La Folie Meurtrière De Mark Cunningham _ Nouveaux Détectives _ True Crime Storie
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AmusantTranscription
00:00 [Générique]
00:02 [Coup de feu]
00:04 [Musique]
00:09 En Californie, la police se retrouve au cœur d'une vague de violences criminelles.
00:13 [Musique]
00:18 On croit d'abord que les meurtres n'ont aucun lien entre eux,
00:21 [Musique]
00:23 jusqu'à ce que les détectives trouvent des indices qui mènent tous aux mêmes meurtriers.
00:29 [Musique]
00:33 En Virginie, on trouve plusieurs femmes mortes chez elles.
00:37 [Musique]
00:40 Le coupable semble être un tueur en série sadique.
00:43 [Sifflement]
00:44 Mais tant que la police n'aura pas trouvé un suspect, on sera incapable de le stopper.
00:49 [Musique]
00:51 Quand la victime n'a aucun lien avec son tueur,
00:53 résoudre l'enquête de l'homicide est particulièrement difficile.
00:57 Les experts judiciaires jouent alors un rôle essentiel
01:00 pour trouver ces prédateurs qui choisissent leur cible au hasard.
01:04 [Musique]
01:23 [Musique]
01:33 Dans cet épisode, certains n'ont été changés.
01:37 La côte de la Californie est reconnue pour sa beauté sauvage.
01:42 Mais au début des années 80,
01:44 la ville de Santa Cruz allait devenir le théâtre d'une série de crimes violents.
01:49 [Sirène]
01:54 Le 23 avril, des sauveteurs et des policiers du bureau du shérif de Santa Cruz
01:58 répondirent à un appel concernant un véhicule en proie aux flammes
02:02 sur une petite route de montagne.
02:05 [Musique]
02:07 La voiture qui brûlait depuis quelques heures était complètement détruite.
02:11 [Musique]
02:13 Pour les autorités, l'incendie semblait avoir été allumé par des vandales.
02:17 [Musique]
02:18 Mais à l'examen, on constata qu'il s'agissait de quelque chose de bien plus macabre.
02:24 Un corps rendu méconnaissable par l'incendie gisait sur le siège avant.
02:29 [Musique]
02:38 On sortit la victime des restes de la voiture calcinée
02:41 et on transporta son corps au bureau du médecin légiste pour une autopsie.
02:45 [Musique]
02:49 Les enquêteurs se mirent alors à la recherche d'indices.
02:53 Mais rien ne semblait indiquer qu'un accident, qu'un ennui mécanique,
02:58 ait pu provoquer cet incendie.
03:01 [Musique]
03:03 On vérifia ensuite les plaques d'immatriculation de la voiture.
03:06 Elle appartenait à un certain Mark Farrell, âgé de 20 ans,
03:09 qui vivait à moins de 2 km de là.
03:12 Le sergent détective David Devran supervisait cette enquête.
03:17 L'absence d'une cause vraisemblable de l'incendie le laissait perplexe.
03:22 Rien n'expliquait que cette voiture ait pu prendre feu.
03:26 Il n'y avait pas eu de collision.
03:29 C'est très rare de trouver un cadavre brûlé dans une voiture
03:33 sans qu'on ne puisse expliquer comment c'est arrivé.
03:37 [Musique]
03:40 Les policiers espéraient obtenir des réponses lors de l'autopsie.
03:44 En présence du détective Devran, le médecin légiste Richard Mason
03:51 commença l'examen en radiographiant la victime.
03:55 Il sut rapidement que cette mort n'était pas accidentelle.
04:01 J'ai trouvé des traces d'au moins trois,
04:08 possiblement quatre trajectoires de projectiles dans la poitrine.
04:12 Ils avaient pénétré dans le flanc droit pour sortir du côté gauche.
04:18 Il y avait aussi de fortes probabilités que la victime ait reçu un projectile à la tête.
04:23 Le jeune homme avait été assassiné.
04:30 Toutefois, la chaleur d'un incendie avait détruit tout indice balistique.
04:38 Puis tout à coup, Mason trouva, enfoui dans la poitrine du jeune homme,
04:43 un morceau de projectile isolé qui avait résisté aux flammes.
04:47 Mason, un amateur d'armes à feu, analysa le fragment au microscope.
05:00 Il provenait d'un seul projectile.
05:05 J'utilise des carabines depuis très longtemps
05:10 et j'ai tout de suite reconnu cette balle cylindrique de calibre 38.
05:15 Ce sont des projectiles lourds qui pénètrent aisément et profondément dans la peau.
05:21 Par le dossier dentaire, on put conclure que la victime de ce meurtre
05:27 était bien le propriétaire de la voiture, Mark Farrell.
