• l’année dernière
En raison de l'actualité, Cyril Hanouna a décidé de bouleverser le sommaire de son émission et de présenter une émission spéciale consacrée à la situation en Israël. Tous les chroniqueurs ont donné leur avis sur la situation, mais Moundir est celui qui a sans aucun doute était le plus ému en prenant la parole pour expliquer pourquoi la situation sur place le boulevesait :

"Quand on a commencé cette émission le 4 septembre.. Pardonnez-moi, je fais le parallèle avec ça... Quand on a commencé avec l'abaya et compagnie, je ne savais pas si j'allais tenir parce que ça me tient à coeur. Je ne sais pas si je suis légitime dans cette émission à... (Silences et larmes) Dans ma famille, certains ont beaucoup de souffert de la guerre. Je sais qu'aujourd'hui, il y en a beaucoup qui souffrent. Il va y avoir des dommages collatéraux. Il y a des enfants qui vont tout perdre, des parents qui vont tout perdre... Ca commence...

Ca dure depuis plus de 50 ans... Qu'est-ce qu'il faut faire ? Je n'ai pas la solution parce que je ne suis pas un spécialiste de ça. On est là à regarder avec les réseaux sociaux et la télé.... J'ai eu de la chance" de grandir dans une France plurielle.

Je pense à David, Shlomo, Philippe, Jean-Yves... On ne s'est jamais parlé de ça. Jamais ! On n'a jamais parlé de guerre !". Je prie de tout coeur pour qu'un jour, il y ait la paix et que chacun puisse vivre de sa religion".

Cyril Hanouna était visiblement également très ému en écoutant Moundir... jeanmarcmorandini.com vous propose de regarder cette séquence...

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Transcription
00:00 Lorsqu'on a commencé cette émission le 4 septembre, et qu'on avait, pardonnez-moi, et je fais le parallèle avec ça,
00:04 j'en avais parlé à Valérie et à Géraldine.
00:09 Quand on a commencé avec la baïa et compagnie, je me suis dit, je ne sais pas si je vais tenir, parce que moi, c'est les choses qui me prennent à cœur.
00:14 Et je ne sais pas si je suis légitime dans cette émission à parler de ça.
00:23 Donc, moi je sais que dans ma famille, il y en a qui ont beaucoup souffert de la guerre.
00:27 Je sais qu'aujourd'hui, il y en a beaucoup qui souffrent. Il va y avoir des dommages collatéraux, parce qu'il y a des enfants qui vont tout perdre, des parents qui vont tout perdre.
00:33 Ça commence. Ça dure depuis plus de 50 ans. Qu'est-ce qu'il faut faire ?
00:39 Je n'ai pas la solution, personnellement, parce que je ne suis pas un spécialiste de ce terrain-là.
00:44 On est là à regarder avec les réseaux sociaux et la télé.
00:48 Et puis, la chance que j'ai eue, en tout cas, dans mon enfance, d'avoir grandi avec cette France plurielle,
00:55 je pense à David, Chlomo, Philippe, Jean-Yves, en tout cas, toute cette France plurielle, on ne s'est jamais parlé de ça. Jamais.
01:06 On n'a jamais parlé de guerre, bien au contraire.
01:09 Tu citais tout à l'heure que tu ne voulais pas que ton fils soit en guerre avec son ami Bédi.
01:18 Moi, en 50 ans, on n'a jamais dérapé avec nos frères de France et de Confession juive.
01:25 Et j'ai vu une pièce de théâtre dimanche, on a débatté de ça. Visiblement, c'est un peu raté.
01:32 Mais je prie de tout cœur, en tout cas, pour qu'un jour, il y ait la paix et que chacun puisse vivre de sa religion, de ce qu'il en soit.
01:42 Je voulais juste mettre une bide bémol et ensuite, j'arrêterai mon frère Cyril.
01:48 Dans la Rêve-Partie, je pense qu'il y avait aussi des Arabes qui étaient là.
01:52 Il y a aussi des Arabes qui sont médecins et qui bossent en Israël et qui ont peut-être aussi leur famille à Gaza et qui font aller-retour.
01:58 Et que parfois, le fait que ça bombarde des deux côtés, ils ne vont plus retrouver leur famille et compagnie. Alors, il faut faire quoi ?
02:05 Moi, je n'ai pas voulu prendre parti tout de suite sur les réseaux sociaux parce que j'étais dans un moment de deuil.
02:10 Je savais que ça allait prendre un élan que moi, je ne maîtrise pas, que vous ici, vous ne maîtrisez pas.
02:15 Parce que moi, je ne vis pas à Gaza, je ne vis pas en Israël, comme vous, mais effectivement, il y a aussi un lien qui nous rapproche de là-bas.
02:21 Soit il y a de la famille, soit il y a le côté religieux des deux. Voilà ce que j'ai à dire. Je ne sais pas si c'est technique ce que j'ai dit, mais en tout cas...
02:28 J'ai vu aussi, je parlais avec un pote tout à l'heure et je lui disais "comment tu veux empêcher des personnes de confession juive de défendre Israël ?
02:42 Comment tu veux empêcher des personnes de confession musulmane de ne pas mettre le drapeau palestinien ?
02:48 Non mais c'est vrai, comment tu veux faire ? Aujourd'hui, j'ai vu des choses sur les réseaux sociaux, je vous dis, qui font extrêmement peur.
02:58 Il s'est passé un drame. C'est des attentats sans nom, qu'on ne peut pas nommer, qui sont... voilà, c'est comme le Bataclan.
03:12 C'est incroyable ce qui s'est passé.

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