OM - Le Havre : "Marseille a besoin d'une victoire pour apaiser les choses" explique iaz

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L'OM accueille Le Havre, dimanche à 13h, pour la 8e journée de L1. Après 6 matchs sans victoire, les Phocéens ont besoin d'un succès pour éteindre le feu qui couve pense Kévin Diaz dans L'After.

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Transcription
00:00 - Tu es inquiet pour l'OM ? - Oui, je suis inquiet.
00:03 Avec la traditionnelle phrase "je souhaite me tromper"
00:06 je peux aussi ne pas me tromper.
00:09 Dans le sens que chaque intersaison, c'est des intersaisons compliquées.
00:15 En ce qui concerne Longoria, dernièrement j'ai lu "Courby stacke Longoria"
00:18 mais quand Longoria fait de bonnes choses, je pense qu'on le félicite
00:23 et quand il a fait de moins bonnes, on dit "tiens, il n'était pas en forme sur tel ou tel transfert".
00:29 Donc là, j'ai vu le calendrier de l'OM à cette intersaison
00:35 et encore qu'avec l'élimination contre Panathinaikos,
00:38 il n'y a pas eu les dommages contre Braga
00:41 et quand je vois le nombre d'arrières centraux et le nombre de milieux
00:46 six-huit dans cette époque que nous vivons,
00:50 je me dis qu'il en manque un minimum, voire même deux.
00:54 Parce que nous sommes dans une époque, entre autres, que j'aurais bien aimé connaître avec cinq changements
01:01 mais pour avoir les cinq changements, il faut justement un effectif pour pouvoir les faire ces cinq changements
01:07 et si possible, quand tu les fais, que ton niveau ne baisse pas,
01:13 on ne se rend peut-être même pas compte, et je suis obligé de le rappeler parce que j'ai quand même fait ça toute ma vie,
01:19 c'est qu'on diminue aussi les risques de blessure en faisant des changements
01:23 que j'appelais moi "soixante-trente" à l'époque où les matchs ne faisaient que 90 minutes, voire 95
01:30 et déjà, ce que je savais, c'est qu'il y avait deux joueurs, plus deux, quatre joueurs
01:36 qui étaient déjà au courant que le match pour lui allait être 60 minutes,
01:41 l'autre est rentré pour 30 ou 35 minutes, c'était peut-être le contraire, le tour devant,
01:47 là, quand je vois Veretout se faire mal aux ischios,
01:52 qui est ce muscle que je considère comme un muscle traître parce que c'est abominable,
01:59 même après tu n'as plus mal et tu n'es pas obligatoirement guéri, tu rechutes,
02:04 après tu ne t'en sors plus, tu as la compensation de l'autre côté,
02:07 je vois Kondogbia qui ne se remet pas, je vois Gendouzi qui est parti à l'asio,
02:12 mais je me dis, là, Pablo, il y a eu un problème quelque part,
02:18 si on a demain Rongier qui se blase, c'est qui qui joue aussi Islequinet ?
02:22 Je ne sais pas, c'est tout simplement pour ça que je me dis, oui, je suis inquiet.
02:28 - Alors, pour le petit point infirmerie, Veretout, effectivement, il est forfait,
02:32 après sa lésion à la cuisse, ce qui serait quand même moins grave que ce qu'on a craint,
02:35 il pourrait revenir après la trêve contre Nice, Gigo forfait demain, Lodi également,
02:40 Correa est probablement forfait, même si ça, ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle.
02:43 - Depuis qu'il est arrivé, il est forfait.
02:45 - Et Kondogbia, lui, devrait être disponible,
02:47 mais il n'a fait que deux jours d'entraînement avec le groupe,
02:48 donc pas 90 minutes dans les jambes.
02:50 Marion, Kevin, vous êtes d'accord avec eux ?
02:52 - Alors, oui, je suis d'accord, mais plus largement,
02:56 je trouve que ce qui s'est passé avec Marcelino,
02:58 ce qui s'est passé avec Longoria où on ne savait pas s'il allait démissionner ou pas,
03:02 l'arrivée de Gattuso, le fait que les coachs ne sont pas très respectés à Marseille quand même.
03:08 Moi, je pense à Rudi Garcia, à comment Villas-Boas est parti,
