Yannis Marshall explique ses aditctions et pourquoi il a été viré de star ac 10oct2023

  • l’année dernière
star ac
Transcript
00:00 (Applaudissements)
00:02 -Merci d'être avec nous, l'élévateur Fred.
00:04 C'était PMP, on est en direct. Merci d'être là.
00:06 Et notre invité du jour, c'est Yanis Marshall,
00:08 l'ex-prof de danse de la Starac.
00:10 C'était la star de l'an dernier,
00:12 de la saison dernière, Yanis Marshall.
00:14 Et on n'a pas tous compris pourquoi.
00:16 Tout le monde le kiffait.
00:18 C'était la star du programme.
00:20 Et là, en fait, il sera plus dans le bail cette année.
00:23 Terminé, Yanis. Terminé, le Marshall.
00:25 Terminé, il a rendu son étoile.
00:27 Et puis terminé. Yanis, que j'aime beaucoup.
00:29 Vous le savez.
00:31 Il va nous dévoiler les vraies raisons de son départ de la Starac.
00:34 Que s'est-il passé ? A-t-il été évincé ?
00:36 Est-il parti seul ?
00:38 Vous le saurez.
00:40 Mais juste avant, regardez cette première danse de Yanis dans la Starac.
00:43 C'était le premier prank.
00:45 Et moi, je le connaissais pas.
00:47 Et je me suis dit, ah ouais, quand même, c'était la star du programme.
00:50 Un truc de fou. Regardez.
00:52 *Musique*
01:20 *Applaudissements*
01:24 - Ça va, mon Yanis ? - Ça va, et toi ?
01:27 Danseur international, mon Yanis.
01:29 En France, on t'a surtout connu pour ton rôle de professeur de danse
01:32 dans la 10e saison de la Starac.
01:34 Mais c'est un danseur international.
01:36 C'est un monstre. En danse, t'arrives avec lui sur un dance floor, frère.
01:39 Yanis qui arrive, c'est fini.
01:41 Alors, j'ai adoré, moi, l'année dernière.
01:44 T'étais ma star.
01:46 - Tu l'as dit, je sais. - Mais t'étais ma star, là-bas.
01:48 - Donc, quoi, cette année, on va pas te voir ? - Non, on va pas me voir, cette année.
01:51 Non, mais attends, mais qu'est-ce que c'est que ce délire, là ?
01:53 - C'est un délire. - Non, mais, mon Yanis, c'est pas possible.
01:55 Qu'est-ce qui s'est passé, là ?
01:57 Euh... Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:59 T'as dit dans une interview que la saison avait été particulièrement éprouvante.
02:03 - Oui, j'ai fait... - Tu sais ce que je te propose ?
02:06 - Vas-y. - On va faire un truc.
02:08 La fausse interview, donc là, tu vas redire que c'était éprouvant, tout ça.
02:11 Et après, on fera la vraie, où tu nous diras les vraies raisons.
02:13 - Alors, donc, c'était éprouvant pour toi. - C'était très éprouvant.
02:17 - Fatiguant. - Non, j'ai fait comme un petit burn-out, en fait, aussi.
02:21 - Ouais, parce qu'il paraît que... - Ouais, pendant l'émission.
02:23 - Tu partais à 7h de chez toi et tu rentrais pas avant minuit.
02:26 - Ouais, au plus tôt.
02:28 - Et donc, t'as même fait une pelade.
02:30 - J'ai fait une pelade, ouais. - Non, sérieux ?
02:32 - Ouais, j'avais perdu, j'avais un petit trou dans la tête.
02:34 Donc, tout le monde me disait dans les commentaires,
02:35 "Mais qu'est-ce qu'il a, de se toucher les cheveux tout le temps ?"
02:37 J'arrêtais pas de mettre ce côté-là, là, caché.
02:39 - Là, elle est partie, la pelade ? - Elle est partie.
02:41 - Bon, très bien.
02:42 Non, t'as fait beaucoup de crises d'angoisse pendant le tournage de l'émission, aussi.
02:45 - Ouais, j'ai fait... J'ai commencé à partir du Prime 3...
02:48 Enfin, non, la vérité, c'est que j'ai toujours fait des crises d'angoisse.
02:51 C'est pas nouveau.
02:52 Mais c'est revenu très agressivement à partir du Prime 3.
02:58 - Ouais, il paraît que tu te réveillais pendant la nuit en pensant que tu étais filmé.
03:03 - Ça m'est arrivé une fois, la première semaine.
03:06 Mais en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que c'est très bizarre, une émission comme la Starhawk.