05:32 Maintenant, on devait découvrir qui l'avait tué et pourquoi.
05:37 Les enquêteurs interrogerent sa mère.
05:43 À sa connaissance, il n'avait aucun ennemi qui aurait pu vouloir sa mort.
05:49 Elle l'avait vu pour la dernière fois l'après-midi précédent.
05:57 Mark, un étudiant en ingénierie, était ensuite arrivé en retard
06:01 pour son quart de travail de nuit à l'usine d'électronique où il était analyste.
06:06 Il semblait serein, n'avoir aucun motif d'inquiétude.
06:12 Tous ceux qui le connaissaient l'aimaient.
06:18 Ils n'avaient que des amis.
06:21 Malgré l'absence de suspects, il avait une vie de vieille.
06:26 Lors de la vie de Mark Farrell, les policiers devaient tenter de reconstituer
06:30 les derniers moments de la vie de Mark Farrell.
06:33 L'employeur de Mark déclara que celui-ci avait travaillé pendant tout son quart
06:41 et qu'il était parti vers 2 heures du matin.
06:44 Rien n'indiquait qu'il s'était produit quelque chose d'inhabituel pendant ce temps.
06:49 De plus, ajouta-t-il, Mark s'entendait bien avec tous ses collègues.
06:55 L'employeur remit alors à la police la cassette de la caméra de surveillance de l'établissement.
07:01 Au bureau du shérif de Santa Cruz, le détective Devereux visionna le matériel.
07:09 Il put y voir Mark Farrell quitter l'usine sans incident.
07:14 Il n'y avait rien d'anormal sur l'enregistrement.
07:19 C'était la fin du quart de travail et il rentrait chez lui.
07:23 Il n'y avait rien d'autre.
07:25 Quelques semaines s'écoulèrent sans qu'on ne trouve de nouvelle piste.
07:32 Bientôt, l'enquête ne progressa plus.
07:36 Mais la pile de dossiers de la section des homicides du bureau du shérif de Santa Cruz
07:46 allait bientôt s'accroître considérablement.
07:49 Deux mois après le meurtre de Mark Farrell, la tranquillité de la communauté voisine de Laguna Beach fut troublée à son tour.
07:57 On avait trouvé deux hommes morts sur la plage.
08:04 On dépêcha des agents et des techniciens en scène de crime sur les lieux.
08:14 Ils y trouvèrent deux jeunes Asiatiques, le dos criblé de balles.
08:18 On se mit à la recherche d'indices.
08:27 Dans la poche de la chemise de l'une des deux victimes, on trouvait un porte-monnaie.
08:35 Les cartes d'identité qu'ils contenaient étaient au nom d'un certain Chek Chen, domicilié à San Francisco.
08:41 On ne trouva aucune pièce d'identité sur l'autre victime.
08:48 Il n'avait pas non plus de porte-monnaie sur lui.
08:53 Il avait une carte de son nom, et une carte de son nom.
08:59 Il n'avait pas non plus de porte-monnaie sur lui.
09:02 On trouva toutefois des clés de voiture.
09:06 Les détectives émirent l'hypothèse que ce double homicide pouvait être le résultat d'un vol ayant mal tourné.
09:16 A l'aide du trousseau de clés, les policiers parvinrent à retrouver la voiture de la victime.
09:24 Elle était immatriculée au nom de Han Lee, 30 ans, un autre résident de San Francisco.
09:30 En cherchant des indices sur l'identité du meurtrier, les policiers remarquèrent un emplacement vide dans le stationnement,
09:45 où il y avait des traces de pneus récentes.
09:51 Peut-être le meurtrier avait-il laissé ces traces ?
09:54 Les techniciens de scène de crime recueillirent cet indice en en faisant un moulage de plâtre après l'avoir photographié.
10:00 La nature de ce double homicide laissait les policiers perplexes.
10:05 C'était une affaire inhabituelle pour nous, que ce double meurtre.
10:11 On ne voit pas ça souvent.
10:14 Ça nous inquiétait beaucoup.
10:18 Les deux corps furent envoyés au bureau du coroner pour autopsie.
10:22 Une fois encore, c'est à Richard Mason que fut confié l'autopsie.
10:33 Il retira les projectiles du dos des deux victimes.
10:36 Il avait déjà vu des projectiles comme cela.
10:42 C'étaient les balles pour les deux victimes.
10:47 Il avait déjà vu des balles comme ça.
10:51 Il avait déjà vu des balles comme ça.
10:58 C'était les balles particulières de calibre 38, identiques à celles recueillies dans le corps de Mark Farrell deux mois plus tôt.
