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Retrouvez le replay du match Autriche - Belgique des qualifications à l'Euro 2024, comptant pour la 7e journée du groupe F.

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Transcription
00:00:00 C'est Totski pour l'Allemagne, c'est Totski pour l'Euro 2024 qui se joue ce soir à Vienne,
00:00:11 dans un stade chauffé à blanc entre les deux premiers du groupe F, l'Autriche et la Belgique
00:00:16 qui peuvent tous les deux, en cas de victoire, se qualifier pour l'Euro 2024.
00:00:20 Bien sûr une qualification qui va aussi augurer beaucoup d'ambition pour les Diables Rouges,
00:00:26 il va falloir se montrer surtout à la hauteur et attention à ne pas se faire surprendre également au niveau défensif.
00:00:32 Avec ce premier ballon récupéré, la touche de Timothée Castagne, récupéré,
00:00:38 on a parlé du pressing autrichien, longuement en conférence de presse,
00:00:43 il a compris évidemment Pélesco que ce pressing là, il faudra l'affronter.
00:00:48 On a souvent reproché également à Wout Pas, sa capacité à sortir très rapidement dans l'urgence,
00:00:53 peut-être que dans ce type d'animation là, ça peut justement prêter avantage à la Belgique.
00:00:57 Première intervention réussie pour Matzeld qui va pousser ce ballon.
00:01:01 On va laisser filer la touche pour Florian Grilic.
00:01:05 Et on les voit tout de suite très concentrés les Diables Rouges, c'est confirmé,
00:01:09 on est bien sur une défense à 4, alignée, on va donc pouvoir aussi admirer ce fameux 4-4-2 véritablement,
00:01:16 alors que certains observateurs pouvaient se poser la question lorsque la composition d'équipe a été sortie,
00:01:22 est-ce qu'il va s'agir d'un 4-2-4 ? Non, non, il s'agit bien d'un 4-4-2 !
00:01:25 Avec ce centre dangereux, une nouvelle fois dans la surface de réparation,
00:01:28 le ballon a été touché par une tête autrichienne, celle de Christoph Baumgartner.
00:01:34 Ça va être dangereux, il va falloir vraiment être vigilant chez les Diables Rouges à ce genre de centre.
00:01:39 On sait que les défenseurs centraux ont cette capacité aussi, cette faculté,
00:01:45 dans le jeu à rien être beaucoup plus fort que leur adversaire,
00:01:47 notamment défensif avec Jan Vertonghen, avec Wout Pas,
00:01:50 mais attention parce que forcément ça peut passer une fois, deux fois,
00:01:54 mais à la troisième fois, on est mal placé, et derrière ça enclenche une occasion pour l'adversaire.
00:01:59 Donc toujours rester très très vigilant dans ce type de circonstances,
00:02:02 et là il va falloir se montrer surtout très très constant,
00:02:05 créer à l'image ce que ne fait pas Wout Pas.
00:02:07 Et oui, le pressing encore une fois des Autrichiens, Wout Pas qui perd le ballon,
00:02:11 et tout de suite ils sont là à la récupération.
00:02:14 J'ai l'impression, Sacha, qu'il y a des ingrédients dont l'intensité mise par cette formation autrichienne
00:02:20 qui va poser des soucis ce soir à l'équipe belge, qui va devoir être beaucoup plus précise.
00:02:25 Et ça va aussi ouvrir des espaces notamment pour les joueurs extrêmement rapides,
00:02:28 comme Jérémy Daucoup ici, balle au pied, avec Luis Openda, très très intéressant.
00:02:32 Il est rentré dans la surface de réparation, Luis Openda le centre,
00:02:35 il était d'assistination de Romelu Lukaku,
00:02:37 pas très content de la transmission du joueur du RB Leipzig.
00:02:40 Ah non mais ça c'est les automatismes qui se travaillent mon cher Adrien,
00:02:43 il va falloir tout simplement apprendre à se connaître sur le terrain,
00:02:47 c'est la première fois depuis des années que la Belgique n'a plus joué avec deux attaquants,
00:02:51 c'est un véritable changement dans cet effectif,
00:02:54 qui pour l'information sur le 11 de base,
00:02:56 eh bien peuple, 8 joueurs qui jouent ou ont joué du côté du Sporting d'Anderlecht,
00:03:02 et véritablement la poule formatrice de cette équipe nationale,
00:03:08 et donc forcément être très très attentif également à toutes les nouveautés.
00:03:13 Alors peut-être n'était-ce pas le meilleur moment de faire tous ces changements,
00:03:17 par Domenico Tedesco,
00:03:20 mais en attendant ce qui est sûr c'est qu'il écoute les observateurs,
00:03:23 c'est ce qu'il voit de lui-même,
00:03:25 comment bonifier la qualité individuelle et intrinsèque de son équipe,
00:03:28 et il essaye d'agir avec des propositions sur le terrain,
00:03:31 maintenant c'est comme d'habitude le terrain vert qui ne ment jamais.
00:03:34 Les supporters de Lenson ont peut-être pu apercevoir les prémices d'un duel,
00:03:39 qui va nous accompagner tout au long de cette rencontre Kévin Denson face à Luis Openda,
00:03:43 évidemment Luis Openda aussi un joueur du Racing Club de Lens, auteur de 21 buts.
00:03:47 La saison passée il avait dépassé le record de Roger Boli en Ligue 1,
00:03:51 avant de s'exiler du côté de l'Allemagne, du côté de Leipzig,
00:03:54 pour franchir un cap, continuer à jouer également la Ligue des Champions Luis Openda.
00:03:58 Il a très bien débuté cette saison en Bundesliga, il se heurte donc à Kévin Denson.
00:04:02 La récupération est très intéressante,
00:04:04 et tout de suite on va se projeter vers l'avant avec Uke Bakio.
00:04:09 Et ça c'était super, de la part d'Amadou Onana encore une fois au niveau de l'interception,
00:04:13 il a plus que des jambes, ce sont des échasses.
00:04:16 C'est incroyable, il les sort et à chaque fois c'est le combat qui parvient à récupérer ce ballon.
00:04:22 Et ça encore ce sera fondamental, il est véritablement devenu en l'espace de quelques matchs importants,
00:04:28 quelques matchs officiels seulement, l'un des hommes les plus importants du milieu de terrain en Belgique,
00:04:34 si pas le plus important. Alors attention, parce qu'ici ça va être dangereux Adrien.
00:04:37 Avec la récupération de balles c'est Manpreet Sarkaria,
00:04:41 qui a tenté de dévier sur le côté gauche, c'est sa première sélection à la pointe de cette attaque.
00:04:45 Très bonne interception, il était bien, il était sur la trajectoire du ballon,
00:04:48 l'autre face est derrière la tête de Romelu Lukaku pour aller lancer.
00:04:52 Loïs Openda, le duel entre les deux lanceurs.
00:04:54 Il va aller le chicoter !
00:04:55 Tourné à l'avantage de Loïs Openda.
00:04:57 Non finalement, il est resté solide sur les appuis Kévin Denson.
00:05:00 Ah mais ça c'est les entraînements, c'est les entraînements Adrien.
00:05:03 C'est comme ça qu'on bonifie aussi sa qualité en face à face.
00:05:07 Bien sûr que Kévin Denson connaît extrêmement bien Loïs Openda,
00:05:11 mais l'inverse est également réciproque.
00:05:13 Et donc ça, on le verra durant toutes les 90 minutes que nous allons pouvoir commenter en votre compagnie.
00:05:18 Eh oui, on se régale déjà, déjà dans le système mis en place,
00:05:22 dans l'affrontement tactique entre deux tacticiens,
00:05:25 puisque nous avons quand même là Ralf Ragnik qui est,
00:05:27 on ne le présente plus en Allemagne, qui est peut-être un guide pour toute une génération d'entraîneurs,
00:05:32 dont peut-être celui qui est aujourd'hui sur le banc belge,
00:05:35 qui comme Ralf Ragnik a entraîné du côté de Werbel Hemsich par exemple,
00:05:39 cette première à grand entraîneur, Domenico Tedesco.
00:05:42 C'est devenu véritablement le père fondateur de toute une série d'entraîneurs
00:05:47 qui sont d'ailleurs passés du côté du championnat de Belgique.
00:05:50 Bien sûr, on parle de Domenico Tedesco qui aujourd'hui est le sélectionneur national.
00:05:53 Mais quand on regarde notamment au niveau de l'Europa League, de la Coupe d'Europe,
00:05:56 il y a un certain Alexander Blesin passé notamment par l'Union Saint-Gilois.
00:06:01 Sarkaria, Sarkaria le centre et bon, il n'y a pas de position de hors-jeu visiblement sur cette situation
00:06:05 qu'on ira suivre et où de fois il va falloir qu'il surveille un peu plus son adversaire du soir.
00:06:09 Quand on vous parlait de la gestion d'urgence, on a un peu l'impression qu'il a une pompe au pied.
00:06:13 Quand il gère à chaque phase les face-à-face ou out-face, c'est toujours très compliqué pour lui.
