TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 Oui, évidemment qu'il faut les renvoyer parce qu'on ne parle pas d'élèves qui ont souri ou qui ont toussé pendant la minute de silence, qui ont dérangé.
00:06 Il y a certains élèves, et apparemment beaucoup, qui ont fait l'apologie du terrorisme pendant cette minute de silence.
00:10 Donc on ne rigole pas avec ça. Il faut des sanctions exemplaires parce qu'en faisant l'apologie du terrorisme, ces élèves se rendent complices de ces drames.
00:17 Et il y a peut-être, malheureusement, même de potentiels terroristes parmi ces élèves. Donc il faut les sanctionner, il faut frapper fort.
00:22 Et je trouve que c'est très bien ce que fait Gabriel Attal parce qu'il prend le problème à bras le corps et bravo à lui.
00:26 Les renvoyer où ? Je viens de temps. C'est intéressant parce que là il a fait un effet, je suis d'accord avec lui, il faut les sanctionner parce que c'est des vermines.
00:35 De faire ça, ça ne se fait pas. Mais les renvoyer où en fait ? Qu'est-ce qu'on fait ?
00:39 Il faut les sanctionner, il faut les mettre dans des centres fermés.
00:42 Et là, après, ça va aller beaucoup mieux. Les 170 enfants, là, il y a de tout âge.
00:47 Il y en a plus que ça. 357.
00:50 357 de tout âge. Il y a des petits, il y a des ados.
00:53 Il faut convoquer les parents déjà. Moi je suis d'accord.
00:56 Quand j'entends le ministre dire "les renvoyer c'est très bien", il bouge par rapport à l'autre ministre qui foutait rien.
01:00 C'est très bien. Moi je suis pour qu'on les renvoie à trois jours.
01:02 Et après, qu'est-ce qu'on fait ?
01:04 C'est en attendant les procédures disciplinaires.
01:06 Donc en fonction de la procédure disciplinaire qu'il fera, j'imagine du cas par cas, entre un élève qui a été pris avec le groupe et qui ricane bêtement parce qu'il ne comprend pas du tout ce qui se passe
01:14 et qui a voulu faire le malin et puis un qui fait vraiment une apologie du terrorisme claire et nette.
01:18 Delphine, pour vous c'est la sanction ?
01:20 Oui, pour moi c'est la sanction pour marquer le coup. Mais effectivement, Raymond tu le dis, les renvoyer où ?
01:23 Donc ils vont rester peut-être trois jours chez eux.
01:25 Mais si ces enfants sont comme ça, c'est qu'ils ont un terreau familial.
01:28 Et donc ils vont encore plus se faire engrainer à la maison.
01:30 Peut-être même ils vont se faire féliciter.
01:32 Donc je pense qu'il doit y avoir des cours d'éducation civique encore plus renforcés, des heures et des heures par semaine pour apprendre aux enfants ce qu'ils n'apprennent pas à la maison.
01:39 Jacques Cardo, vous avez un mot spécial à dire ?
01:41 Non, parce que je pense que ce serait plus constructif pour la société et pour eux
01:45 qu'ils soient contraints de prendre des cours sur le conflit israélo-palestinien,
01:50 de tout comprendre de ce qui s'est passé depuis 1947.
01:52 Ça va leur prendre un certain nombre de semaines de ce qui s'est passé avant aussi,
01:55 parce que c'est un conflit qui prend des racines bien plus lointaines.
01:58 La minute c'est pour les professeurs.
02:00 Oui, mais je veux dire, on est dans un contexte où on percute par méconnaissances et par manque de savoir et par manque de repères.
02:08 Oui, mais c'est une façon aussi de montrer aux professeurs qu'ils ne sont pas seuls.
02:12 L'État leur dit "on est avec vous, on ne vous laisse pas, comme on a pu le faire par le passé, on ne vous laisse pas tomber".
02:18 Ce que je veux dire c'est que la sanction que réclame le ministre, pour moi, elle est 100% justifiée.
02:22 Je m'interroge juste sur l'exclusion, je suis d'accord avec ce que dit Raymond.
02:26 Je pense que ça devrait s'accompagner de cours.
02:28 Mais Jacques, là vous faites dans l'angélisme.
02:31 Là on est sur des jeunes qui ont fait l'apologie du terrorisme purement et simplement.
02:37 Ils n'ont pas contesté, ils n'ont pas sifflé.
02:39 Et donc tu fais quoi ? Tu les enfermes ? Tu attends que ça passe ?
02:41 Je les vire définitivement, saisine du procureur et je les condamne à de la prison.
02:46 Mais c'est des enfants, il faut leur apprendre.
02:48 L'apologie du terrorisme c'est 5 ans. 5 ans de prison.
02:51 Ils peuvent être condamnés à la moitié excuse de minorité, à 2 ans et demi de prison.
02:55 Moi je suis pour qu'il y ait de la prison.
02:57 Tu sais que le juge va accompagner cette décision et il va probablement justement leur donner des "travaux d'intérêt général".
03:04 Mais on n'est pas à des cours là, ni des travaux.
03:06 Si t'es un petit de 10 ans dans le lot, si t'es un petit de 10 ans ou 12 ans, tu vas le foutre en prison et tu le fous plus jamais à l'école.
03:11 Le terroriste de vendredi il avait 20 ans.
