Les anecdotes (assez peu sympathiques) d'Alain Duhamel et de Léa Salamé sur Jean-Pierre Elkabbach, hier soir sur France 2 : "Il avait un comportement de star. Par exemple, au resto, ça n'allait jamais..."

  • l’année dernière
Samedi soir, dans "Quelle époque" sur France 2, un hommage était rendu par Alain Duhamel, Léa Salamé et Christophe Dechavanne. Mais à la surprise général, c'est un homme capricieux et qui jouait à la star qui a été décrit par ceux qui en parlaient qui se sont allés à des confidences étonnantes..
Pour Alain Duhamel : “C’était une star qui aimait être une star. Il était heureux de rencontrer d’autres célébrités. Aller au restaurant avec lui, c’était une tragédie… Il lui fallait tout sur mesure pour lui et pas comme les autres. Il faisait changer tous les plats pour être à part.”

Et d'ajouter une autre anecdote : "On partait ensemble en voiture, on arrivait à l'aérodrome, moi je rentrais je m'enregistrais, et lui il restait dehors jusqu'à ce qu'il soit en retard. Et il pénétrait dans le hall sa valise à la main au moment où on entendait 'Monsieur Elkabbach dernier appel', alors à ce moment là il passait les formalités, il montait dans l'avion tout le monde était déjà assis - il est arrivé qu'on l'emmène dans une petite voiture à toute vitesse - et à ce moment là il entrait et il jetait un regard dominateur et ravi sur l'ensemble des passagers..."

Léa Salamé s’est souvenue du jour où il s’était fait arrêter en voiture. Alors qu’ils se parlaient au téléphone, la conversation a été interrompue par la police. Léa Salamé a alors entendu toute la scène et le journaliste engueuler les policiers en disant : ‘Vous ne me reconnaissez pas ? Je suis Jean-Pierre Elkabbach et vous m’arrêtez ?’”

Et Christophe Dechavanne de terminer le portrait en lançant : "En fait, il était insupportable !"
Bel hommage...

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Transcription
00:00 qu'il était une star, qu'il n'y en a plus des stars journalistes.
00:03 Et lui, contrairement à vous, dites-vous, lui c'était une star, avec un tempérament de star.
00:07 Oui, il adorait ça.
00:10 Bon, c'était aussi la reconnaissance du niveau qu'il avait atteint professionnellement.
00:15 Mais des stars dans le métier de journaliste, en même temps,
00:19 des vrais stars, il y en a une demi-douzaine peut-être, quelque chose comme ça.
00:23 Il en faisait partie.
00:25 Et c'était une star qui aimait être une star,
00:27 c'est-à-dire qu'il était très heureux de rencontrer d'autres célébrités,
00:32 d'avoir une forme de connivence instinctive avec les gens les plus connus,
00:37 d'être invité partout, d'être reconnu.
00:41 Et puis il avait, il faut bien le dire, un comportement de star.
00:43 Par exemple, aller au restaurant avec lui, c'était une tragédie,
00:48 parce qu'il lui fallait tout sur mesure pour lui et pas comme les autres.
00:52 Alors on lui apportait un plat, il disait non, ça, il faut l'enlever, ça, il faudrait le rajouter.
00:55 Enfin, je... - C'était une star.
00:57 - C'était une vraie star.
00:58 - Moi, une fois, j'étais au téléphone avec lui, il s'est fait arrêter par la police.
01:01 Et il me dit "attendez Léa", il me pose son téléphone, et là, je l'entends, les anglais,
01:06 "vous me reconnaissez pas ? Je suis Jean-Pierre Elkabach, vous m'arrêtez, là ?"
01:09 Et c'était ça, un peu, il avait un côté...
01:12 Comment vous osez arrêter la voiture d'Elkabach ?
01:15 - Alors que lui, par exemple, il se garait n'importe où, en considérant qu'il avait le droit.
01:20 C'est la personne que je connais pour conduire le plus mal dans Paris depuis François Mitterrand.
01:26 - Oui, je crois. - C'est vraiment mes deux souvenirs de chauffeur dangereux pour tout le monde.

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