Retrouvez le replay du test event à Vaires-sur-Marne de l'étape de Coupe du monde du 06/10/2023.
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00:00 Nous sommes de retour dans une ambiance phénoménale ici à Versure-Marne.
00:05 Quel beau site en Seine-et-Marne.
00:08 Le site des Jeux Olympiques à J - 293.
00:12 Et nous sommes en pleine grande finale du kayak d'âme avec notre française Camille
00:21 Prigent, vice-championne du monde de kayak cross il y a quelques jours à Londres.
00:26 Avec nous, Mathurin Madoret, toujours notre consultant qui a ouvert cette piste, cette
00:32 descente et qui la connaît parfaitement bien pour l'instant.
00:36 Alors que six concurrentes sont déjà passées.
00:39 C'est l'Autrichienne Corina Kuhnle, qui a gagné deux fois la Coupe du Monde et qui
00:43 est en tête.
00:44 Alors que les deuxièmes et troisième du classement provisoire de la Coupe du Monde,
00:48 Sona Stanovska, la Slovaque et Elena Lilic, l'Allemande, se sont jaugées.
00:54 Et a priori, Zvolinska prendrait la deuxième place du classement de la Coupe du Monde.
00:58 Mais place évidemment maintenant à Camille Prigent, la française qui, comme tous les
01:02 membres de l'équipe de France, joue gros.
01:04 C'est une place au jeu de Paris 2024 qui se joue.
01:07 Si ça se passe bien aujourd'hui, comment ça se passe pour Camille Prigent Mathurin ?
01:11 Là, elle est dans le tempo.
01:12 C'est bien ce qu'elle fait Camille.
01:13 C'est une boule d'énergie.
01:14 Elle a de l'énergie à revendre.
01:15 Elle propulse bien son bateau.
01:17 On voit qu'elle part un peu à la faute.
01:19 Elle est obligée de faire reculer son bateau.
01:20 Elle a perdu du temps là.
01:21 Pas beaucoup, mais ça va quand même être difficile de reprendre peut-être une seconde
01:25 ou deux à ses adversaires.
01:27 Bon, rappelons-le, elles sont deux françaises qui se sont qualifiées pour la finale.
01:30 Il y aura Emma Vuitton tout de suite après, alors que Marjorie Delassus ne s'est pas qualifiée.
01:35 Elle a terminé 21e de la demi-finale.
01:38 C'est une finale à 12 comme l'ensemble des finales ici sur cette grande, grande, grande
01:44 fin de semaine à Vers-sur-Marne, le site des Jeux Olympiques.
01:48 Nous sommes exactement dans les conditions des Jeux Olympiques.
01:51 C'est la finale de la Coupe du Monde.
01:52 Allez, on y va, on y va, on y va.
01:54 Camille Brigent, ça va être juste.
01:55 Est-ce que c'est derrière ? Oui.
01:57 Aïe, aïe, aïe, elle est quatrième en plus.
01:59 Elle est derrière Corina Kuhn, l'Autrichienne, et aussi Zvolinska et Lilik qui sont en course.
02:05 On le rappelle pour la deuxième et troisième place du classement de la Coupe du Monde,
02:09 sachant que la première place est a priori réservée à Jessica Fox, l'Australienne
02:14 qu'on verra tout à l'heure.
02:17 Bon, Camille, on voit qu'elle a repris du temps sur le bate-parcours, mais il y a eu
02:21 beaucoup de portes, notamment sur la partie du milieu où elle a été gênée.
02:23 On voit qu'elle a été obligée de se pencher sur l'avant du bateau pour les esquiver.
02:27 Et donc, tout le temps qu'on passe, comme là, ici, juste là, qu'on voit, tout le
02:30 temps qu'on passe à esquiver les portes, à reculer ou avancer son bus, c'est du temps
02:34 qu'on ne passe pas à propulser son bateau.
02:36 Et donc, forcément, ça se paye au chrono.
02:38 Et c'est très serré entre nos trois Françaises pour être la représentante dans cette épreuve
02:46 olympique du kayak monoplace femme.
02:48 C'est très, très serré.
02:50 C'est peut-être, on va dire, la catégorie où c'est le plus serré.
02:54 Camille Prigent avec Emma Vuitton et Marjorie Delassus, qui, elles, brillent à la fois
03:00 sur le canoë et sur le kayak.
03:02 Et là, évidemment, aujourd'hui, c'est important de prendre un ascendant.
03:06 Et Camille Prigent fait bonne prestation.
03:11 Mais pour l'instant, nous sommes avec celle qui est en tête, Corina Kounle.
03:17 J'aimerais parler français pour remercier tous ces jeunes enfants qui sont là pour
03:26 nous encourager.
03:27 Être sur le podium, pour moi, ça voudrait dire beaucoup de choses.
03:35 Mais donc, effectivement, ce n'est pas encore parce qu'il en reste six.
03:42 Et notamment, Emma Vuitton qui va s'élancer quatrième, elle, du championnat du monde
03:53 en kayak cross cette année.
03:55 Alors, nos filles, en individuel sur le slalom kayak, n'ont pas brillé.
04:00 Disons-le.
04:01 En revanche, sur le kayak cross, c'est-à-dire ce match à quatre, elles ont brillé.
04:05 Donc ça, ça apporte de la confiance, Mathurin.
04:08 Et que ce soit Camille et Emma, finalement, elles sont toutes les deux dans la même situation.
04:13 On la voit, là, ici.
04:14 Tout à fait.
04:15 Et Emma, c'est vraiment une jeune pagailleuse qui découvre le circuit international depuis
04:20 un ou deux ans.
04:21 Elle a 20 ans.
04:22 Enfin, elle les aura la semaine prochaine.
04:23 Elle est née le 15 octobre.
04:24 Elle aura 20 ans.
04:25 Elle est en train de monter, là.
04:26 Elle vient de Muret, dans le sud.
04:28 Et je pense qu'elle, elle aime ces ambiances-là.
04:31 Elle aime les finales.
04:32 Et donc, je pense qu'elle va vraiment vouloir mettre le feu sur le bassin, profiter de cet
04:36 engouement de tous ses supporters qu'on voit au bord, pour se faire porter, avoir un petit
04:40 peu d'énergie supplémentaire.
04:41 Et on l'espère, elle est cherchée à la première place.
04:43 Et on va même saluer, être plus précis avec les Hauts-Garonnais, puisque Muret, le
04:48 Muret Olympique Canoë Kayak, qui est son club, dans la région de Toulouse, où elle est née,
04:53 d'ailleurs, à Toulouse.
04:54 Voilà.