03:09 On est à la télé tous les jours. On est à la quotidienne.
03:12 On n'a pas juste le prime time tous les samedis.
03:15 On est à la quotidienne tous les jours, plus le prime.
03:17 Donc, toute la semaine, tu es à la télé.
03:19 - C'est une tannée.
03:20 - Et on est entouré... - Ça doit être très dur d'être à la télé.
03:22 - Non, non, mais attends. Mais nous, on est toute la journée.
03:26 Je veux dire, au château aussi, c'est filmé.
03:27 Je veux dire, on est filmé non-stop à partir du moment où on rentre dans cette machine.
03:30 Donc, la première semaine où j'ai dû un peu m'adapter comme ça,
03:33 c'est vrai que la nuit, j'avais un peu...
03:36 Ça m'est arrivé une fois, c'est vrai, de me réveiller en plein milieu de la nuit
03:39 et de penser qu'il y avait une caméra, quoi.
03:41 - Tu fais très bien le mec qui se réveille.
03:43 - Tu vois ? - Non, vraiment.
03:44 - C'est vrai. Et là, je me suis dit, il y a un problème, quand même.
03:47 - Non, non. Ouais, tu pensais qu'il y avait une caméra.
03:48 Bah, écoute, j'espère qu'elle n'était pas tout le temps là,
03:50 même quand tu faisais autre chose que dormir.
03:52 - Elle va pas donc faire autre chose, tu vois.
03:54 - Pour évacuer ce stress, tu faisais quoi ?
03:57 - Alors...
04:00 Non, une fois, c'est pas pour évacuer ce stress, je faisais quoi ?
04:03 C'est une fois, je suis... J'avais pas de...
04:06 Non, non, non. Ça a commencé avec cette première fois.
04:09 Attends, laisse-moi parler, Cyril. - Tu n'as rien dit.
04:11 - J'avais, donc, pour la première fois, pas de répétition un samedi avant l'imprim.
04:16 Normalement, j'ai toujours des répétitions.
04:18 Et là, tous mes tableaux, les répétitions étaient le vendredi.
04:21 Donc, je me suis autorisé, je me suis dit, bon, allez,
04:23 ça faisait trois semaines déjà, j'en peux plus.
04:25 Je me suis dit, je vais me faire un resto avec mes potes et...
04:28 (rires)
04:30 Cette fameuse phrase, un seul verre, puis après, je rentre.
04:33 Oui. Et donc, voilà, j'ai fait la fête ce soir-là.
04:36 Je voulais fêter l'événement, je voulais fêter l'expérience, tout ça.
04:39 J'étais heureux, en vrai. C'est parti d'un bon sentiment.
04:42 - Rappelle que la buée d'alcool est dangereuse pour la santé.
04:44 T'étais beurré. - C'est ça.
04:46 Et donc, bon, je suis allé trop loin, comme je sais bien faire.
04:51 - Ah, t'étais beurré. - Et... Ouais, ouais.
04:53 Et donc, c'est vrai que je suis arrivé le lendemain
04:56 avec une vraie gueule de bois, quoi, vraiment.
04:58 - Ouais. - Et donc, c'est le fameux prime
05:00 où j'ai donc ces lunettes d'or. - Ah, bah oui, c'est ça.
05:03 - On peut les mettre, s'il vous plaît ? - Merci.
05:05 - C'est une petite photo à mettre. Merci. - Voilà.
05:07 - Donc là, t'étais beurré, là. - Non, j'étais pas beurré.
05:10 - T'avais la gueule en biais. - Mais j'étais en vrai lendemain
05:13 de soirée, vraiment. - Ouais, ouais.
05:15 - Et au final, mais ça ne m'a pas... C'est ça que je souligne quand même.
05:18 C'est que ça a été, finalement, le prime que moi...
05:20 Enfin, dont je me souviens le plus, au final.
05:22 Parce que c'est celui où j'ai le plus kiffé.
05:24 C'est celui où j'étais super spontané, j'étais vivant,
05:26 je suis monté sur la table. Du coup, j'ai eu aussi...
05:29 Pardon, on met mon langage, mais j'ai eu les couilles
05:31 de porter cette tenue et d'assumer les lunettes et tout.
05:33 Et je pense qu'il y avait un truc où je croyais que j'étais encore en soirée.
05:36 - En général, beaucoup de couilles, hein. Je te cache pas, Yanis.
05:38 C'est pour ça qu'on t'aime aussi, hein. Non, mais c'est vrai.
