Emmanuel Macron a estimé que l'interdiction des manifestations propalestiniennes relevaient d'un "délai de décence" après "l'attaque terroriste" du Hamas en Israël.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Voilà ce qu'a dit le chef de l'État il y a quelques minutes chez nos confrères de Brut.
00:04 Pour les manifestations propagandistes interdites, je pense qu'il y avait un délai de décence.
00:08 Il y avait une attaque terroriste, c'était pas bon.
00:10 - Emma Cabana, le délai de décence, ce n'est pas un terme juridique.
00:14 On ne peut pas interdire une manifestation parce qu'il y a un délai de décence.
00:17 - Non, on est dans une appréciation subjective, évidemment, du président de la République.
00:21 Et clairement, Emmanuel Macron n'a pas voulu prendre le risque.
00:24 Mais c'est le caractère inflammable qui a décidé le président de la République.
00:29 - Le droit public.
00:31 - Bien sûr, c'est la notion de droit public qui a présidé à cette décision.
00:35 Et très clairement, dans son entourage même, c'est un sujet qui est encore sur la table.
00:40 C'est-à-dire que la position, il pense que ça ne va pas être tenable longtemps
00:45 et qu'il y a besoin de laisser s'exprimer, si vous voulez, des passions,
00:50 et des engagements et des convictions.
00:52 Et que néanmoins, il faut les canaliser.
00:54 Sauf que là, la façon de les canaliser paraît difficile pour l'exécutif.
00:59 C'est-à-dire qu'on a vu, il a vu, Emmanuel Macron, ce qui s'est passé à l'étranger.
01:03 Et c'est précisément parce qu'il a vu ce qui s'était passé à l'étranger
01:06 qu'il a considéré que ce serait trop dangereux de laisser faire des manifestations parisiennes en France.