PAF : Analyses, décryptages et investigations sur les émissions télé !
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00:00 (Applaudissements)
00:04 - Merci, merci Ségolène.
00:06 - Bonjour.
00:08 - Ségolène, pas facile.
00:10 - Pas facile ce sujet.
00:12 - Pas facile mais c'est important.
00:14 - Il y a beaucoup de questions partout sur ce sujet-là.
00:16 Et ce qui m'a donné l'idée d'en parler, c'est que Santé publique France
00:20 vient de publier une étude très intéressante,
00:23 parce que les neurosciences ont fait énormément de progrès ces dernières années,
00:26 notamment la psychiatrie pour les enfants.
00:28 Et Santé publique France a lancé une grande étude épidémiologique
00:31 pour la première fois après le Covid.
00:34 A savoir ce que les enfants, les adolescents avaient subi.
00:37 Parce qu'ils subissent beaucoup de choses en ce moment, les enfants, les adolescents,
00:40 entre le Covid, les guerres, le terrorisme, la crise climatique,
00:43 plus les violences qu'on a évoquées récemment,
00:46 puisqu'on sait que 1 à 2 enfants sur 10 vivent les violences qu'on a vues dans la famille,
00:51 les atteintes sexuelles, le harcèlement, etc.
00:54 Et vous voyez qu'il y a un sujet global qui a été fait auprès de 8 000 enfants,
00:58 et qui a montré quel est le résultat de cette étude,
01:01 c'est que 13% des enfants et des adolescents présentent des troubles psychiques.
01:06 Donc c'est très très important, et avant ça n'était pas vu.
01:10 Et dans la même étude, en complément, si vous voulez,
01:13 il y a la défenseure des droits qui a souligné qu'il n'y avait pas suffisamment de moyens médicaux également.
01:18 Et donc c'est aussi tirer la sonnette d'alarme pour mettre maintenant à niveau
01:22 l'ensemble des moyens médicaux qui permettraient aux parents, justement,
01:25 lorsqu'ils sentent, on va y revenir, que leurs enfants ont un véritable problème,
01:29 d'avoir accès à la médecine spécialisée sur ce sujet-là.
01:32 - Alors il y a trois options pour expliquer les drames aux enfants, c'est ça ?
01:35 - Il y a trois options pour expliquer les drames aux enfants,
01:37 mais peut-être d'abord, si on revient fondamentaux,
01:39 qu'est-ce qu'un enfant et qu'est-ce qu'un adolescent ?
01:41 - Ah ouais, quand même !
01:43 - C'est pas un adulte, un enfant, c'est un être fragile,
01:46 qui est en transformation et qui est influençable,
01:49 très influençable aussi bien par le mal que par le bien,
01:52 que par la beauté, que par la laideur.
01:54 Et l'impact des images, nous disent les spécialistes,
01:57 l'impact des images est toujours beaucoup plus fort que l'impact des mots.
02:00 Donc c'est vrai qu'exposer les enfants aux images, il ne faut pas.
02:05 Donc il faut vraiment leur épargner, ne pas laisser les enfants
02:08 et les adolescents non plus devant les écrans,
02:10 parce que l'impact des images, notamment des images répétitives,
02:13 vont déformer aussi la réalité, vont avoir beaucoup plus d'impact
02:16 que les mots, rappelle-en, que les parents pourront dire derrière.
02:20 Et donc, un enfant a droit à vivre en paix,
02:23 un enfant a droit à l'insouciance,
02:26 un enfant a droit à accéder à la beauté,
02:28 la beauté de la nature, la beauté de la culture,
02:30 la beauté du sport, etc.
02:32 Et un enfant a droit à être éduqué.
02:34 C'est important de rappeler ça, parce qu'après,
02:36 on sait comment on peut leur parler.
02:38 Qu'est-ce que c'est qu'éduquer un enfant ?