05:40 Il paraît que t'as mal vécu ton passage au Energy Music Awards.
05:43 - Oui. Alors, c'est vraiment là que tout s'est...
05:46 Le déclencheur, en vrai, c'est ça. C'est-à-dire que...
05:49 - C'est vrai que ça a été un avant et un après. Je suis sûr.
05:52 - Oui. - Il y a eu quoi, là ?
05:53 - En vrai, c'est ça qu'il faut vraiment souligner.
05:55 C'est vraiment... C'est même pas en fait pendant l'Astara
05:58 que l'expérience... Enfin, que quelque chose a vraiment tourné.
06:02 C'est vraiment cette soirée-là au Energy Music Awards
06:04 où j'ai très, très mal vécu. Alors là, il faut savoir...
06:06 Juste pour remettre dans le contexte, je suis donc
06:08 la 6e semaine de l'Astara Academy.
06:11 Donc l'avant-dernière semaine, j'en peux plus.
06:14 Et on m'apprend vraiment en dernière minute
06:16 que je suis invité pour les NMA pour aller donner en plus
06:19 le prix de l'artiste francophone de l'année.
06:22 Donc moi qui pensais que ça allait être un petit prix tranquille
06:24 vers la fin. - Bien sûr, oui.
06:25 - Plus de pression. On m'envoie donc la liste.
06:28 Il y a vraiment pas mal de nommés et tout, donc c'est long.
06:30 J'essaie de faire un petit texte.
06:31 Tout ça, en fait, c'est de la pression. C'est de la pression.
06:34 C'est un exercice que je connais pas, parce que là,
06:36 on me demande pas d'être prof de danse, on me demande pas.
06:38 Et c'est un exercice que je connaissais pas.
06:40 J'ai voulu bien le faire.
06:42 J'arrive à Cannes. C'est la folie de Cannes.
06:45 Pendant les NMA, je sais pas si quelqu'un...
06:47 C'est vraiment un délire. - C'est la folie.
06:49 - Je suis cannois, mais là, c'est un délire.
06:51 On nous attend à l'aéroport, on nous attend devant l'hôtel.
06:53 On crie. Donc je sais pas, ça commence à...
06:55 - Tourbillon. - Ouais, tourbillon.
06:56 Je suis pas bien, je mange pas de la journée.
06:58 Faut le souligner pour la suite.
07:00 - Même pas une bananata, je me dis.
07:01 - Et donc, bref, je fais mon passage.
07:03 Et je sors du passage et je lâche vraiment, j'en peux plus.
07:09 Et je bois, donc... - Encore.
07:11 - Je demande une bouteille de champagne.
07:13 - Ouais, bien sûr.
07:14 - J'aime le champagne, j'assume. - Mais t'as raison.
07:16 - Je demande une bouteille de champagne en arrivant au loge.
07:19 Et à savoir que j'étais pas le seul à boire du champagne ce soir-là.
07:22 - Bien sûr, bah non, on peut-on dire que t'es le seul.
07:24 - Et donc, au final, bon, je la bois un peu vite,
07:26 avec le stress et le fait de pas avoir mangé de la journée
07:29 et toute l'expérience en général.
07:31 - Là, t'as eu un...
07:32 - Je me mets, en fait, vraiment à avoir
07:34 une de mes plus grosses crises d'angoisse de ma vie.
07:36 C'est-à-dire que c'est ingérable, sur le moment.
07:38 Je ne me reconnais même pas moi-même, je peux pas le contrôler.
07:41 Je pleure, je tremble, je n'arrive plus à respirer.
07:43 Je pense que je vais mourir, je pense que j'ai envie de mourir.
07:46 C'est vraiment intense.
07:49 C'est une vraie... C'est pas...
07:50 Je pleure, je suis triste et je suis vraiment dans un état...
07:53 - T'es dans...
07:54 - Et qui n'est pas, en fait, gérable.
07:56 Et on peut pas se contrôler dans ce moment-là.
07:58 Et donc, je demande à me faire évacuer du Palais des Festivals,
08:03 mais par derrière.
08:04 Parce que c'est tellement... Voilà, c'est calme.
08:07 - T'es pas bien.
08:08 - Donc, on me sort par la plage et je rentre à mon hôtel, tranquillement.
08:11 Sauf qu'en fait, pour...
08:13 Parce que c'est vraiment ça, la grosse histoire.
08:16 Désolé, c'est un petit peu long.
08:17 - Non, mais t'inquiète pas.
08:18 - C'est la famille qui a tout changé.
08:20 - J'adore.
08:21 - Et en fait, arrivé...