04:55 Donc, tout le monde derrière Emma Vuitton.
04:58 Et là, elle a le regard déterminé, le regard de tueuse.
05:02 On va voir ce que ça va donner.
05:03 On sent toute sa combativité et sa détermination qu'elle est prête à mettre dans cette manche.
05:08 Vice-championne du monde des moins de 23 ans en 2022.
05:13 Ça nous la plaçait parmi les toutes meilleures.
05:16 Elle est maintenant dans le top 3 des Françaises.
05:18 On a vu Camille Prigent avait fait une bonne prestation, mais sans plus.
05:23 Et donc, pour Emma Vuitton, c'est maintenant l'occasion d'aller peut-être chercher sa
05:29 place à Paris 2024.
05:30 Emma Vuitton, on la voit sur son visage, elle est très, très, très tendue, mais c'est
05:34 le style.
05:35 Elle est jeune.
05:36 Il ne faut pas qu'elle s'affole.
05:37 Corina Kuhn, l'Autrichienne, a fait un super temps.
05:40 Elle a 89 centièmes de retard pour l'instant.
05:42 Oui, elle est dans le tempo.
05:43 Elle n'a pas fait exactement ce qu'elle avait prévu, je pense.
05:45 Mais elle est près des fiches.
05:47 Elle est bien dans le rythme.
05:48 Et je pense qu'elle peut accélérer sur ce bas de manche.
05:50 Là, c'est plutôt très bien réalisé, ce qu'elle vient de nous faire dans l'enchaînement
05:53 7-8, où elle a fait une inversion, comme toutes les concurrentes, pour faire un petit peu ralentir
05:57 son bateau, mettre la pointe à mon. Et là, par contre, elle accélère. Ça passe. Ça passe. Et elle est poussée par ce public. Vraiment, c'est superbe. Alors, beaucoup de scolaires sont venues. Et c'est chaleureux, vraiment, autour de ce bassin artificiel, à Versure-Marne, en Seine-et-Marne. Et voilà, elle a repris du temps. Allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez, bien, allez, bien, allez, bien. Malheureusement, une petite pénalité sur la porte 11. Qu'est-ce qui se passe? Ouais, deux secondes, deux secondes. Rappelons-le, ça touche ces deux secondes et ça ne passe pas entre les portes. C'est 50 secondes de pénalité.
06:26 Les portes vertes, vous les prenez dans le bon sens. Bon, si elle passe à l'envers et ça a touché, ça a touché deux secondes. Ça fait 4 secondes de pénalité. En revanche, sur les portes rouges, vous passez à contre courant, bien sûr. Et là, nous sommes sur le kayak, c'est-à-dire une double pagaie et elles sont assises. Les kayaks.
06:45 C'est difficile, la fin, son bateau qui est bloqué dans le rouleau. Elle se désunit, elle se désunit. Ça y est, elle est passée. On a vu beaucoup de beaucoup de déceptions. Ça va être, ça va être une déception pour Emma Vuitton. Elle sera derrière Camille Prigent. En plus, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, elle n'est pas contente. Juste derrière Camille Prigent.
07:01 Et oui, le kayak, même si c'est un sport qui demande beaucoup d'engagement, la rivière est toujours plus forte que nous. Donc c'est aussi un sport où il faut savoir bien utiliser les mouvements d'eau pour justement avoir moins d'énergie à mettre et la mettre au bon endroit.
07:11 Là, peut-être qu'Emma, elle voulait vraiment être très agressive, aller vite sur l'eau, mais qu'elle en a perdu un petit peu ce côté joueur, navigation, utilisation des mouvements d'eau et elle payait sur le bas de parcours.
07:23 Bon, elle fait ses études de kinésithérapeute. Elle en staps aussi. Encore étudiante. C'est un sacré sacrifice.
07:35 Et Emma Vuitton est derrière Camille Prigent. Et on le rappelle, la troisième Marjorie Delassus ne s'est pas qualifiée pour la finale.
07:42 Elle a fait 21e de la demi-finale. Si quelqu'un arrive à me dire si on en sait un peu plus à l'issue de cette finale de la Coupe du Monde à Versure Marne pour le nom de la représentante à Paris 2024 dans la catégorie kayak monoplace, eh bien, il est fort.
07:58 On verra. Et Emma Vuitton, c'est une grande famille de kayakistes aussi, les Vuittons, parce que le papa, il entraînait Tony Estanguet.
08:04 Rien à voir avec les sacs, évidemment, bien sûr. Et c'est vraiment une famille de kayakistes.
08:08 Et puis, la maman a été championne du monde de kayak slam dans les années 90. Donc voilà, elle est bien entourée pour les années à venir.
08:15 Allez, nous passons maintenant. Alors là, c'est important puisque juste un mot sur Eva Terselier.
08:21 Terselier, la Slovène, qui s'est complètement loupée, qui, pour l'instant, a le dernier temps.
08:27 Eva Terselier, qui était huitième du classement général de la Coupe du Monde avant sa descente, a fait une contre-performance.
08:36 Nous sommes avec Kimberly Woods, maintenant la Britannique vice-championne du monde cette année en canoë, troisième des championnats du monde kayak en 2021.
08:48 Elle est aussi à l'aise dans l'une que l'autre. Elle est même championne du monde de kayak cross cette année.
08:53 Donc la polyvalente par excellence, Kimberly Woods, qui pourrait faire reculer peut-être Camille Prigent et Emma Vuitton.
09:04 Camille Prigent, donc, part à la faute aussi.
09:06 Ouais, ouais, là, elle part à la faute.
09:07 Deux secondes de pénalité à nouveau sur la porte 10 qui viendront s'ajouter aux deux secondes de pénalité sur la première porte.
09:11 Donc, ça la relègue à trois secondes de l'Autrichienne.
09:14 Mais on voit qu'elle est un petit peu en dedans, là, elle se bat pour décrocher les portes, pour aller chercher les mouvements d'eau.
09:20 Et on sent que c'est beaucoup dans l'énergie et un peu à l'image d'Emma tout à l'heure, que ça manque d'utilisation de la coque de son bateau pour bien accélérer.
09:27 Kimberly Woods, comme quoi, comme quoi, c'est très difficile.
09:32 Ce bassin de versure marne à nouveau, elle part à la faute.
09:37 Là, elle s'est complètement relevée.
09:39 Elle a touché. Il y a de la pénalité en voiture.
09:41 En voilà des deux secondes.
09:42 C'est un petit peu lâcher l'affaire.
09:43 Il en pleuvait. Et voilà, vous avez lâché l'expression.
09:48 Et là, lâcher l'affaire Kimberly Woods.