03:13 20 ans si c'est un adolescent qui a 13-14 ans c'est à dire dans quelques années.
03:16 Ce que je veux dire c'est qu'ils sont à quelques années potentiellement de commettre des horreurs.
03:19 Mais vous entendez parler ?
03:20 Pas 10 ans mais à partir de 13 ans.
03:23 Mais c'est ce dont on parle Gilles.
03:25 Ce sont des enfants.
03:26 Il y a des collégiens.
03:28 On ne parle pas d'une connerie à la récré, on parle de faire l'apologie du terrorisme.
03:32 Il faut leur apprendre leur erreur.
03:34 C'est justement les enfants le problème.
03:36 C'est les parents les enfermant dans un centre de rétention.
03:38 Le problème ce n'est pas l'enfant de 10-12 ans à qui on n'a pas expliqué que quand on fait une minute de silence il faut rester tranquille.
03:43 C'est les parents.
03:44 Moi je suis comme Jacques.
03:45 Appelle les parents.
03:46 Convoque les parents.
03:47 Prends des sanctions par rapport aux parents.
03:49 Dis-leur il y a des règles ici.
03:50 Peut-être des cours d'éducation civisme.
03:52 Tu fais des choses mais de dire là comme ça.
03:55 Il a 12 ans.
03:56 Je veux qu'il aille en prison.
03:57 Je veux plus qu'il aille à l'école.
03:58 Il va faire quoi le petit à 12 ans dans la rue ?
04:00 Ça va être encore pire.
04:01 Vous avez une bombe dans les mains.
04:02 Vous mettez 150.000 à l'école.
04:03 Vous mettez 157 enfants.
04:05 Vous les sortez de l'école.
04:06 C'est des bombes dans la nature.
04:09 Ce n'est pas comme ça qu'on fait.
04:10 Jean-Michel.
04:11 Surtout qu'ils ont été prévenus.
04:13 Ils étaient prévenus avant.
04:14 Vous êtes pour quoi ?
04:15 Pour une exclusion temporaire.
04:18 C'est dur à dire.
04:19 Il n'a pas dit comme ça.
04:20 Voilà une exclusion temporaire.
04:21 Ils avaient été prévenus.
04:22 Donc chacun savait.
04:23 Il était face à sa conscience.
04:24 Chacun savait que pendant la minute de silence il fallait respecter la minute.
04:27 Il y en a qui ont décidé.
04:28 Il y en a qui ont dit.
04:29 Non je ne respecte pas.
04:30 Je suis un admirateur de Ben Laden.
04:31 Quand tu as 13 ans que tu dis ça.
04:32 Ce n'est pas possible.
04:33 Il faut l'exclusion aussi.
04:34 Il y a un problème.
04:35 Il y en a marre de faire comme Gilles.
04:36 C'est à 13 ans que tu dis que tu n'aimes pas Ben Laden.
04:38 Et je n'aime pas Mbappé.
04:39 Ou je n'aime pas un acteur de cinéma.
04:41 Ou je n'aime pas le monde de Louis Louis.
04:42 Ou je n'aime pas Samuel Paty.
04:44 Ou je n'aime pas Samuel Paty.
04:45 A 13 ans c'est que quand tu rentres chez toi le soir.
04:47 Le petit il entend des trucs qu'il ne devrait pas entendre.
04:49 C'est l'environnement.
04:50 C'est un truc qui ne va pas.
04:51 Je trouve ça ahurissant.
04:52 Raymond et Jacques pour moi c'est ahurissant.
04:53 Ici vous êtes sans arrêt à dire.
04:54 Notamment vous Raymond.
04:55 La société a changé.
04:56 Les enfants aujourd'hui ont complètement changé.
04:57 Mais non mais vous êtes en train de dire on ne les met pas en prison.
04:58 On les met en prison.
04:59 Mais tu as déjà fait une journée de prison toi ?
05:00 Mais qu'est-ce que vous...
05:01 Tu vas mettre un petit 12 ans en prison.
05:02 Je n'ai pas fait l'apologie du terroriste.
05:03 Je ne vous parle pas d'un petit 12 ans.
05:04 Je vous parle à partir de 13 ans.
05:05 Mais arrêtez Raymond.
05:06 Arrêtez avec ça.
05:07 L'apologie du terroriste.
05:08 Ces gens-là ils sont contents qu'un professeur exemplaire d'Arras ait été tué.
05:22 Vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
05:23 C'est des enfants.
05:24 C'est des lycéens, des collégiens.
05:25 Il y en a qui ont 17 ans.
05:26 C'est hyper dangereux.
05:27 Tu ne sais pas.
05:28 Il y a peut-être plusieurs niveaux dans ce qu'ils ont fait, de ce qu'ils pensent et de
05:29 ce qu'ils disent.
05:30 Oui c'est le procureur qui dira.
05:31 Justement.
05:32 Ensuite il y a une autre chose.
05:33 Il y a une autre chose.
05:34 Il y a une autre chose.
05:35 C'est le fait que les gens qui ont été tués, qui ont été tués par des gens qui
05:36 ne sont pas des enfants.
05:37 Et bien si on a des enfants qui sont, on va dire, des enfants qui ont été tués
05:38 par des gens qui ne sont pas des enfants.