08:22 - Il revient, le mec des meurtres, après, d'hier ?
08:24 - Non, t'inquiète pas. Non, non.
08:25 (Rires)
08:26 - C'est quoi, c'est qui ?
08:27 - Non, t'inquiète pas.
08:28 - J'ai pas compris la blague.
08:29 - Non, rien à voir avec toi, c'est un mec...
08:31 - Michel Marie, il sera pas là ce soir.
08:32 - C'était son heure, c'est pour ça.
08:34 - Il sera pas là ce soir, Michel Marie.
08:36 (Rires)
08:37 - Bon.
08:38 - Continue, du coup.
08:39 - J'adore, moi, Yanis. Alors, c'est quoi, Nyssa ?
08:40 - Et donc, je rentre à l'hôtel et j'ai cette personne-là qui était...
08:43 Parce que je suis pas allée au Hanema accompagnée.
08:45 Et je pense que c'est l'erreur que j'ai faite, c'est ça.
08:48 Je pense que j'aurais dû y aller accompagnée d'un ami
08:50 et ne pas être seule et ne pas me retrouver seule là-bas.
08:53 Et j'ai pas fait ça parce que, bon, ben...
08:55 Voilà. Bref, manque de budget aussi, comme d'hab.
08:57 Et donc, une... Enfin, que je pensais,
09:01 mais ça, c'est ma très grande erreur dans toute l'aventure.
09:04 Une personne qui travaille dans la production de TF1,
09:07 donc pas en DMLS et pas en DMLS,
09:09 parce qu'il y a 3 groupes, comme tu le sais.
09:11 Donc DMLS, en DMLS, TF1.
09:13 - Tu peux dire du mal de TF1, pas de DMLS, ni en DMLS ?
09:17 - Mais je... On en parlera après de ça.
09:19 On en parlera après de ça.
09:20 - Non, non, je veux dire du mal de tout le monde.
09:21 J'en ai rien à foutre.
09:22 - Mais c'est pas le but.
09:23 - Oui, je rigole, je peux dire du mal de tout le monde.
09:24 - Mais... Et donc, voilà.
09:26 Et il se trouve que cette personne est au courant
09:28 qu'il s'est passé ça et que je rentre dans cet état-là.
09:31 Donc, m'envoie un message.
09:33 En fait, moi, je pense que je me calme
09:35 et ça repart... Au premier message, ça repart.
09:37 Et donc, elle me demande si je veux qu'elle passe.
09:40 Et je lui dis, ben, je t'en supplie,
09:42 oui, passe, parce que je vais vraiment pas bien.
09:46 Et j'allais vraiment pas bien.
09:48 Elle...
09:49 (Rires)
09:50 - C'est vrai, ouais.
09:51 - Hum...
09:52 Elle passe, elle vient.
09:54 Et donc, là, bon, ben...
09:55 Ben, il y a tout qui tombe, quoi.
09:57 On est 6e semaine, je raconte toute ma vie.
09:59 - Même les couilles.
10:00 - Non, les couilles restent en place, Cyril, t'es gentil.
10:03 Non, mais je veux dire, j'ai vraiment tous les vieux démons.
10:05 Je parle de tout.
10:06 Je parle pas juste, là, de l'épisode d'André Lastarac.
10:08 Je parle vraiment de tout.
10:09 J'ai un vrai lâchage.
10:10 Vraiment, je me lâche complètement.
10:13 La meuf connaît toute ma vie à ce moment-là, tu vois.
10:16 Et c'est vrai que je peux comprendre
10:18 que ça fait assez peur sur le moment que je dois faire peur.
10:21 Parce que je faisais certainement peur
10:23 parce que j'étais vraiment pas contrôlable.
10:25 Et moi-même, je me faisais peur sur tout ça.
10:27 - Je vois le genre.
10:28 - Sauf que donc, moi, qui pense quand même que...
10:30 Parce que ça fait quand même 6 semaines qu'on travaille ensemble,
10:33 qu'elle vient toujours dans ma loge, qu'elle est en éco par copine.
10:35 - Tu penses que c'est vrai.
10:36 - Je me dis non, mais en fait, tu sais, c'est un cocon, la Star Academy.
10:39 - En fait, elle a toi et tout.
10:40 - T'as pas le temps de voir tes vrais amis.
10:41 - Elle a tout été bavée.
10:42 - Ouais, voilà.
10:43 Et en fait, au final, donc, il s'avère que le lendemain,
10:45 je comprends direct que tout le monde est au courant de ce qui s'est passé.