00:06:17 Mais sur cette fois-ci, en tout cas, il a pu profiter de la maladresse des Autrichiens.
00:06:22 C'est Schlager qui avait cherché la profondeur.
00:06:27 Ça va être intéressant encore une fois de voir sur les phases arrêtées,
00:06:31 la façon d'attaquer et de défendre pour les Belges également.
00:06:34 La Tech Gamer pour se charger de ce corner, il est renvoyé de la tête par Arthur Theat.
00:06:39 Non, finalement, il a été touché par un Autrichien.
00:06:43 Florian Grich.
00:06:45 En parlant de ce ballon, Arthur Theat a, dans le timing, reculé un petit peu trop
00:06:51 et donc du coup il se laisse prendre.
00:06:54 Et finalement, c'est au-dessus.
00:06:56 J'ai envie de vous lancer mon cher Sacha, puisque vous êtes un spécialiste du football belge.
00:07:01 Arthur Theat sur ce côté gauche, qu'est-ce que ça donne ?
00:07:04 Est-ce qu'on a des certitudes du côté de la Belgique ?
00:07:08 Disons qu'on est plutôt mitigé, mais positivement parlant.
00:07:12 Donc, si on doit donner une note, on est sur un 6,5, sur un 6,10.
00:07:15 On peut dire qu'Arthur Theat...
00:07:17 C'est une note assez intéressante finalement.
00:07:18 Moi, quand j'avais des 7,10 à l'école, j'étais plutôt content.
00:07:21 Bien sûr, mais en Belgique, il faut 12,20 pour avoir la distinction à la fac.
00:07:24 Ah, on pense aussi.
00:07:27 Comme ça, on fait une alliance franco-belge merveilleuse.
00:07:30 Non, mais pour revenir sur Arthur Theat, il est très intéressant sur ce couloir gauche
00:07:34 parce qu'il permet surtout à Domenico Tedesco d'avoir une espèce d'équilibre défensif
00:07:39 qu'il n'y avait pas auparavant.
00:07:41 Il y avait cette obligation, bien sûr.
00:07:42 Le mal de la Belgique a toujours été ce problème de latérale gauche,
00:07:45 d'où l'obligation qu'avait Roberto Martinez de jouer à trois défensifs
00:07:50 et avec forcément un joueur qui était plus en milieu gauche,
00:07:52 en fait un latéral gauche qui venait comme ça se projeter vers l'avant.
00:07:56 Mais avec Arthur Theat, on a réussi à combler ce trou
00:07:59 et surtout, on a un joueur qui a déjà joué à ce poste,
00:08:01 qui a été formé du côté du standard de Liège, il a fait des joutes
00:08:05 et c'est comme ça qu'il est aussi performant.
00:08:07 Alors, bien sûr, certains diront qu'il est meilleur dans une défense à trois.
00:08:10 C'est également mon avis, mais à l'heure actuelle,
00:08:13 il vient tout simplement apporter une solution qui permet au collectif,
00:08:17 un petit peu comme Lucas Hernandez le fait en équipe de France avec Didier Deschamps,
00:08:20 qui permet d'apporter un certain équilibre.
00:08:23 Est-ce qu'il y a pas aussi parfois cette sensation que c'est le choix par défaut ?
00:08:27 Parce que vous parlez de Lucas Hernandez, j'ai envie de vous reprendre à rebours,
00:08:30 Sacha, et d'aller parler plutôt du côté droit de l'équipe de France.
00:08:33 On a vu à chaque fois des défenseurs centraux qui venaient prendre cette place
00:08:36 dont vous ne le désirez pas, Benjamin Pavard, Jules Koundé.
00:08:39 Est-ce que c'est pas peut-être aussi ce cas de figure-là qu'on est en train de traverser en Belgique
00:08:43 en mettant un joueur défenseur central à gauche ?
00:08:45 Alors, il y a un terme anglais que vous me traduirez assez facilement.
00:08:50 Attention, parce que je n'avais pas des 7,5/10 en anglais, mais allez-y, allez-y toujours.
00:08:54 Il y a le terme "commitment", qui veut dire une forme de fidélité, de loyauté au pays,
00:09:00 qui est vraiment une représentation de l'image de ce qu'est Arthur Théatre en tant que tel.
00:09:05 Et ce joueur donnerait tout pour porter le maillot et le plus de fois possible des Diables Rouges.
00:09:12 Donc le fait de le positionner à l'atterrange gauche, ça ne lui pose absolument aucun problème.
00:09:16 Il a toujours répondu à cette question.
00:09:17 Et donc forcément, pour le moment, en tout cas, ça ne pose aucun souci.
00:09:21 Par contre, bien sûr que quand on est dans des rencontres de très haut niveau,
00:09:24 et on a pu le voir, il y a certaines lacunes, notamment défensives,
00:09:26 que pouvait avoir parfois Arthur Théatre dans des matchs de Ligue 1.
00:09:29 Alors, ça peut poser des problèmes.
00:09:30 Mais à l'heure actuelle, où on utilise véritablement, et Domenico Tedesco utilise vraiment,
00:09:35 le défenseur central de Rennes, il a toutes ses qualités.
00:09:38 Vaut de face, il en perd des ballons, il s'est rattrapé sur ce corner,
00:09:42 mais là dans la relance, c'est terrible le nombre de ballons perdus par le défenseur,
00:09:45 qui n'est pas en odeur de santé du côté de Leicester en Championship.
00:09:50 C'est compliqué.
00:09:51 Le premier mot et le premier joueur dont on vous a parlé dans ce début de match,
00:09:55 c'est Vaut de face.
00:09:56 Et regardez cette perte de balles qui cause encore une fois une phase arrêtée
00:10:00 qui pourrait être intéressante pour les Autrichiens.
00:10:02 Le coup de pied de coin, le corner.
00:10:07 Autrichien encore une fois, c'est Patrick Wehmer qui va s'en charger de ce corner.
00:10:11 Ils ont été dangereux tout à l'heure, il le sent à nouveau avec Kevin Densault.
00:10:13 Il était monté dans la surface de réparation sans réussir à accrocher le cadre de Mads Hels.
00:10:18 C'est un joueur aussi très intéressant.
00:10:21 Quand on voit tout l'intérêt qu'il y avait cet été avec le Napoli qui souhaitait l'obtenir,
00:10:26 Manchester United l'avait mis dans ses listes également,
00:10:31 et puis lui son choix derrière de prolonger du côté du Hercelens.
00:10:34 C'est quand même aussi un joueur qui pourrait très clairement disputer en Euro
00:10:40 avec pourquoi pas David Alaba à ses côtés.
00:10:44 C'est aussi pour ça que l'Autriche est un adversaire redoutable
00:10:47 et qu'on parle de match le plus important de l'Europe.
00:10:49 J'avais envie de vous lancer aussi Sacha sur le terme de nation émergente
00:10:53 parce que c'est vrai que l'Autriche a longtemps subi des désaveux dans le football
00:10:56 avec des années sans grandes compétitions,
00:10:58 ce qui a connu un petit peu la Belgique dans les années 2000 après la Coupe du Monde 2002.
00:11:03 Là aujourd'hui, on parle d'une formation autrichienne qui est décimée
00:11:06 et pourtant vous avez des joueurs de talent comme Kevin Densault
00:11:08 qui a été courtisé par toute l'Europe cet été.
00:11:11 Ça montre qu'il y a un réservoir beaucoup plus intéressant,
00:11:13 peut-être aidé par cette locomotive de Salzbourg évidemment,
00:11:16 qui forme de nombreux joueurs autrichiens et européens d'ailleurs.
00:11:19 L'équipe de France remercie cette équipe de Salzbourg.
00:11:22 Mais enfin, ça montre quand même qu'il y a du talent également dans cette formation autrichienne.
00:11:25 Bien sûr, il y a un grand talent,
00:11:28 mais surtout il y a ce qu'on appelle une homogénéité des nations
00:11:31 qui sont réputées être plus faibles ou plus petites
00:11:34 parce qu'il y a une espèce de mondialisation dans le marché des transferts
00:11:38 qui fait qu'aujourd'hui, un grand talent ne peut pas passer à côté des grands clubs.
00:11:42 Et donc forcément c'est plus facile.
00:11:43 Bon c'est le poste que ça bouquait bien.
00:11:44 Pourquoi pas ?
00:11:45 L'Ukebakyo !
00:11:47 L'Ukebakyo !
00:11:50 Pas le festival, il a mis le feu à la surface de réparation autrichienne.
00:11:56 Dodi L'Ukebakyo pour vous servir et pour montrer que la Belgique peut compter sur ce joyau,
00:12:02 ce talent sur le côté droit de l'attaque.
00:12:05 Quel but !
00:12:06 Quel bût !
00:12:07 Il a absolument tout fait, tout ce qu'on l'a vu L'Ukebakyo.
00:12:10 Il a utilisé l'espace qu'il y avait de libre pour le côté gauche.
00:12:14 Il est gaucher, il a utilisé également toute sa vitesse.
00:12:17 Et puis ensuite il y a la lucidité, il y a l'intelligence, on va le revoir.