11:05 La police avait maintenant trois cas d'homicide sur les bras.
11:13 Et il semblait bien que la même arme ait été utilisée pour commettre les trois meurtres.
11:23 Pour Mason et Devereux, cette coïncidence était trop étrange pour être ignorée.
11:28 La police de Santa Cruz, en Californie, était aux prises avec trois cas d'homicide non résolus.
11:43 Les projectiles recueillis sur les trois victimes semblaient provenir de la même arme.
11:51 Pour s'en assurer, on les envoya à l'expérant balistique Paul Daugherty du laboratoire judiciaire de la police de San Mateo.
11:57 Par la taille et le diamètre des projectiles, il put confirmer qu'il s'agissait bien de balles cylindriques de calibre 38.
12:09 On utilise ce type de projectile pour le tir à la cible.
12:17 La balle cylindrique est conçue pour perforer les feuilles de papier de la cible.
12:22 Cela donne un trou très net qu'on peut facilement mesurer pour compter les points gagnés.
12:27 En d'autres mots, si l'on touche une ligne, elle veut savoir parce que ça rapporte plus de points.
12:32 C'est pour ça qu'on utilise de tels projectiles.
12:36 Chaque arme laisse sur la balle des traces caractéristiques au moment où elle traverse le canot.
12:43 Quand les experts comparèrent les projectiles recueillis sur la dépouille de Mark Farrell à ceux des deux victimes asiatiques de Laguna Beach,
12:50 ils constatèrent qu'ils étaient marqués de la même façon.
12:54 Après des recherches intensives, on put déterminer que les marques laissées sur les projectiles
13:00 provenaient vraisemblablement d'un revolver très rare, un Great Western à simple action.
13:08 C'était une piste intéressante, sauf qu'il était pratiquement impossible de retracer tous ceux qui possédaient ce modèle d'arme à feu.
13:15 Et en dépit des apparences, le détective Dave Devereux ne devait pas relier entre eux ces trois meurtres trop rapidement.
13:23 Il a vu la balle et a pensé « peut-être qu'il y a quelque chose qui peut être dans la balle ».
13:33 Il a vu les trois meurtres trop rapidement.
13:38 L'arme pouvait être passée dans d'autres mains, de sorte qu'il n'y ait pas de lien avec le premier cas.
13:44 Mais nous n'y croyions pas vraiment.
13:50 Il était invraisemblable que cette arme et ces projectiles aient été utilisés par une autre personne pour commettre les derniers homicides.
14:01 Pour en savoir un peu plus, les enquêteurs se rendirent dans le Chinatown de San Francisco,
14:06 où avaient vécu les deux victimes de Laguna Beach, Han Li et Chek Chen.
14:11 La communauté chinoise est bien connue pour son hermétisme et la situation ne fut guère différente cette fois-ci.
14:18 Une équipe du bureau du shérif de Santa Cruz travaillait sur cette affaire.
14:24 Le détective Joe Hennard de la section des homicides trouva alors une piste prometteuse.
14:30 Nous savions que les deux victimes avaient travaillé au restaurant Golden Dragon dans le Chinatown,
14:37 restaurant qui avait été le théâtre d'une fusillade entre deux gangs qui se disputaient ce territoire.
14:43 On croyait que des membres de ces gangs avaient peut-être suivi les deux hommes jusqu'à Santa Cruz,
14:50 pour les tuer sur la plage.
14:54 Par l'entremise d'un interprète de l'escouade anti-gang asiatique de la police de San Francisco,
15:03 le gérant du restaurant décrivit les deux jeunes hommes.
15:06 C'étaient des personnes honnêtes et travailleuses.
15:09 Il les avait vus la veille de leur assassinat.
15:17 C'était le jour de paye et les hommes avaient hâte de toucher leur chèque.
15:21 Ils avaient prévu d'aller passer la journée à Laguna Beach.
15:30 Le gérant était persuadé que les deux hommes n'avaient aucun lien avec un gang.
15:42 Personne, à leur avis, ne pouvait leur vouloir du mal.
15:45 N'ayant trouvé aucun lien apparent entre les victimes des deux affaires,
15:52 les détectives se rendaient compte qu'ils n'étaient pas en mesure d'empêcher que le meurtrier ne récidive.
15:57 Bientôt les enquêtes sur les meurtres de Mark Farrell, Chek Chen et Han Li se révélèrent sans issue.
16:07 C'était très frustrant. Nous avions trouvé des balles identiques dans tous ces meurtres
16:12 et nous savions quel type d'armes chercher.
16:15 Les indices ne manquaient donc pas,
16:17 mais nous n'avions pas la moindre idée du mobile de ces trois meurtres.