10:47 - Ah ouais, c'est ça.
10:48 - Et en fait, pourquoi ?
10:49 Parce que tout simplement, tout le monde me dit, en gros,
10:51 qu'il s'est passé quelque chose au NMA.
10:53 Mais moi, au NMA, je sais exactement ce que j'ai fait.
10:55 J'ai fait l'émission et j'étais dans ma chambre.
10:56 J'ai pas fait d'after-party, j'ai pas fait de soirée.
10:58 - T'as fait d'after-party.
10:59 - J'ai pas pu.
11:00 Pourtant, c'était prévu, mais j'ai même pas pu.
11:02 Donc je sais.
11:03 Donc pour moi, quand on me dit c'est au NMA qu'il s'est passé quelque chose...
11:05 - Non, non.
11:06 - C'est à qui on parle, directement.
11:07 - Tu sais que c'est la meuf qui est venue te voir.
11:09 - Exactement.
11:10 - De la production de TF1 Prod.
11:11 - Voilà.
11:12 Et donc...
11:13 Sauf que là, en fait, c'est là qu'on m'a expliqué que du coup,
11:15 le nouveau problème, c'est que là, c'était TF1 qui était au courant.
11:17 - Oh là !
11:18 - Donc en gros, entre guillemets, si tu veux, on pouvait plus...
11:20 - Mais ils étaient au courant de quoi ?
11:22 Que tu pouvais avoir un burn-out ?
11:23 - Qui était au courant que j'étais, à ce moment-là, en tout cas, pas stable.
11:27 À ce moment-là, c'est vrai que j'étais donc en crise d'angoisse.
11:29 - Tu n'étais pas en crise d'angoisse ?
11:30 - J'étais en burn-out, mais...
11:31 Non, mais je veux dire, je lui ai confié des choses, donc va savoir.
11:34 Moi, je ne sais pas si elle a raconté juste que j'étais pas bien sur la...
11:38 Juste que j'étais en crise d'angoisse ou est-ce qu'elle est allée raconter ma vie,
11:42 mes traumas, mon passé.
11:43 Je ne sais pas, parce que j'ai tout dit.
11:45 Je ne sais pas ce qu'elle est allée raconter.
11:47 Mais en tout cas, elle a clairement assez raconté pour faire peur.
11:50 - Elle t'a fait du tort.
11:51 - Un peu plus que du tort, même, oui.
11:53 - Elle t'a niqué ta vie.
11:54 - Non, non, ça ne va pas ou quoi ?
11:55 Elle ne m'a pas du tout niqué ma vie.
11:57 J'avais une vie avant l'Astaraque, j'ai une vie après l'Astaraque.
11:59 - Et donc après ça, on t'a fait comprendre qu'il va aller mieux que tu te reposes.
12:03 - Non, non, ça ne s'est pas passé comme ça.
12:06 Après ça...
12:07 - Allez-moi, je vais me reposer.
12:08 - Non, non, après ça, il y avait même...
12:09 Enfin, moi, j'étais...
12:10 On avait...
12:11 - Moi, je ne suis pas comme elle, je ne répéterai rien, personnellement.
12:14 - Bon, bon, un con.
12:16 - Mais ouais.
12:17 - Après ça, non, au contraire, justement, il y avait des...
12:20 Enfin, je veux dire, quand on parlait au début vers la fin de l'Astaraque,
12:24 on m'a mentionné pour la saison 2,
12:26 on parlait déjà un petit peu de la saison 2,
12:28 enfin, saison 11.
12:29 - Pourquoi tu ne l'as pas faite ? Pourquoi tu ne l'as pas faite ?
12:30 - Alors, justement, je ne l'ai pas fait au final.
12:34 Mais c'est ça, c'était ça, la grande surprise,
12:37 c'est que moi, je pensais, en fait...
12:38 Si tu veux, après l'Astaraque, j'ai dit, OK, là, j'ai compris que j'ai pété un câble.
12:42 J'ai compris que j'ai besoin de repos,
12:44 que j'ai compris que j'ai besoin aussi de...
12:46 Que j'ai été surexposé et que j'ai besoin de...
12:49 - De se mettre de la distance.
12:50 - De quitter ce monde-là un peu, de mettre de la distance et de me retrouver.
12:53 Et en fait, moi, j'ai dit, OK, j'entends, je prends ma responsabilité,
12:56 j'ai merdé, j'ai fait des choses, voilà, qui ne sont pas forcément pro,
13:00 il n'y a pas de souci, je vais m'occuper de moi,
13:02 je vais prendre tout ce temps pour me prendre en main,
13:06 pour aller voir un psy, pour m'occuper de moi, de mon bien-être.