09:52 Ben, il y a aussi une sacrée concurrence en Grande-Bretagne.
09:56 Et alors, elle en jette, elle en jette sa paillée.
09:59 Bien sûr. Et puis pour ces filles, même si elles ont l'opportunité de performer dans différentes catégories en canoë, en kayak, en kayak cross, à la fin des week-ends,
10:06 ça fait beaucoup de manches et c'est dur dans les bras.
10:08 Donc, parfois, c'est difficile d'être performant au sein d'un même week-end, dans différentes catégories, parce qu'il y a de la fatigue physique, de la fatigue mentale.
10:14 Et on s'en retrouve dans des situations comme ça où on a du mal à terminer les manches.
10:18 Et oui, c'est ça, la polyvalence.
10:19 Et on se posait la question, notamment pour Marjorie Delassus aussi, parce que être sur toutes ces épreuves et en plus, le kayak cross dimanche, le dernier jour,
10:31 nous serons bien sûr sur l'équipe live en direct pour suivre le kayak cross dimanche.
10:37 Et là, ça fait, ça fait beaucoup.
10:39 Donc Kimberly Woods, en plus, rappelons-le.
10:41 Donc le matin, il y a la demi-finale et la veille, il y a un, voire deux runs de qualifications.
10:49 C'est bien sûr très, très, très exigeant.
10:52 Bien sûr, il faudra suivre sur l'équipe live le kayak cross.
10:55 Mais si vous êtes en région parisienne, vous pouvez aussi vous rendre sur le bassin.
10:58 L'entrée est gratuite, donc il faut en profiter.
11:00 Ça ne sera pas le cas pour les Jeux de l'année prochaine, malheureusement.
11:02 Mais il faut en profiter pour aller découvrir ce magnifique site et puis voir les athlètes français et internationaux.
11:07 Vous suivez la direction de Marne-la-Vallée.
11:08 Il y a Marne-la-Vallée, Disney partout.
11:10 Et il y a un moment sur la 104, vous verrez versure Marne.
11:13 Nous passons maintenant avec celle qui aura un rôle ô combien important pour les Jeux olympiques,
11:18 puisqu'elle représente Andorre, une Andorrane.
11:21 On salue, on salue tous nos auditeurs, tous les téléspectateurs d'Andorre, d'Andorre-la-Vieille et toutes les villes autour.
11:28 Voici Monica Doria Villarubla.
11:31 Elle est 11e provisoire du classement de la Coupe du Monde.
11:34 Elle a fait le troisième temps de la demi-finale.
11:36 On peut imaginer qu'elle soit porte drapeau d'ailleurs d'Andorre pour Paris 2024, parce que ce sera une petite délégation.
11:42 En tout cas, elle, elle a de grosses ambitions et elle est là avec l'objectif de faire mieux.
11:48 Donc, Corinna Kuhnle, l'Autrichienne, qui est toujours en tête devant la Polonaise,
11:53 Claudia Zvolinska et l'Allemande Elena Lili, qui, comme les deux, sont séparées.
11:58 Alors, on verra parce que les points sont doublés sur une Coupe du Monde en finale, donc 120-110-100.
12:05 Mais après, il y a moins d'écarts.
12:06 Ce n'est pas 10, mais 4 de points d'écart.
12:10 Donc, en fonction de l'écart, on saura si Zvolinska et Lili sont deuxième ou troisième ou vice versa.
12:17 Que dire sur Landorane pour l'instant ?
12:19 - Elle suit son petit... Ah, là, justement, il suffit que je dis ça pour qu'elle parte à la faute.
12:22 Deux secondes de pénalité dans la porte 13.
12:23 Mais contrairement aux filles qu'on a vues avant, c'est un style un petit peu plus calme, avec un petit peu plus d'amplitude.
12:28 Donc, on voit qu'il peut y avoir différents styles pour performer, même si...
12:31 Voilà, elle a pris deux secondes de pénalité à la porte 13 qui la relègue.
12:34 Mais voilà, très calme sur l'eau.
12:36 On sent qu'elle ne s'affole pas.
12:37 Et parfois, ça peut être payant, même si là, à mon avis, voilà, deux secondes de pénalité à nouveau à la 17.
12:40 Ça va être difficile pour elle de bien figurer avec ces deux pénalités.
12:43 - Oui, c'est-à-dire si en assurant, on touche, c'est pas bon.
12:46 Si on ne touche pas en assurant, ça peut...
12:49 Voilà, à contre-courant, c'est bien passé.
12:52 La 21. Et quelle place ?
12:54 Bon, ça ne sera pas la première place, ça, déjà, on le sait.
12:57 - La 5e place. - Oui, 5e place.
12:59 - Et dites-moi, l'Autrichienne Corina Kuhnle fait une belle opération.
13:05 - Elles sont toutes sourires. Elles sont contentes d'être là, apparemment, les filles,
13:07 d'être dans la zone mixte, là, d'attendre le passage des suivantes.
13:10 Elles ont l'air contentes de leur prestation.
13:13 - Elle a déjà connu la victoire en Coupe du Monde, Corina Kuhnle, en 2014 et 2015.
13:17 - C'est une athlète très expérimentée.
13:19 Elle a été championne du monde au début des années 2010.
13:21 Et en effet, avec les années, elle est un petit peu moins performante.
13:25 Mais apparemment, elle veut encore se placer et marquer des points dans la course vers Paris 2024.
13:30 Donc, ça fait plaisir de la voir à ce niveau-là.
13:33 - Et bien sûr, Elena Lilic et Claudia Zvolinska, qui sont en bisbille, donc,
13:40 pour la 2e place de cette Coupe du Monde.
13:44 Elles aussi se sont mises en évidence sur les derniers championnats du monde.
13:50 Claudia Zvolinska qui avait fait 3e en canoë.
13:54 - Et voilà la reine, la queen de la discipline, la franco-australienne.
13:59 Malheureusement, elle ne court pas pour le drapeau français.
14:03 - Jessica Fox, la numéro 1 mondiale.
14:05 Donc, Jessica Fox, championne du monde cette année.
14:10 Elle a été 4 fois championne du monde en kayak.
14:13 Mais elle a aussi été championne du monde en canoë.
14:16 Et la Coupe du Monde, elle va la gagner, là.
14:17 Il faut assurer aujourd'hui, évidemment, parce qu'elle a un nombre de points
14:22 quand même assez intéressant sur Elena Lilic, mais pas tant que ça.
14:26 Donc, il faut qu'elle fasse mieux qu'Elena Lilic et que Claudia Zvolinska.