05:39 Mais justement, ensuite il y a une décision qui va être proportionnée avec un juge qui
05:40 va estimer ce qu'ils doivent avoir.
05:42 Voilà.
05:43 Entre guillemets, si ces enfants peuvent être récupérables.
05:46 Je veux dire, on ne va pas considérer que 350 gamins sont des apprentis terroristes
05:50 non plus.
05:51 Il faut marquer les esprits.
05:52 Bien sûr qu'il faut marquer les esprits.
05:53 Mais est-ce qu'on peut récupérer des enfants si les parents eux-mêmes sont irrécupérables ?
05:57 C'est-à-dire qu'on aura beau nettoyer le cerveau d'enfants qui pensent des horreurs
06:01 abominables sur Al-Qaïda ou sur Daesh, j'en sais rien.
06:03 Et si par ailleurs, ils sont instrumentalisés et le soir, quand ils rentrent chez eux, on
06:07 leur lave le cerveau avec d'autres idéologies.
06:09 Donc malgré tout, moi je pense que, exactement comme Raymond, je pense que la prison ça
06:12 ne sert à rien.
06:13 Parce qu'une fois qu'ils sortent de la prison, en fait, qu'est-ce qu'ils font ?
06:16 Ils retournent dans leur environnement.
06:18 Ils sont encore plus, on va dire, radicalisés en prison.
06:22 Donc c'est catastrophique.
06:23 Mais je pense que malgré tout, il faut marquer le cou, il faut convoquer les parents.
06:25 Et moi je pense qu'il faut qu'on soit très très très ferme contre les parents.
06:29 Qu'on ne s'étonne pas d'avoir des gamins de 17 ans ou 20 ans après qui poignardent
06:31 des profs.
06:32 - Je vais te dire une chose, tant qu'on ne sanctionnera jamais les parents et qu'on
06:36 dira aux parents "c'est pas grave, c'est un mineur, on vous tue pas, on vous laisse
06:39 tranquille".
06:40 Les parents, ils continueront à donner leur version à leurs enfants et ils continueront
06:43 à dire "moi je vais huer la Marseillaise, moi je vais chier sur les institutions, moi
06:47 j'en ai rien à foutre".
06:48 - Ça n'existe pas de sanctionner des parents à la place des enfants.
06:51 - C'est dommage.
06:52 - La question qu'il pose, est-ce qu'il faut sanctionner ?
06:55 - Oui.
06:56 - C'est important ce qu'on dit.
06:57 - Oui, les parents, bien sûr.
06:58 - Est-ce qu'il faut sanctionner ?
06:59 - Et Duraldin d'ailleurs.
07:00 - Est-ce qu'il faut sanctionner les parents ?
07:01 - Oui, oui, oui.
07:02 - Est-ce qu'il faut sanctionner les parents ?
07:03 - Non, Gilles Berdel.
07:04 - Mais non, on ne sanctionne pas des parents à la place des enfants.
07:05 - Mais qu'est-ce que tu fais là ?
07:06 - Deux fois t'as un enfant de 12 ans en prison et moi je ne l'ai pas vu.
07:07 - Non mais arrêtez, arrêtez Raymond, je n'ai pas dit 12 ans.
07:08 - Je comprends pas.
07:09 - Mais il a raison Raymond, sans arrêt.
07:10 - Mais quand il y a des violences ici, vous me dites que je suis trop laxiste.
07:16 - Mais là je dis, vous avez raison parfois, la science y était à changer.
07:20 - Mais tu as choisi le mauvais sujet.
07:21 - Mais parce que ça ne vous arrange pas.
07:22 - Mais pas du tout ça.
07:23 - Mais tu te trompes tout le temps.
07:24 - Mais attendez, là vous êtes en train de légitimer l'assassinat d'un professeur.
07:29 - Pas du tout.
07:30 - Mais si, vous ne vous rendez pas compte de ce que vous dites.
07:32 - Je vais t'expliquer après, je te laisse parler.
07:33 - Mais vous êtes malade.
07:34 - Je vais t'expliquer.
07:35 - Mais ces jeunes-là.
07:36 - Est-ce que tu sais ce qu'on fait avec les enfants de ceux qui ont fait du djihad, des
07:39 Français qui sont partis en Syrie, est-ce que tu sais ce qu'on fait avec eux ? Tu sais
07:42 que depuis 2 ans et 3 ans, il y a des centres de déradicalisation.
07:46 - Oui, absolument.
07:47 - Elle en a parlé la dame hier.
07:48 - Oui.
07:49 - Voilà.
07:50 Bon, dans ces centres, il n'y a aucune image.
07:51 Jamais personne n'a pu tourner ce qui se passait dans ces centres.
07:53 On récupère ces enfants.
07:55 Il y a peut-être des adultes, je n'en sais rien, mais depuis le temps, il y a des adultes,
07:59 il y a des adolescents qui sont peut-être devenus 18, 19 ans et qui sont désormais
08:03 adultes.
08:04 On essaye de faire en sorte qu'ils soient déradicalisés.
08:06 Je pense qu'il faut faire exactement la même chose avec eux.
08:09 C'est pour ça que je pense que ta solution qui consiste à les enfermer, pourquoi pas
08:12 les mettre avec des islamistes, mais c'est une bombe à retardement.
08:14 - J'ai jamais dit ça.
