Le Journal - 12/10/2023 - DÉMINAGE / Une bombe de la seconde guerre mondiale désamorcées à Fondettes

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DÉMINAGE / Une bombe de la seconde guerre mondiale désamorcées à Fondettes
FOIRES AUX VINS / Les bouteilles d'un viticulteur vendues contre son gré
CLIMAT / L'été indien perturbe les jardins de Villandry
RUGBY / Un jeune de Langeais, porte-drapeau au stade de France
PIERRE RICHARD / Une vie d'acteur chantée sur scène

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Transcription
00:00 ...
00:10 -Val de Loire en direct se poursuit.
00:12 C'est l'heure de votre journal présenté ce soir par Michael Texi.
00:15 -Bonsoir. -Avant de vous dévoiler les titres,
00:18 un point sur la météo de demain.
00:20 Le ciel alternera entre nuages et soleil dans nos 2 départements.
00:24 Les températures au-dessus des normales de saison.
00:27 La minimale sera de 15 degrés et la maximale de 29 degrés.
00:31 A la une, ce soir, cette opération délicate du désamorçage d'une bombe
00:35 a fonded ce matin. -Elle dormait dans la Loire
00:38 sous le pont Saint-Côme depuis près de 80 ans.
00:41 Les démineurs venus de la Rochelle ont pu désamorcer
00:44 et évacuer l'engin de 500 kg.
00:46 Un hélicoptère a été nécessaire.
00:49 Il dénonce ce qu'il appelle un marché gris.
00:52 Un viticulteur de Saint-Nicolas de Bourgueuil constate
00:55 que ses bouteilles sont vendues dans une foire au vin d'un hypermarché.
00:58 Des ventes sans son accord.
01:00 Explication dans ce journal.
01:02 A 10 ans, Hippolyte va approcher ses idoles.
01:05 Le joueur du SC Langer Rugby sera l'un des portes-drapeaux
01:09 lors du quart de finale de la Coupe du Monde dimanche au Stade de France.
01:13 Grande fierté pour lui, sa famille et le club.
01:16 Vous le verrez.
01:17 Et puis, notre invité est toujours grand.
01:20 Il a été blond et il a pu porter une chaussure noire.
01:24 Nous avons rencontré Pierre Richard aujourd'hui
01:27 avant le spectacle musical dans lequel il joue
01:30 en ouverture de la saison culturelle du Nouvel Atrium de Saint-Avertin.
01:35 Mais pour démarrer opération réussie pour les démineurs
01:38 venus de La Rochelle, la bombe de 500 kg a été évacuée.
01:42 Et oui, Aurélien, il a fallu l'aide d'un hélicoptère
01:45 pour faire émerger et enlever l'engin placé sous le pont Saint-Côme.
01:49 Une bombe alliée de la Seconde Guerre mondiale
01:52 dont le désamorçage et l'évacuation ont été un vrai défi technique
01:56 relevé par les démineurs.
01:58 Clémence Doss qui a suivi les opérations pour nous.
02:01 Assistée de l'hélicoptère Dragon 17,
02:05 l'équipe de démineurs a procédé à l'évacuation de la bombe
02:08 préalablement désamorcée sous l'eau.
02:11 Une plateforme flottante a spécialement été conçue
02:13 pour déplacer l'ogive du dessous du pont Saint-Côme
02:16 afin de l'élitrer.
02:18 C'était quand même une bombe qui faisait 500 kg
02:20 donc il fallait avoir une potence suffisante
02:22 et assez costaud pour pouvoir la lever
02:25 avec des flotteurs conséquents aussi.
02:27 L'idée c'était de faire une barge spéciale
02:29 ce que vous avez vu de loin avec des petits flotteurs bleus
02:32 qui a été confectionnée par les eaux de Jarnac
02:35 avec une potence dessus pour pouvoir lever la bombe
02:38 sans avoir de pantoir en fait.