16:21 Mais un an et demi plus tard, les choses allaient changer.
16:31 Un homme du nom de Dave Bonen appela la police.
16:34 Il croyait sa fille, Lynn, en danger.
16:39 Peu de temps auparavant, elle avait rompu avec son petit ami Mark Cunningham,
16:45 mais il avait commencé à la suivre.
16:47 Elle avait peur de lui.
16:51 Mark s'était vanté d'avoir un lien avec un gang de meurtriers.
16:58 Mark s'était vanté d'avoir tué trois hommes un an et demi plus tôt.
17:02 C'était la piste tant attendue.
17:10 Le père de Lynn conduisit les policiers à l'épicerie où elle travaillait.
17:17 Comme elle avait peur de parler de Cunningham à la police,
17:24 on lui avait proposé de la faire sortir du commerce.
17:27 Mais il y avait un problème de taille.
17:34 Mark Cunningham était également venu à l'épicerie pour parler à Lynn.
17:40 Dave Bonen capta l'attention de sa fille et réussit à l'entraîner à l'extérieur.
17:48 Quand le détective Dave Deverall apprit que le suspect se trouvait dans le commerce,
17:52 il posa ses questions à Lynn le plus vite possible.
17:55 Je crois que ça a été mon interrogatoire le plus rapide.
18:00 J'ai dit, "Lynn, votre père m'a dit que votre petit ami avait peut-être tué des gens.
18:07 Vous devez me dire ce que vous savez à ce sujet."
18:09 C'était un instant où j'ai compris que c'était un problème de taille.
18:16 Lynn déclara à la police qu'un an et demi plus tôt,
18:19 Mark et elle roulaient en voiture près de Laguna Beach,
18:22 quand tout à coup, Mark s'était garé en disant qu'il avait besoin d'argent.
18:28 Sans lui dire où il allait, il lui avait promis de revenir tout de suite.
18:36 Selon Lynn, il n'était parti que quelques minutes.
18:45 Quand il était revenu, elle se rappelait qu'il était nerveux et soufflé.
18:48 Elle avait alors cru voir une arme sur lui.
18:53 C'était à l'endroit même où les deux Asiatiques avaient été tués.
19:02 Il est vite devenu évident lors de ce bref entretien avec Lynn
19:09 que Mark était l'homme que nous cherchions.
19:12 Lynn en avait presque terminé lorsque Mark sortit de l'épicerie.
19:16 Le stationnement était accessible de tous côtés.
19:25 Le suspect pouvait donc prendre la fuite dans n'importe quelle direction.
19:29 Si Mark Cunningham était le meurtrier recherché,
19:32 il n'hésiterait pas à user de violence.
19:35 C'était donc une bonne idée de se faire un coup de main.
19:39 Après un an et demi d'enquête sur trois homicides,
19:42 la police de Santa Cruz disposait enfin d'une piste solide.
19:46 Mark Cunningham s'était présumément vanté à son ex-petit ami d'avoir tué trois hommes.
20:04 Il se montra coopératif et se laissa arrêter sans opposer de résistance.
20:09 Lors de son interrogatoire, il maintint qu'il ne savait rien des trois meurtres.
20:24 Il déclara que sa petite amie Lynn Bonen tentait de se venger de lui par la suite.
20:31 Sa petite amie Lynn Bonen tentait de se venger de lui parce qu'il l'avait rompu avec elle.
20:36 Il nia posséder un revolver Great Western à simple action,
20:41 l'arme utilisée lors des trois meurtres.
20:44 Mais même si les policiers ne pouvaient prouver que le suspect mentait,
20:51 ils ne le croyaient pas.
20:53 Cunningham fut gardé en détention.
20:57 Quelques jours passèrent sans progrès.
21:00 Les enquêteurs se tournèrent de nouveau vers l'ex-petit ami du suspect
21:04 pour obtenir d'autres renseignements.
21:07 Lynn Bonen avait de bonnes raisons de croire Cunningham coupable.
21:11 Elle déclara que quelques jours après qu'on eût trouvé les deux cadavres à Laguna Beach,
21:16 Cunningham avait dit les avoir tués.
21:21 Puis, à brûle pour poing, il avait sorti un vieux revolver
21:24 et contraint Lynn à se coucher par terre.
21:27 Il l'avait alors menacée de la tuer, elle et son père, si jamais elle parlait à la police.
21:36 Peu de temps après, Cunningham s'était débarrassé de son arme.
21:42 Cunningham avait été arrêté par la police.
21:47 Peu de temps après, Cunningham s'était débarrassé de son arme.