00:12:20 Bien sûr ce geste, mais c'est quasiment lui qui fait tout ce qu'on appelle action.
00:12:24 Ça part d'un jeu de transition, ravi, adoré par Tedesco.
00:12:28 La façon dont il le met en place, ça part d'Amadou Onana.
00:12:30 Et regardez, cette action quasiment en un temps, la combinaison.
00:12:34 Et tout seul, tout seul, il fait la différence comme un grand,
00:12:36 un exploit individuel et l'ouverture du score de la Belgique.
00:12:40 Mais il doit être enrhumé, il doit être enrhumé Philippe Linnart,
00:12:42 parce que regardez ce que lui a mis L'Ukebakyo !
00:12:46 Absolument incroyable et il a climatisé toute une ville !
00:12:49 Une ville chauffée à blanc en Vienne.
00:12:51 Qu'est-ce qu'il lui met ?
00:12:52 L'accélération qu'il lui met derrière, réussir à cadrer alors qu'il est
00:12:56 déséquilibré dans sa course L'Ukebakyo.
00:12:59 Quel but sensationnel ! Son premier tout simplement en sélection, il s'en souviendra.
00:13:04 On peut lui prêter une écharpe, si il veut Linnart,
00:13:07 histoire de ne pas attraper une petite grippe, surtout maintenant.
00:13:10 On arrive en automne, c'est toujours très compliqué.
00:13:12 Ce serait dommage parce qu'il a d'autres joutes, certainement,
00:13:14 avec son club actuel à réaliser.
00:13:17 Non, mais plus sérieusement, c'est fantastique ce que propose
00:13:21 Denis L'Ukebakyo sur cette action.
00:13:23 En Belgique, il était souvent question également de son pendant, de son concurrent.
00:13:27 Ça aussi, c'est un choix très important de la part de Domenico Tedesco.
00:13:31 Venir, choisir un homme d'expérience qui a choisi le FC Séville,
00:13:35 alors qu'il avait tout simplement fait les beaux jours du RTA Berlin.
00:13:40 Il avait des difficultés à trouver un club.
00:13:41 Il a refusé, il était sûr de son choix, le club de Burnley en première ligue
00:13:46 parce qu'il ne voulait pas rejouer à nouveau la relégation
00:13:49 comme il l'a fait avec le RTA Berlin la saison dernière.
00:13:52 Et cette fois-ci, le FC Séville lui donne aussi cet impact physique,
00:13:56 cet impact technique et puis ses capacités également d'élimination en face à face.
00:14:01 On l'a vu et là, ça va être très intéressant parce qu'encore une fois,
00:14:04 la circonstance du match va permettre à la Belgique d'ouvrir encore plus d'espace.
00:14:08 Alors qu'il y a un attentat qui vient d'être commis en première ligne.
00:14:11 Il a énormément de retard Florian Grilet qui va couper de ce carton jaune.
00:14:15 Carton jaune donné par Resus Rilmanzano que les supporters parisiens du BFA Oboe Dortmund
00:14:21 auront peut-être reconnu puisque c'est lui qui avait arbitré le premier match du PSG
00:14:25 en Ligue des Champions, l'arbitre espagnol.
00:14:27 Mais effectivement, il a...
00:14:29 Il a donné quelques secondes de retard.
00:14:32 Il est toujours là pour faire le style boulot,
00:14:33 mais malheureusement après, c'est chevilles coutrain.
00:14:36 Regardez ça, il est passé tout juste à côté.
00:14:40 Il s'est excusé tout de suite Grimus parce qu'il a compris la violence
00:14:43 et l'intensité de son geste qui était beaucoup trop important.
00:14:47 J'ai envie de vous parler de Loni Lukiebakio parce que
00:14:50 on a beaucoup parlé de Jérémy Daucour qui était l'avenir de la Belgique
00:14:54 avec le départ d'Elias Nazar.
00:14:55 On a beaucoup parlé également de qui allait pouvoir être le dépositaire
00:14:59 technique de cette formation privée.
00:15:01 On le rappelle de Kevin De Bruyne.
00:15:02 On a parlé de Carrasco finalement, il débute ce match sur le banc.
00:15:05 Mais est-ce qu'il n'est pas là ?
00:15:06 Le nouveau talent de tête belgique, il a 26 ans, évidemment.
00:15:09 Il a de l'expérience, mais il n'a jamais éclot avec cette élection Lukiebakio.
00:15:13 Est-ce qu'elle n'est pas là la surprise quelque part de Domenico Tedesco ?
00:15:16 C'est une surprise de Domenico Tedesco parce que c'est véritablement
00:15:19 ce qu'on a vu les premiers gros matchs d'Odi Lukiebakio.
00:15:24 Et c'est très récent.
00:15:26 Quand on parle vraiment du premier match référence d'Odi Lukiebakio,
00:15:29 on se réfère à ce match face à la Suède où il est hauteur des trois passes
00:15:32 décisives sur les buts.
00:15:33 Donc, il est vraiment performant et surtout extrêmement intéressant.
00:15:37 Le vois-faire encore mal au pied.
00:15:38 Il est en train de faire souffrir.
00:15:40 Il est en train de faire souffrir une défense autrichienne obligée de faire faute.
00:15:44 Oui, finalement, c'est lui qui va être sanctionné.
00:15:46 Mais je n'ai pas l'impression qu'il y avait quelque chose.
00:15:49 Je ne suis pas persuadé qu'il y a faute.
00:15:51 Personnellement, c'est à la régulière.
00:15:53 Alors, il y a un contact épaule contre épaule, mais je pense qu'il a compris
00:15:58 Maximilian Wobber, il faut mieux s'écrouler par terre pour
00:16:02 conserver l'avantage.
00:16:04 Oui, voilà, c'est bien joué de la part de Wobber, mais du côté de Lukiebakio,
00:16:08 on aurait pu peut-être réclamer le fait que le jeu continue, parce que
00:16:12 forcément, il était bien pris dans son run.
00:16:16 Et puis surtout, on a vu toute cette vitesse, cette explosivité.
00:16:20 Il fait partie des éliés qui sont très intéressants, Adrien, parce qu'ils sont
00:16:23 un format, un profil très différent de ce qu'on a l'habitude de voir en
00:16:27 termes d'éliés. D'abord, c'est des éliés de délimination.
00:16:29 Il y en a encore très, très peu.
00:16:31 Aujourd'hui, c'est assez rare comme profil.
00:16:32 Et puis, en plus de ça, ils sont relativement frêles.
00:16:35 Alors, quand on parle de joueurs relativement frêles, on peut parler de
00:16:38 Marez, on peut parler également de joueurs comme Hakim Ziyech.
00:16:43 Mais il y en a très peu, en fait, dans son profil vraiment fluet, capable
00:16:46 d'aller allier la vitesse et le côté un petit peu agile, habile.
00:16:51 Il y a quelque chose de très particulier.
00:16:54 Et ça, c'est aussi une des grandes forces de Didi Lukiebakio.
00:16:57 Alors que, par exemple, son concurrent en Belgique, Johan Bakayoko, titulaire
00:17:00 avec le PSV Eindhoven, lui, il irait plutôt sur la puissance, une forme
00:17:04 d'explosivité, mais une autre manière aussi de proposer.
00:17:07 Celle de Jérémy Daucoup, en fait, c'est ce qu'il veut, c'est alterner les profils
00:17:10 sur le fond de l'attaque, peut-être, avec Dominico Tedesco.
00:17:11 C'est sans doute aussi pour ça que Lukiebakio a la préférence à l'heure
00:17:15 actuelle de Dominico Tedesco en lieu et place de Johan Bakayoko.
00:17:20 Il y a encore une récupération autrichienne, en revanche.
00:17:21 On sent qu'il récupère le ballon très haut, mais il y a plus de sérénité
00:17:24 là dans la manière de gérer de la part des Belges qui récupèrent le ballon
00:17:27 tranquillement. Pense précipité, attention, on sait qu'on l'a perdu.
00:17:31 Va falloir s'appliquer dans les transmissions.
00:17:33 Il a compris Wout Faske, il n'allait pas prendre de risques.
00:17:37 L'ouverture encore une fois.
00:17:38 Ce n'est pas rassurant.
00:17:39 À chaque fois que je vois Wout Faske jouer comme ça et proposer une relance,
00:17:45 je dirais ce qu'on appelle le build-up, donc la relance à plat,
00:17:49 balle à terre, c'est toujours dangereux et on a peur à chaque fois.
00:17:52 On n'est pas rassuré par sa présence, alors qu'à côté, on a Yann Vartanian
00:17:56 qui bientôt va fêter ses 37 ans, qui est un joueur extrêmement expérimenté,
00:18:01 qui a vécu énormément de compétitions.
00:18:03 C'est le joueur le plus capé d'équipe nationale de Belgique.
00:18:06 Mais il y a un contraste saisissant entre la façon dont Yann Vartanian
00:18:10 va proposer, je dirais, la relance et la façon dont Wout Faske se précipite
00:18:16 comme s'il était dans une situation d'urgence.