02:40 Parce que le moyen de levage qu'on a aujourd'hui avec des parachutes
02:42 on a une énorme pantoir et dans des ferronds de ce type là
02:45 c'est pas possible.
02:47 A 10h50, l'ogive sort enfin de l'eau
02:50 avant d'être déposée sur la D37.
02:53 Une opération minutieuse et calculée
02:55 qui a duré plus d'une heure
02:57 entre le désamorçage des fusées
02:59 et la préparation du transport de la bombe.
03:02 Déposées sur la berge côté Fondette,
03:04 les fusées ont été préparées pour leur explosion.
03:07 Il est 12h32 au moment de la détonation.
03:11 *Explosion*
03:13 Le reste de la bombe a été évacuée
03:19 avant l'explosion des fusées
03:21 pour être transportée vers la Charente-Maritime.
03:24 Elle sera neutralisée dans un endroit confidentiel
03:27 dans les prochains jours.
03:29 C'est un vendredi noir qui s'annonce
03:32 pour la médecine de ville.
03:33 Et oui, si vous devez vous rendre chez votre médecin
03:36 vous risquez de trouver porte-close.
03:38 Les syndicats dans leur ensemble
03:40 ont appelé les praticiens à cesser le travail
03:42 ce vendredi et à fermer leur cabinet.
03:45 En cause, un projet de loi qui réorganise
03:47 l'offre de soins sur le territoire
03:49 et la demande de nouvelles négociations
03:51 pour revaloriser le prix de la consultation.
03:54 On écoute Sophie Lisée,
03:55 elle est présidente départementale du syndicat MGFrance.
03:59 Ce qu'on voudrait effectivement
04:01 c'est une revalorisation
04:03 pour rendre le métier plus attractif
04:05 parce que les jeunes qui veulent s'installer
04:08 voient bien que là c'est compliqué
04:10 qu'on nous en demande de plus en plus.
04:12 Nous on voudrait que tout le monde
04:13 puisse avoir accès à un médecin traitant.
04:15 Et pour pouvoir se dégager du temps
04:17 il faut aussi qu'on puisse
04:19 embaucher du personnel,
04:21 des gens qui peuvent nous aider,
04:23 des secrétariats, des assistants médicaux.
04:25 Mais pour ça il faut qu'on soit revalorisé.
04:27 Et puis pour pouvoir travailler ensemble
04:30 avec d'autres professionnels
04:32 il faut qu'on puisse avoir accès à des locaux
04:34 et les locaux sont de plus en plus chers aussi.
04:36 Tout a augmenté et c'est difficile
04:38 de trouver des lieux où on peut travailler
04:40 de façon correcte
04:42 et donc attirer aussi des jeunes médecins.
04:44 La saison des foires au vin d'octobre
04:47 bat son plan
04:48 et un viticulteur dénonce un marché gris.
04:50 Et oui, ce viticulteur installé
04:52 à Saint-Nicolas de Bourgueuil
04:53 refuse que ses vins soient vendus
04:55 par la grande distribution.
04:56 Et pourtant, ces bouteilles sont en bonne place
04:59 dans les rayons d'une foire au vin
05:01 d'un hypermarché de la ville Audam.
05:03 Rien d'illégal, mais une pratique
05:05 qui met ce producteur en colère.
05:07 Il parle d'une concurrence déloyale
05:09 avec les cavistes avec lesquels
05:11 il a choisi de travailler.
05:13 Il serait une dizaine de viticulteurs
05:15 concernés. Faustine Luneau.
05:17 Surprise pour Sébastien David.
05:21 Ce vigneron de Saint-Nicolas de Bourgueuil
05:23 a choisi de ne pas vendre ses bouteilles
05:25 en grande surface.
05:26 Pourtant, la semaine dernière
05:28 il a retrouvé deux de ses cuvées en vente
05:30 sur le stand de l'espace foire au vin
05:32 de trois supermarchés,
05:34 deux magasins Leclerc en Bretagne
05:36 ainsi que celui de la ville Audam.