21:51 Lynn ne savait rien de Mark Farrell, le jeune homme de 20 ans tué par balle
22:00 et dont on avait trouvé les restes calcinés dans sa voiture sur une route de montagne.
22:05 Il lui était toutefois souvent arrivé, avec Cunningham et des amis,
22:12 de passer du temps près de cette route et d'y allumer des feux de joie.
22:17 Cunningham avait d'ailleurs menacé de son arme les automobilistes
22:21 qui lui avaient signifié que ces feux étaient interdits.
22:25 Les policiers disposaient de solides preuves indirectes
22:34 reliant Mark Cunningham aux scènes de crimes où l'on avait découvert les trois victimes.
22:39 Maintenant, ils devaient trouver des preuves tangibles.
22:44 Ils furent examiner les traces de pneus prélevées à Laguna Beach près de deux ans plus tôt.
22:49 Les pneus de la camionnette avaient été vendus depuis les meurtres,
22:54 mais la police en retraça les nouveaux propriétaires.
22:58 On les saisit et on les envoyait au laboratoire judiciaire pour analyse.
23:04 En premier lieu, les expériences de la police ont été déterminées.
23:12 En premier lieu, les experts appliquèrent de l'encre sur les pneus pour en reproduire les sculptures.
23:18 Le résultat imprimé sur acétate fut ensuite superposé aux photographies grandeurs nature
23:26 des empreintes de pneus de Laguna Beach prises deux ans plus tôt.
23:30 Toutes les caractéristiques étaient identiques,
23:33 notamment la forme, la taille et la dimension des sculptures.
23:38 Les éléments et tout le reste.
23:41 Cette preuve démontrait que le véhicule de Mark Cunningham s'était trouvé sur la scène du double homicide.
23:49 Maintenant, pour prouver irréfutablement qu'il était bien l'auteur des trois meurtres, on devait retrouver son arme.
23:57 Lane Bonham accepta d'aider la police.
24:01 Elle conduisit les enquêteurs à l'endroit où il avait lancé le revolver.
24:08 Au début, l'opération semblait n'être qu'une pure perte de temps.
24:12 Mais, bientôt, sous un tas de terres et de débris, on trouva le pistolet.
24:19 C'était le fameux modèle très rare, un revolver Great Western à simple action.
24:27 Les policiers firent parvenir le précieux indice aux experts judiciaires.
24:35 L'expert en balistique, Paul Duarte, savait qu'il avait beaucoup de travail devant lui.
24:40 L'arme était corrodée par la rouille.
24:44 Mais après l'avoir nettoyée pendant des jours, il put enfin tirer un coup de feu avec.
25:02 Les analyses balistiques démontrèrent que l'arme avait été utilisée pour commettre les meurtres de Laguna Beach,
25:08 ainsi que celui du jeune Mark Farrell.
25:10 Cunningham fut inculpé des trois homicides.
25:14 La police croit que Cunningham s'était allumé un feu près de la route.
25:21 Mark Farrell, qui rentrait chez lui après le travail, a alors aperçu les flammes et s'est arrêté pour voir de quoi il s'agissait.
25:30 Cunningham a alors brandi son arme et fait feu sur le jeune homme à plusieurs reprises.
25:39 Pour cacher son méfait, il a arrosé la voiture du jeune homme avec un agent accélérateur avant d'y mettre le feu.
25:57 C'était un crime fortuit, crime que le tueur répéterait quelques mois plus tard à Laguna Beach.
26:03 Lors de son procès, il a été jugé coupable de trois meurtres au premier degré.
26:26 Il a été condamné à la prison à vie.
26:28 Cunningham s'en prenait à des personnes qui avaient la malchance de croiser sa route.
26:35 Mais à Richmond, en Virginie, un tueur ciblerait soigneusement ses victimes et laisserait sa signature sur les scènes de crime.
26:45 Dans la matinée du 19 septembre 1987, un homme remarqua que le moteur d'une voiture garée sur le trottoir était en marche.
26:56 La voiture semblait avoir été abandonnée.
27:00 L'homme appela la police.
27:05 Les téléphonistes du service d'urgence vérifièrent le numéro d'immatriculation.
27:14 Ils découvrirent que la voiture appartenait à une femme qui habitait dans les environs.
27:21 Comme on ne parvint pas à la joindre par téléphone, la police trouva la propriétaire de son appartement.
27:26 Un policier fut dépêché chez elle.
27:30 La propriétaire était inquiète.
27:35 Elle avait remarqué qu'une des fenêtres n'avait plus de moustiquaire et craignait qu'il y ait eu un cambriolage.
27:41 Ne sachant pas trop à quoi s'attendre, le policier pénétra prudemment dans les lieux.