00:18:17 Il faut faire attention à ça parce qu'effectivement,
00:18:20 on a des solutions en défense, mais il est quand même un défenseur important.
00:18:24 Et c'est trop mise la tête de Wout Faske.
00:18:26 On va attention à la mauvaise sortie de Matzels.
00:18:28 Heureusement qu'il y avait une présence belge dans cette surface de réparation là,
00:18:32 parce que encore une fois, mieux vaut ne pas éviter.
00:18:35 C'est facile, en dedans Lucky Bakio, tout de suite sur le côté droit,
00:18:38 ça c'est superbe, regardez ça, les deux ailiers qui se répondent.
00:18:41 Et là, ça va être beau, et là, ça va être chouette.
00:18:44 Et le centre qui a été contré par une tête autrichienne.
00:18:46 Quel travail de la part de Jérémy Dehoux pour aller lancer Lucky Bakio
00:18:50 sur le côté droit. On parlait de la complémentarité de ses profils.
00:18:53 On a eu l'illustration sur cette séquence,
00:18:56 et on sent que dans les transitions, cette équipe belge peut faire très très mal à l'Autriche.
00:19:01 Il y a de l'énergie dans cette équipe de Belgique, c'est une évidence.
00:19:05 Et c'est aussi pour ça qu'on voit les assauts offensifs de l'Autriche qui commencent à se réduire.
00:19:10 On prend de moins en moins de risques au fur et à mesure que les minutes sont en train de s'égrener.
00:19:14 Ça veut dire que la Belgique va pouvoir poser le jeu, mettre le pied sur le ballon,
00:19:18 commencer à combiner et jouer avec ses forces, c'est-à-dire techniquement aussi.
00:19:22 Et cette capacité bien sûr à garder le ballon, alors qu'ici c'était fait chipper le ballon.
00:19:26 Avec une récupération pour Sarkar, et il attend directement Matzels !
00:19:30 C'est sa première intervention sur sa ligne et elle est réussie !
00:19:34 Pour celui qui fête sa quatrième sélection, c'est le troisième gardien de la Belgique
00:19:38 et il doit endosser la lourde responsabilité pour ce match coupé de numéro 1.
00:19:42 Oui, c'est une lourde responsabilité.
00:19:44 31 ans, le gardien du Rastlist Strasbourg, il est extrêmement intéressant.
00:19:49 D'aucuns diraient que lorsqu'il prendrait la place de titulaire,
00:19:53 après on n'aurait plus envie de voir les autres.
00:19:55 Bon, il y a quand même Thibaut Courtois devant.
00:19:57 On a quand même peut-être l'un des trois meilleurs gardiens de la planète,
00:19:59 si ce n'est le meilleur, en tout cas pas troisième.
00:20:01 Oui, c'est ça exactement, qui est éminemment intéressant, mais avec qui bien sûr.
00:20:07 On a quelques petits problèmes dans la sélection.
00:20:09 On va y aller, on va y aller Sacha, on va forcément aller sur le sujet
00:20:12 alors que l'on revoit la parade de Matzels.
00:20:14 On a attendu que Matzels fasse une première intervention réussie
00:20:17 pour aborder le sujet sensible du moment du côté de la Belgique.
00:20:21 On ne veut pas remettre de lune sur le feu,
00:20:22 mais qu'est-ce qui s'est passé exactement autour de Thibaut Courtois ces derniers mois ?
00:20:28 Ce qui se passe autour de Thibaut Courtois, c'est qu'on a un joueur qui estime
00:20:31 n'avoir jamais été respecté à son niveau, à sa juste valeur.
00:20:37 Il s'était déjà plein d'ailleurs lors de le Ballon d'or,
00:20:41 lorsque Benzema a gagné le Ballon d'or, que quatrième, ce n'était pas assez.
00:20:44 Et il a fait un petit peu son caca.
00:20:46 Matzels, l'intervention de Matzels pour l'interdire des défis.
00:20:49 Mais la relance catastrophique belge a offert une nouvelle possibilité
00:20:53 à cette attaque autrichienne.
00:20:54 Patrick Wimmer, stoppée une nouvelle fois par les défenseurs de la Belgique.
00:20:58 Oh là là là là, quand on parlait de caca nerveux,
00:21:00 c'est vraiment l'attaque de l'Autriche qui commence à s'énerver.
00:21:05 Attention à ça, restez bien bien vigilants.
00:21:07 On n'est quand même pas serein défensivement chez les Diables Rouges.
00:21:11 C'est très intéressant offensivement,
00:21:12 mais derrière on sent qu'il y a quand même une certaine fébrilité
00:21:16 et on a un peu l'impression aussi que les Autrichiens de Ralfragnich l'ont compris.
00:21:20 Décalage côté gauche, c'est un côté droit qui souffre pour l'instant
00:21:24 avec Timothy Castagne et l'axial droit.
00:21:28 Wodefaas, on allait dire qu'on en fait notre tête de Turc, c'est faux, évidemment.
00:21:32 Mais c'est vrai que Wodefaas, pour l'instant,
00:21:34 on a la sensation que les Autrichiens appuient sur lui,
00:21:38 on sent la fébrilité de son début de match.
00:21:40 Ça c'est comme ça à chaque fois, c'est l'histoire de la vie et l'histoire du monde.
00:21:45 Ce n'est pas nous qui l'avons inventé, ça date de Darwin.
00:21:47 Elle est belle cette intervention de Matzels, elle est très belle.
00:21:49 Et derrière, c'est la relance un petit peu ratée parce que Mangala
00:21:53 il tente de la remettre justement et éviter Patrick Wehmer.
00:21:55 Le problème, c'est qu'il offre un ballon à l'adversaire.
00:21:59 C'est assez compliqué effectivement, mais...
00:22:01 2 sur 2 pour l'instant pour Matzels.
00:22:03 Bien sûr, bien sûr.
00:22:04 Allez-y sur Timocorpo, et puis si le ballon approche des 15 mètres,
00:22:08 on stoppe l'histoire de Timocorpo.
00:22:09 On va vous le raconter avec plusieurs chapitres
00:22:12 parce qu'il se passe beaucoup de choses dans cette rencontre.
00:22:14 Mais ce que vous disiez sur Timocorpo, c'est qu'il a la sensation
00:22:16 d'avoir été respecté parce qu'on ne lui a pas proposé le brassard de capitaine.
00:22:21 Voilà, c'est ça. Il n'a jamais été véritablement respecté.
00:22:24 En tout cas, c'était la façon dont il l'a communiqué.
00:22:27 Et forcément, à un moment donné, lorsque Dominique Coté-Descois a dû faire un choix,
00:22:32 il cassait légiquement au vu de ce que le vestiaire avait décidé.
00:22:36 Et il a senti aussi le coup de son vestiaire.
00:22:39 Il a décidé d'aller plutôt vers Romelu Lukaku au départ,
00:22:42 lors de l'annonce de la retraite internationale de Td Nassar,
00:22:46 plutôt que Timocortois.
00:22:48 C'est là que ça a un petit peu tout embrasé.
00:22:50 Et puis, il y a eu des discussions, bien sûr, à la suite d'un match
00:22:53 pour tout simplement essayer de régler ça.
00:22:56 Il était assez mécontent, d'ailleurs, Timocortois, de la façon dont ça avait été géré.
00:23:01 Et il a fait exprès, en tout cas, c'est sa communication,
00:23:04 de dire qu'il aurait voulu que les erreurs,
00:23:08 les petits privilèges qui avaient été donnés,
00:23:10 qui avaient causé une petite friture dans le groupe de la Belgique,
00:23:12 à l'époque notamment de la Coupe du Monde 2022 et bien avant,
00:23:15 on parle également de la Coupe du Monde 2018, de 2016, de 2014,
00:23:19 de tous ces petits problèmes qui avaient engrainé le groupe
00:23:22 dans les compétitions internationales auparavant,
00:23:24 eh bien, justement, ne se répliquent pas, ne continuent pas.
00:23:28 Et donc, forcément, il aurait voulu mettre justement ce problème de Barassar
00:23:32 et de petits privilèges sur la table,
00:23:35 en attendant quasiment moi contre les autres.
00:23:39 Et c'est ça le vrai problème qui a été reproché à Timocortois du côté du groupe,
00:23:43 c'est qu'on a un peu compris qu'il jouait un peu pour sa pomme,
00:23:45 en tout cas que le bénéfice global et en tout cas le choix de l'entièreté du groupe
00:23:50 n'avait pas été vraiment écouté.
00:23:52 Et lui pensait effectivement pouvoir mériter quand même un peu plus de respect que ça.
00:23:56 Et puis après, évidemment, on a camouflé tout ça avec une petite blessure au genou.
00:24:00 Il s'est avéré que par la suite, il s'est effectivement blessé,
00:24:03 il a été opéré au genou, c'est pour ça qu'il est indisponible actuellement.
00:24:05 Mais, comment dire, Timocortois a d'autres problèmes avec la sélection que sa blessure.
00:24:12 Et cette histoire de Capitana, on est quand même le révélateur principal.