13:09 Et en fait, il faut savoir qu'à ce moment-là, on est en décembre, quoi.
13:12 Donc l'Astaraque, c'est en novembre, là.
13:14 Donc en fait, moi, je me dis, voilà, j'ai le temps,
13:16 ce n'est pas comme si je te dis en 10 jours, je change ma vie
13:19 et que tu ne crois pas, j'ai le temps.
13:21 OK, OK, pas de souci, pas de souci.
13:23 Bon, il s'avère qu'au final, en février, on m'a mis un stop en disant,
13:26 est-ce que tu es allé en cure, en rehab ?
13:29 - Ah ouais. - Et j'ai dit, ben non.
13:31 - À sa connaissance, la meuf qui a tout répété, qui a dû dire que tu buvais.
13:34 - Mais je buvais, parce que je buvais du champagne, tu ne suis pas, Cyril.
13:37 - Si, mais donc elle a dit que tu buvais, donc ils ont dit,
13:39 ouais, il boit trop, il ne fera pas l'Astaraque.
13:41 Alors, tu veux que je te dise ? - Je ne sais pas ce qu'elle a dit.
13:43 - Je te dis la vérité. - Je ne sais pas.
13:45 - On se dit tout, tous les deux ? - Car tu ne sais pas.
13:47 - Tu t'expliques, moi, je vais te dire la vérité. - Vous le savez, Cyril, vous le savez.
13:49 - Moi, je sais, je sais la vérité. - Ah bon ?
13:51 - Je sais la vérité. - Ah bon, ben tu ne peux pas la connaître mieux que moi,
13:53 mais vas-y. - Je sais la vérité qu'on m'a dit.
13:55 - Ah ouais, mais moi, je suis là et je te dis la vérité.
13:57 - Eh, Anouna, je t'explique, j'ai des ramifications partout.
14:00 - Anouna et Miaï. - Moi, je te le dis, moi.
14:02 - Vas-y, c'est quoi la vérité ? - Je te dis la vérité.
14:04 - Mais c'est quoi, vas-y ? - Ce qu'on m'a dit, c'est, on voulait reprendre Yanis, mais Yanis a des problèmes d'alcool et on ne peut pas le reprendre sur la Starac.
14:13 - Gilles Verdez, est-ce que tu as les mêmes infos que moi ?
14:15 - J'ai les mêmes infos et si vous me permettez, je voudrais aussi poser exactement les mêmes infos, poser une petite question à Yanis.
14:20 - Oui, bien sûr. - Parce que, Yanis, j'espère que ça va vous permettre de lever un petit doute sur une rumeur insidieuse qui court les rédactions et comme vous êtes franc, vous allez répondre.
14:27 - Mais oui. - Ce qu'on dit, ce que certains prétendent, en tout cas, c'est qu'il n'y aurait pas que l'alcool.
14:32 - C'est que, est-ce que vous auriez pris, à cette soirée-là ou d'autres produits, par exemple des produits stupéfiants qui auraient pu faire cra...
14:40 - Non, mais je préfère vous le dire. - Oui, oui, j'entends bien. - Vous savez que ça tourne. - Oui, mais je sais que ça tourne, c'est pour ça que j'ai accepté de faire l'interview avec le Parisien.
14:46 - Avez-vous pris des produits stupéfiants et est-ce que ça aurait pu revenir aux oreilles de TF1 qui donc auraient dit "on arrête tout avec Yanis" ?
14:53 - D'accord. - Alors, excusez la sincérité de la question, mais je préfère vous la poser.
14:57 - J'ai une autre question, c'est est-ce que vous avez vraiment... - Si tu me permets de répondre à cette question, tu vas peut-être me répéter des lettres.
15:02 - Non, mais c'était juste si vous avez vraiment 5 doigts, parce que les gens qui ont des gants toute la journée, en général, ils n'ont que 4 doigts.
15:06 - J'en ai 10. Tu vois, j'en ai 10. - Bien sûr, c'est pas Mickey. - J'en ai 10. - Mais là, en plus, la question est intéressante.
15:12 - J'en ai 10. Donc, OK. Belle intervention.
15:22 - Et donc, du coup, pour répondre à ta question, c'est exactement pour ça que j'ai fait le parisien, pour mettre la chose au clair.
15:28 J'ai bu, oui, j'ai buvé, mais après, attention, j'explique. Oui, je buvais du champagne dans ma loge. Attention, on parle que du samedi soir, déjà, pour commencer.