27:49 Dans la chambre accouchée, il devait faire une découverte macabre.
27:53 Une femme gisait sur le lit, morte.
27:57 On l'avait attachée et étranglée.
28:03 Le policier avait été attaqué.
28:08 Il avait été arrêté.
28:13 On l'avait attachée et étranglée.
28:16 A peine quelques minutes plus tard, des policiers et des techniciens en scène de crime arrivèrent sur place.
28:26 La femme fut identifiée.
28:34 Il s'agissait de Donald Doyle, âgé de 35 ans.
28:38 Rien ne semblait manquer.
28:43 Le vol n'était donc pas le mobile de ce meurtre.
28:46 Croyant que le meurtrier était entré chez la victime par la fenêtre,
28:53 les techniciens en examinèrent soigneusement les abords à la recherche d'empreintes, mais en vain.
28:58 Quant à la voiture de la victime, vraisemblablement volée par le meurtrier puis abandonnée,
29:07 elle ne recelait aucun indice.
29:09 Lors de l'autopsie, le médecin légiste conclut que la mort de la victime était imputable à une strangulation.
29:19 Pour y arriver, le meurtrier s'était servi d'une chaussette, d'un lacet et d'un tuyau d'aspirateur.
29:28 Donald Doyle avait été étranglé lentement.
29:36 Même si la victime portait un short en jean et une chemise, elle avait été violée.
29:41 On recueillit des fluides biologiques ainsi que quelques poils.
29:51 Comme les analyses génétiques n'en étaient alors qu'à leur début, les sérologistes ne purent affirmer qu'une chose.
29:59 Le meurtrier était du groupe sanguin O.
30:04 Le détective Ray Williams de la section des homicides fut assigné à l'affaire.
30:09 Il était pleinement conscient que l'enquête serait complexe.
30:13 Je travaille aux homicides depuis quelques vingt ans dans cette ville,
30:18 et après avoir examiné la scène, je savais qu'il s'agissait d'un cas différent des autres.
30:22 Juste à voir comment on l'avait ligoté et étranglé, il était évident que nous n'avions pas affaire à un tueur ordinaire.
30:30 Dans l'espoir d'obtenir des informations, on envoya les poils aux experts judiciaires du service criminalistique de la Virginie.
30:38 Ceux-ci constatèrent que deux des poils ne provenaient pas de la victime.
30:47 Par leur texture et leur forme, ils purent affirmer qu'ils appartenaient à un homme noir.
30:59 Pour les enquêteurs, ces indices n'étaient guère révélateurs.
31:03 Ils interrogèrent ensuite la patronne de Donna Doyle à la librairie où elle travaillait.
31:14 Le jour du meurtre, Donna avait travaillé comme d'habitude.
31:24 Il ne s'était rien produit de spécial.
31:29 Elle décrivit Donna comme une employée dévouée, une personne très aimable et un peu timide.
31:36 Après la fermeture du magasin, Donna était partie en direction de chez elle.
31:48 Sa patronne ignorait si Donna envisageait de rencontrer quelqu'un dans la soirée.
31:54 Elle croyait qu'elle vivait seule et ne savait pas si elle avait un petit ami.
31:59 Après deux semaines, les détectives n'étaient toujours pas parvenus à trouver un suspect ni à découvrir le mobile de ce crime.
32:09 L'enquête de l'homicide semblait ne mener nulle part.
32:15 C'est alors que les téléphonistes du service d'urgence reçurent un appel de détresse.
32:21 Il y avait eu un autre homicide.
32:27 La police de Richmond en Virginie était aux prises avec l'enquête sur le viol et le meurtre brutal de Donna Doyle
32:40 quand elle apprit qu'il y avait eu un autre homicide.
32:44 La victime, identifiée comme étant le docteur Stephanie Harrison, âgée de 32 ans,
32:49 avait été trouvée dans le placard de sa chambre à coucher par son mari.
32:53 La scène de ce crime était à moins de 3 km de celle du meurtre de Donna Doyle.
33:00 On lui avait ligoté mains et pieds et noué fermement une ceinture de tissu autour du cou.
33:09 Elle avait été violée.
33:13 Pour la police, cette scène de crime était étrangement familière.
33:20 Il ne semblait pas y avoir eu vol.
33:23 Le meurtrier était vraisemblablement entré par une fenêtre.
33:26 On trouva toutefois peu d'indices qui auraient pu servir à l'identifier.
33:36 Les policiers croyaient cependant que les deux meurtres étaient reliés.
33:40 Pour le savoir, le médecin légiste en chef, Marcela Fierro, fit l'examen de Stephanie Harrison.