00:24:16 Ça n'a jamais été facile dans l'histoire de Timocortois.
00:24:19 Il y a eu également les petites bisbilles, notamment liées à des histoires de Meurs,
00:24:23 avec le win de Bruyn.
00:24:24 Bref, c'est pour ça aussi qu'on n'a peut-être jamais vu le meilleur gardien du monde,
00:24:29 parce que j'estime qu'il est le meilleur gardien du monde,
00:24:31 au plus haut niveau, comme on l'a vu, du côté du Real Madrid, mais avec la Belgique,
00:24:36 si ce n'est bien sûr à cette fameuse Coupe du Monde 2018 et cette parade,
00:24:39 on s'en rappelle cette frappe de Neymar qui va quasiment sur la lucarne
00:24:42 et lui qui va aller chercher la claquette.
00:24:44 Ça, c'est quand même une belle histoire et ça, c'était quand même le grand court.
00:24:47 - Quarte finale de la Coupe du Monde, vous le sents nostalgique ?
00:24:50 - Ah oui !
00:24:50 - Mon cher Sacha, oui, c'est un temps béni pour cette équipe belge
00:24:55 qui sortait d'une dizaine d'années compliquées après la Coupe du Monde 2002,
00:24:59 dernier grand événement belge, huitième de finale d'ailleurs contre le Brésil,
00:25:03 le fameux but refusé à Marc Villemos qui a traumatisé toute une génération.
00:25:07 Et puis derrière, il y a eu ces années terribles pour la Belgique,
00:25:10 ces années sans grande compétition, sans Coupe du Monde.
00:25:13 - Oh, Jérémy Docu ! Et ça, c'est joli ! Allez Jérémy ! Allez deux !
00:25:17 Allez, ça c'est superbe ! Et maintenant pour Luké Bako, c'est parfait !
00:25:20 - Il y a une vraie connexion, Luké Bako avec Agnès, devant la surface de réparation.
00:25:25 Mais on sent que Jérémy Docu, il a envie de faire des différences
00:25:28 et il fait mal, très mal à cette équipe autrichienne.
00:25:30 Possibilité avec Conrad Leimer, le centre du Bavarois directement dans les bras d'un Ratzels
00:25:37 pour l'instant qui fait une bonne première demi-heure.
00:25:40 Regardez, admirez le spectacle.
00:25:42 - Allez hop, le petit crochet, merci, au revoir pour Week-End.
00:25:46 Je mets mes savates et ensuite je te fais tomber.
00:25:49 Et derrière, hop là le deuxième petit, on l'a pas vu !
00:25:52 Oh, on l'a pas vu malheureusement, le spectaculaire Jérémy Docu.
00:25:56 Allez, encore une ! Encore une !
00:25:57 - Et pourquoi pas Jérémy Docu, pour briller et faire briller la Belgique.
00:26:01 Le voici au démarrage, Jérémy Docu, c'est bien, je vois il s'appuie sur Romelu Lukaku.
00:26:05 Bonne intervention cette fois-ci, l'Autrichien ne peut pas faire tout seul.
00:26:08 - Oh la trappe de Nana !
00:26:09 - De loin !
00:26:09 Alors qu'il réclamait le ballon, Luké Bakio il a tenté, de loin, au Nana, de surprendre Schlager.
00:26:15 Quelle frappe ! Elle prenait la direction du cadre,
00:26:18 l'intervention du gardien autrichien, l'Autriche à chaud.
00:26:22 - Oh cette trappe de Nana, elle est partie du diable veau vert.
00:26:25 Il a ouvert son pied et il faut une intervention du gardien
00:26:29 pour effectivement empêcher ce ballon de rentrer dans le but.
00:26:31 Mais quel arrêt, encore une fois, de la part du gardien autrichien,
00:26:36 Hamadou Hanana, qui nous montre aussi ses qualités offensives comme cette action.
00:26:40 - J'ai l'impression qu'offensivement, quasiment tout ce qu'il tente, ils le réussissent les Belges.
00:26:44 - C'est intéressant.
00:26:47 - Un vrai 4-4-2 presque sur un plat, avec certaines solutions
00:26:53 qui risquent de mettre une graine dans la tête du sélectionneur belge.
00:26:57 - On se posait la question, est-ce que ça va être un 4-2-4 ou un 4-4-2 ?
00:27:01 C'est bien un 4-4-2.
00:27:03 - Il va courser le ballon de 2 points.
00:27:06 - Attention à ça, à gagner le duel.
00:27:10 - Parce qu'il est très rapide, attaquant l'autrichien Sarkaria.
00:27:14 Bonne intervention de la part de Timothy Castagne,
00:27:16 c'est lui qui a mis le pied sur le ballon, gros de face.
00:27:19 - Il faut bien rester vigilant, bien sûr avec Arthur Théat,
00:27:22 il a toujours cette capacité, le joueur de Rennes,
00:27:26 à rester calme à l'autre pied, à tenter quelque chose,
00:27:28 à toujours essayer de relancer proprement.
00:27:30 Il a de l'allure et il a surtout cette volonté du risque.
00:27:33 Alors parfois, bien sûr, c'est mal pris,
00:27:35 mais c'est aussi pour ça qu'un club comme le RB Leipzig
00:27:38 a voulu mettre 30 millions d'euros cet été, Adrien.
00:27:40 C'est parce que c'est un défenseur qui défend en attaquant.
00:27:43 Et quelque part, c'est ça aussi qu'on cherche dans le football moderne.
00:27:45 - Intervention d'Arthur Théat.
00:27:50 - Il va mettre un peu limite, il vient tenir le coup franc,
00:27:56 Patrick Wehmer, le coup de sifflet de l'arbitre de cette rencontre,
00:28:02 et tous, Riel Manzano, pour cette faute de Théat
00:28:06 sur le capitaine autrichien, le Bavarois, Konrad Leimer.
00:28:08 - Et regardez, tout de suite dans l'animation,
00:28:19 on va aller chercher le pressing.
00:28:21 Ça, c'est très allemand comme animation de jeu.
00:28:24 On ne laisse absolument aucune seconde à l'adversaire pour relancer.
00:28:29 Et on essaye de se replacer sans faire d'erreur.
00:28:32 Regardez, Luque Bakio est descendu très, très bas
00:28:34 pour empêcher justement son vis-à-vis d'obtenir le ballon.
00:28:37 Kevin D'Ancelot, il essaye de trouver des solutions,
00:28:40 mais il n'y arrive pas.
00:28:40 D'un coup, qu'est-ce qu'il fait ?
00:28:41 Il essaie de regarder à côté de lui.
00:28:44 Et voilà qui est fait, il est obligé de jouer latéral.
00:28:45 Ça, c'est bien, encore une fois, en B-, comme on dit en Belgique,
00:28:49 c'est-à-dire en phase défensible.
00:28:52 Empêcher l'adversaire de construire.
00:28:54 Attention parce que là...
00:28:55 - Elle est belle cette passe pour sa carrière,
00:28:56 l'intervention d'Arthur Théa à Tannourault.
00:28:58 Et pour l'instant, il en sort des ballons
00:28:59 devant cette surface de réparation.
00:29:01 Le défenseur René.
00:29:04 - Oui, bien sûr, il y avait un coup hors jeu.
00:29:06 Effectivement, là-dessus, c'est bien au niveau de l'alignement.
00:29:08 En Belgique, on est présent.
00:29:09 Et regardez cet homme, Aurel Mangala,
00:29:11 qui a été préféré à Yuri Thielemans, Adrien.
00:29:14 Ça, c'est important aussi.
00:29:15 Yuri Thielemans qui est complètement à côté de ses ponts.
00:29:18 Il l'a été lors du dernier break international avec la Belgique.
00:29:20 Il l'est également avec Aston Villa.
00:29:22 Alors qu'il était un véritable choix
00:29:24 durant le mercato estival du côté d'Aston Villa
00:29:26 par Rona Emry.
00:29:28 Eh bien, il est complètement en train de flopper, comme on dit.
00:29:31 Et ça, c'est très compliqué.
00:29:32 - 8 minutes de jeu en première ligue depuis la fin septembre
00:29:35 pour Yuri Thielmans, qui paye peut-être ce début de saison-là
00:29:39 dans le match charnière de ce rassemblement international
00:29:43 qui n'est pas titulaire.
00:29:44 On lui préfère cette paire, Aurel Mangala, Amado Nannar.
00:29:47 Est-ce que ce n'est pas aussi lié au système ?
00:29:50 - Oui, c'est ça, exactement.
00:29:51 Alors, le système, on peut forcément émettre quelques doutes
00:29:54 parce que lors de la précédente, je dirais,
00:29:58 joute internationale, il jouait véritablement comme numéro 8
00:30:01 et Amado Nannar comme numéro 6.
00:30:03 Et ça, c'était pas si mal passé que ça.
00:30:04 Attention à ça.
00:30:05 - Luki Bakio, les placements de jambes de Luki Bakio.
00:30:07 Attention à ne pas trop prendre confiance
00:30:09 et tenter des gestes inutiles et superflus.