14:30 Est-ce que Jessica Fox, qui a déjà remporté cette Coupe du Monde en 2018, 2019, 2021, 2022...
14:37 Heureusement, en 2020, il n'y en avait pas. C'était Covid.
14:40 Donc, c'est dur. - Elle est partie sur un beau rythme.
14:42 - Ça va très, très bien. Elle parle très bien français, rappelons-le,
14:45 puisqu'elle a une partie de sa famille française,
14:48 qui a souvent passé ses vacances en France.
14:51 Et bien sûr, alors là où c'est fort, c'est qu'elle remporte la Coupe du Monde de canoë.
14:59 Et elle peut aussi remporter la Coupe du Monde de kayak.
15:01 - Ouais. Et là, elle est bien partie pour parce qu'elle nous fait vraiment une démonstration
15:05 dans le sens où c'est vraiment... On a l'impression que c'est le livre du kayak Salom, là.
15:09 Et son bateau a toujours de la vitesse. Elle n'est jamais gênée par les portes.
15:12 Elle peut toujours le faire avancer. Elle utilise bien les mouvements d'eau.
15:14 Donc, c'est vraiment... C'est à montrer dans les écoles de Paguay.
15:17 On a une petite pensée pour le club de Marseille-Mazars, où elle est licenciée.
15:20 Mais c'est vraiment là... On voit pas vraiment ce qui pourrait l'arrêter.
15:23 - Et quelle histoire, elle ! C'est très, très, très important, cette descente.
15:27 C'est peut-être le moment le plus important pour elle de cette fin de semaine, Jessica Fox. Pourquoi ?
15:32 Parce qu'elle est championne du monde. Elle est championne olympique.
15:35 Enfin, championne du monde, oui, de tout. Mais championne olympique de canoë.
15:38 En revanche, elle n'a jamais été championne olympique de kayak 2 fois 3e.
15:42 Donc, vous imaginez, elle irait peut-être chercher une 1re médaille d'or olympique en kayak dans son pays, son pays d'amour...
15:52 - Et là, elle fera pas un grand coup ! - ... qu'elle partage dans sa famille !
15:54 Et oui ! Et ce qu'elle montre aujourd'hui en finale de la Coupe du monde, ça veut dire quoi ?
15:59 Ça veut dire 1. Elle est sûre, maintenant, de gagner la Coupe du monde cette année.
16:02 Elle remporte la Coupe du monde de canoë et la Coupe du monde de kayak, maintenant.
16:07 Et il lui restera, parmi tout ce qu'elle n'a pas gagné, c'est-à-dire presque rien,
16:11 il lui restera 1 chose à aller chercher, la médaille d'or olympique en kayak.
16:16 Et ce qu'elle a montré là, elle fait la même chose à Paris 2024 dans une petite année et elle l'aura.
16:22 - Ouais, et puis là, c'était vraiment... Parfois, j'aime bien regarder en kayak,
16:26 si... Est-ce qu'on sent de la sérénité qui se dégage de la navigation ? Et elle, c'est exactement ça.
16:31 Il y en a... On sent que ça part dans tous les sens. Ça fait peur. Ça peut aller au bout, parfois.
16:34 Mais là, quand on regarde la manche de Jessica, en fait, on est serein.
16:36 On peut croiser les bras, là, regarder, pagailler et puis se dire "c'est bon, elle va passer devant".
16:40 Et malgré la petite pénalité qu'elle prend en bas de parcours de 2 secondes,
16:43 elle a une vitesse de déplacement suffisante pour quand même reléguer toutes ses adversaires à plus d'une seconde et demie.
16:50 On va attendre le passage de la dernière Luca Jones,
16:52 mais pour l'instant, c'est vraiment une belle prestation qu'elle nous a offerte.
16:56 - Parce que oui, effectivement, Jessica Fox, de temps en temps, peut ne pas être la meilleure.
17:00 Et elle a fait 2e le matin de la demi-finale derrière Luca Jones.
17:08 - Bon, c'est un beau clin d'œil. On se croirait au championnat d'Océanie entre l'Australienne et la Néo-Zélandaise.
17:14 Là, voici la Néo-Zélandaise, 9e des derniers championnats du monde.
17:18 Médaille de bronze en 2019 au championnat du monde.
17:20 Et puis surtout, surtout, elle, elle a une médaille d'argent au JO.
17:24 C'était en 2016 à Rio.
17:27 Luca Jones, pourquoi pas ?
17:28 Même si, on l'a bien compris, pour battre Jessica Fox, il va falloir qu'elle réalise un nouvel exploit,
17:35 comme en demi-finale où elle avait fait le meilleur temps.
17:39 Pour l'instant, elle est derrière.
17:40 - Et vous voyez, elle ne fait pas d'erreur. Et pourtant, elle est déjà à 1 seconde.
17:43 Et on voit, contrairement à Jessica, qui dégageait beaucoup de facilité,
17:46 elle, elle jette un peu la tête dans les portes, elle se débat.
17:48 Et donc, elle a une seconde de retard.
17:50 Et en plus, on imagine qu'elle a dû dépenser beaucoup plus d'énergie.
17:52 Néanmoins, ça fait plaisir de l'avoir là aujourd'hui, parce que pendant plusieurs années,
17:56 justement, après les Jeux de Tokyo, elle a eu le Covid qui a duré pendant longtemps.
17:59 Elle a eu beaucoup de symptômes pendant longtemps.
18:01 Elle a sauté une saison. Elle a fait une saison blanche.
18:03 Et donc, de la revoir au meilleur niveau, quel que soit son résultat aujourd'hui,
18:06 ça fait vraiment plaisir.
18:07 - Et pour l'instant, alors que nous attendons donc l'arrivée de Luca Jones,
18:12 la dernière concurrente, Camille Prigent reste 5e et Emma Vuitton est 8e.
18:19 Pour l'instant, 5e et 8e, les Françaises.
18:22 - Là, elle a jeté la tête dans la porte. Il va falloir voir ce que décident les juges.
18:25 Voilà, on a la review. Ça veut dire qu'ils vont regarder la vidéo,
18:27 si elle a pu passer toute la tête dans la porte,
18:30 sachant que si la tête n'est pas passée entièrement, elle prendra 50 secondes de pénalité.
18:33 Et depuis nos écrans, c'était chaud.
18:35 - Oui, c'était chaud. Bon, a priori, en tout cas, elle sera derrière Camille Prigent.
18:40 Et là, attention, c'est intéressant. 5e place pour Camille Prigent.
18:45 Évidemment, on le disait tout à l'heure, cette catégorie est très serrée
18:49 entre nos 3 Françaises pour être la représentante OGO en kayak féminin.