33:47 Les vaisseaux sanguins des yeux de la victime avaient éclaté et formé ce que l'on appelle des pétéchis.
33:57 Comme dans le cas de Donna Doyle, cela indiquait que Stephanie avait vraisemblablement été étranglée lentement.
34:06 On a relevé des caractéristiques communes chez les deux victimes,
34:10 notamment des blessures indiquant qu'elles avaient été ligotées,
34:14 des blessures dues à une strangulation qui s'était effectuée sur une longue période de temps.
34:19 C'était très dérangeant, car ça indiquait que le meurtrier les avait torturées.
34:31 On envoya au sérologiste judiciaire les fluides biologiques recueillis sur Stephanie Harrison.
34:37 L'analyse révéla qu'il provenait d'un individu dont, comme dans le cas du meurtre de Donna Doyle,
34:45 le groupe sanguin était haut.
34:48 Les enquêteurs de Richmond étaient persuadés qu'ils avaient affaire à un seul tueur.
34:57 La presse eut au fait de le surnommer l'étrangleur de Southside.
35:02 Comme les victimes n'avaient apparemment aucun lien entre elles, il semblait que le tueur les choisissait au hasard.
35:11 On craignait qu'ils ne récidivent.
35:15 Et si cela se produisait, où frapperait-il, et quand ?
35:21 Les policiers eurent malheureusement la réponse à cette question deux mois plus tard.
35:26 Le 22 novembre 1987, à Chesterfield County, à quelques kilomètres de Richmond,
35:32 on dépêcha des policiers sur la scène d'un meurtre.
35:35 La victime, Dawn Chung, âgée d'à peine 15 ans, avait été brutalement violée et étranglée dans sa chambre à coucher.
35:51 Comme dans les deux autres cas, l'auteur du meurtre était entré par une fenêtre.
35:56 Fait étrange, les enquêteurs remarquèrent que le chiffre 8 était dessiné sur le corps de la victime.
36:06 Mis à part quelques poils, on ne trouva pas d'indice important.
36:16 Toutefois, ces poils permirent de conclure que Dawn Chung était la troisième victime de l'étrangleur de Southside.
36:23 Les autorités étaient aux prises avec un tueur en série, qui semblait désormais sévir à l'extérieur des limites de Richmond.
36:32 Son habileté à échapper à la police poussait les enquêteurs à croire qu'il n'en était pas à ses premiers meurtres.
36:41 Pour trouver une piste éventuelle, le détective Ray Williams se mit en contact avec les services de police de la région à la recherche de tous cas portant la même signature.
36:51 À environ 160 kilomètres de là, à Arlington, en Virginie, en banlieue de Washington, il obtint ce qu'il cherchait.
37:02 Le détective Joe Hargis de la police d'Arlington County avait plusieurs cas de viol et de meurtre non résolu sur les bras, commis près de trois ans plus tôt.
37:11 Ces cas avaient des ressemblances troublantes avec ceux de Richmond et de Chesterfield.
37:17 Trois semaines après l'homicide de Dawn Chung, la police d'Arlington dut dépêcher des agents chez Sandra Thomas.
37:27 On avait trouvé le corps de cette femme de 34 ans, violée puis tuée dans sa maison.
37:37 Elle vivait seule et comme les victimes de Richmond, elle avait été étranglée à l'aide d'objets d'usage courant.
37:52 Grâce aux poils et aux indices biologiques trouvés sur la scène, on conclut que le tueur de Sandra Thomas était un homme noir dont le groupe sanguin était haut.
38:01 Les autres meurtres non résolus d'Arlington et qui portaient la même signature avaient été commis en 1984.
38:16 Le détective August avait trouvé étrange que le meurtrier s'arrête aussi abruptement pour recommencer trois ans plus tard.
38:23 Il ne s'était pas arrêté parce qu'il avait une petite amie ou qu'il s'était marié.
38:31 Il s'était arrêté soit parce qu'il avait quitté la ville ou qu'il était mort.
38:36 Et si ce n'était pas ça, alors c'était parce qu'il avait fait de la prison.
38:44 Le détective August examina les dossiers des prisonniers en libération conditionnelle à la recherche de tout homme noir ayant été arrêté à Arlington en 1984.
38:53 Il trouva alors un suspect intéressant.
38:56 Au début de 1984, un certain Timothy W. Spencer, de 21 ans, avait été arrêté en rapport avec une série de vols et d'entrées par effraction.
39:12 Même si ces crimes n'étaient pas violents, son dossier indiquait qu'il avait également été soupçonné d'une série de viols dans plusieurs secteurs d'Arlington.
39:20 Il n'avait toutefois jamais été accusé de ces crimes.