00:30:14 - Je disais, sur ce moment, du côté de Yuri Thielmans,
00:30:18 on lui a donné beaucoup de chance avec l'équipe nationale.
00:30:21 Il a tenté et il a eu l'opportunité d'être, je dirais, au four et au moulin.
00:30:25 On l'a tenté en numéro 10, on l'a tenté en numéro 8.
00:30:28 On a essayé aussi de le tenter en espèce de registre,
00:30:30 quand 8-L est parti.
00:30:31 Donc voilà, quand on dit registre,
00:30:32 bien sûr, c'est un espèce de numéro 6 à l'ancienne,
00:30:35 relanceur, premier lanceur de son groupe, de son équipe en tout cas.
00:30:40 Et ça n'a jamais vraiment marché.
00:30:41 Il n'a jamais vraiment éclat.
00:30:42 Il a toujours été un peu éteint,
00:30:44 voire même, je dirais, responsable d'erreurs lors des matchs importants.
00:30:48 On se rappelle bien sûr de l'Euro 2020,
00:30:50 où il est passé complètement à côté de son match face à l'Italie.
00:30:54 Voilà, ça fait partie aussi des problèmes qu'on peut rencontrer en Belgique.
00:30:57 C'est qu'on attendait beaucoup de choses de certains joueurs
00:31:00 qui ont eu beaucoup de confiance,
00:31:01 mais qui ont perdu en fait à un certain moment leur niveau.
00:31:07 Et donc forcément, il faut trouver des solutions.
00:31:09 Et Aurel Mangala, qui est un joueur qui...
00:31:12 Il y a de cela, on vous parle de ça,
00:31:14 il y a 4 ans, il était encore en 2ème division allemande.
00:31:18 Eh bien aujourd'hui, il est totalement titulaire.
00:31:20 Et il est titulaire non seulement avec Nottingham,
00:31:22 alors qu'on revoit le but de Didier Lequebec.
00:31:24 Quel but !
00:31:25 Mais aussi avec les Diables Rouges.
00:31:27 Donc voilà, c'est un petit peu l'histoire du Ritchie Le Manne, ça c'est triste.
00:31:30 Mais il y a des solutions !
00:31:32 Il y a des solutions sur le bord, Andrien, il ne faut pas s'inquiéter.
00:31:34 Eh oui, je ne m'inquiète pas, Sacha.
00:31:36 C'est nous là, je vous vois très heureux du contenu
00:31:39 affiché sur ce début de match.
00:31:41 On a eu quoi ?
00:31:41 5 minutes un petit peu compliquées du côté de la Belgique.
00:31:44 Etouffé par le pressing, il n'en avait parlé un dominé côté disco.
00:31:47 Offensivement, c'est trop fort.
00:31:49 Mais Jérémy Lecoux, il leur fait les misères.
00:31:52 Jérémy Lecoux.
00:31:53 Il n'est pas encore 22h00, sinon j'aurais dit autre chose.
00:31:56 Mais honnêtement, c'est exceptionnel.
00:31:59 Dire que certains supporters arénais ont osé tenser Jérémy Lecoux
00:32:02 à un moment donné, où la ligne de stat ne correspondait pas aux attentes de certains.
00:32:08 Quel joueur !
00:32:08 C'est un joueur absolument fantastique
00:32:10 et je pense qu'il fait partie des rares à être capable sur un dribble
00:32:13 d'éliminer un voire deux joueurs et de continuer en fait,
00:32:17 tout simplement, cette performance.
00:32:19 C'est-à-dire qu'il aligne à chaque fois comme un moteur.
00:32:21 On dit souvent des sprinters qu'ils ont une espèce de double moteur
00:32:24 comme ça dans les 100 derniers mètres.
00:32:25 Et bien c'est un petit peu ça avec Jérémy Lecoux,
00:32:27 qui a cette capacité de dribble et puis ensuite une accumulation de dribble.
00:32:30 On continue et derrière, on est lucide face au but et on marque.
00:32:33 Et ça, c'est la race des grands.
00:32:36 Vous savez Sacha, moi j'ai consigné le nom des supporters arénais
00:32:38 qui critiquaient Jérémy Lecoux.
00:32:40 Oh, c'était bien essayé !
00:32:41 À une heure de grande écoute, je ne vais pas vous la transmettre mais...
00:32:44 Oh, ça c'était super !
00:32:45 Elle est bien notée cette liste.
00:32:47 Et l'intervention autrichienne.
00:32:50 Et derrière le latéral, Conrad Lehmer qui va pouvoir remonter le ballon.
00:32:54 On la donnerait la liste Adrien.
00:32:56 On la donnerait, on en fera quelque chose d'intéressant.
00:32:58 Elle est notée, tout est noté précieusement, tout est précieusement consigné.
00:33:02 On va bien s'amuser.
00:33:03 On va bien s'amuser, oui.
00:33:05 Évidemment, évidemment, on en plaisante parce que c'est vrai que Jérémy Lecoux
00:33:08 n'a pas toujours été en réussite.
00:33:09 La Reine, il faut le dire aussi, n'a pas toujours été décisive devant le but.
00:33:12 Là, on l'attendait.
00:33:13 La Reine avait quand même investi un sacré paquet sur Jérémy Lecoux
00:33:17 au moment où il arrive en provenance d'Anderlecht.
00:33:19 Force est de constater qu'il y a eu 6 derniers mois absolument ébouriffants.
00:33:23 Voilà pourquoi après, Bordeaux là, il a choisi lui, il a élu Jérémy Lecoux.
00:33:27 20 millions d'euros plus bonus, c'est énorme.
00:33:31 À l'époque, on se rappelle que c'était carrément venu de la part du propriétaire
00:33:34 du Stade Rennais qui avait fait lui-même le choix de tenter Jérémy Lecoux
00:33:39 parce qu'il faisait partie des joueurs un peu particuliers.
00:33:41 C'est pour ça que c'était très compliqué de le remplacer.
00:33:43 D'ailleurs, Florian Maurice ne l'a pas remplacé cet été.
00:33:46 Attention à ce corner, il va être...
00:33:48 Il va sortir ce ballon.
00:33:52 Kevin Danso était présent dans cette surface de réparation.
00:33:54 Méfiance avec Kevin Danso, lui qui fait sa 15ème sélection seulement, évidemment.
00:33:58 À ce poste là, il y a du niveau en Autriche.
00:34:02 Oui, mais quelque part, je suis un peu étonné de ça.
00:34:05 Quand on voit le niveau de Kevin Danso, franchement, je pense que lui et David Dalaba,
00:34:11 c'est très difficile de trouver mieux.
00:34:13 Par exemple, on doit vraiment être très objectif.
00:34:15 Je pense que tout le monde comprend à mon accent que je suis belge.
00:34:18 Ah bon ?
00:34:19 Mais oui.
00:34:20 Mais à quelle chanson ?
00:34:20 Mais oui, c'est une exclusivité pour vous ici sur la chaîne d'équipe.
00:34:24 Je suis belge.
00:34:25 Mais honnêtement, c'est plus fort que notre défense.
00:34:29 La défense autrichienne est plus forte intrinsèquement en termes de niveau.
00:34:33 Quand ils sont tous là, il n'y a pas beaucoup de défenses qui peuvent rivaliser avec la défense autrichienne.
00:34:39 Il y en a évidemment.
00:34:41 Il y a l'équipe de France qui possède un vivier incroyable à ce poste de défenseur axial.
00:34:45 Mais on a un vivier aussi très intéressant du côté autriche.
00:34:49 Oh, Madou !
00:34:50 Ça, c'est ce qu'on aime, c'est la qualité Everton.
00:34:53 Ça, c'était Première Ligue.
00:34:54 Mais la qualité Première Ligue, elle vient de couper d'un carton jaune.
00:34:56 Parce que justement, on n'a pas l'arbitre Première Ligue ce soir.
00:34:59 Voilà, c'est ça exactement.
00:35:00 Un petit peu trop d'intensité, un excès d'enthousiasme.
00:35:03 C'est souvent ce qu'on peut reprocher à Madou Onana.
00:35:05 Il est extrêmement généreux, mais parfois un petit peu trop.
00:35:08 Et donc voilà pourquoi il vient prendre ce petit carton jaune.
00:35:11 C'est d'ailleurs à cause de cet excès d'enthousiasme qu'il avait grandement manqué à la Belgique
00:35:15 lors du troisième match de poule à la Coupe du Monde 2022 face à la Croatie.
00:35:19 Et il avait été très bon d'ailleurs.
00:35:20 Un des meilleurs joueurs face au Maroc lors de la cuisante défaite
00:35:24 qui avait amené la crise d'ailleurs de la Belgique à la Coupe du Monde face au Maroc.
00:35:28 Défaite 2-0.
00:35:29 Face au futur demi-finaliste tout de même.
00:35:31 Parce qu'on a tendance à presque l'oublier.
00:35:33 Parce qu'au moment où la Belgique perd face au Maroc, c'est un cataclysme.
00:35:38 Avec quelques mois de recul, finalement, on se dit que cette équipe marocaine
00:35:41 était peut-être beaucoup plus forte que ce qu'on avait imaginé.