18:54 Mais là, 5e place, c'est quand même pas mal.
18:56 - Attention, attention, attention.
18:58 - Elle est 8e.
19:00 - Non, 5e. Elle est égalité avec Camille d'ailleurs. Elles font le même temps.
19:03 - Alors, 5e. Aïe, aïe, aïe, aïe, oui.
19:07 Donc, mais il y a une petite étoile.
19:08 - Oui, on va attendre.
19:09 - Il y a une petite étoile. Donc, ça veut dire qu'il y a un review.
19:12 - Voilà, c'est ce dont je vous parlais.
19:13 Regardez ici, elle jette sa tête dans la porte. C'est vraiment acrobatique.
19:17 Et les juges vont devoir décider si la tête est passée en entier dans la porte ou non.
19:21 - Bon, une chose est sûre, c'est qu'Emma Vuitton va terminer 9e.
19:25 - Ça, c'est sûr. Et on attend de savoir si Camille Prigent est 5e.
19:30 - A priori, ça ne bougera pas. Soit elle sera 5e égalité, soit elle sera devant.
19:34 - Oui, voilà, c'est ça. Puisque bon, on peut avoir des ex aequo.
19:37 - Tout à fait.
19:38 - On peut avoir des ex aequo. Et donc, Jessica Fox qui s'impose,
19:41 qui remporte cette année et la Coupe du monde de kayak et la Coupe du monde de canoë.
19:46 Ça, c'est magnifique.
19:49 - C'est vraiment... Là, elle m'a fait forte impression sur cette manche.
19:53 Et je trouve que même contrairement aux autres qui sont médaillées,
19:56 c'est vraiment cette impression de facilité, de domination qu'elle dégage aussi bien
20:00 par ses résultats que sportivement dans sa navigation, dans ses prouesses techniques.
20:05 - Et donc, bon, alors écoutez, a priori, donc c'est la 5e place pour Camille Prigent,
20:14 quoi qu'il arrive.
20:15 - Elle sera égalité.
20:16 - Égalité, voilà.
20:16 - Ils ont décidé de mettre 0 seconde de pénalité.
20:18 - Égalité, voilà. Allez, écoutons, écoutons Jessica Fox,
20:21 l'Australienne imbattable cette année en Coupe du monde.
20:23 - Merci beaucoup à tous les enfants qui sont là aujourd'hui pour cette énergie.
20:31 Toute l'ambiance est incroyable et on vous aime.
20:33 - Merci à tous les enfants, c'était vraiment génial de se faire la course là-bas.
20:38 - Oui, on vous l'avait dit.
20:40 Français absolument parfait.
20:42 - Sa maman est française, elle est née à Marseille.
20:45 - Oui, même si elle a passé plus de temps en Australie qu'en France.
20:47 - Tout à fait.
20:48 - Et même si surtout, et c'est là qu'elle osse,
20:50 eh bien elle représentera l'Australie aux prochains Jeux olympiques.
20:54 - Et pour la petite histoire, je pense que c'est une des personnes
20:57 qui a eu une licence à la Fédération française de canoë et kayak le plus jeune.
21:00 Il me semble que le jour de sa naissance ou le lendemain,
21:02 elle était déjà licenciée à la Fédération française de canoë et kayak
21:05 parce qu'elle vient d'une famille de kayakistes
21:06 et qui est passée outre toutes les obligations du savoir nager, de l'âge réglementaire.
21:11 Donc voilà, ça sera marqué dans les livres d'histoire.
21:14 - Bon, vous avez le classement et la Coupe du monde,
21:16 donc remporté par Jessica Fox avec la belle performance de Zvolinska
21:20 qui prend donc la deuxième place à Elena Lilic.
21:22 Dans un instant, nous revenons à Vers-sur-Marne où nous nous intéressons aux canoës.
21:28 Homme, à tout de suite.
21:30 Quel matiné au Stade nautique olympique d'Ile-de-France, de Vers-sur-Marne,
21:34 à J-293 des Jeux olympiques.
21:39 C'est ici même et dans les mêmes conditions que Paris 2024.
21:42 Ce fera pour le canoë kayak, pour nos séistes et pour nos kayakistes.
21:47 Et nous sommes avec désormais les séistes.
21:50 Nicolas Gestin pour cette grande finale de la Coupe du monde.
21:55 Ils sont encore cinq à pouvoir s'imposer, dont notre français Nicolas Gestin
22:01 qui est le seul représentant français dans cette finale à 12.
22:04 Pour l'instant, c'est Franz Anton, l'allemand champion du monde 2018 qui est en tête.
22:11 Mathurin Madore, il joue gros bien sûr.
22:14 Notre petit Nicolas Gestin, même s'il vient d'être vice-champion du monde.
22:20 Et ça change tout.
22:21 Et plus que jamais, il est le favori pour représenter la France au JO dans cette catégorie.
22:26 Il est en pleine forme, Nicolas.
22:27 Il a fait un beau championnat du monde, ce bassin de verre.
22:29 Il le connaît par cœur.
22:30 Il s'entraîne au quotidien dessus.
22:32 C'est encore un jeune athlète qui peut progresser.
22:34 Donc là, vraiment, on a hâte de le voir déjà aujourd'hui,
22:38 mais continuer à gravir les échelons vers Paris 2024.
22:41 C'est vraiment le successeur de Tony Estanguet.
22:42 Il a même un style un peu comparable, très en amplitude.
22:46 Et c'est beau à regarder.
22:48 Tony Estanguet, triple champion olympique.
22:50 Il sait ce qui lui reste à faire, Nicolas Gestin,
22:53 qui est déjà rentré dans la cour des grands septembre dernier à Lille-Vallée,
22:57 à côté de Londres pour ses championnats du monde.
23:00 Une médaille d'argent, c'était beau.
23:01 Il passe à la 14.
23:03 Évidemment, c'est du rouge, donc à contre-courant.
23:05 Et puis maintenant, dans le bon sens, en vert.
23:08 Il ne faut pas toucher, sinon c'est deux secondes de pénalité.
23:10 Il ne faut pas louper la porte, sinon c'est 50 secondes de pénalité.
23:14 Et par l'instant, tout va bien.
23:16 Il faut faire mieux que Franz Anton.
23:18 L'Allemand, ils seront quatre à près à passer derrière Nicolas Gestin.
23:21 - Il est presque un peu timide, là, Nicolas.
23:23 Franz Anton, il a envoyé vraiment du gros.
23:25 Et puis, il est un peu hors dedans.
23:27 C'est bien ce qu'il fait, mais il manque un petit peu.
23:29 - Combien ça va faire ?
