Le boxeur de 20 ans semble inarrêtable, et poursuit sa série de victoires en catégorie poids moyens. En seulement 3 ans, il est parvenu à devenir champion du monde WBC youth, et vise désormais la ceinture senior de cette fédération. Il défendait son titre hier soir au Pasino Grand, face au Colombien Carlos Sinistera, soutenu par une foule galvanisée par son champion.« Souley, Souley, Souley! » Le public semblait encourager d'une seule voix son champion local, pour qui la boxe est inscrite dans les gènes. Il vient à bout de ses adversaires avec ses poings, les uns après les autres. Rapide, agile et extrêmement précis, Souleimane, véritable tacticien de la boxe, est parvenu à épuiser son adversaire au terme d'une soirée de gala électrique dans la prestigieuse salle du Pasino Grand.
Son oncle Larbi Mohammedi fut champion de France, mais disparut tragiquement après un accident de moto. Norredine Mohammedi, son père, est son entraîneur, sa mère s'occupe de plusieurs tâches autour de l'organisation des combats, et son cousin Abdel Achour est boxeur et organisateur de combats. Cet entourage familial ne pouvait que l'amener à mettre les gants et monter sur le ring.
Sans compter sur son talent naturel et ses entraînements stricts, il ne se permet aucun écart, « quelques burgers », admet-il en souriant.
Mais loin d'être imbu de lui-même, Souleimane admet volontiers ses faiblesses. Il « se jette » un peu trop sur l'adversaire et n'est pas un grand puncheur. En revanche, il est un exemple d'endurance, de rapidité et de précision. Les huit rounds de trois minutes sont avalés avec une aisance presque insolente, sans changer de rythme. Il restait à remercier son public et partager ces moments avec lui après sa victoire, là où son adversaire ralentissait le rythme de ses assauts au sixième round. Il restait malgré tout coriace, invaincu depuis 9 combats ; le Colombien possède une formidable allonge, et ses jabs meurtriers donnèrent du fil à retordre à notre Aixois.
La victoire, donnée aux points, mettait les deux combattants au coude à coude. Mais ils délivrèrent Souleimane Mohammedi et son équipe, ce délibéré qui fera rugir de bonheur une salle comble, et permet au boxeur de challenger pour la ceinture WBC Senior. Rendez-vous en février pour son prochain combat.
Son oncle Larbi Mohammedi fut champion de France, mais disparut tragiquement après un accident de moto. Norredine Mohammedi, son père, est son entraîneur, sa mère s'occupe de plusieurs tâches autour de l'organisation des combats, et son cousin Abdel Achour est boxeur et organisateur de combats. Cet entourage familial ne pouvait que l'amener à mettre les gants et monter sur le ring.
Sans compter sur son talent naturel et ses entraînements stricts, il ne se permet aucun écart, « quelques burgers », admet-il en souriant.
Mais loin d'être imbu de lui-même, Souleimane admet volontiers ses faiblesses. Il « se jette » un peu trop sur l'adversaire et n'est pas un grand puncheur. En revanche, il est un exemple d'endurance, de rapidité et de précision. Les huit rounds de trois minutes sont avalés avec une aisance presque insolente, sans changer de rythme. Il restait à remercier son public et partager ces moments avec lui après sa victoire, là où son adversaire ralentissait le rythme de ses assauts au sixième round. Il restait malgré tout coriace, invaincu depuis 9 combats ; le Colombien possède une formidable allonge, et ses jabs meurtriers donnèrent du fil à retordre à notre Aixois.
La victoire, donnée aux points, mettait les deux combattants au coude à coude. Mais ils délivrèrent Souleimane Mohammedi et son équipe, ce délibéré qui fera rugir de bonheur une salle comble, et permet au boxeur de challenger pour la ceinture WBC Senior. Rendez-vous en février pour son prochain combat.
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00:00 [Musique]
00:14 - Votre champion, la pollution, pouce, moi et lui !
00:18 [Applaudissements]
00:21 [Musique]
00:29 [Musique]
00:33 [Applaudissements]
00:38 [Musique]
00:54 [Musique]
01:13 - Je me connais, et je pense que maintenant tu me connais,
01:15 et le public me connaît, j'ai boxé sans prétention à 40% de mes capacités,
01:19 aussi bien mes anciennes capacités que mes nouvelles,
01:21 parce qu'il faut savoir que je suis parti 6 mois d'un camp d'entraînement à Paris,
01:24 et ça m'a fait apprendre d'énormes choses,
01:27 et dégoûter parce que je n'ai même pas pu vous montrer.
01:31 Imaginez, vous rajoutez un méchant moteur à votre voiture,
01:34 et vous ne pouvez même pas l'utiliser.
01:35 Après, il faut savoir aussi qu'il était bon, en fait.
01:37 Mais je suis content d'un côté,
01:39 parce que c'est un combat qui m'a permis de m'améliorer,
01:42 et de montrer que même si au début j'étais perdant,
01:45 j'ai réussi à remonter la pente,
01:47 et je pense que c'est important, ça, dans la carrière d'un boxeur.
01:49 Moi, la boxe, ça a commencé avec ma famille, c'est le papa qui a commencé.
01:52 Ensuite, l'oncle qui est décédé, père à son âme,
01:54 l'arbitre Mwameji, qui était champion de France.
01:56 Puis, il y avait les cousins,
01:58 et moi je suis arrivé là-dedans par hasard,
02:00 donc il y a 3 ans de ça, maintenant.
02:02 Je suis arrivé il y a 3-4 ans, j'ai commencé à mes 16-17 ans,
02:05 maintenant j'ai 20 ans.
02:06 Alors mon père, c'est mon entraîneur,
02:07 ma mère, c'est la meilleure.
02:09 Ma mère, c'est la secrétaire, c'est aussi l'organisatrice avec le papa.
02:13 Mon cousin Abdel, la chouf, qui est aussi organisateur.
02:17 Donc voilà, en fait, on baigne dedans, on est en famille.
02:21 Donc quand on organise et tout, c'est en famille,
02:23 quand on fait tout, c'est en famille, en fait.
02:25 Donc d'un côté, c'est bien,
02:27 et d'un côté, c'est stressant parce que
02:29 tu as le pot aussi de tous tes parents,
02:31 et tu ne veux pas les décevoir,
02:32 parce qu'ils ont tellement traîné pour toi que...
02:34 Voilà, donc je porte un assez lourd...
02:36 Pas fardeau, mais...
02:37 un assez lourd de charge,
02:39 qui m'empêche de perdre.