15:36 La semaine, je ne bois pas, je suis au château, on l'a vu, sinon, ça serait vu à la télé. J'ai très bien fait mon boulot.
15:42 Les seuls moments où c'est vrai que je m'autorisais, et c'est aussi pour me mettre dans le mood, parce que c'est 4 heures de prime, bordel, un samedi soir,
15:48 et qu'il faut être festif, il ne faut pas se faire... Enfin, voilà, quoi, tu vois. Je suis comme ça. Je buvais, effectivement, avant les primes, dans ma loge,
15:55 j'avais du champagne, et je buvais pendant les primes, dans mon mug, j'avais du champagne, et je buvais après les primes. C'est vrai. Je l'ai dit, je l'ai reconnu.
16:03 Voilà. Et malheureusement, ce qui se passait, c'est que, du coup, je devenais fragile, et le mix de tout ça, plus la fatigue, plus la pression, faisait que mes angoisses,
16:10 mes crises d'angoisse, venaient et devenaient de plus en plus régulières. Et seulement, le problème, c'est que si, à la rigueur, j'avais juste fait ça,
16:16 et que j'avais fermé ma gueule, et que j'avais dit à personne, ça ne serait pas ces crèmes. Parce qu'on aurait juste dit "en fait, il est festif, il boit un peu de champagne,
16:22 mais il fait le taf", parce que c'est ça qui s'est passé. En revanche, non. En revanche, par contre, c'est que j'ai ouvert ma bouche moi-même, en appelant les mauvaises personnes,
16:31 pour leur dire moi-même que j'étais mal, et que j'avais besoin, en gros, d'aide. Mais ça, c'est ça, ma grosse erreur. Et c'est pour ça que je dis que c'est de l'hypocrisie, au final,
16:39 parce que si j'avais rien dit, je serais encore sur la deuxième saison. C'est tout simplement de l'hypocrisie. Après, je veux juste... Comme ça, je suis lancé...
16:47 - Vas-y, mon Yannis. - Ça va ? Je suis pas mal ? - Je vérifie le nombre de doigts, c'est tout ce qui m'intéresse.
16:54 - J'allais dire un truc vulgaire. - Non, t'en as déjà dit suffisamment, comme ça, des choses pour dire. - Oui. Bon, je vais rien dire encore.
17:01 - Non, je veux juste finir sur ça, comme ça, après, tu peux me poser les questions que tu veux. Mais je veux bien mettre quelque chose au clair. Je ne suis pas venue là, ce soir,
17:09 où j'ai pas fait l'interview pour être... Pour déclarer... Il y a une mouche qui me vole là-bas. Pour déclarer la guerre avec TF1 ou avec qui que ce soit.
17:17 Je ne veux pas la guerre. En revanche, je veux la paix avec moi-même. C'est ça, la différence et la nuance. Je voulais expliquer ma vérité parce que, un, ça m'a fait beaucoup de bien de le dire,
17:27 parce que je suis quelqu'un d'entier, parce que j'en ai pas honte de cette vérité. Je n'ai pas honte de moi. Je suis fière de ce que j'ai fait. Je suis fière de mon parcours.
17:33 Et parce qu'aussi, je n'ai plus de place pour des bagages supplémentaires dans ma vie. C'est juste ça, aussi. Non, j'ai assez porté de choses. J'ai un passé compliqué, comme pas mal d'artistes.
17:44 Je suis écorché vif. J'ai porté beaucoup de choses toute ma vie. Et j'ai plus la place. - Je veux t'alléger. - Tu me gaves un petit peu.
17:51 - Non, mais je veux bien finir mon interview. Et puis après, on peut parler de toi. - C'est que c'est un peu long. C'est pour ça. - Non, mais non.
17:59 - C'est le but. - Très intéressant, Yanis. - C'est un très intéressant. - Tu vois, t'es gentil, mais... Voilà.
18:05 Bref, donc, je viens pas là pour faire la guerre avec qui que ce soit. Je viens juste... - Ne m'inquiète pas, Axta. Il faut le dire. Entre autres.
18:11 - On va faire la guerre. On loge après, par contre. - Non, mais je m'en fous. En vrai. - On a ment. - Mais Yanis, donc, ce que je disais, ma version, c'est la même que ta ?
18:19 C'est la même version. - Donc, c'est en fait... C'est ce que nous expliquait Yanis. C'est qu'il a fait une soirée. Ça a été mal interprété par une personne dont...