00:35:43 Et que ce groupe Belgique-Maroc-Canada ressemblait à un groupe
00:35:47 beaucoup plus compliqué qu'il n'en avait l'air.
00:35:49 Allez, ça peut partir. Et maintenant ici en compte, ça va être intéressant avec Openda.
00:35:52 Ouh là là, il a raté sa passe. C'est dommage parce qu'il pouvait la mettre un petit peu plus dans l'axe
00:35:56 pour offrir une opportunité.
00:35:58 Pas toujours en réussite Openda pour Romelu Lukaku.
00:36:01 Pas toujours en réussite pour ce début de match sur cette première demi-heure de jeu.
00:36:04 L'ancien attaquant du Racing Club de Lens.
00:36:06 On sent une attaque en travail. Vraiment.
00:36:08 On sent qu'ici, il y a les exploits individuels.
00:36:11 Il y a cette capacité, il y a cette volonté d'aller chercher le match.
00:36:13 Il y a des ailiers qui peuvent tout vous changer.
00:36:15 Mais non, mais il y a une volonté de travailler, Adrien.
00:36:17 Il y a une volonté d'aller avancer pour un futur, pour les prochains matchs.
00:36:21 Il y a aussi cette pas risque qu'a laissé Dominico Tedesco en se disant
00:36:25 on tente quelque chose, mais quelque part, ça va aussi nous permettre, nous,
00:36:28 en tant que collectif pour les futures échéances, de se bonifier.
00:36:32 Donc on tente l'association Openda-Lukaku à deux attaquants.
00:36:37 Si ça ne fonctionne pas, au moins on sait que ça n'ira pas plus loin.
00:36:41 Mais là, pour le moment, effectivement, on voit que ça doit encore être travaillé.
00:36:44 Il manque un petit peu d'huile, un petit peu de mayonnaise.
00:36:46 Et c'est normal, Lukaku a eu tellement l'habitude d'évoluer seul à la pointe de cette attaque belge
00:36:51 avec ses compères Eden Hazard, évidemment, sur le côté Kevin De Bruyne au milieu de terrain.
00:36:55 C'est différent également pour lui.
00:36:57 Attention à cette remise de la tête, elle est intéressante,
00:36:59 même si offensivement, les Autrichiens n'arrivent pas à peser.
00:37:01 On sent que Marko Arvatovic manque vraiment à la pointe de cette attaque ce soir.
00:37:06 Pour rester vigilant du côté de Wijkwafels, qui pour le moment joue un petit peu au lutteur.
00:37:10 C'est-à-dire que c'est un très bon striker.
00:37:13 Si vous regardez souvent les UFC classiques sur la chaîne L'Equipe,
00:37:17 vous voyez la façon dont il essaye de ceinturer son adversaire afin qu'il ne bouge pas.
00:37:21 Là, il est bon. Dans ce registre-là, il parvient à éviter une occasion de but.
00:37:25 Attention, parce que ça fait quand même plusieurs corners.
00:37:28 Attention à ne pas passer du UFC classique au championnat du monde de bûcheronnage,
00:37:32 diffusé également sur la chaîne L'Equipe.
00:37:34 Le corner est bon ! Repris au premier poteau,
00:37:36 c'est passé juste au-dessus de la cage de Mats Sesse, l'intervention de Lienaert.
00:37:40 Il est venu couper la trajectoire de ce corner.
00:37:43 C'était intéressant encore une fois, mais regardez, il est complètement seul.
00:37:48 Et on lui laisse cette opportunité d'aller poser sa tête.
00:37:53 Heureusement qu'il n'a pas réussi à la cadrer parce que c'était une très très belle occasion.
00:37:57 Et regardez le visage de Ralf Ragnik, lui aussi l'a compris.
00:38:00 Il peut relancer sagement du côté de Sels.
00:38:07 Essayer de trouver le plus rapidement possible Mister Lukaku.
00:38:10 Et non, ce sera forcément un dégagement.
00:38:14 Et là, c'est un petit peu du Oura Football.
00:38:16 Il a cette incapacité à relancer.
00:38:18 Vous allez penser que j'ai un agenda contre Wouters,
00:38:21 mais franchement, pourquoi ce dégagement alors que le ballon arrive tout doucement
00:38:25 et qu'il n'est pas obligé de faire ça ?
00:38:27 Pourquoi ne pas le récupérer ?
00:38:28 Et encore une fois, la paire de milieu de terrain récupère énormément de ballons du côté de la Belgique.
00:38:32 Jérémy Doku a tenté de lancer Romelu Lukaku, Loïs Openda, avec Jérémy Doku.
00:38:37 Et encore une fois, il y a une mauvaise transmission de la part du joueur de light shift.
00:38:40 Mais Jérémy Doku, il s'est accroché avant, il est passé !
00:38:43 Jérémy Doku le pèse, il va dans la surface !
00:38:45 L'intervention du gardien autrichien alors qu'il était allé chercher Romelu Lukaku.
00:38:49 Il est en train de faire un match XXL Jérémy Doku ce soir.
00:38:52 Il est exceptionnel. Quel joueur de classe mondiale.
00:38:55 C'est incroyable la façon dont Jérémy Doku a cette facilité dans le grid.
00:38:59 Et surtout, il se sent tellement bien dans sa peau.
00:39:02 On a l'impression qu'il est frais, qu'il est virevoltant, qu'il ne force pas son génie.
00:39:06 Il est naturellement lui-même sur le terrain.
00:39:09 Il resplendit et surtout il s'amuse. On sent qu'il prend du plaisir.
00:39:13 Cette récupération de balle.
00:39:16 Et derrière, ce ballon à destination de Romelu Lukaku qui a mis le feu
00:39:20 dans cette surface de réparation autrichienne.
00:39:23 Le corner à suivre.
00:39:25 C'est pour l'instant le grand bonhomme de cette rencontre.
00:39:28 Lukaku qui va s'en charger.
00:39:30 Et son pied gauche de feu !
00:39:32 Le ballon repoussé, premier poteau.
00:39:34 Il y avait une présence au premier poteau.
00:39:38 Il va essayer d'être un premier relance.
00:39:40 Très très belle passe.
00:39:41 Il a bien réfléchi maintenant pour Didier Luké Bakio.
00:39:43 Regardez la solution.
00:39:44 Et on passe par le génie.
00:39:46 Jérémy Doku, pour l'instant, les deux Eliebel sont côte à côte.
00:39:49 Il vient faire une faute assez évidente.
00:39:52 Mais c'est ça.
00:39:54 Tout le travail de Jérémy Doku, ce n'est pas nécessairement uniquement provoquer.
00:39:59 Bien sûr, provoquer les adversaires, aller éliminer.
00:40:02 Et surtout être efficace devant le but.
00:40:04 Mais regardez, c'est de la frustration.
00:40:06 Il a un pulse de la nervosité chez ses adversaires.
00:40:10 Et derrière, ils sont obligés de commettre des fautes.
00:40:13 Et ce sont des fautes qui peuvent être à un moment donné hyper importantes.
00:40:16 Selon la conjoncture d'une rencontre.
00:40:18 Et donc forcément, ça aussi, ça fait partie de ses qualités.
00:40:21 De pouvoir faire à un moment donné, complètement décapsuler la tête de ses adversaires.
00:40:25 Et du coup, on a encore une fois un confront très intéressant, Adrien, pour les Diables Rouges.
00:40:29 Et c'est justement ce qu'on sent vraiment qu'il est en train de faire, Jérémy Doku.
00:40:33 Il est donné la migraine à une défense pritienne, obligé de le surveiller à deux, à trois.
00:40:37 Parfois, ils sont tous autour de lui.
00:40:39 Ce qui crée évidemment des espaces pour Lucky Bakio.
00:40:41 C'est lui qui se charge de ce corner.
00:40:42 Il est repoussé une nouvelle fois par le premier rideau défensif.
00:40:46 Mais encore une fois, avoir un joueur de la qualité de Jérémy Doku, ça peut créer énormément d'espaces.
00:40:51 Évidemment, la Belgique a été habituée au caviar.
00:40:54 Eden Hazard a pris sa retraite il y a quelques jours.
00:40:59 Il a annoncé sa retraite définitive du football.
00:41:01 Et il va nous hanker, évidemment, Sacha, pas qu'aux Belges, mais évidemment à tout le monde.
00:41:05 Eden Hazard qui a été un magicien, tout simplement, dans ses grandes années du côté de Kelsi.
00:41:10 Avec la Belgique, forcément, il y a eu un déclin pour Eden Hazard.
00:41:14 Un déclin normal.
00:41:15 Il avait décidé de pratiquer le football comme il l'entendait.
00:41:18 Et on salue évidemment pour ça.
00:41:20 Mais forcément, qu'il laisse un vide dans cette équipe-là.
00:41:23 Eden Hazard, c'était la création.
00:41:25 C'était lui-même aussi de gestion lors de ces dernières années du côté des Diables Rouges.
00:41:30 Et surtout lors des compétitions comme l'Euro 2020.