39:25 Après avoir purgé sa peine pour les inculpations de vol, Spencer avait été mis en libération conditionnelle.
39:35 Et ce n'était pas tout.
39:39 Son agent de probation ici, à Arlington, nous a dit que depuis sa libération de prison, il avait été placé dans une maison de transition à Richmond, et qu'il avait été remis en liberté environ deux semaines avant le premier meurtre.
39:52 Pour savoir s'il avait affaire au même prédateur, le détective Joe August de la section des homicides d'Arlington se rendit à Richmond.
40:05 Il y rencontra le détective Ray Williams.
40:08 Après avoir comparé les cas, les deux hommes n'avaient plus de doute sur la thèse d'un seul et même meurtrier.
40:16 Ils savaient alors que Timothy Spencer vivait dans une maison de transition de Richmond.
40:32 Selon le directeur de la maison, le suspect était sorti faire quelques courses.
40:36 Les détectives demandèrent avoir les relevés des entrées et sorties des pensionnaires de la maison.
40:44 Selon ces relevés, Timothy était sorti le 18 septembre, le 2 octobre et le 21 novembre.
41:00 Soit les jours où les meurtres de Richmond et de Chesterfield County avaient été commis.
41:05 Il était également sorti le 25 novembre pour passer le week-end de l'Action de grâce avec sa mère à Arlington,
41:14 à quelques pâtés de maison seulement, de là où vivait Sandra Thomas, la victime tuée lors de ce congé.
41:27 Peu de temps après, Timothy Spencer rentra à la maison de transition.
41:31 La police l'attendait.
41:42 Le présumé tueur en série fut mis en détention sur présomption de meurtre.
41:50 Malgré une fouille minutieuse de sa chambre, on ne trouva aucune preuve tangible de sa culpabilité.
41:56 Mais dans son lit, les experts trouvèrent un dessin du chiffre 8,
42:01 qui ressemblait étrangement à celui que le meurtrier avait dessiné sur le corps de la jeune Dawn Chung.
42:07 Au laboratoire judiciaire de Richmond, les experts ont trouvé un dessin de la jeune Dame Chung.
42:16 Au laboratoire judiciaire de la Virginie, les analystes comparèrent les poils prélevés sur Spencer à ceux trouvés sur les scènes de crime.
42:24 Leur forme, leur taille, leur couleur et leur texture étaient identiques.
42:32 Timothy Spencer était de groupe sanguin O, mais c'est le cas de plusieurs millions d'individus.
42:44 Pour prouver hors de tout doute qu'il était l'étrangleur de Southside,
42:49 les experts firent appel à une nouvelle technologie plus sophistiquée.
42:53 Il s'agissait d'analyse génétique.
43:06 Ils constatèrent alors que le profil génétique du suspect était identique à celui obtenu à partir des indices biologiques laissés sur les quatre scènes de crime.
43:15 Les probabilités que le meurtrier soit quelqu'un d'autre que Timothy Spencer n'étaient que de 1 contre 900 millions.
43:25 Il fut accusé des quatre meurtres.
43:34 On croit que Spencer choisissait ses victimes au hasard.
43:37 Ce voleur expérimenté savait comment se glisser furtivement par les fenêtres d'une maison.
43:43 Une fois à l'intérieur, il violait et étranglait ses victimes.
43:58 Timothy Spencer a été condamné à mort pour les meurtres de Donald Doyle, du Dr. Stephanie Harrison, de Dawn Chang à Richmond, et de Sandra Thomas à Arlington.
44:10 Il a été le premier criminel aux États-Unis à être exécuté sur la base de preuves génétiques.
44:20 Pour le détective Ray Williams de la section des homicides de Richmond, cette nouvelle technologie n'aurait pas pu arriver à un meilleur moment.
44:28 N'eût été des preuves d'ADN, Timothy Spencer n'aurait jamais été inculpé.
44:33 Quand on présente un cas au jury, celui-ci doit pouvoir voir, toucher, sentir et entendre.
44:38 Nous n'avions pas grand-chose à proposer aux membres du jury, mis à part l'ADN.
44:42 Ce sont les preuves génétiques qui ont fait tout le travail.
44:47 Certains meurtriers n'ont nul besoin de mobile pour commettre un meurtre.
44:51 Et pour les détectives, réussir à les identifier représente alors un grand défi.
44:59 Quand c'est le cas, ils se basent sur des preuves concrètes pour faire inculper les meurtriers qui choisissent leurs victimes de façon aléatoire.
45:12 L'ADN est un système de recherche qui permet aux détectives de trouver les meurtriers qui ont été inculpés.
45:17 Les meurtriers sont les meurtrières qui ont été inculpées.
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