de Cesaris,
01:09:06 à ce moment-là. Et le podium,
01:09:08 voilà, alors,
01:09:10 qui c'est qui est monté là ? Oui, c'est Patrese,
01:09:12 d'accord, Ricardo Patrese,
01:09:14 et voilà, l'Italien,
01:09:16 donc, qui va monter sur ce podium.
01:09:18 Après, donc,
01:09:20 nous l'avons dit, redit, les 256 Grands Prix,
01:09:22 Patrese qui a quand même,
01:09:24 également, un très beau palmarès,
01:09:26 8 pôles position, 6 victoires,
01:09:28 13 meilleurs tours en course, et 281
01:09:30 points marqués. On aperçoit
01:09:32 ici Patrick Tambay, voilà,
01:09:34 au premier plan. Il ne perd rien
01:09:36 de ce podium. Énorme,
01:09:38 de ce beau spectacle. C'est Emerson Fittipaldi,
01:09:40 donc deuxième. Alors Emerson Fittipaldi,
01:09:42 lui aussi une carrière qui s'est
01:09:44 étalée sur 10 saisons, donc,
01:09:46 entre la Grande-Bretagne en 70,
01:09:48 les Etats-Unis Est en 80,
01:09:50 144 Grands Prix disputés,
01:09:52 6 pôles, 14 victoires, 6 meilleurs
01:09:54 tours en course, et 281 points,
01:09:56 et 2 titres, bien sûr, 2 champions du monde.
01:09:58 Et voici Nigel Mansell, le vainqueur
01:10:00 du jour, l'homme qui a fait le carton plein.
01:10:02 Ah oui. La paule, le pôle...
01:10:04 Quoi ? C'est peut-être Fittipaldi qui a fait le meilleur tour en course.
01:10:06 Ah, c'est vrai. Il y a un moment donné, la mention...
01:10:08 Le meilleur tour en course, c'était lui. Vous avez raison. Et on va écouter
01:10:10 l'hymne britannique, certainement, on va respecter
01:10:12 ce podium, et la forme
01:10:14 de ce dernier, c'est vrai que les 2 champions du monde
01:10:16 qui étaient en piste sont aux 2 premières places.
01:10:18 C'est à noter, à ce niveau-là, la logique
01:10:20 est sans doute respectée.
01:10:22 Nigel Mansell, 14 saisons de F1,
01:10:24 187 Grands Prix entre
01:10:26 l'Autriche en 1980 et l'Australie
01:10:28 en 94, 30 de pôles,
01:10:30 l'un des hommes les plus rapides que
01:10:32 la Formule 1 ait jamais compté,
01:10:34 31 victoires, 30 meilleurs tours
01:10:36 en course, c'est presque l'égalité absolue,
01:10:38 482 points en championnat du monde,
01:10:40 et bien sûr, 7 victoires en 92,
01:10:42 ça devrait être passé très près. On se rappelle
01:10:44 notamment du championnat 87,
01:10:46 qu'il avait opposé à Nelson Piquet,
01:10:48 les 2 hommes étant chez Williams,
01:10:50 à l'époque. C'est le maire de Johannesburg
01:10:52 qui a donné la coupe à Emerson Fittipaldi,
01:10:54 Mansell qui avait eu la joie de
01:10:56 gagner son dernier Grand Prix en fait, en Australie 94,
01:10:58 c'est bien lui qui l'emporte, une fois que
01:11:00 Schumacher a eu accroché
01:11:02 Damon Hill, et bien c'est Mansell
01:11:04 qui avait gagné, et après c'était fini pour lui.
01:11:06 Une joie magnifique, là, vraiment,
01:11:08 un podium, vous le disiez, LFB, comme de ne penser plus
01:11:10 avoir un podium composé de
01:11:12 Nigel Mansell, Emerson Fittipaldi,
01:11:14 Ricardo Patrese, c'est vrai que ça a quelque
01:11:16 chose d'un peu surréaliste,
01:11:18 et c'est avec un immense plaisir
01:11:20 en tout cas, qu'on a pu vous proposer
01:11:22 en direct sur Motors TV, ces
01:11:24 GP Masters.
01:11:26 Et pas d'hymne, apparemment, on a en tout cas
01:11:28 la douche au champagne.
01:11:30 - Oui, oui, pas d'hymne.