03:11 je pense à comment Sampaoli est parti,
03:13 comment Tudor est parti, comment Marcelino est parti.
03:17 Moi, j'aimerais bien quand même me dire,
03:18 ben voilà, il y a un coach qui peut au moins travailler deux ans tranquillement.
03:22 Et là, ça, ce n'est même pas le cas.
03:23 Je trouve qu'il y a quand même une ambiance qui est très, très, très compliquée à Marseille,
03:27 très difficile.
03:29 Je trouve que certains supporters, moi, je vais me faire des amis ce soir,
03:33 que certains supporters se comportent mal à Marseille,
03:39 qu'il y a une espèce quand même de violence perpétuelle
03:43 et que tout ça n'est pas plaisant pour les joueurs.
03:46 Moi, je ne reconnais pas Aubameyang, je ne reconnais pas.
03:49 Je ne comprends pas.
03:50 - Ce n'est peut-être pas lié aux supporters non plus.
03:51 - Ben voilà.
03:53 - Ce n'est peut-être pas lié aux supporters,
03:54 mais en tout cas, il y a une ambiance, une atmosphère.
03:56 Vous ne pouvez pas dire quand même que depuis le début de la saison,
03:58 enfin, imaginez si c'était ça au PSG,
04:00 s'il y avait un coach qui était arrivé, qui était déjà reparti.
04:02 Que Nasser Al-Khalifi disait, je ne sais pas si je vais démissionner ou pas.
04:05 Et que finalement, on est obligé de prendre un nouveau coach comme ça,
04:09 assez vite.
04:10 Non, il y a d'autres problèmes que l'effectif.
04:12 - Kevin ?
04:14 - Après, l'Olympique de Marseille, c'est toujours un club particulier.
04:17 Le coach le connaît mieux que nous.
04:20 Mais c'est un club où certes, il y a une instabilité permanente,
04:24 mais de toute façon, cette instabilité, j'ai envie de dire,
04:26 elle est presque nécessaire parce qu'elle va avec la passion.
04:29 Quand tu regardes le nombre de coachs qui a eu...
04:31 Alors, il y en a eu un peu moins, mais au Napoli,
04:34 avec ce président aussi sanguin,
04:36 avec des joueurs qui sont emblématiques,
04:38 et à chaque fois quand ils partent, c'est difficile.
04:39 - C'est d'autres résultats, le Napoli.
04:41 - Oui, c'est d'autres résultats sur les trois, quatre dernières années,
04:43 mais c'est un club qui a été en grande crise aussi
04:46 pendant des décennies, j'ai envie de dire.
04:49 C'est quand même leur premier titre depuis Maradona.
04:51 Donc, il y a quand même quelques décennies qui se sont passées.
04:54 Non, mais c'est les clubs comme ça.
04:55 Moi, je les compare au club portugais,
04:57 que ce soit Porto Benfica ou à la moindre défaite,
04:59 au moindre match nul.
05:01 C'est tout de suite qu'il faut presque,
05:02 j'exagère, mais virer l'entraîneur,
05:04 parce que c'est le dernier des entraîneurs, etc.
05:06 - Petite parenthèse, Benfica a gagné 1-0 ce soir,
05:08 j'avais oublié, donc merci.
05:11 - Ça va, alors, il peut rester une journée.
05:13 - Le coach peut rester alors.
05:15 - Non, mais tu vois, je parle de ces clubs
05:17 où il y a énormément de passion,
05:18 et forcément, cette instabilité, elle n'aide pas.
05:21 Elle n'aide pas les joueurs, ça, les supporters,
05:23 ils ont du mal à le comprendre, c'est vrai.
05:24 Mais il n'y a pas qu'à Marseille.
05:25 Je sais que quand tes joueurs, t'as besoin,
05:29 et je l'ai dit pour Lyon,
05:30 et pour faire un mini parallèle,
05:32 mais c'est vrai qu'à Lyon,
05:33 même si aujourd'hui, c'est la catastrophe,
05:35 les joueurs ont besoin du soutien,
05:36 parce que c'est pas en leur tapant dessus
05:38 que ça va aller mieux, ça c'est clair.
05:40 Maintenant, aujourd'hui,
05:42 c'est vrai que Paolo Longoria,
05:43 c'est vrai que l'entraîneur Gattuso,
05:45 ils ont vraiment besoin d'une victoire ce week-end,
05:47 c'est ce que je disais dans mes trois points,
05:48 parce que pour apaiser,
05:50 il n'y a que la victoire qui permettra d'apaiser
05:53 et d'améliorer les choses.
05:54 [SILENCE]

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