02:40 C'est lui mettre des limites, c'est pas le grand n'importe quoi,
02:43 c'est lui donner de l'amour, c'est lui apprendre la confiance en soi,
02:45 et c'est lui permettre d'avoir un objectif, un rêve, un avenir désiré.
02:49 - Des limites ? - Alors, les trois options...
02:51 - Je me délire tout de suite.
02:53 - Les trois options, soit la protection totale,
02:56 c'est-à-dire qu'on cache tout à l'enfant, on lui parle pas,
02:58 on lui dit "non, non, tout va bien", etc.
03:00 Soit expliquer à l'enfant, dès lors qu'il aime,
03:03 qu'il exprime quelque chose, une angoisse,
03:05 quelque chose qu'il a attendu, etc.
03:07 et lui expliquer, lui parler qu'à ce moment-là.
03:10 Soit, et c'est souvent l'erreur qui est faite,
03:12 lui projeter, l'accabler en rejetant sur les enfants
03:16 toute la cruauté du monde.
03:18 Ça, non. Et l'enfant va sentir tout de suite
03:21 si son adulte référent, les parents ou les autres adultes référents
03:24 sont angoissés également.
03:26 Et donc, toujours parler à l'enfant sans...
03:29 On dit trois types de symptômes.
03:31 Je vous ai résumé à l'ensemble des études médicales
03:34 sur les sujets et ceux de recherche.
03:36 Il y a ce qu'on appelle les intrusions, l'évitement
03:38 ou les symptômes physiques.
03:40 Les intrusions, c'est un enfant qui est submergé par les images.
03:42 Il va faire des cauchemars,
03:44 il ne va pas pouvoir les chasser de son cerveau,
03:46 il va tout le temps y penser, les rabâcher, etc.
03:49 Ça, c'est une intrusion de l'image,
03:51 une intrusion des images de violence.
03:53 L'évitement, c'est l'enfant qui va fuir la réalité,
03:57 qui va chasser ces images de son cerveau,
04:00 qui va construire une espèce d'autodéfense
04:03 pour éliminer cette image
04:05 ou pour nier finalement que le fait existe.
04:07 Ça, on y reviendra par rapport à la question de celui-là.
04:10 Et enfin, les symptômes physiques.
04:12 Vous voyez les symptômes physiques.
04:14 On retrouve ce qu'on avait dit l'autre jour.
04:16 Ce sont les mêmes que pour les autres traumatismes,
04:18 c'est-à-dire les douleurs, les maux de tête,
04:20 le trouble du sommeil, la colère, l'agressivité,
04:23 l'enfant qui refait pipi au lit, etc.
04:25 Tout ce qu'on a vu sur les autres traumatismes.
04:27 - Alors, quels sont les cinq mots à dire à votre enfant ?
04:30 - Voilà. J'ai essayé de reprendre ce qu'on avait vu l'autre jour.
04:33 Vous savez, les cinq phrases que l'on dit
04:35 à un enfant victime de violences sexuelles,
04:38 par exemple, ou victime de harcèlement,
04:40 comment est-ce qu'on lui parle ?
04:42 Là aussi, c'est un traumatisme.
04:44 Donc, on peut adapter ces cinq mots.
04:46 Et qu'est-ce que ça devient ?
04:48 Au lieu de « je te crois », vous dites « je te comprends »,
04:50 c'est-à-dire tout de suite l'empathie.
04:52 « Je te comprends. Je suis triste comme toi de ce qui arrive. »
04:56 Car la vie doit être belle.
04:58 C'est-à-dire, chaque fois l'image, rééquilibrer l'image
05:01 par la beauté du monde ou par la bonté du monde,
05:03 leur dire que toute la vie n'est pas comme ça,
05:06 « ce n'est pas de notre faute »
05:08 et heureusement, il y a des gens qui essayent de faire la paix,
05:11 il y a des gens qui essayent d'arrêter la violence,
05:13 il y a des gens qui essayent d'arrêter l'agressivité, etc.
