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L'avocat, Gilles-William Goldnadel, est revenu sur la montée de l'antisémitisme en France : «Parler d'antisémitisme islamique était un oxymore odieux».

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Transcription
00:00 "Ah, je me sens pas dans le même camp que M. Larcher."
00:02 Pardon de vous le dire,
00:04 j'ai toujours été dans le camp de Ben Soussan.
00:07 Mais Ben Soussan, il a tout affronté.
00:11 Comme d'ailleurs celui qui vous parle.
00:13 "Nous étions des fascistes, nous étions des racistes.
00:16 "Qu'est-ce que nous disions ?"
00:18 Et lui, en plus, a été poursuivi en justice
00:20 avec le soutien de la section presse du parquet de Paris,
00:24 jusqu'au bout. Il faut voir.
00:27 Alors, en cela, la lâcheté et la bêtise
00:32 idéologique de certains magistrats,
00:36 il l'a payé, enfin, il l'a payé Dieu merci.
00:38 Il a été innocenté,
00:40 mais il faut voir jusqu'où ça a été pour Georges Ben Soussan.
00:43 Mais donc, "Qu'est-ce que nous disions ?"
00:45 Nous disions qu'il existait dans les banlieues
00:49 des musulmans radicaux
00:52 qui étaient un danger pour la République,
00:55 pour la liberté et, accessoirement, pour les Juifs.
00:59 Mais le fait de parler d'antisémitisme islamique
01:03 était une sorte d'oxymore odieux.
01:06 Il faut l'entendre, ça.
01:08 C'est il y a quelques années, mais ça paraît être un siècle.
01:11 Il en a fallu des morts.
01:12 Il en a fallu des morts
01:14 pour que les yeux commencent à se dessiller
01:17 et que les lâches, d'une certaine manière,
01:20 qui sont idiots... Il y a un très grand rapport, quand même.
01:24 C'est pas incompatible.
01:25 Entre la lâcheté et la bêtise.
01:27 "J'attire votre..."
01:29 Mais maintenant, ils disent plus ça.
01:31 A la limite, ils ne se souviennent même pas
01:35 de leur dénégation,
01:36 parce que le lâche est amnésique, pour le même prix.
01:40 Quand je dis "lâche", pardon,
01:42 ça a été l'extrême-gauche médiatique en majesté,
01:45 qui, par capilarité, a fait peur à tout le monde,
01:48 parce que, comme Georges Ben Soussan l'a dit,
01:52 "Vous risquiez la mort sociale."
01:54 Lui, il a risqué la condamnation en plus.
01:57 "Vous risquiez la mort sociale,
01:58 "et dans la mort sociale, il n'y a pas que de perdre son emploi.
02:03 "Il y a aussi le fait qu'on vous clôt la bouche,
02:07 "on vous casse la plume.
02:09 "La réalité, elle est là, mais ne croyez pas."
02:12 Pardon de vous le dire.
02:14 Ben Soussan a été très brillant.
02:17 D'autres l'ont été.
02:19 J'ai essayé, à ma modeste mesure, d'être un peu éloquent,
02:23 mais nous ne sommes rien.
02:25 Ce n'est pas nous qui avons fait que les yeux se dessillent.
02:28 C'est la triste réalité des morts, les uns après les autres.
02:32 Les Juifs massacrés,
02:34 et également les professeurs massacrés,
02:38 et la cohorte des innocents,
02:42 qui à Nice, qui ailleurs, ont été massacrés.
02:44 C'est ça qui a commencé...
02:46 Mais les yeux ne sont pas encore ouverts.
02:49 Comment se fait-il qu'encore aujourd'hui,
02:52 après le massacre d'un professeur,
02:55 encore aujourd'hui,
02:56 on ne voit pas l'évidence à savoir que c'est l'immigration
03:01 massive et invasive qui arme les gens.
03:05 La réalité, elle est là.
03:06 Le nombre, le nombre, le nombre.
03:08 Rien, mais encore maintenant.
03:11 Sous-titrage ST' 501
03:14 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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