05:38 Donc la cuvée Coef 2018
05:40 et puis on a aussi du Quesaco.
05:43 Ce sont des commerciaux qui m'ont appelé
05:45 en me disant, bon qu'il y ait du marché gris
05:48 on en entend souvent parler,
05:50 mais là c'est des vins qui sont vendus moins cher
05:52 que dans le commerce habituel à qui je travaille.
05:54 Là on voit, les Quesaco sont achetés
05:56 à 18 euros, alors qu'elles sont
05:58 directement en prix courant à 18,50.
06:00 Et les Coefs surtout sont à 24 euros,
06:03 alors que le prix constaté couramment
06:05 est de 26 euros.
06:07 Pour avoir une trace, Sébastien David a racheté
06:09 une partie de la trentaine des bouteilles exposées
06:11 avant de pousser un coup de gueule
06:13 sur les réseaux sociaux.
06:15 Aujourd'hui je suis sur le parking du Leclerc
06:17 et je suis venu acheter des vins à moi.
06:20 Par principe, je vends pas dans les grandes surfaces.
06:23 Ces bouteilles sont donc arrivées là via
06:25 un intermédiaire de la vente grise,
06:27 comme il l'appelle, une pratique légale
06:29 mais qui pose problème selon lui.
06:31 Sur TikTok, les gens m'ont dit
06:33 "bah oui mais tu les as vendus,
06:35 t'as été payé". Bah oui, j'ai été payé,
06:37 mais c'est la concurrence des loyales.
06:39 Moi je vends à des gens qui portent conseil,
06:41 qui amènent du conseil,
06:43 des cavistes, des restaurateurs, des bars à vin,
06:45 alors que là, ils m'ont appelé
06:47 et clairement ils m'ont dit "bon bah si ça continue,
06:49 on arrête de travailler avec toi".
06:51 Déjà 5 cavistes ont préféré arrêter de vendre son vin,
06:53 conséquence -5000 euros de chiffre d'affaires
06:56 sur les 50 000 qu'ils réalisent en Indre-et-Loire,
06:58 et il n'est pas le seul dans ce cas,
07:00 9 vignerons du Val-de-Loire
07:02 seraient concernés au Leclerc de la ville aux Dames.
07:04 Nous on veut lever le secret des affaires,
07:06 ce qu'on veut c'est savoir
07:08 qui pratique ça. Après moi je ne vendrai pas
07:10 aux personnes qui revendent, c'est tout.
07:12 L'édit producteur compte donc entamer
07:14 une procédure auprès du tribunal de commerce
07:16 pour tenter de pousser Leclerc à dévoiler
07:18 l'identité du ou des intermédiaires
07:20 qui leur ont vendu ces bouteilles.
07:22 Malgré nos sollicitations, l'enseigne
07:24 n'a pas souhaité répondre.
07:26 L'été va-t-il enfin laisser place à l'automne ?
07:28 On peut se poser la question.
07:30 On nous l'annonce à partir de ce week-end,
07:32 mais les températures exceptionnelles
07:34 de ces derniers jours, et plus généralement
07:36 depuis la rentrée, interrogent.
07:38 C'était l'objet de notre question,
07:40 ce soleil qui joue les prolongations
07:42 vous inquiète-t-il ?
07:44 Et c'est le cas pour 61% d'entre vous,
07:46 vous êtes à contrario 14% à vous en réjouir,
07:48 fataliste, vous en profitez pour un quart
07:50 d'entre vous.
07:52 Et justement, comment la nature réagit-elle
07:54 à l'été indien ?
07:56 Léa Turquiez et Lucas Chopin sont allés
07:58 dans les jardins de Villandry,
08:00 ce que l'on y observe, sans surprise,
08:02 une végétation plus estivale qu'automnale.
08:04 À Villandry, les tomates continuent de mûrir.
08:16 Ici, on récolte encore de nombreux légumes.