05:17 Tu es protégé, tu as bien fait de parler,
05:21 donc entourer vraiment l'enfant d'affections,
05:23 de bisous, de musique, de balades, de jeux de société,
05:26 des choses qui vont chasser les images de son cerveau,
05:30 des choses positives,
05:32 et puis lui dire, il y a heureusement plein de choses merveilleuses dans le monde,
05:36 plein de gens merveilleux dans le monde,
05:38 puisqu'il faut que vous sachiez que les images négatives
05:41 l'emportent toujours sur les images positives.
05:43 Et donc pour remonter la pente dans l'esprit de l'enfant ou de l'adolescent,
05:47 il faut vraiment lui rappeler à chaque fois,
05:49 « il y a des gens qui essayent de bien faire,
05:51 il y a des gens qui sont gentils entre eux »
05:53 et lui dire, en fonction de son âge bien évidemment,
05:55 « mais tu sais, les méchants font plus de bruit que les gentils. »
05:59 Et donc, ça veut dire que la haine fait toujours plus de bruit que la bonté.
06:03 Vous voyez, la laideur imprègne toujours beaucoup plus le cerveau que la beauté.
06:08 Les mauvaises expériences imprègnent beaucoup plus la psychologie
06:14 que les bonnes expériences.
06:16 Et c'est pour ça qu'avant que l'enfant ou l'adolescent ne s'endorme,
06:18 il faut l'aider, mais c'est vrai aussi pour les adultes d'ailleurs,
06:21 l'aider à s'endormir avec de belles pensées.
06:25 « Qu'est-ce qui t'est arrivé de beau aujourd'hui ? »
06:27 « Tiens, on va écouter ensemble une musique avant que tu t'endormes. »
06:29 « Tiens, on va regarder une belle image avant que tu t'endormes. »
06:32 « Tiens, qui a été gentil avec toi aujourd'hui ? »
06:34 Pour que l'enfant imprègne, vous voyez, son cerveau de choses positives
06:39 avant de s'endormir.
06:41 C'est un vrai, un véritable effort, c'est un vrai parcours de la reconquête
06:48 de la sérénité parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, les enfants sont accablés.
06:52 Et je ne parle pas de ceux qui subissent en direct, bien évidemment,
06:56 des traumatismes, c'est encore pire, mais aujourd'hui,
06:59 tous les enfants sont exposés à ça et vraiment, ils ont le droit à autre chose
07:03 parce que sinon, ils seront aussi des adultes méfiants
07:06 ou des adultes qui n'arriveront pas à construire leur avenir.
07:09 Et donc, ce qui se passe chez les enfants jusqu'à l'âge après l'adolescence
07:14 est vraiment quelque chose de très important.
07:16 Alors, sur le débat qu'on a eu hier, c'est Golan Joravian que vous réagissiez.
07:20 Pour vous, qu'est-ce qui se passe ?
07:22 Non, non, je suis impatient de connaître la vie de…
07:25 - Posez-lui la question.
07:27 - Oui, moi, hier, j'étais de ceux qui pensent que les enfants
07:31 qui ont contesté l'hommage au professeur tué doivent être sanctionnés.
07:35 Et à partir de 13 ans, comme ils sont responsables pénalement,
07:38 je pense qu'il peut y avoir des peines de prison s'ils ont fait l'apologie du terrorisme.
07:42 Donc, je suis pour être sévère avec les enfants.
07:44 Et Cyril était plutôt à dire que ce sont les parents qui doivent être responsabilisés.
07:50 J'aimerais bien, enfin, nous aimerions bien avoir votre opinion en la matière.
07:53 - En est quoi ce que je viens de dire, si vous voulez ?
07:56 Je pense que la première des choses, d'abord, c'est de faire preuve de discernement.
07:59 Et c'est de faire une enquête sur les parents.
08:01 C'est-à-dire, pourquoi ?
08:03 Parce qu'il va y avoir trois catégories d'enfants qui ont écouté ce qui s'est passé.