01:11:32 - Et donc on ne le répétera jamais assez,
01:11:36 et bien ce GP Masters, je pense, a convaincu tout le monde,
01:11:38 il y a de la place pour ce
01:11:40 senior tour, en quelque sorte,
01:11:42 mais avec une véritable compétition,
01:11:44 et des packages mécaniques qui ne sont pas anodins du tout,
01:11:46 et le spectacle a été à la hauteur,
01:11:48 déjà que les têtes d'affiche l'étaient,
01:11:50 mais alors croyez-moi, sur la piste, on ne s'est pas ennuyé.
01:11:52 Dans quelques instants, on va évidemment revenir très très vite
01:12:00 du côté de la Turquie, du circuit d'Istanbul,
01:12:02 pour la suite de cette grande finale LMS,
01:12:04 avec pas mal de
01:12:06 suspense encore, et des conditions de piste
01:12:08 difficiles, la course est longue,
01:12:10 donc voilà pourquoi on a pu se permettre ce bien-sûr détour
01:12:12 par Kyalami, on va retrouver le direct.
01:12:14 - Complètement à l'opposé de celle qu'on a vécue
01:12:16 évidemment à Kyalami, avec cette belle
01:12:18 chaleur. Ah, je pense que ce trophée,
01:12:20 il aura une place particulière
01:12:22 dans le cœur également de Nigel Mansell,
01:12:24 après tant d'années d'inactivité en matière
01:12:26 de sport mécanique, on sait qu'il s'était
01:12:28 beaucoup tourné vers le golf, notamment.
01:12:30 Ah, je pense que ce podium magnifique
01:12:32 en appelle d'autres, et on a déjà,
01:12:34 évidemment, l'eau
01:12:36 à la bouche de cette saison
01:12:38 2006. Ah, le voilà, le leader britannique.
01:12:40 (musique)
01:12:42 (musique)
01:12:44 (Musique)
01:13:13 Je ne sais pas si c'est une idole en Angleterre, mais je pense que c'est parce qu'il gagne.
01:13:15 Il est champion du monde et quand il allume, on voit que c'est de l'émotion.
01:13:18 C'est très fort pour lui et c'est vraiment un Anglais.
01:13:21 Il est fier de représenter son pays, bien évidemment.
01:13:24 Et là, on voit que cette victoire lui apporte quelque chose, c'est sûr.
01:13:27 Oui, c'est un retour aux sources.
01:13:29 C'est un goût de Rovenaisie absolument fabuleux pour tous ces grands pilotes,
01:13:33 pour tous ces champions de légende, ces champions d'exception,
01:13:36 dont les enfants qui sont présents, n'avaient peut-être lu ou vu des exploits de leurs parents,
01:13:41 de leurs papas, que justement parce qu'on leur a raconté.
01:13:44 Et bien là, ils l'ont vécu et certainement, quand on connaît justement le caractère de Nigel Bantzel,
01:13:49 c'est certainement aussi beaucoup d'émotion que d'avoir permis à ses enfants de vivre comme ça,
01:13:54 de cette manière-là, sur le circuit, une nouvelle victoire dans une série de monoplaces
01:13:58 qui est promise à un magnifique avenir à n'en pas douter.
01:14:01 Voilà, et bien ça se termine cette première édition du GP Masters.
01:14:08 Je crois que c'est la réussite de bout en bout, 100%.
01:14:11 Allez, peut-être un petit peu plus de dépassements la prochaine fois et ce sera parfait.
01:14:15 Mais bon, on ne va pas quand même chipoter, on ne va pas jouer les blasés.
01:14:18 On a eu un beau spectacle et ces magnifiques pilotes qui ont répondu présents.
01:14:21 On est très content, très fier de vous avoir présenté ce programme en exclusivité et en direct sur Motors TV,
01:14:26 même si l'actualité continue, bien sûr.
01:14:28 Et qu'effectivement, Marc Minari, Xavier Pompidou, piaf, d'impatience de nous remplacer dans la cabine
01:14:33 et de vous narrer la suite de cette dernière manche de la saison LMS.
01:14:38 Absolument, on a eu beaucoup de plaisir en tout cas à vivre ce grand moment du sport automobile avec vous.
01:14:42 On vous l'avait prédit, c'était une vraie course à laquelle nous avons assisté,
01:14:45 un vrai affrontement au plus haut niveau entre Nigel Mansell et Merson Fittipaldi.
01:14:49 Il y en aura d'autres, à n'en pas douter, nous l'avons dit.
01:14:51 Et le plateau ne demande qu'à s'étoffer, puisqu'un grand nombre de pilotes,
01:14:55 en tout cas vont venir je pense les rejoindre maintenant évidemment,
01:14:58 place au LMS, puisque c'est la dernière appellation en compagnie de l'équipe.

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