23:30 Quelle place provisoire ?
23:32 Il est pour l'instant troisième.
23:34 Il est pour l'instant troisième.
23:35 Donc, il y a pour l'instant, possiblement, le podium.
23:38 Vous voyez que Yeri Perskavec, qui a gagné la Coupe du Monde en 2018, 2019 et 2022,
23:44 et qui, là, cette année, est un petit peu plus éloigné, sixième.
23:49 Eh bien, on le voit, Yeri Perskavec est là aussi dans la course.
23:55 Donc, pour l'instant, c'est une médaille pour Nicolas Gestin.
24:00 Mais, eh bien, il va y avoir maintenant l'Espagnol Mikel Travé,
24:05 le Slovène Luka Bozic, qui est le deuxième provisoire de la Coupe du Monde.
24:09 Raffaello Ivaldi, l'Italien, qui est cinquième provisoire de la Coupe du Monde.
24:14 - Alors, attention, parce que Yeri a couru plus tôt dans la finale.
24:16 Il a en effet gagné le classement de la Coupe du Monde, mais c'était en kayak.
24:19 Et il a la particularité de doubler dans les deux catégories.
24:22 Là, on est en canoë.
24:23 Donc, même si c'est un athlète qui a remporté beaucoup de médailles,
24:25 et même en canoë depuis quelques années,
24:27 c'est quand même moins sa spécialité que le kayak.
24:29 Et c'est aussi pour ça qu'il est un petit peu moins bien classé
24:32 au classement général de la Coupe du Monde.
24:34 - Aussi, aussi.
24:35 Et puis, on aura bien sûr Benjamin Savsek, le champion olympique de Tokyo,
24:39 qui conclura et qui, lui, est troisième de la Coupe du Monde avant la finale.
24:44 Bref, bon, vous avez compris.
24:45 Pour l'instant, Nicolas Gestin est sur le podium.
24:48 C'est sa période de podium.
24:50 Le problème pour lui, eh bien, ce sont ces quatre là qui arrivent,
24:55 et notamment l'Espagnol Mikel Travé.
24:57 Des quatre, c'est sans doute le moins huppé, mais il est quand même septième mondiale.
25:01 - Tout à fait.
25:01 - Ça, ça change pas mal de choses.
25:03 - C'est un bel athlète.
25:04 Il a la particularité aussi, comme Iri Prescavèche,
25:07 de courir et en kayak et en canoë,
25:09 ce qui est la monnaie courante chez les filles,
25:11 mais beaucoup moins le cas chez les garçons.
25:12 Et lui, contrairement à Iri, c'est vraiment le canoë sa spécialité.
25:15 Donc là, c'est son domaine.
25:17 Normalement, il va pouvoir mettre les watts.
25:19 Et on voit d'ailleurs qu'il part sur des grosses bases
25:21 parce qu'il est en avance sur le temps de l'Allemand Franz Anton.
25:26 Et là, c'est bien réalisé, la petite inversion.
25:28 - Oui, ça va bien.
25:29 - Il est en avance, son bateau, il avance.
25:31 On voit que c'est pas un très costaud par rapport à d'autres,
25:33 mais c'est quelqu'un qui joue plus sur des qualités de vélocité,
25:37 sur l'utilisation de son embarcation, la technique.
25:39 Et pour l'instant, ça se passe très bien pour lui.
25:40 - C'est pour l'instant un peu mieux que notre breton Nicolas Gestin.
25:43 Oui, né à Quimperlé, dans le Finistère,
25:46 et qui est resté attaché à son club, du Canoe & Kayak Club de Quimperlé.
25:50 Nicolas Gestin, 3e pour l'instant, mais dès le 1er des 4 à venir,
25:57 on sent que cette place est fragile.
26:00 Et encore une fois, ça passe bien, ça passe très, très bien
26:03 pour Miquel Travé, l'Espagnol.
26:06 Beaucoup de nations, évidemment, comptent sur ce test-event,
26:09 cette finale de la Coupe du Monde, ici, dans les conditions des JO de Paris 2024.
26:15 Beaucoup de nations vont définir leurs représentants.
26:17 Donc tout le monde est à fond, tout le monde joue sa carte.
26:20 - L'écart s'est réduit, là, il n'y a plus que 0,78,
26:22 donc ça va à la fois jouer pour la 1re place,
26:24 mais peut-être on a un petit espoir pour qu'il soit derrière Nicolas.
26:27 - Oh là, il a joué avec le feu pour aller chercher la rouge, là, c'était beau.
26:29 C'est ce qu'il a fait. Alors, est-ce que c'est devant ?
26:32 Eh bien, voilà, oui, malheureusement, c'est devant, c'est devant.
26:35 Franz Anton devant Miquel Travé et Ieri Peskavec.
26:39 Bon, eh bien, pas de podium pour Nicolas Chestin,
26:43 mais encore une fois, dans cette catégorie,
26:46 les 2 autres Français qui sont en course pour aller chercher
26:50 ce titre de représentant français aux JO ne sont pas qualifiés pour la finale.
26:54 Jules Bernardet a fait 14e de la demi-finale et Lucas Roisin, 16e.
26:59 Et c'était les 12 premiers qui se qualifiaient pour la finale.
27:02 - Ouais, Nico, c'est vraiment le favori pour aller aux JO de Paris.
27:05 Il faudra attendre le comité de sélection de la Fédération française,
27:08 mais c'est vraiment lui qui a marqué des gros points en étant
27:11 sur le podium au Championnat du Monde il y a 2 semaines.
27:14 Et puis là, même s'il sera en dehors du podium,
27:16 il prend quand même ses marques, il montre qu'il est présent,
27:18 qu'il peut être en finale, qu'il peut être aussi rapide que les meilleurs.
27:21 Donc, a priori, il est quand même bien parti
27:23 pour représenter la France dans un an aux JO de Paris.
27:25 - Oui, il n'est pas usurpé de dire qu'il y avait 2 gros événements
27:29 à ne pas manquer. C'était le Championnat du Monde
27:31 dans la semaine du 20 septembre à Lee Valley, en Angleterre.
27:34 Et puis cette finale, quand vous voyez que sur les 3 prétendants,
27:38 eh bien, il y en a un qui a une médaille au Championnat du Monde,
27:41 c'est Nicolas Gestin et il y en a un qui est dans la finale
27:45 de la finale de la Coupe du Monde, c'est encore Nicolas Gestin.
27:49 Voilà, donc un peu moins de suspense par rapport à ça.
27:51 En revanche, le suspense, là, nous l'avons.
