• l’année dernière
Mesrine semble indomptable. Multipliant les braquages, il laisse derrière lui de nombreuses victimes. Le commissaire Broussard, chef de l'antigang, parvient à le localiser et l'arrête. Condamné à vingt ans de prison pour attaques à main armée et port d'armes, il est placé durant cinq années en quartier de haute sécurité à la prison de la Santé. Mais, faisant preuve d'un sang-froid stupéfiant, il s'évade avec un détenu ténébreux nommé François Besse. Tous deux décident de faire équipe et préparent le casse du casino de Deauville. Toutes les polices de France traquent alors sans ménagement celui que le ministère de l'Intérieur entend neutraliser au plus vite...
Transcription
00:00 [Générique]
00:04 Est-ce que vous diriez que vous êtes un homme dangereux ?
00:06 Dangereux...
00:10 Peut-être.
00:13 Mais qu'est-ce que vous cherchez en vivant cette vie ?
00:16 [Rire]
00:17 Quelle question ?
00:18 L'argent.
00:19 Pourquoi faites-vous tout ça ?
00:23 Moi, je veux pas rêver ma vie.
00:24 Comment vous vous appelez ?
00:25 Sylvia.
00:28 J'ai pas envie d'être l'esclave à perpétuité de mon réveil matin.
00:31 Police ! Rendez-vous !
00:35 La cour condamne Jacques Mérine à 20 années de réclusion criminelle.
00:41 Allez-y ! Foutez-moi au fond du trou, oui !
00:44 Je t'aime pas.
00:45 Je m'évaderai.
00:47 Si j'avais le trois poids.
00:48 Je m'appelle François Besse.
00:50 Et ça, vous pouvez compter sur moi !
00:51 La templage !
00:53 On l'a battu ! Embarquez !
00:56 Il ne fait désormais plus aucun doute que Jacques Mérine doit être considéré comme l'ennemi plus doux du numéro un.
01:01 Numéro un.
01:05 Vous avez des projets ?
01:07 Je vais faire fermer les QHS.
01:08 Parce que moi, j'y ai passé cinq ans. Vous savez ce que c'est, cinq ans ?
01:11 Moi, j'ai vu comment on brise les hommes, comment on les démonte, comment on les casse.
01:13 Moi, s'il faut abattre quelques jeux, je le ferai.
01:17 C'est quoi ces conneries ?
01:19 Tu veux t'attaquer au système pour le foutre par terre, mais moi, je veux qu'il reste en place pour pouvoir le rançonner.
01:24 Comme tu veux toujours avoir le dernier mot, tu te retrouves toujours tout seul !
01:26 Et c'est comme ça que tu finiras, Messrine, tout seul.
01:29 Quoi qu'il arrive, Jacques, tu restes mon fils.
01:32 On est des foyaux, Jacques ! On n'est pas des illuminés !
01:36 Tu pars en toupie.
01:38 Lâchez, Messrine !
01:40 Comment pensez-vous que vous allez vieillir ?
01:43 Je ne crois pas que je vieillirai beaucoup.

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