Un mois après les inondations en Libye, des fonctionnaires en garde à vue

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Transcript
00:00 Un mois après le drame, les habitants de Derna, en Libye,
00:03 évacuent toujours la boue de leur maison.
00:05 Des rues jonchées de déchets et de meubles,
00:08 certains emportés par les inondations,
00:10 d'autres jetés par les habitants
00:12 parce qu'ils avaient commencé à moisir.
00:14 Ça fait plus de trois semaines que Mahmoud
00:17 tente de remettre de l'ordre chez lui.
00:19 « Il y avait de l'eau partout,
00:22 et les meubles étaient trempés.
00:24 Tout risque de pourrir.
00:25 Nous demandons au gouvernement de nous aider à nettoyer la maison,
00:29 toutes les maisons, pas seulement la mienne. »
00:31 « Ça fait un mois, mais la situation ne s'est pas améliorée.
00:35 Nous dormons chez les uns et les autres.
00:37 Contrairement à d'autres qui sont allés à Benghazi ou à Tripoli,
00:41 nous refusons de partir.
00:42 Peut-être que l'État trouvera une solution pour nous.
00:44 Ils nous ont demandé de nous inscrire sur des listes,
00:46 mais nous n'avons encore rien vu. »
00:47 Chez les habitants, la colère ne cesse de monter.
00:53 Une semaine après les inondations,
00:54 des centaines de personnes sont venues manifester
00:57 pour exprimer leur mécontentement.
00:59 Un des points principaux d'incompréhension,
01:01 pourquoi la population n'a-t-elle pas été avertie,
01:04 mais surtout, comment deux barrages ont pu s'effondrer,
01:07 en portant tout sur leur passage.
01:08 Plusieurs responsables ont été placés en garde à vue,
01:13 dont le maire de la ville,
01:14 ou encore d'autres ayant occupé des postes à responsabilité
01:17 au sein du département des ressources hydrauliques
01:19 ou celui de la gestion des barrages.
01:21 Ils sont soupçonnés de mauvaise gestion et de négligence,
01:24 avant les inondations, mais aussi après.
01:27 Le maire en particulier est dans le viseur
01:29 pour la mauvaise gestion des fonds alloués à la reconstruction.
01:32 Un mois après la catastrophe,
01:34 des corps ensevelis sont retrouvés quasiment chaque jour,
01:37 suscitant des craintes
01:38 quant à la contamination de la nappe phréatique de la ville.

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