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00:00 Le secret de l'ongévité à la télévision, c'est un peu comme une mayonnaise, vous savez,
00:04 vous avez différents ingrédients, puis après il faut que ça prenne.
00:07 Ouais, parce que là je suis bavarde.
00:09 TF1.
00:10 Alors TF1, je dirais maison, maison.
00:13 TF1, vous savez, c'est Gomiti, maison, maison.
00:17 Les initiales CED, ça pourrait être T, T comme TF1.
00:21 Je suis le CDI le plus ancien de TF1 et j'en suis très fière.
00:27 Souvent je dis, je vais un peu tomber dans la marmite de la passion de cette météo
00:30 et de la climatologie, parce que moi ça fait quand même quasiment 20 ans que je parle
00:37 du changement climatique et du réchauffement climatique.
00:39 J'étais la première quasiment à en parler.
00:41 Lorsque dans un bulletin je leur disais "bon alors demain vous avez 5 degrés de plus à
00:45 Toulouse", et puis qu'à la fin du bulletin je leur disais "en 100 ans les températures
00:48 vont augmenter de 1 degré et demi", c'est ce qu'on disait à l'époque, on en est bien
00:51 loin maintenant.
00:52 On me disait "attends, ça veut dire quoi ?".
00:54 Il n'y avait pas de prise de conscience de ces problèmes de réchauffement climatique.
00:59 Là maintenant oui, on a vraiment une prise de conscience, parce que malheureusement on
01:03 en subit les conséquences.
01:04 Alors prochain mot, chef, c'est H.E.
01:09 2FE du service météo.
01:12 Maintenant c'est moi qui suis la plus ancienne au service météo et puis c'est vrai qu'il
01:17 faut une responsabilité.
01:18 J'en suis ravie parce que j'aime bien.
01:20 Je ne dirais pas diriger les équipes parce que ce n'est pas le mot diriger, c'est être
01:25 en contact, échanger avec les équipes et puis j'espère aussi leur apporter quelque
01:29 chose.
01:30 En plus d'être à l'antenne, c'est un travail passionnant parce que c'est faire
01:35 bouger, évoluer la météo, faire évoluer un bulletin en fonction des nouveaux "produits"
01:43 qui nous sont proposés, en fonction des nouvelles techniques aussi.
01:47 Et puis pour LCI c'est pareil.
01:49 Alors le prochain c'est… Ah, cancer du sein.
01:54 Bon ben le cancer du sein c'est vrai que comme beaucoup de femmes, j'ai eu cette
01:58 épreuve, une dure épreuve dans sa vie.
02:01 J'ai eu c'est vrai beaucoup de soutien de la part des téléspectateurs, je n'en
02:05 parlais pas beaucoup.
02:06 J'ai mis une barrière toujours entre vie professionnelle et vie privée.
02:10 Mais c'est vrai que maintenant au bout de quelques années, même d'une décennie,
02:16 j'en parle.
02:17 Pourquoi ? Eh bien parce que ce sont des médecins et des professeurs, je les ai entendus un
02:24 jour dire et ils me l'ont dit aussi.
02:26 Vous savez quand il y a des personnes qui sont un peu connues du public, ce qu'elles
02:31 disent, ça reste dans la mémoire des gens.
02:35 C'était important pour moi justement d'être l'une des marraines, et c'est la deuxième
02:40 année d'ailleurs consécutive de l'association Ruban Rose.
02:44 Et on a fait un magnifique défilé d'ailleurs le 1er octobre, le dimanche 1er octobre, sur
02:50 les Champs-Elysées s'il vous plaît.
02:52 Nos chers voisins, ah ça c'est un très bon souvenir, un souvenir très sympa.
02:58 Parce qu'effectivement de temps en temps ils avaient des guests comme on dit, et un
03:03 jour ils m'avaient demandé de venir.
03:05 Alors moi j'étais très intimidée parce que finalement ce sont des comédiens.
03:08 Et donc je me suis dit "oh la la, comment ça va se passer ?" Et ben non, j'étais
03:13 dans le bain, et puis ça m'a permis de voir l'envers du décor, la façon dont ils
03:17 tournaient.
03:18 L'équipe était très sympa, et c'est vrai qu'après je regardais Nos chers voisins
03:21 de façon différente.
03:22 Ça m'amuserait bien de recommencer.
03:24 Alors évidemment cette série n'existe plus, mais pourquoi pas d'autres séries ? J'attends
03:28 les coups de fil de Lelouch, de Spielberg, de voilà.
03:33 [Sonnerie de fin]
03:35 [SILENCE]