08:15 - C'est n'importe quoi.
08:16 - Rémon, toi, tu es pour sanctionner les parents.
08:17 Tu peux lui en dire.
08:18 Pourquoi tu ne veux pas sanctionner les parents ?
08:19 - Moi, j'aimerais bien sanctionner les parents.
08:20 - D'abord, on n'a pas le droit en France.
08:21 Alors, il faudrait changer la loi.
08:22 On ne peut pas sanctionner quelqu'un à la place d'eux.
08:23 - Il faut changer plein de lois, de toute façon.
08:24 - Elle a raison, Géraldine.
08:25 Il faut changer plein de lois.
08:26 - Mais même moralement, pour moi, à partir du moment où un enfant conteste la tuerie d'Aras,
08:37 c'est qu'il a conceptualisé que dans sa tête, il est pour que ce professeur soit assassiné.
08:44 Je suis désolé.
08:45 Donc, à partir de là, c'est un danger pour la société.
08:47 Il doit être condamné à de la prison.
08:49 Aussi simple que ça.
08:50 Pas les parents, lui.
08:51 - Et si ses parents pensent la même chose que lui ?
08:52 - Sauf que la différence entre un enfant et un adulte, c'est qu'un enfant, on peut
08:58 continuer de lui apprendre.
08:59 - Bien sûr.
09:00 - On peut lui apprendre dans un autre contexte.
09:01 On peut peut-être que… peut-être qu'il a eu une mauvaise éducation, peut-être qu'il
09:04 a été totalement, entre guillemets, «embrigadé».
09:06 Quand on regarde la famille de celui qui a commis cet horrible assassinat à Aras, on
09:12 s'aperçoit que la petite… la sœur, notamment, la jeune sœur, elle dit qu'elle avait une
09:17 obligation de ses frères de mettre le voile dès 11 ans, d'aller dans une école religieuse.
09:21 Enfin, je veux dire, il y a eu un enfermement.
09:23 Donc, peut-être que ces enfants-là, entre guillemets…
09:25 - C'est des victimes.
09:26 - … peuvent les récupérer, bien sûr.
09:27 Ils sont victimes.
09:28 - Faut-il sanctionner les parents, Gilles ?
09:29 - Non.
09:30 - Monsieur.
09:31 - Moi, je dis non parce que vous partez du principe que les 357 enfants vivent dans
09:35 un environnement familial où on fait aussi l'apologie du terrorisme.
09:39 T'en sais absolument rien.
09:40 C'est-à-dire qu'il va falloir faire 357 enquêtes.
09:41 - Eh bien, on vérifie.
09:42 - Les enfants, tu le sais.
09:43 - On vérifie.
09:44 - Ils font du caïd, ils rappent.
09:45 - Peut-être qu'il y en a 100 qui sont suspects, peut-être qu'il y a 100 familles
09:46 suspects.
09:47 Eh bien, on vérifie.
09:48 - Et, encore une fois, le terroriste de vendredi dernier, c'est un gamin.
09:51 Il a 20 ans.
09:52 Aujourd'hui, il y a des jeunes qui ont des gamins.
09:53 - Non, c'est pas un gamin.
09:54 - Mais, bien sûr, il y en a qui ont 16 ans.
09:55 - Il y a des jeunes qui ont 16 ans qui commettent des crimes aujourd'hui.
09:56 - Arrêtez avec ça.
09:57 - Est-ce que t'as envie de sanctionner les parents du terroriste de vendredi ? T'as
10:01 envie de le sanctionner, lui ?
10:02 - Non, non, non.
10:03 Il a 20 ans.
10:04 - Eh bien, t'étonnes lui que je sanctionne.
10:05 - T'étonnes pas de voir ces mecs-là qui ont presque 14 ans aujourd'hui qui commettent
10:07 des attentats dans deux ans ?
10:08 - Il a 20 ans.
10:09 Arrêtez de croire que les mecs qui ont 20 ans...
10:10 Des fois, j'entends des mecs.
10:11 Il a 17 ans, c'est un gamin.
10:12 Il a 18 ans, c'est un gamin.
10:13 Non, tu vas travailler à 18 ans.
10:14 - Il a 15 ans, c'est pareil.
10:15 - Quand tu fais des enfants, t'es responsable de ton enfant jusqu'à sa majorité.
10:21 C'est pas en faisant un enfant et il va aller brûler des voitures.
10:24 Oui, mais il a 12 ans, il savait pas.
10:25 Non, il savait pas.
10:26 C'est à toi de lui expliquer qu'on brûle pas des voitures.
10:27 - Bien sûr.
10:28 - Bravo.
10:29 - Si tu sais pas éduquer ton enfant, alors nous, on va te tenir par un autre moyen.
10:32 Quel que soit le moyen, je vais trouver un moyen de te sanctionner pour t'expliquer
10:35 à ton enfant qu'on fait pas de la merde ici et qu'on siffle pas et qu'on hue pas et qu'on
10:39 crache pas sur les institutions, qu'on crache pas sur l'école et qu'on s'amuse pas à
10:42 être content quand un prof il se fait tuer.
10:43 Je vais te l'expliquer, moi.
10:44 Je vais trouver un moyen.
10:45 Eh ben, je vais faire en sorte que ça existe.
10:46 - Mais ça existe pas.