27:52 Voici Luka Bosic, le Slovane, qui est 2e de la Coupe du Monde
27:57 et qui peut aller chercher la 1re place dans la mesure
28:02 où Matej Benus, le Slovaque, pour l'instant,
28:07 a fait une mauvaise performance.
28:09 Et il sera très intéressant de voir si Luka Bosic
28:14 peut remonter son retard.
28:16 On rappelle que les points sont doublés, c'est 120 points au 1er,
28:19 110 au 2e, 100 au 3e.
28:21 Puis après, il y a 4 points d'écart entre les uns et les autres.
28:24 Et pour l'instant, pour Luka Bosic, ça part bien.
28:27 Lui qui avait été médaillé de bronze au Championnat du Monde en 2019.
28:30 - Oui, Luka Bosic, qui est donc Slovène,
28:32 c'est vraiment une belle école de navigation, la Slovénie,
28:35 tout en conservation de vitesse.
28:36 On voit que la posture, elle est impeccable.
28:38 Il n'y a rien qui bouge et ce n'est pas le seul.
28:40 C'est vraiment une culture de la Slovénie d'avoir comme ça une belle technique.
28:44 Malheureusement, il est un petit peu en retard,
28:46 donc ce n'est pas payant pour l'instant, mais c'est vraiment agréable à regarder.
28:49 On voit qu'il ne brusque pas son bateau, qu'il l'accompagne,
28:51 qu'il le tient bien avec ses jambes.
28:52 Et d'ailleurs, il a repris un peu de temps.
28:54 Le voilà seulement à une seconde douze.
28:55 - Eh oui, quel pays, la Slovénie en sport.
28:59 Encore une fois, encore une discipline où il brille, les Slovènes.
29:02 Alors ce qui est assez drôle, c'est évidemment, il brille.
29:05 On les voit beaucoup en cyclisme.
29:06 Mais il y avait un Bosic, d'ailleurs, qui est un très, très bon sprinter.
29:10 Au début des années 2000, voilà, la Slovénie capable de sortir des champions.
29:14 Et pour l'instant, alors il n'est pas premier, mais il fait quand même partie des meilleurs.
29:19 Et Luka Bosic est dans les temps pour aller chercher, pour refaire son retard,
29:23 pour faire son retard et donc pour prendre la première place de la Coupe du Monde cette année.
29:28 On verra l'écart qu'il y aura avec Matei Benus.
29:31 Ça dépendra de ceux qui vont s'interpeller.
29:33 - Il passe troisième. - Troisième.
29:34 Ouais, alors troisième.
29:36 Ouais, il reste deux concurrents.
29:41 - Ça va être chaud de rester sur le podium pour lui.
29:43 Mais c'est vraiment un bon exemple de ce que je vous disais sur la navigation.
29:45 C'est à dire qu'aujourd'hui, il n'était peut-être pas dans un grand jour,
29:48 mais ses qualités de navigateur, d'utilisation de son bateau avec les mouvements d'eau,
29:52 lui permettent quand même de bien figurer, même si ce n'était pas la manche de sa vie.
29:56 - Alors, entre Bosic et Benus, il y a Perskavec, il y a Gestin et il y a Slavskoski.
30:06 Donc ça veut dire qu'il y a quatre d'écart.
30:08 Eh bien, c'est suffisant. C'est suffisant.
30:10 C'est à dire que Luka Bosic a fait son retard sur Matei Benus.
30:16 Et donc, Bosic remporte la Coupe du Monde.
30:20 Alors, il reste encore Rafaello Ivaldi.
30:23 Mais même si Rafaello Ivaldi s'imposait, il a trop de retard.
30:27 Donc, superbe performance pour le Slovène.
30:31 Alors, il était un peu déçu, mais non, c'est bon, c'est suffisant.
30:34 Il passe devant Matei Benus, le Slovaque.
30:37 Slovène, Slovaque, ce n'est pas les mêmes.
30:41 - Eh oui, ce qui est important pour les athlètes, au-delà du résultat,
30:44 alors que là, on voit le Cope breton en feu pour Nicolas Gestin.
30:48 Ça, ça fait plaisir à voir. - Il y a de sacrés bretons.
30:51 Il y a Titouan Castrick, évidemment, aussi.
30:54 - Camille Prigent également. - Voilà.
30:57 Rafaello Ivaldi, c'est parti pour l'Italien.
30:59 Alors, qui a fait une deuxième place lors de la demi-finale.
31:02 Il est cinquième du classement général de la Coupe du Monde.
31:05 Que se passe-t-il pour l'Italien ?
31:07 Eh bien, il est en concurrence avec Ceccon.
31:10 Paolo Ceccon, Italien qui vient de faire troisième des championnats du monde.
31:14 Donc, pour être le représentant italien en canoë homme à Paris 2024,
31:18 on va dire Ceccon a fait l'essentiel.
31:21 Mais quand même, Rafaello Ivaldi est le plus régulier cette saison,
31:25 cinquième de la Coupe du Monde.
31:26 On a bien compris que Rafaello Ivaldi,
31:28 s'il voulait être le représentant italien,
31:30 il doit faire une prestation exceptionnelle et ça part très bien.
31:35 - Eh bien, il est parti exactement sur ces bases-là.
31:37 En effet, là, c'est vraiment très impressionnant.
31:39 C'est un athlète, contrairement à ce qu'on a vu avant, qui est très puissant.
31:42 On voit qu'il a des gros biceps, il emmène son bateau.
31:44 Mais là, c'est au plus court.
31:46 Il a fait peu de chemin avec beaucoup de vitesse et il a 2'63 d'avance.
31:49 Il est vraiment en train de réaliser une manche d'anthologie.
31:51 - Oh, intelligent, là, le passage 11-12-13.
31:53 Vous avez vu, beaucoup ont eu des soucis parce que ça va vite, mais on est déporté.
31:57 Mais juste le petit coup qui va bien pour se baisser au 12.
32:01 - Et puis là, il fait un passage en avant.
32:02 Beaucoup avaient choisi l'option de faire une inversion,
32:04 de remettre la pointe vers l'avant.
32:05 Lui, il enchaîne tout vers le bas et ça se paye au chrono.
32:07 Toujours 2'65 d'avance.
32:09 Non, là, c'est vraiment une grosse manche qu'il est en train de nous faire.
32:11 On va voir, ça va être le juge de paix, la dernière figure.
32:13 - Est-ce qu'il va battre Franz Anton, l'Allemand ?
32:16 - Ça marque un petit peu.
32:17 - Ah là là là là là là là là ! - C'est un petit peu difficile.
32:19 - Allez, allez, allez, allez ! - Il a dû perdre un peu de temps.