08:18 Bref, tout est en décalage.
08:20 On retrouve Anthony Coué, le jardinier en chef,
08:22 pour quelques explications.
08:24 Est-ce que c'est un mois d'octobre normal, ici ?
08:26 Ce n'est pas un mois d'octobre normal.
08:28 La dernière taille qu'on fait sur les Périas,
08:30 ça va être au mois de septembre,
08:32 et là on est au mois d'octobre, et on continue à tailler,
08:34 parce qu'ils continuent à pousser.
08:36 On continue comme si on était en saison.
08:38 Vous me parliez de quelques fleurs aussi,
08:40 qui avaient quelques changements par rapport au mois d'octobre habituel.
08:42 Est-ce qu'on va les voir ?
08:44 On va aller voir les fleurs, qui se portent très bien,
08:46 qui ont de la couleur et qui sont en pleine forme.
08:48 On y va.
08:50 [Musique]
08:52 Là, on est dans le jardin de la musique.
08:54 Les fleurs sont plus vives que d'habitude.
08:56 On s'aperçoit vraiment que les sauges,
08:58 qui sont juste derrière nous, bleues,
09:00 ne sont vraiment pas défleuries.
09:02 Ils n'ont pas subi ni de froid,
09:04 ni d'intempéries, avec la pluie.
09:06 Et une activité auprès des abeilles
09:08 et des bourdons, qui est vraiment très active,
09:10 que d'habitude, au mois d'octobre,
09:12 on n'a pas, elle n'est pas aussi active.
09:14 Donc là, on a vraiment,
09:16 on a vraiment, presque trois semaines,
09:18 on va dire, de décalage.
09:20 Parce que, normalement, début octobre,
09:22 le jardin décline, et là, on est mi-octobre,
09:24 et là, il ne décline pas du tout.
09:26 [Musique]
09:34 De nombreuses conséquences
09:36 pour un été qui n'en finit plus.
09:38 Les températures devraient finalement baisser
09:40 dans les prochains jours.
09:42 Cette semaine, Météo France annonce un écart de 10 degrés
09:44 avec les normales de saison d'un mois d'octobre en Touraine.
09:46 La présence d'Antoine Dupont
09:48 au Stade de France dimanche
09:50 rendrait le moment encore plus inoubliable
09:52 pour le jeune Hippolyte.
09:54 Mais oui, Hippolyte, 10 ans, a été choisi par son club
09:56 pour être porte-drapeau
09:58 en ouverture du quart de finale
10:00 qui opposera la France à l'Afrique du Sud
10:02 dimanche soir au Stade de France.
10:04 Le jeune licencié du US,
10:06 c'est l'Angers Rugby, ne cache pas sa joie
10:08 et son impatience, surtout.
10:10 Être porte-drapeau
10:12 pour la Coupe du Monde de Rugby,
10:14 ce n'est pas donné à tout le monde.
10:16 Pourtant, c'est bien ce qui attend Hippolyte ce dimanche soir.
10:18 Il brandira le drapeau de l'Afrique du Sud
10:20 même si son cœur reste en faveur
10:22 de l'équipe tricolore.
10:24 Pour moi, c'est un grand événement
10:26 parce que j'adore le rugby.
10:28 J'ai été content et j'ai été surpris.
10:30 Voir les joueurs de l'équipe de France,
10:32 pour moi, c'est un rêve.
10:34 Antoine Dupont, c'est un grand joueur pour moi.
10:36 Pour moi, c'est toute ma vie Antoine Dupont.
10:42 Je suis fière.
10:44 Un rêve réalisé dans quelques jours à peine.
10:46 Hippolyte joue au SC l'Angers Rugby
10:48 depuis deux ans et c'est accompagné
10:50 de son père qu'il se rendra au Stade de France.
10:52 En tant que papa,
10:54 c'est toujours une fierté.
10:56 Après, les enfants sont encore
10:58 multipliés par dix.
