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00:08 - Ça faisait 7 ans que j'étais en Allemagne.
00:10 J'ai fait trois saisons à Stuttgart,
00:12 quatre saisons au Bern de Munich.
00:13 J'ai tout gagné avec le Bern de Munich.
00:15 J'ai joué avec des grands joueurs, des légendes.
00:17 J'ai grandi en tant que footballeur,
00:19 en tant qu'homme aussi.
00:20 Pour moi, c'était le moment de changer
00:22 et de découvrir une autre culture, un nouveau pays.
00:26 - Ta priorité de l'été, c'était quoi pour choisir ton club ?
00:28 - Ma priorité, c'était de jouer défenseur central,
00:31 où j'ai pu évoluer la saison dernière
00:33 avec le coach Nagelsmann ou aussi avec le coach Tourelle.
00:36 - Dans une défense à trois aussi ? - Dans une défense à trois aussi.
00:38 Moi, j'adore le premier relanceur.
00:41 C'est des choses que j'aime faire, casser les lignes.
00:43 Et c'est là, en fait, je sais pas, mon body language aussi,
00:45 peut-être le montre à tout le monde,
00:48 mais c'est là où je me sens le plus à l'aise, tout simplement.
00:50 - T'as été critiqué en France,
00:51 mais tous les grands coachs du Bayern t'ont tous fait jouer.
00:55 - C'est que je suis quelqu'un de fiable.
00:56 Si je joue, c'est que je suis performant
00:58 et que le coach me fait confiance.
01:00 Et c'est ça, le plus important.
01:02 Moi, je suis au service du collectif.
01:03 Et si le coach, il me décide de me mettre sur le terrain,
01:05 bah, j'y vais.
01:06 - Kingsley Coman a tenté de te retenir au Bayern Munich
01:09 en disant "On quitte pas le Bayern pour l'Inter."
01:12 Sous-entendu, l'Inter est un peu moins haut
01:15 dans la hiérarchie des clubs européens.
01:17 - Je sais très bien que le Bayern de Munich m'ont beaucoup apporté.
01:19 C'est grâce à eux aussi que je suis là aujourd'hui.
01:22 - T'as eu une belle ambiance avec les copains aussi, avec King, avec Lucas.
01:24 - Voilà, il y avait une belle ambiance avec tous les Français.
01:26 Mais il faut pas oublier que l'Inter 2000 ans,
01:28 ils ont fait une Ligue des Champions l'année dernière.
01:30 - Finale. - Une finale.
01:32 Ça reste pour moi un club légendaire.
01:35 - Et j'imagine que ce qui t'a plu aussi,
01:37 c'est que l'Inter te voulait comme défenseur central
01:40 et qu'en Italie, il y a de quoi apprendre aussi tactiquement.
01:42 - Bah, forcément. C'est le pays des défenseurs.
01:44 Il y avait Samuel. À l'Inter aussi, il y avait Zanetti,
01:48 qui est une légende à l'Inter et qui travaille encore.
01:50 - Et qui croit en toi. - Tout le monde croit en moi.
01:52 Tout le club, tous les joueurs aussi, le coach aussi.
01:55 Et je pense que ça se ressent dans mes performances actuellement.
01:58 Et je me sens vraiment bien dans cette équipe.
02:00 - T'as repris le numéro de tes débuts, le 28.
02:03 C'est quoi ? Ça avait une signification ?
02:04 C'est un nouveau départ ?
02:05 - Non, non, c'est vrai que c'est un numéro...
02:08 C'est mon anniversaire, le 28 mars.
02:09 C'est là où j'ai commencé, à Lille.
02:11 Donc un petit clin d'oeil aussi à mon club de cœur,
02:14 qui est le LOSC.
02:15 Et j'espère que je vais faire des belles choses ici avec ce numéro.
02:18 - Il y a quelqu'un qui a une petite question pour toi.
02:20 - Je voulais savoir, il y a des rumeurs qui disent
02:22 que t'es venu à l'Inter parce que tu rêvais de jouer avec moi.
02:24 C'est vrai ou pas ?
02:25 C'est une évidence. C'était ton grand secret.
02:29 - Bien sûr. C'est son père, c'est un modèle.
02:32 - C'est vrai, ça. - C'est vrai.
02:34 Non, mais franchement, c'est un plaisir de jouer avec Marcus.
02:37 J'ai joué contre lui.
02:38 Il était à Glacbar et moi à Munich.
02:40 Je suis très content pour lui de son début de saison,
02:42 parce que c'est un beau sort au quotidien.
02:44 Il est performant.
02:46 - Giroud, Mégnan, Théo Hernández, Marcus Thuram,
02:50 il y a beaucoup de bleus à Milan.
02:52 Ça a joué dans ta décision ?
02:54 - Non, pas du tout.
02:55 Après, c'est vrai qu'Olivier ou Théo m'ont beaucoup parlé
02:58 de l'Italie, de la ferveur, des gens, des fans
03:01 qui adorent le football.
03:02 Et franchement, je suis pas déçu.
03:03 Quand j'ai vu l'ambiance, l'engouement qu'il y avait au stade,
03:07 c'est quelque chose d'exceptionnel.
03:09 Ils sont chauds.
03:10 Et je prends un plaisir fou à jouer ici.
03:13 - C'était seulement ton quatrième match cette semaine.
03:17 Et déjà, t'es un patron, tu t'imprimes le rythme, etc.
03:20 Je t'ai senti à l'aise.
03:21 - Non, je vais pas dire patron.
03:22 Je joue mon rôle, j'ai de l'expérience.
03:24 Ils veulent que je sois un des leaders derrière.
03:26 Et moi, c'est des choses que j'aime faire.
03:30 Je pense que je peux encore m'améliorer dans le leadership.
03:33 - C'est impossible de te revoir arrière-droit à l'Inter
03:35 ou s'ils sont en galère, tu les dépanneras, etc. ?
03:37 - Je sais pas, il faut demander au coach.
03:39 Je joue dans une défense à trois, donc c'est piston.
03:41 - T'as fait piston déjà ? - J'ai déjà fait.
03:43 Mais on verra.
03:44 De toute façon, ils m'ont pris, c'est en tant que défenseur central.
03:47 - Ton avenir pour les bleus, tu le vois en tant que central
03:51 ou tu le vois en tant que latéral ?
03:52 - J'ai toujours dit que moi, j'étais à disposition du coach des champs.
03:56 Après, le coach, s'il décide de mettre dans l'axe,
03:58 il met dans l'axe.
03:59 Il n'y a aucun souci avec ça, parce que pour moi,
04:00 c'est un honneur de représenter mon pays,
04:01 de chanter cette Marseillaise.
04:03 J'en ai toujours des frissons.
04:04 Donc je vais me donner à fond, être le plus performant possible
04:08 pour rester le plus longtemps possible en équipe de France,
04:10 parce que pour moi, c'est un rêve d'enfant qui est devenu réalité.
04:14 Et maintenant, j'ai envie de continuer dans la durée.
04:17 ♪ ♪ ♪
04:18 [SILENCE]