10:47 - Eh ben, il faut faire en sorte que ça existe.
10:48 - Mais c'est pas à toi d'éduquer ton enfant.
10:49 - Donc là, vous passez vos tours.
10:50 Là, vous passez vos tours.
10:51 Vous êtes en train de dire on le condamne pas et plus tard, on fera une loi.
10:52 - Je mets pas un enfant de 12 ans en prison.
10:53 - Mais vous êtes d'accord.
10:54 C'est l'apologie.
10:55 Vous savez ce que c'est l'apologie du terrorisme ? C'est-à-dire qu'il dit mais non mais c'est
11:01 fou ce que j'entends.
11:02 - Mais on parle d'enfant de 10 ans.
11:03 - Et vous dites à moi que je suis laxiste.
11:04 - Mais toi qui es laxiste au début à la fin.
11:05 - Mais vous êtes irréfutable.
11:06 - Tu es en train de nous dire que des gamins de 10 ans, tu vas les enfanter.
11:07 - J'ai pas arrêté.
11:08 J'ai pas dit 10 ans.
11:09 A partir de 13 ans, de 13 à 17, je suis désolé.
11:13 Ils savent très bien ce qu'ils font.
11:14 Ce sont des dangers pour la société.
11:16 Il faut les écarter.
11:17 - Les médecins de l'université.
11:18 - J'ai rien à dire.
11:19 - J'ai rien à dire.
11:20 - 13 ans, je viens de dire.
11:21 - Gilles, en fait, ce que tu ne comprends pas, ce que Raymond vient de dire, là, on
11:23 parle d'enfant.
11:24 Donc, des enfants sont sous la responsabilité des parents.
11:27 Donc, on ne regarde pas les enfants, on regarde les parents.
11:29 Vu que quand tu es parent, tu as des devoirs, c'est-à-dire d'emmener dans les meilleures
11:33 conditions tes enfants au minimum jusqu'à la majorité, en fait, c'est tout simplement
11:38 que s'ils font des erreurs jusque-là, c'est les parents qui vont être sanctionnés.
11:41 - Moi, je vais te dire.
11:42 - Mais qui fait l'apologie ?
11:43 - En faisant porte-monnaie, déjà une amende, c'est déjà bien et c'est facile à faire
11:45 et ça met de l'argent dans les caisses.
11:46 - Je vais te dire quelque chose.
11:47 Excuse-moi de te dire ça parce que je t'aime beaucoup.
11:49 Tu es encore à côté de la plaque.
11:52 - Non, mais là...
11:53 - Si, tu es encore à côté de la plaque.
11:54 Je suis désolé parce que...
11:55 - Non, non, non.
11:56 - Non, non, mais...
11:57 - Mais tais-toi, Jean-Michel.
11:58 - Oui, il est d'accord avec toi.
11:59 - Non, mais mon gilou, mon gilou, je vais te dire.
12:02 Les seuls qui peuvent avoir encore une petite autorité ou une petite influence sur ces
12:09 enfants, ce sont les parents.
12:10 Donc si tu ne vas pas taper aux porte-monnaie des parents ou tu ne vas pas sanctionner les
12:16 parents, sache qu'il ne se passera rien.
12:18 - Il ne se passera jamais rien.
12:19 - Crois-moi.
12:20 Donc là, Gilles, une fois de plus, excuse-moi, et tu es vraiment un garçon très sympathique
12:23 et tu serres au débat, mais tu es toujours, à mon avis, à côté de la plaque, mon gilou,
12:28 et je pense que tu es rétrograde.
12:31 En fait, tu as des idées des années 80 alors qu'on est en 2023 et que la société a énormément
12:38 changé et sache-le, tu te trompes complètement.
12:41 Et mettre des enfants de 10 ans en prison…
12:42 - Je n'ai pas dit 10 ans.
12:43 - Non, mais même de 13 ans.
12:44 - 13 ans.
12:45 - 13 ans.
12:46 - Je vais te dire, tu te trompes aussi.
12:48 Il faut les seuls…
12:49 Ce n'est pas la prison qui va les changer.
12:51 Au contraire.
12:52 - Ils vont rencontrer des gens en prison.
12:53 - Au contraire.
12:54 - Ils vont se radicaliser encore plus.
12:55 - Au contraire.
12:56 Et ils vont devenir des héros, en plus.
12:57 Ils vont dire "il était en prison", parce que à ce stage-là, c'est normal, tu fais
13:01 le cahier.
13:02 - Il n'y a pas de prison.
13:03 - Si leurs parents sont sanctionnés, tu vas voir que là, ça ne va pas du tout être
13:07 la même limonade.
13:08 Donc, je pense, Gilles, que tu te trompes encore une fois.
13:11 Je suis désolé de te dire ça, mais c'est vrai que tu es toujours sur la bande d'arrêt
13:14 d'urgence décédée.
13:15 - Mais ce n'est pas ça, Cyril.
13:16 C'est que j'entends ce que vous dites, mais ce n'est pas possible.
13:19 Donc là, vous passez votre tour.
13:20 - Non, mais je t'explique.
13:21 Tu sais quoi ? Nous, on ne veut plus entendre ici.
13:25 - On a vu des trucs pendant le Covid.
13:26 - Ça n'est pas possible.
13:27 - On a vu des trucs pendant le Covid.