11:00 On est tous impatients de participer à cette grande fête.
11:02 Il a sauté partout.
11:04 Il était très énervé.
11:06 Plus ça approche, plus ça devient l'effervescence.
11:08 Au total,
11:10 trois enfants et six adultes seront dans les tribunes
11:12 lors du quart de finale France-Afrique du Sud.
11:14 Une opportunité offerte par le club de l'Angers
11:16 grâce à un concours de la Société Générale.
11:18 Dernière étape,
11:20 désigner un porte-drapeau parmi les licenciés.
11:22 Pourquoi Hippolyte ?
11:24 C'est un élément sérieux
11:26 et régulier au club.
11:28 Il est très méritant.
11:30 On est très fiers de l'accompagner.
11:32 D'être sélectionné
11:34 et de représenter la France
11:36 et les clubs de la région.
11:38 Pour fouler la pelouse du Stade de France,
11:40 rien de mieux que les chaussettes du club.
11:42 Pour ceux qui n'auront pas la chance
11:44 d'être dans les tribunes,
11:46 le match sera retransmis en salle
11:48 en glade à l'Angers, porte ouverte
11:50 à partir de 19h30.
11:52 Nous aussi,
11:54 nous sommes très fiers
11:56 puisque nous avons rencontré une grande star.
11:58 Le comédien Pierre Richard,
12:00 qui est de passage en Touraine ce jeudi.
12:02 Il joue son spectacle musical
12:04 au Nouvel Atrium de Saint-Avertin.
12:06 Il a accordé,
12:08 on en est très contents,
12:10 une interview et un entretien
12:12 à Lucas Chopin.
12:14 Bonjour Pierre Richard.
12:16 Merci de nous recevoir.
12:18 Vous nous accueillez dans le Nouvel Atrium.
12:20 C'est le lancement de la saison culturelle
12:22 à Saint-Avertin.
12:24 Dans quelques minutes, la salle va se remplir
12:26 face à vous.
12:28 On vous a déjà vu sur les planches.
12:30 Finalement, question un peu piège,
12:32 est-ce que le public ne se déplace pas plus
12:34 pour le grand blond en vrai que pour le contenu du spectacle ?
12:36 Il y a un peu des deux quand même.
12:38 Bien sûr,
12:40 je ne dis pas qu'étant là,
12:42 les gens peuvent se dire "tiens, on va voir le grand blond".
12:44 Mais en même temps, ils auront
12:46 en prime un orchestre de jazz
12:48 qui est formidable
12:50 et qui finalement,
12:52 évidemment, donne au spectacle
12:54 un côté plus musicaule.
12:56 Il y a moi qui raconte des histoires,
12:58 il y a l'orchestre qui joue du jazz
13:00 qui d'ailleurs ne joue pas n'importe quoi,
13:02 mais qui joue des musiques de films.
13:04 La spécialité de cet orchestre, c'est qu'il joue des musiques de films
13:06 même quand elles ne sont pas du jazz.
13:08 A priori, il les arrange en jazz.
13:10 Donc il y a cette espèce
13:12 de communication entre nous,
13:14 amusante. On rit beaucoup
13:16 d'ailleurs.
13:18 J'espère que le spectateur rit.
13:20 Mais déjà, nous on rit et c'est important
13:22 d'être ensemble. C'est mon fils
13:24 qui est un des quatre musiciens.
13:26 Peut-être aussi c'est ça qui m'a
13:28 décidé à le faire ça parce que
13:30 ça m'amuse en tant que père d'être...
13:32 Je n'ai pas souvent l'occasion
13:34 d'être avec lui sur scène. - Il y a de la transmission finalement.
13:36 - Il y a une transmission. Il a bien fait, il n'est pas comédien.
13:38 Comme ça au moins, il ne pourra pas
13:40 piquer ma place.
13:42 Mais en tout cas,
13:44 comme j'aime le jazz et comme il aime le jazz,
13:46 et bien voilà, on est
13:48 contents d'être tous ensemble.