18:27 Il avait une confiance à cette personne. Elle l'a trahi. Elle a fait passer Yanis pour un mec qui avait des problèmes d'alcool. - Elle a tout balancé.
18:33 - Et c'est remonté aux oreilles de TF1. Et TF1 a dit qu'on arrête avec Yanis parce que... - Et ça s'est surtout additionné. Ça s'est additionné au 3e Prime.
18:41 - Et à toutes les fois où j'ai... C'est parce que c'est pas que cette soirée. Je n'ai jamais dit ça. De toute manière, c'est très clair. J'ai tout dit. Je n'ai rien caché.
18:48 Tout est dit. J'ai fait une interview. J'ai tout dit. Je n'ai plus rien. Voilà. D'ailleurs, je veux clôturer ce chapitre de ma vie en venant là ce soir.
18:55 Ça veut dire que je l'ai fait sur papier en interview. Je le fais maintenant en face. Et après, bonne émission, bonne chance à tout le monde. Il y a pas de problème.
19:05 - Je suis sûr que l'émission n'a pas retenu la star de l'émission. Ça reste l'émission comme je l'ai dit. - Tu vas nous manquer quand même. Tu vas nous manquer, Yanis.
19:10 - Merci. - Je te le dis parce que moi, je t'adore. - C'est très gentil. - Faut que tu reviennes me voir alors que t'en as peut-être... - Je t'adore aussi.
19:16 - Pourquoi tu viens pas nous voir un peu des fois comme ça ? Tu restes avec... - Mais je vais revenir. Je vais revenir. - Non mais c'est vrai. Comme ça, on fait des petites choré tous les 2 et tout.
19:22 - C'est pas chaud. Sans rigoler. - Je suis chaud. - Moi, je suis bouillant. Moi, j'adore ce parc. - Il sera là, lui aussi ?
19:27 - J'adore. C'est un énorme talent, Yanis. Je te le dis. Et ça, moi, j'adore les personnalités comme ça. J'adore... Comme Yann aussi, c'est une personnalité incroyable.
19:43 - Non mais en plus, j'ai rencontré lui. Il est très sympathique. - Il est incroyable. Je te dis, c'est un génie. - Il est doué en plus. - Vous êtes 2 génies dans votre genre.
19:49 - Il est très doué. - Je sais pas ce qu'il a avec vos doigts. - Je sais pas. Je sais pas. - Les types qu'on découvre toute la journée, ça me crispe. - Non mais t'inquiète pas.
19:58 - Comme les mecs qui travaillent à l'étang. - Mais je les ai pas toute la journée, tu sais. - Tu viens de me rassurer. - Ça s'appelle la mode. Ça s'appelle la fashion, tu vois.
20:03 - Ça m'en rassure beaucoup parce que ça fait psychopathe, les gars. - Non mais t'inquiète pas. Yanis, en tout cas, moi, tu reviens voir quand tu veux parce que je te l'ai dit.
20:10 - Non mais merci de me recevoir et merci à chaque fois d'être bienveillant au final. - Je te recevrai toujours et si tu veux venir même avec nous quelques fois, ça serait un plaisir.
20:17 - Eh ben avec plaisir. - Je kiffe que tu viennes un peu nous voir. - Avec plaisir. - Si tu peux relooker 2-3 personnes ici, c'est catastrophique. Merci.
20:24 On va se retrouver dans un instant. Une manifestation de 26 pour protester contre la diffusion d'un documentaire sur Stéphane Plaza. Est-ce que vous trouvez ça normal ou pas ?
20:32 On aura les dernières infos en arrière sur Stéphane Plaza puisque ça a rembondi aujourd'hui. Et vous allez voir cette histoire fou, folle.
20:38 12 décès suspects de patients opérés pour de simples fractures dans un hôpital des Vosges. Le cri du cœur des familles. Ils rentraient pour une fracture et ils revenaient plus.
20:49 C'est un truc de fou. Alors on sait pas ce qui se passe là-bas. On aura des éléments de réponse dans un instant. Vous allez voir. C'est l'histoire folle du jour. Ce sera dans un instant. A tout de suite.
20:56 (Applaudissements)
21:12 Merci d'être avec nous. Il est 20h41. On est en direct. Restez avec nous parce que vous allez voir une histoire folle aujourd'hui. 12 décès suspects de patients opérés pour de simples fractures dans un hôpital des Vosges.
21:22 On va vous raconter cette histoire et c'est vrai que toutes les hypothèses sont mises sur la table. Vous allez voir que c'est assez fou.
21:28 pour le moment.

Recommandée