00:41:33 Il était très intéressant dans sa qualité d'homme de tempo.
00:41:37 Dans sa façon aussi de savoir ralentir et accélérer un rythme.
00:41:41 Sans même, quelque part, utiliser sa capacité de démarrage et d'accélération quand il ne l'avait plus.
00:41:47 Quand il avait cette fameuse plaque à la cheville qui l'empêchait de si bien jouer.
00:41:51 Que ce soit avec les Diables Rouges ou même avec le Real Madrid.
00:41:53 Il était toujours présent.
00:41:54 Eden Hazard, c'était l'homme de la liberté.
00:41:56 C'était celui pour qui, quelque part, le fait de marquer un but ou de faire une place décisive
00:41:59 n'était pas nécessairement intéressant.
00:42:01 Oh attention, ce ballon dans la chapelle de réparation.
00:42:03 La différence peut-être.
00:42:04 Mads Sels intervient.
00:42:05 La défense belge, elle est hétéroïque.
00:42:06 Un frappe derrière qui passe juste au-dessus.
00:42:08 Quelle intervention du portier Strasbourgeois.
00:42:11 Alors que la défense belge était une nouvelle fois passée au travers.
00:42:13 Mais il a pris un coup dans le bras Mads Sels.
00:42:16 Ah oui, là il s'est jeté sans se poser des obtentions.
00:42:19 Il a sauvé les siens, Mads Sels.
00:42:21 Il a vraiment été le bon Samaritain que tous les Noirs, Jaunes, Rouges, Blancs, Bleus, Belges attendent.
00:42:26 Ça c'est vraiment ce qu'on veut de Mads Sels.
00:42:29 Regardez ça.
00:42:30 Le bras, j'ai l'impression qu'il...
00:42:32 J'ai peur de comprendre ce que j'ai vu.
00:42:35 Oh...
00:42:36 Il a le réflexe derrière, il n'arrive plus à bouger.
00:42:39 En tout cas, il fait ce qu'il se fait mal.
00:42:41 On va revoir ce qu'il s'est passé sur cette intervention de Mads Sels sur ce ralenti-là.
00:42:46 Regardez, il vient de le mettre directement au sol.
00:42:50 Mais j'ai peur de le voir bouger ce bras.
00:42:51 J'ai peur de voir ce que j'ai vu.
00:42:53 Alors, quelle intervention.
00:42:54 Et derrière, il est présent.
00:42:56 Alors il y a Castagne qui intervient, mais il est présent Mads Sels.
00:42:58 Ça c'est l'adrénaline Adrien.
00:42:59 Ça c'est l'adrénaline.
00:43:00 On ne la sent pas la douleur quand elle est aussi rapide.
00:43:05 Et quand on doit derrière, je dirais, aider et faire en sorte que ça...
00:43:08 Ça va aller.
00:43:09 Ça va aller.
00:43:10 La cage soit entre guillemets inviolée.
00:43:15 Voilà, encore une fois, un Mads Sels bien courageux.
00:43:18 La Belgique à de la réserve.
00:43:20 Vraiment à ce poste de gardien.
00:43:22 Le gardien numéro 3 à l'île des prestations de cet Acabie dans un match décisif.
00:43:26 Pour l'instant, c'est peut-être l'un des hommes du match sur cette première période.
00:43:30 Parce que si vous regardez les statistiques de la rencontre de l'Autriche, c'est 9 frappes déjà.
00:43:35 Et Mads Sels, il en a sorti un paquet.
00:43:37 C'est très intéressant le match qu'est en train de proposer l'Autriche.
00:43:40 Je trouve aussi qu'il fait partie certainement des meilleurs gardiens lygiens.
00:43:44 Ça, on le savait déjà.
00:43:45 Mais c'est surtout peut-être même, je dirais peut-être en termes de talent supérieur à Koukoun Kastels.
00:43:55 Même au niveau de son calme, de ce qu'il est capable de retransmettre à ses coéquipiers.
00:43:59 Ça leur donne de la confiance.
00:44:01 Ça veut dire qu'avoir un gardien comme ça derrière, ça permet aussi à Jérémy Doku, à Madounana, à Loïs Obenda,
00:44:07 d'aller pouvoir se projeter vers l'avance sans trop de inquiétude, sans trop d'inquiétude aussi.
00:44:13 Et donc forcément, on attend aussi qu'ils puissent, je dirais, faire la différence.
00:44:18 Mais on est rassuré quand on a l'expérience de Mads Sels derrière.
00:44:22 C'est bien ce que fait là au milieu de terrain Christophe Bode-Kartner.
00:44:29 Ça va pousser, ça va pousser très fort du côté de l'Autriche.
00:44:36 Forcément, on sent qu'ils ont envie de mettre le pied sur le ballon.
00:44:39 On n'en a pas parlé, Sacha. Et on a évidemment parlé du ticket à composter pour l'Euro 2024, qui était important.
00:44:44 Mais ce qui est très important également, c'est que la position dans ce groupe F, elle déterminera le tirage au sort de l'Euro 2024.
00:44:51 Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que si vous terminez premier ou deuxième, puisque la Belgique comme l'Autriche n'ont quasiment plus aucune inquiétude pour la qualification à avoir.
00:44:59 Mais l'important, c'est de terminer premier du groupe, parce que ça offrira un statut de tête de série à l'Euro dans les phases de groupe.
00:45:06 Et c'est très important quand on se souvient de la France, par exemple, qui n'avait pas terminé tête de série,
00:45:11 qui avait eu à se cultiver un groupe avec le Portugal, l'Allemagne également et la Hongrie qui jouait à domicile.
00:45:16 Ça avait offert des huitièmes de finale compliquées, forcément, où vous êtes épuisé.
00:45:20 La Belgique a tout intérêt à conserver ce score. L'Autriche a tout intérêt à s'imposer.
00:45:24 Il n'y a pas que la qualification qui se joue, il y a l'Euro même. Il y a le scénario de l'Euro qui se dispute.
00:45:29 Bien sûr. Alors, on peut avoir pris l'exemple de la France. On peut parler également de l'exemple de la Belgique, tout simplement à l'Euro 2020.
00:45:34 Passer par le Portugal en huitièmes de finale. Ensuite, éliminer en ayant souffert déjà énormément face à l'Italie, 2 buts à 1,
00:45:43 avec justement la révélation d'un certain Jérémy Docoul qui avait fait tout simplement de la magie
00:45:47 et qui avait permis justement à la Belgique de mettre un petit peu la tête hors de l'eau dès la deuxième période.
00:45:52 Il avait été vraiment resplendissant. Mais ça aussi, c'est très important.
00:45:56 Jouer face à une équipe comme, prenons l'exemple, par exemple, je ne sais pas, de la Roumanie, qui pourrait être dans ce cas de figure là,
00:46:05 en huitièmes de finale et puis ensuite aller vers un adversaire un petit peu plus fort, comme pourquoi pas l'Espagne ou alors peut-être même l'Allemagne.
00:46:13 Ça pourrait donner une autre conjoncture. Ici, la Belgique avait énormément souffert face au Portugal, avait fait le dos rond,
00:46:19 s'était épuisé avec notamment Eden Hazard et surtout Kevin De Bruyne qui s'était blessé sur le fameux tackle assassin de Pallinia, souvenez-vous.
00:46:27 Il avait quasiment failli lui embrocher la cheville. C'était assez violent. Il avait quand même, grâce à des infiltrations, joué blessé où il avait pu être titulaire.
00:46:36 Avec la fille embrochée.
00:46:37 Avec la fille embrochée et il avait fait un très bon match. Ensuite, Romelu Lukaku, comme d'habitude, dans les matchs importants,
00:46:42 il a eu ce qu'on appelle la feuille qui tremble et il n'avait pas réussi à faire la différence alors que les Italiens avaient tout simplement broyé dans le milieu de terrain les Belges
00:46:51 avec un Barrella, un Verratti et c'était absolument fantastique. Un Tonali également qui avait été très, très bon.
00:46:58 Donc voilà, il faut pouvoir aussi se servir de tous les points qu'on peut gagner, de toute l'énergie qu'on peut obtenir pour aller chercher ces trois points avec la Belgique
00:47:06 et surtout, voilà, démarrer un peu plus sereinement le championnat d'Europe et être plus intelligent dans sa façon d'appréhender le tournoi international.
00:47:15 Le dégagement de Matel, ce gardien Strasbourg, voir le coup de sifflet de l'arbitre de cette rencontre, Jesus Riel Manzano, pour l'instant.
00:47:23 C'est la Belgique qui mène un zéro grâce à un bisou de cet homme d'Odile Okebakyo, auteur du premier but de cette rencontre, auteur de son premier but en sélection.
00:47:32 Pour l'instant, la Belgique, approvisoirement, son ticket pour l'Euro 2024 et pour l'instant, la Belgique, que ce soit comme le numéro un incontesté du groupe.
00:47:41 On se retrouve dans un petit quart d'heure sur cette plateforme de l'équipe pour suivre la deuxième période entre ces deux formations.
00:47:48 A tout de suite !
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