13:50 On s'amuse bien. - Je crois que ça
13:52 se voit sur scène. Alors c'est un mélange
13:54 effectivement de musique, le swinging
13:56 à faire quartet. On réinterprète
13:58 des musiques de films. Vous racontez
14:00 des anecdotes, mais il y a de la comédie évidemment dans tout ça.
14:02 - La comédie, c'est moi
14:04 qui l'apporte parce que justement,
14:06 comme il joue
14:08 des musiques, pas que de mes films,
14:10 mais pas mal quand même.
14:12 Moi, je parle de mes souvenirs. Du coup,
14:14 c'est un moyen de
14:16 glisser de la musique à moi-même.
14:18 Et moi, je parle de tous les comédiens avec qui
14:20 j'ai travaillé, qui sont des comédiens
14:22 extraordinaires.
14:24 Jean Carmet,
14:26 Le Pardieu, Bernard Bliet,
14:28 tous ces gens
14:30 que j'ai côtoyés pendant
14:32 toute ma carrière au fond, jusqu'à
14:34 malheureusement certains ont disparu.
14:36 Et comme ce sont des gens d'un énorme talent,
14:38 d'une énorme drôlerie,
14:40 j'ai beaucoup d'anecdotes
14:44 vraiment drôles
14:46 à leur sujet, avec lesquelles j'ai
14:48 cette chance de travailler.
14:50 - Sans tout nous dire, vous auriez un petit exemple,
14:52 je ne sais pas si on n'a pas dû oublier. - Ah non,
14:54 parce que je le garde pour le spectacle. - Ah c'est vrai,
14:56 il ne faut surtout pas que ça sorte d'ici,
14:58 donc l'idée c'est de venir vous voir ce soir,
15:00 si je comprends bien. - Mais faites-moi confiance.
15:02 - Mais on vous fera
15:04 confiance. Vous aviez
15:06 besoin de raconter ça, c'est une sorte
15:08 de bilan, on peut en parler comme ça ?
15:10 - Oh non, pas du tout, c'est simplement...
15:12 Il y a deux raisons. La première
15:14 c'est qu'encore une fois,
15:16 ces gens-là étaient
15:18 très drôles. On riait
15:20 beaucoup avant une scène, on riait beaucoup dans la scène
15:22 aussi, bien sûr, et on riait beaucoup après.
15:24 Bon, alors donc je rappelle,
15:26 je me remémore ça,
15:28 et puis il y a des moments d'émotion, bien sûr,
15:30 et puis
15:32 c'est parce que, en racontant
15:34 tout ça, je les fais revivre.
15:36 Je ne parle pas de ceux qui sont encore là, mais il n'y en a
15:38 pas beaucoup qui sont encore là, il y a Gérard,
15:40 et je commence
15:42 à buter. Tous les autres qui ont été
15:44 merveilleux, des comédiens
15:46 formidables, c'est une manière pour moi
15:48 de raconter
15:50 ces gens que les gens ont connus, et
15:52 ils s'y retrouveront parce qu'évidemment
15:54 ils les ont vus dans des multiples films.
15:56 - Et qu'est-ce que vous aimeriez plus tard qu'on raconte
15:58 de vous, alors ?
16:00 - Ah ben, ce sera quelqu'un
16:02 un beau jour qui dira "Je vais vous raconter
16:04 Pierre Richard parce qu'il m'a tellement fait rire".
16:06 Mais allez donc savoir qui
16:08 et comment, et peut-être que ça sera jamais,
16:10 je ne sais pas. - En tout cas
16:12 vous êtes là et avec nous, vous passez
16:14 donc cette soirée en Touraine.
16:16 Je sais que vous êtes amateur de vin, vous êtes le propriétaire du fameux...
16:18 - C'est pour ça que j'aime bien Tour. - Chateau Paragel, vous demandez.