32:20 On va voir si ça va y aller jusqu'au bout.
32:22 - On soutient un petit peu Raphaël Eoivaldi parce qu'il partait de loin avec Paolo Ceccon, l'Italien.
32:27 - Ça va être chaud ! - Ouais, non, mais là, oui, c'est bon !
32:30 Il est premier ! Oh là, il est en train de gagner.
32:35 - Oh, l'explosion de Joao ! - Très, très gros ! Très, très gros !
32:37 - Alors, on va quand même être méfiant.
32:39 Il y a une review sur la porte numéro 11.
32:41 Je n'ai pas vu exactement de quoi il s'agissait.
32:43 - Là, il n'est pas méfiant.
32:44 Il vient de se ruiner une corde vocale.
32:46 Il ne s'est pas méfié.
32:47 - Il est satisfait de sa prestation, c'est le moins qu'on puisse dire.
32:50 - Ah ! - Il a l'air ému.
32:52 - Et je n'aimerais pas être le directeur technique national italien
32:54 parce que vous choisissez entre un médaillé de bronze au Championnat du Monde
32:59 et un vainqueur de la finale de la Coupe du Monde.
33:01 - On va attendre quand même Benjamin Savsek
33:02 pour savoir s'il remporte la Coupe du Monde,
33:04 mais en effet, il est bien parti.
33:05 - Il reste Benjamin Savsek.
33:07 Mais enfin, premier ou deuxième, c'est pareil.
33:09 - C'est sûr que c'est... - C'est pareil !
33:11 - J'allais lui dire, je ne suis pas sûr qu'il sera d'accord pour dire que premier ou deuxième.
33:14 Ah oui, c'est là ! On voit la porte numéro 11.
33:16 Il a vraiment jeté la tête dedans.
33:17 On va bien le voir avec cet angle.
33:18 Il faut que la tête passe en entier dans la porte pour que le passage soit validé.
33:21 - Alors, on voit ça.
33:23 Oui, effectivement, j'allais lui dire, mais en revanche, au DTN, on peut lui dire.
33:26 Deuxième ou premier, c'est quand même très, très fort sur la finale de la Coupe du Monde.
33:30 Bon, attention, Benjamin Savsek qui est champion du monde, quand même.
33:34 C'est lui, le champion du monde.
33:35 Il avait déjà eu ce titre en 2017 et puis surtout, c'est le champion olympique.
33:39 Donc, un autre Slovène, Benjamin Savsek, qui va s'élancer champion olympique, champion du monde.
33:48 Bon, pour Ralf Eilho, il va le dire, c'est ce que je dis.
33:51 C'est-à-dire, même s'il est deuxième derrière lui, c'est quand même important.
33:54 - C'est quand même une belle performance, tout à fait.
33:56 Et alors, on parlait du DTN italien pour choisir son représentant.
33:59 Que dire du DTN slovène qui pourra choisir entre le champion olympique en titre
34:04 et le vainqueur de la Coupe du Monde, Bosic, quand même.
34:06 - Malheureusement, là, ça part tout de suite mal pour Benjamin Savsek.
34:09 Il vient de prendre 4 secondes de pénalité dès les 3 premières portes.
34:13 - Ouh là, oui.
34:16 - Là, du coup, il va être tout de suite très loin.
34:17 Et en effet, c'est un rêve qui pourrait devenir réalité de remporter la Coupe du Monde pour Ralf Eilho.
34:21 Il va le dire, parce que là, combler un écart de 6 secondes après la manche qu'on a vue de l'italien,
34:27 à mon avis, c'est mission impossible.
34:28 - Oui, donc Ralf Eilho, il va le dire, va peut-être remporter cette finale de la Coupe du Monde.
34:33 Luka Bosic va sûrement s'y faire remporter la Coupe du Monde, le classement général.
34:38 Et donc Benjamin Savsek, qui est champion du monde.
34:42 Vous vous rendez compte, la Slovénie a le choix entre le vainqueur de la Coupe du Monde
34:45 et le vainqueur des championnats du monde.
34:47 Vous prenez qui ?
34:47 - Ah, c'est comme moi.
34:48 Je préfère pas faire ce métier, mais c'est pour ça que c'est un peu déchirant
34:51 de voir un seul athlète par nation aux Jeux olympiques,
34:54 parce qu'il y a des athlètes exceptionnels qui n'auront peut-être jamais la chance.
34:57 Et c'est le cas, par exemple, de Luka Bosic, qui, jusqu'à maintenant,
35:00 s'est fait parer la route par Benjamin Savsek lors des précédentes Olympiades.
35:05 - Et que dire de la petite sœur Noémie Fox derrière Jessica Fox pour l'Australie ?
35:11 Et là, c'est sa sœur.
35:12 - C'est une affaire de famille, en plus.
35:13 - Bon, il n'y est plus, on est d'accord ?
35:15 Il n'y est plus Benjamin Savsek.
35:16 Il était 3e du classement proviseur de la Coupe du Monde avant cela.
35:23 Donc, Ivaldi avec sa 1re place, c'est sûr.
35:27 On aurait donc Bosic devant Benus.
35:29 Ivaldi et Savsek pour le classement final de la Coupe du Monde, c'est confirmé.
35:32 Et donc, Benjamin Savsek, loin, 9e place et victoire donc pour Rafaello Ivaldi.
35:41 - Ah, qui est ému.
35:42 - Ah, il en pleure.
35:44 - Ça fait plaisir d'avoir ces images. - Il a certainement inversé la tendance quand même
35:48 parce que en remportant ici la victoire...
35:52 - En tout cas, il va donner un sacré casse-tête pour les dirigeants italiens.
35:58 - Bon, et puis Nicolas Gestin, donc finalement, Nicolas Gestin, 6e.
36:04 Bon, mais il y avait un peu moins de pression pour le titre de représentant français
36:10 pour les prochains JO à Paris 2024.
36:14 Voilà donc le classement, Nicolas Gestin, 6e.
36:16 Bon, ben c'est bien.
36:17 - Ça lui laisse de quoi se graisser pour l'année prochaine.
36:20 - Voilà. Merci Mathurin Madore.
36:22 Vous allez retourner ouvrir les descentes parce que vous êtes bien sûr au four au moulin
36:28 avec cette équipe de France.
36:29 Vous êtes en réserve de la République.
36:30 Merci d'avoir été avec nous.
36:31 Voilà, c'est terminé pour la Coupe du Monde de Versure Marne.
36:35 N'oubliez pas, dernier rendez-vous, le kayak cross dimanche demain sur l'équipe live.
36:39 Au revoir.
36:39 [Musique]