13:28 - Mais là, on fait quoi ? Tu as entendu ce que disent tous les gens en ce moment ?
13:31 - Oui, on tente de le faire.
13:32 - Tu as entendu ce que disent tous les enfants ?
13:33 - Oui, ils veulent tout ça.
13:34 - Tous les gens disent qu'il faut changer les lois.
13:35 - Mais là, on fait l'autre.
13:36 - Pour là.
13:37 - Mais il faut changer les lois.
13:38 - Ça fait l'anonymité.
13:39 - C'est comme ton discours hier sur les fichés S.
13:40 - Il vaut mieux attendre et changer les lois.
13:41 Il y aura d'autres occasions de sanctionner ces enfants plutôt que de faire ce que tu
13:46 dis, de les envoyer en prison.
13:47 Là, tu dis...
13:48 - C'est comme ton discours hier sur les fichés S.
13:49 Tu dis non, mais ce n'est pas possible.
13:50 On ne peut pas le faire.
13:51 - Arrête de dire ça.
13:52 Si on t'écoute, je t'explique, on ne fait rien.
13:53 - En fait, si tu es ministre, tu ne fais rien parce que tu vas dire que tu ne peux pas le
13:54 faire.
13:55 - Tu ne fais rien.
13:56 Tu ne fais jamais rien.
13:57 - Mais non, mais on ne le fait pas.
13:58 - Va faire des conseils pour tout, alors.
13:59 - Pourquoi tu ne crois pas qu'il le fait ?
14:00 - Si on veut faire quelque chose, on veut sanctionner les enfants.
14:01 - Il ne faut pas dénoncer les enfants non plus.
14:02 - Mon fils a fait des conneries quand il a fait ses études.
14:03 Un jour, j'ai un coup de téléphone du commissariat.
14:04 Votre fils a fait des conneries.
14:05 Cette nuit, il a crevé les pneus de 2-3 voitures dans la rue.
14:21 Je ne sais pas ce qu'il a appris.
14:22 D'après moi, avec ses copains, ils ont piquelé, je n'en sais rien.
14:23 Pas une grosse connerie.
14:24 Heureusement, ils ne m'ont pas sanctionné.
14:25 Je n'ai jamais dit d'aller crever les pneus.
14:26 Je n'ai jamais fait de conneries comme ça.
14:27 - Et là, on parle de théorie.
14:28 - Alors, il y a quelqu'un qui nous dit, ça a réagi sur Twitter.
14:29 Il y a Axe, qui ne nous dit pas le déodorant, l'homme, qui nous dit "Sire Luna, le terror
14:30 familial, je n'y crois pas trop.
14:31 Plus jeune, j'étais dans une mouvance d'ultra droite et pourtant ma famille est de gauche.
14:35 J'étais seul dans mon délire et mes idées. "
14:36 - On peut sanctionner financièrement les parents ?
14:41 - Ça, c'est vrai.
14:42 - S'il vous plaît.
14:43 - Je pense qu'il y a un indoctrinement qui fait que si on sort un enfant et on le punit
14:49 juste cet enfant, ça se trouve, ce sont des parents qui ont plusieurs enfants.
14:52 Donc, je pense qu'il vaut mieux taper à la racine, c'est-à-dire aux parents.
14:55 Comme ça, ça évitera peut-être qu'ils en offrent.
14:57 - Mais l'un n'empêche pas l'autre.
14:58 Aujourd'hui, à chaque fois qu'il y a un attentat qui est perpétré, on se pose la question.
15:00 Est-ce que ça aurait pu être évité ?
15:02 Que va-t-on dire si dans 3, 4, 5 ans, il y a un jeune de 17, 20, 22 ans qui commet un attentat
15:08 et on se dit "Ah bah tiens, ce jeune avait eu des propos qui faisaient l'apologie du terroriste
15:14 pendant une minute de silence".
15:16 Eh ben, on aura bien l'air con.
15:17 - S'il va en prison, c'est sûr que s'il va en prison, il ne va pas faire la part d'enfer.
15:20 - Je ne sais pas si ils vont en prison ou pas.
15:21 Il faut les mettre hors de nuire.
15:22 Le terroriste, ce n'est pas crever les pneus d'un pote.
15:25 Ce n'est pas une connerie qu'on fait à la récré.
15:26 C'est grave, c'est sérieux.
15:27 - Comment tu le mets hors de nuire à un gamin de 12 ans ?
15:29 - Je ne sais pas, il y a des cendres de partout, il y a des cendres fermées.
15:31 - Tu ne sais pas.
15:32 - C'est pas de le faire.
15:33 - Faut les mettre hors de nuire.
15:34 - Non mais Raymond, il y a des cendres de partout.
15:36 - Les mecs, si vous ne savez pas, arrêtez de dire devant la télé comme ça.
15:39 - On a le droit de donner notre avis.
15:40 - Prisons.
15:41 - Tu veux faire quoi ?
15:42 Les bras contre les jambes, et toi tu penses que 12 ans, ils vont en liberté alors.
15:44 - Les mecs, la prison, ce n'est pas que la prison parce qu'on n'a jamais mis une journée en prison.
15:49 Moi, j'ai fait juste de la garde à vue.
15:50 Faites déjà de la garde à vue, vous allez voir ce que c'est.