16:20 Vous les aimez, nos vins, alors ? - Oui, bien sûr.
16:22 Gérard, on en parlait beaucoup. Carmet
16:24 aussi.
16:26 On en...
16:28 On en parlait beaucoup
16:30 presque autant qu'on en buvait.
16:32 - C'est dire.
16:34 - Bon, des fois on buvait sans parler
16:36 de tout. Ça nous arrivait aussi.
16:38 - C'est dire qu'un
16:40 Chinon ou un Bourgueuil, est-ce que ça vaut un bel évêque ?
16:42 - Ah là, vous me piégez.
16:44 Vous me piégez.
16:46 À mes yeux, évidemment.
16:48 Subjectivement, j'aime mieux le mien.
16:50 Objectivement, je dois dire que le Chinon,
16:52 c'est quand même pas mal non plus.
16:54 - Très bien. Les téléspectateurs
16:56 seront ravis de l'entendre. Vous êtes déjà
16:58 venu, alors, dans la région ? - Oui, quand même.
17:00 Mais...
17:02 Peut-être pas d'une manière...
17:04 Parce que j'ai pas tourné de films.
17:06 Au fond, moi, je connais les provinces de France
17:08 quand j'ai tourné des films.
17:10 En ne reste deux mois.
17:12 D'ailleurs, ce qui me permet aussi de dire que je connais le Mexique, parce que j'ai été
17:14 deux ou trois mois au Mexique.
17:16 Bon, c'est pas une raison pour s'inventer, parce que
17:18 trois mois, c'est pas beaucoup, mais
17:20 je connais beaucoup de pays dans le monde.
17:22 Quand j'y reste, je ne suis pas resté à tour.
17:24 Je vais tout faire pour y rester.
17:26 Ne serait-ce que pour boire
17:28 ce fameux Chinon.
17:30 - Merci, Pierre-Richard,
17:32 de nous avoir accordé ces quelques minutes.
17:34 On vous retrouve donc ce soir, ce jeudi 12 octobre
17:36 avec le Swinging Affair Quartet
17:38 au Nouvel Atrium de Saint-Avertin. Bonne soirée.
17:40 - Ouais, c'est parfait.
17:42 - Le rendez-vous est pris.
17:44 Mickaël Avant de se quitter rappelle
17:46 du principal titre de ce journal.
17:48 - La bombe de la Seconde Guerre mondiale
17:50 qui a été immergée dans la Loire à Fondette
17:52 a été désamorcée avec succès ce matin.
17:54 Les axes routiers autour du pont Saint-Côme
17:56 ont été bloqués toute la matinée.
17:58 Ils ont rouvert à la mi-journée.
18:00 - Dans un instant, le Grand Talk.
18:02 Le magazine de la rédaction est dédié cette semaine
18:04 à Octobre Rose, le mois de prévention
18:06 du cancer du sein. Aurélie.
18:08 - Et oui, Aurélien,
18:10 à quel âge doit-on commencer à faire
18:12 une mammographie ? Est-ce que ça fait mal ?
18:14 Quel est le rôle de la Ligue contre le cancer
18:16 auprès des personnes malades mais également
18:18 auprès des proches ? Puis-je faire du sport
18:20 pendant mon traitement ?
18:22 Comment parler de la maladie à ses enfants ?
18:24 Des questions auxquelles on répond ce soir
18:26 avec des médecins, des experts
18:28 et des témoins dans le Grand Talk,
18:30 une émission spéciale Octobre Rose,
18:32 le mois de la prévention du cancer du sein.
18:34 Et c'est ce soir à 19h15, Aurélien.
18:36 - Le rendez-vous est pris.
18:38 Merci beaucoup Aurélie, merci Michael.
18:40 C'est la fin de ce JT et la fin de Val de Loire.
18:42 En direct, on se retrouve demain
18:44 dès 17h50 pour une nouvelle édition.
18:46 Très bonne soirée.
18:48 ...

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