Nils Schneider dans En aparté.

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Transcription
00:00 J'ai adoré la... diriger, si je peux appeler ça comme ça,
00:09 mais je trouve que ça, il n'y a rien de plus beau, finalement,
00:13 de travailler entre guillemets, en tout cas,
00:18 vivre un tournage avec la personne qu'on aime.
00:24 Il y a quelque chose de beaucoup plus fluide, de beaucoup plus facile.
00:31 Et pour moi, c'était une expérience extraordinaire.
00:37 - Votre rencontre date de 2018, sur le tournage du film de Catherine Corsini,
00:41 "Un amour impossible". Vous l'avez dit, vous étiez timide,
00:46 vous soignez avec l'âge, peut-être un peu, mais à cette époque-là,
00:51 vous êtes encore timide, qui fait le premier pas en 2018 ?
00:56 - C'est très psy, quand même, votre émission, et on a envie de se livrer,
01:10 parce qu'en plus, il n'y a personne en face, donc on a vraiment l'impression
01:14 que finalement, c'est moi qui vais vous donner 200 euros à la fin de l'émission.
01:19 - Je ne sais pas comment je vais le prendre.
01:21 - Mais le seul problème, c'est que je sais que si je dis quelque chose,
01:25 et je me dis à chaque fois, je dis, putain, je parle trop, je suis poli,
01:29 j'essaie de dire des choses, de répondre aux questions,
01:32 et puis après ça, c'est repris partout et déformé, et ça,
01:36 parfois, j'ai du mal avec, je vais pas avoir du mal avec ça.
01:40 Mais du coup, je...
01:46 - Mais on est deux, c'était, on est deux handicapés, Virginie et moi,
01:50 on est vraiment deux timides, on l'est moins aujourd'hui,
01:53 mais on l'est resté même très longtemps.
01:56 - On l'est resté très longtemps, on était vraiment comme deux handicapés.

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