15:52 - Et les centres éducatifs fermés pour les mineurs ?
15:53 - Tu n'as pas fait de la philologie du terrorisme ?
15:54 - Mais je ne l'ai pas fait, bien sûr que non que je ne l'ai pas fait.
15:56 Mais 13 ans, qu'est-ce que tu vas mettre un gamin de 13 ans ?
15:58 Tu crois que sans gamin de 13 ans en prison, ils vont ressortir, ils vont rencontrer des gens en prison.
16:02 Mais vous êtes complètement d'accord.
16:03 - Les centres éducatifs fermés, ils existent pour les mineurs.
16:05 - Mais on n'en peut plus.
16:06 - On a un monde de 13 ans.
16:07 - Tu ne vas pas mettre un monde de 13.
16:08 - Alors moi, je vais te donner un autre exemple.
16:09 Demain, moi, mon fils, il a 13 ans.
16:11 Il y a un mec qui est en train de huer la Marseillaise ou qui est en train de huer un prof.
16:14 Mon fils, il fait pareil pour faire rire, alors que je l'ai bien élevé.
16:17 Mais pour faire une vanne, il fait pareil.
16:18 En prison.
16:19 - Oui, la Marseillaise, ce n'est pas l'apologie réellement.
16:21 - L'apologie du terrorisme, pareil.
16:22 L'apologie du terrorisme.
16:23 Il fait rire son copain, il fait comme son copain.
16:25 - C'est pour ça que je dis qu'il y a un manque d'éducation.
16:26 - On le met en prison.
16:27 - C'est pour ça que j'ai dit qu'il y a un manque d'éducation.
16:29 - Oui, j'ai essayé de l'élever comme toi, mais là, il a voulu faire rire son copain.
16:32 - C'est pour ça qu'on te convoque et on essaie de savoir pourquoi tu es là.
16:36 - Arrêtez de la taire du poids.
16:37 - Moi, je dis juste une chose, je parlais des centres de déradicalisation.
16:39 On n'en entend pas beaucoup parler.
16:40 Ce serait peut-être une solution, effectivement, prendre ces enfants
16:43 et déconstruire ce qu'on leur a appris.
16:45 Tu n'es pas contre ?
16:46 - Et il faut donner beaucoup, sinon on n'aura rien à foutre.
16:48 - On ne parle pas de prison, là.
16:49 On accompagne les enfants.
16:50 - C'est des petites révolutions de merde.
16:51 - Exclusion et centre de déradicalisation.
16:53 - Si j'avais la rage et que je prononce des paroles qui sont horribles comme ça
16:58 et qu'on foute mes parents une grosse sangsote, encore plus la rage,
17:02 ils ont fait chier mes parents, encore plus, ils leur ont fait un bavardage.
17:05 - Mais toi, on ne comprendrait pas ce que vous dites.
17:07 - Mais t'es fou.
17:08 - On parle des mineurs.
17:09 - Moi, mon père, il ne m'a jamais levé la main.
17:10 Jamais il ne m'a tapé, moi.
17:11 Jamais il ne m'a tapé.
17:12 Une fois, j'ai pris de l'argent d'une sortie scolaire.
17:16 Ils ont appelé mon père au travail.
17:17 Ils ont dit "Venez tout de suite, votre père, il a volé à l'école.
17:19 Il faut rembourser."
17:20 Il est arrivé dans une colère impossible parce qu'on prend au porte-monnaie.
17:23 Il est arrivé, il m'a giflé dans la cour devant tout le monde.
17:25 Il ne m'avait jamais tapé.
17:26 Mais le jour où on lui a pris de l'argent, il m'a tapé.
17:28 - Est-ce que tu ne crois pas ?
17:29 - Et plus jamais, j'ai recommencé.
17:31 Donc, à un moment donné, quand tu as un petit trou du cul,
17:33 parce que c'est comme ça que ça s'appelle,
17:35 si tes parents…
17:36 - Ce n'est pas trop du cul.
17:37 - Si, ça s'appelle des petits trous du cul.
17:38 - Non, ce n'est pas trop du cul.
17:39 - Ça s'appelle des petits trous du cul.
17:40 - Ça s'appelle terroriste en l'air.
17:41 - C'est pas trop du cul.
17:43 - Avec tes parents, ils ne font pas le boulot derrière.
17:45 Il faut taper sur les parents.
17:46 Il faut expliquer aux parents.
17:47 Est-ce que tu es là pour élever ton fils ou ta fille ?
17:49 Ce n'est pas une garderie ici.
17:50 On ne fait pas ce qu'on veut.
17:51 - Mais c'est trop la pisse.
17:52 - Mais trou du cul, en fait, ça fait que tu le dédouanes.
17:54 - Vous voulez que je vous donne la définition de trou du cul ?
17:57 - Non, mais je ne dédouane pas.
17:58 C'est des vermines.
17:59 - Non, c'est beaucoup plus que ça.
18:00 - En fait, il y en a beaucoup qui exècrent la France.
18:02 Ils exècrent les professeurs.
18:03 Ils exècrent nos valeurs.
18:05 Et malgré tout, je pense que c'est quand même très, très grave.
18:07 Il faut le signaler.
18:08 Je pense qu'il faut qu'ils soient enfermés dans des centres éducatifs fermés.
