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Laurent Labit, l'entraîneur de l'attaque de l'équipe de France, a apprécié le retour à l'entraînement collectif d'Antoine Dupont ce mardi.

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Transcription
00:00 Chaque fois qu'un joueur revient, on est soulagé.
00:05 Ça fait une force de plus pour l'équipe.
00:07 Même si, comme vous l'avez dit, on sait qu'on a un groupe de 33 joueurs sur lesquels on
00:13 peut compter.
00:14 On l'a vu sur le dernier match face à l'Italie.
00:17 C'était un match important et déterminant.
00:20 Le très bon match de Max, mais également de Baptiste.
00:24 Antoine, on connaît l'importance qu'il a, le rôle qu'il a, c'est le capitaine de l'équipe.
00:31 Donc forcément, on est satisfait surtout de son retour.
00:35 Si Antoine est sur le terrain dimanche, c'est qu'il est à 100% de ses possibilités, que
00:42 ce soit mentale, que ce soit physique surtout.
00:45 Je pense que quand il est aussi à 100%, c'est difficile de faire un marquage uniquement sur
00:54 lui.
00:55 Je pense que ce sera un joueur comme les autres.
00:59 C'est un joueur important chez nous, mais il y a aussi d'autres joueurs qui sont à
01:04 surveiller.
01:05 C'est pour ça qu'il a voulu tester, pour voir ce que ça donnait aussi.
01:09 Est-ce que ça protège vraiment ou pas ? Et est-ce qu'effectivement, au niveau de la vision,
01:16 ça ne gêne pas ? Au niveau de l'audition aussi, bien sûr, il faut attendre.
01:19 Même si, là, on s'entraîne, il n'y a pas le bruit ou l'ambiance qu'il y aura au stade
01:23 de France dimanche.
01:25 Pour l'instant, ce sont des essais qu'il a fait avec le casque et ça le casque.
01:31 Une décision sera prise en fin de semaine.
01:33 Aujourd'hui, c'était surtout pour nous un entraînement, comme on le fait, le premier
01:38 entraînement de la semaine, vraiment sur notre stratégie, sur notre jeu.
01:43 C'était bien qu'il se remette au milieu de ses partenaires pour qu'il se rhabitue aussi
01:50 à lui, avec ses qualités, avec ses habitudes aussi de jeu qui sont forcément différentes
01:57 de Max ou de Baptiste.
01:59 C'était surtout des sensations au niveau du jeu.
02:01 On sait qu'on n'est pas inquiet avec lui sur le plan physique, bien sûr.
02:06 Il n'a quasiment pas coupé et arrêté.
02:08 Il n'y a pas de problème à ce niveau-là.
02:10 Et sur l'intensité ou le contact, comme on l'a dit, si le chirurgien a donné le feu
02:19 vers lundi, c'est qu'il considère que tout est en place.
02:22 On n'a pas besoin de le faire au boxe pour savoir s'il pourra jouer dimanche.
02:27 Il a fait l'entraînement du jour, qui est un entraînement d'intensité modérée.
02:33 L'intensité, elle sera mise demain.
02:36 Mais comme je l'ai dit, on ne peut pas créer des situations exprès.
02:44 Ce qui est arrivé déjà sur le match sont des faits qui sont très rares et qui sont
02:50 souvent involontaires.
02:51 On sait qu'Antoine, je l'ai dit déjà, avec la vie médicale, est consolidé.
02:58 Il a le feu vert pour faire sa reprise.
03:00 Ensuite, nous, sur le plan rugby, ce qui nous intéressait, comme je l'ai dit, c'est
03:05 de se reconnecter avec l'équipe, avec le jeu, que ce soit collectif, le jeu de ligne,
03:11 la conquête.
03:12 Il y a beaucoup de choses.
03:13 On a beaucoup de choses à voir pour préparer notre match qui nous intéresse et notre grand
03:18 match qu'on aura livré dimanche.
03:19 Oui, bien sûr, ils jouent forcément avec, comme je l'ai dit, passion, avec leur qualité
03:26 aussi.
03:27 Nous, je crois que dans ce domaine, on est aussi assez fourni, assez complet.
03:31 Forcément, c'est un match de phase finale, un quart de finale de Coupe du Monde.
03:36 On sait que d'abord, le combat, l'engagement, les défenses vont être la première chose
03:44 et les phases de conquête, bien sûr, les rendez-vous.
03:46 Tout ça, on s'est préparé, on le sait.
03:49 Je crois que nos adversaires le savent aussi, puisqu'effectivement, on s'est rencontrés
03:53 il n'y a pas très longtemps.
03:54 Donc, voilà, ça sera à nouveau un rendez-vous pour nous.
03:58 On essaie bien sûr d'essayer de trouver des clés suite au match de Marseille que
04:04 l'on a joué, de ce qu'on voit.
04:06 Maintenant, on sait que beaucoup d'équipes contre l'Afrique du Sud essaient de trouver
04:10 des clés et malheureusement, comme je l'ai dit, ne les trouvent pas parce que c'est
04:15 l'équipe championne du monde en titre et on sait qu'on aura un match très, très
04:19 difficile.
04:20 Oui, c'est l'enseignement que nous a amené aussi ce match-là.
04:23 C'est qu'à ce moment-là, quand on a joué l'Afrique du Sud sur ce tournoi de novembre,
04:29 qui était notre deuxième match, on sait qu'on a peu de temps souvent pour préparer
04:34 ces matchs-là.
04:35 On avait décidé de beaucoup, bien sûr, fermer le jeu et essayer de prendre un minimum
04:42 de risques.
04:43 On s'était aperçu, effectivement, qu'on avait des opportunités à jouer, pensant
04:47 que les joueurs les prendraient.
04:49 Et finalement, on est tellement resté dans le schéma qu'on a manqué un peu d'ambition
04:56 dans ce qu'on aurait pu faire.
04:57 Voilà, donc, on a bien pris en compte ça.
05:01 Maintenant, sur un match de quarte finale de Coupe du Monde, est-ce que les espaces
05:06 qu'on avait vus, est-ce qu'ils y seront toujours ou pas ? C'est la réponse que les joueurs
05:11 auront à amener dimanche sur le terrain.
05:15 Mais c'est sûr que la priorité sera, bien sûr, d'abord de bien contenir cette équipe
05:19 et de trouver les espaces.
05:20 S'il y a des espaces sur le terrain, de les trouver.
05:24 Si c'est un portail de ballon ou si c'est un joueur au pied.

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