Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national à l'Assemblée nationale : «Je ne voudrais pas non plus que l'arbre LFI, qui a définitivement choisi le camp antirépublicain, cache la forêt des compromissions».
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00:00 Permettez-moi, mais nous sommes dans un pays qui a un état de droit,
00:03 et j'y tiens.
00:04 Je pense que c'est à la justice de répondre.
00:09 Faut-il poursuivre toutes les apologies du terrorisme ?
00:11 Oui, résolument.
00:12 Oui, y compris, évidemment, et peut-être même, surtout,
00:16 s'ils se sont des élus.
00:17 Mais je ne voudrais pas non plus que l'arbre LFI,
00:21 qui définitivement a choisi le corps antirépublicain,
00:24 cache la forêt des compromissions.
00:27 Voilà.
00:29 Parce qu'il y a, encore une fois, dans les alliés de LFI,
00:35 des gens qui auraient pu, dès samedi midi,
00:38 dès samedi soir, dès dimanche matin, dire
00:41 "Nous rompons nos relations avec la France insoumise,
00:44 "nous sortons de l'intergroupe NUPES,
00:47 "nous ne ferons plus rien avec la France insoumise."
00:49 Or, ils ne le font pas.
00:50 Voilà. Et c'est bien les paroles,
00:53 mais les actes en l'espèce, c'est beaucoup mieux.
00:56 Moi, quand j'entends... Excusez-moi d'y revenir,
00:58 quand j'entends qu'Edouard Philippe,
01:00 ancien Premier ministre, renaissance macroniste,
01:04 vient dire qu'entre le RN et le PC, il votera PC,
01:07 sachant que le Parti communiste a déposé à l'Assemblée nationale
01:11 une résolution qui condamnait l'institutionnalisation,
01:15 je veux bien lire,
01:16 par l'État d'Israël d'un régime d'apartheid.
01:19 Voilà. Eh bien, l'ancien Premier ministre français dit
01:22 "Je vais voter, moi, si j'ai le choix,
01:24 "entre le RN et le PC, je voterai pour ces gens-là."
01:27 Eh bien, que chacun, encore une fois,
01:30 prenne conscience et que chacun assume ses responsabilités.
01:34 Sous-titrage ST' 501
01:37 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]