18:11 Pas des prisons, bien sûr, qui soient adaptées aux majeurs.
18:14 Et il faut convoquer les parents, au cas par cas,
18:16 pour voir s'il y a des environnements complètement toxiques, graves,
18:19 avec de l'endoctrinement.
18:20 Et voilà.
18:21 Et on ne peut pas laisser passer ce truc-là comme si de rien n'était.
18:23 - Gilles Verdet, je ne t'ai jamais vu aussi.
18:25 - Mais non, mais pour Samuel Paty, il y avait eu 793 actes en 2020.
18:29 44 exclusions définitives.
18:30 C'est rien.
18:31 Et regardez, là, ça continue.
18:33 On est passé de 179 à 357.
18:35 À la fin, on en aura combien si on ne s'évite pas aujourd'hui ?
18:38 - Mais arrête.
18:39 Les gens se moquent de toi.
18:40 - Non, mais on est tous d'accord.
18:41 - Pauvre procureur.
18:42 - On n'est pas d'accord.
18:43 - 357 enquêtes sur des enfants.
18:46 Déjà que tu es surchargé dans les tribunaux.
18:48 Imaginez-vous les délais.
18:50 Non, mais ils n'ont pas tort.
18:52 Tu te rends compte ?
18:53 Tu vas faire 357 enquêtes ?
18:54 - Il suffit qu'il y en ait un qui devienne terroriste.
18:56 Il suffit qu'il y en ait un qui devienne terroriste.
18:58 - Il faut les faire.
18:59 Il suffit d'un.
19:00 - Un moment, non plus.
19:01 - Un moment, je veux bien qu'on fasse des annonces de fous
19:04 et qu'on dise on va tout faire.
19:06 Les mecs, aujourd'hui, vous croyez vraiment
19:08 qu'ils vont entendre 357 élèves un par un avec les familles ?
19:13 Mais je crois que vous, les mecs, vous ne vous rendez pas compte.
19:15 Le problème que vous avez, tous ici, sur différents sujets,
19:18 c'est que vous êtes persuadés que la France peut tout faire.
19:22 La France peut aider tout le monde.
19:24 La France peut changer les lois très vite.
19:27 La France peut mettre 357 personnes en prison du jour au lendemain.
19:30 - Mais ce n'est pas un prison.
19:31 - Il faut que vous sachiez un truc.
19:33 C'est un exemple, Valérie Benhaim.
19:35 Pas de bêtise.
19:37 Je vous le dis, aujourd'hui, la France n'a pas les moyens de ses ambitions.
19:40 Excusez-moi de vous le dire.
19:42 Donc, arrêtez de rêver un petit peu
19:44 et de croire que vous êtes dans un pays qui peut tout faire.
19:46 Aujourd'hui, la France, ce n'est pas la France des années 70, des années 80.
19:53 - Après, la menace n'est pas la même non plus.
19:55 - Oui, exactement.
19:56 - La révent à chaque fois des États.
19:57 - Mais aujourd'hui, 357.
19:58 Tu sais dans quel État est la justice aujourd'hui ?
20:00 Tu crois vraiment qu'on va avoir 357 procès ?
20:03 - Ce n'est pas un procès.
20:04 - Mais vous êtes des fous.
20:05 - Ce n'est pas un procès.
20:06 Mais on ne peut pas dire d'un côté pas de vagues.
20:07 - Et quand on prend le problème, on dit qu'il faut pas le faire.
20:09 - Tu crois que la police aujourd'hui, tu as vu tout le travail qu'ils ont,
20:10 les policiers et les enquêteurs ?
20:11 Tu crois qu'ils vont dire on va avoir 357 élèves ?
20:14 - C'est ce qui va se passer.
20:15 - C'est ce qui va se passer.
20:16 Une saisie du procureur, il va y avoir des enquêtes sur chaque enfant.
20:18 - Vous allez voir, le pauvre procureur.
20:19 Je ne sais pas qui va être le procureur, le pauvre, mais je vous le plains.
20:22 - C'est chaque procureur de chaque pays.
20:23 - Arrête de l'organiser.
20:24 - Je peux vous dire que ça va durer des années.
20:26 Les enfants, ils seront jugés, ils auront 45 ans.
20:28 Je vous le dis.
20:29 - Au moins, ils seront suivis, Cyril.
20:31 Au moins, ils seront suivis.
20:32 - Arrête de rêver.
20:33 - Excusez-moi, mais on ne parle pas.
20:34 - Arrête de rêver.
20:35 - Je ne vous entends pas.
20:36 - Si parmi les perturbations et les contestations,
20:39 il y a des familles avec des fichiers S,
20:40 peut-être qu'on ne peut plus les étudier spécifiquement.
20:42 - Ça oui.
20:43 77 % oui pour la sanction.
20:46 - Les parents, la sanction des parents.
20:48 - Les parents, exactement.
20:49 - Et les parents, donc toi, vous.
20:50 - Voilà, vous voyez ou pas ?
20:51 - Les parents.
20:52 - Oui, mais moi, je suis complètement d'accord avec vous.
20:53 - Ah oui ?
20:54 - Encore, et en plus, vous êtes contre l'avis de Gilles Verdez,
20:56 qui est toujours sur la bande d'arrêt d'urgence des idées,
20:58 mais qu'on aime bien quand même.
20:59 [Musique]