08:08 Il y a les enfants, comme disent les neurosciences,
08:11 qui ont réussi à construire, parce qu'ils sont dans des familles aimées,
08:14 ou qui ne sont pas battus, où il y a de l'affection,
08:17 où il y a de la confiance en eux.
08:19 Et ces enfants, ils ont pu développer ce qu'on appelle l'espace sensoriel stable.
08:24 L'espace sensoriel stable.
08:25 C'est-à-dire qu'ils vont eux-mêmes comprendre qu'un drame, c'est un problème,
08:30 mais ils ne vont pas en être profondément affectés.
08:33 Ensuite, il y a des enfants qui vivent dans des milieux familiaux violents.
08:37 Ils sont battus par leur père, ils ont subi des abus sexuels,
08:41 ou ils ont harcelé...
08:42 Tout ce qu'on a vu, ces enfants-là vont être beaucoup plus traumatisés
08:46 par une image traumatisante.
08:48 Si en plus, l'école va dans la famille punir l'enfant,
08:52 l'enfant va se faire deux fois plus battre,
08:56 et subir deux fois plus de violence de ses parents,
08:58 qui vont lui dire "t'aurais pu te taire", etc.
09:00 Donc, enquête sur les parents pour savoir s'ils ne sont pas dans un milieu familial aussi maltraitant.
09:05 Et puis surtout, il y a les enfants qui vont développer ce qu'on a vu tout à l'heure.
09:09 C'est-à-dire une capacité, tellement ça va les traumatiser,
09:12 qu'ils vont nier, parce qu'ils subissent des choses peut-être plus difficiles dans la vie.
09:16 Donc, pour eux, ils ne vont pas comprendre pourquoi un terroriste est plus grave
09:20 que ce qu'eux subissent en ayant peur d'aller à l'école tous les jours, par exemple.
09:24 Donc, leur cerveau va éliminer ce traumatisme.
09:29 Et peut-être qu'en l'écrivant, j'ai vu qu'on avait...
09:31 Tout le monde s'était rabattu sur un pauvre enfant qui avait dit "ça ne m'a rien fait".
09:35 Mais il faut regarder derrière.
09:37 Soit il est effectivement dans une famille où on lui transmet...
09:41 où il a une éducation radicalisée, et là c'est dangereux.
09:48 Et donc, savoir si... Est-ce qu'il répète ce que disent ses parents ?
09:51 Et à ce moment-là, c'est sur les parents qu'il faut faire peser la condamnation.
09:55 Ou est-ce qu'il est simplement en crise d'adolescence et il dit n'importe quoi ?
09:58 Parce qu'il y a ça aussi.
09:59 On ne va pas sanctionner un adolescent qui dit n'importe quoi,
10:01 qui est en pleine crise d'adolescence.
10:02 Mais on peut le recadrer, en revanche.
10:04 C'est-à-dire le recadrer fermement, mais de façon éducative.
10:08 Soit on va identifier des enfants qui sont en grande souffrance
10:11 et qui n'arrivent plus à faire la hiérarchie des choses.
10:14 Donc, vous avez raison, c'est agir par discernement
10:18 et regarder dans le milieu familial ce qui se passe avant de sanctionner.
10:22 Parce qu'on risque de faire pire.
10:24 C'est-à-dire de couler définitivement un enfant,
10:28 alors que peut-être qu'en disant n'importe quoi, il a voulu lancer aussi une alerte.
10:32 – Vous allez être d'accord avec moi.
10:34 – Oui.
10:35 – Après chacun pour ce qu'il veut.
10:37 Et Gilles, vous avez le droit de penser ce que vous voulez, bien sûr.
10:40 Ici, chez vous, et même quand vous faites les courses avec Fatou.
10:44 Est-ce que vous avez des questions pour ces golettes ?
10:46 – Oui.
10:47 Vous avez beaucoup parlé des images de la guerre.
10:49 Est-ce que vous pensez qu'il faut les montrer aux enfants pour qu'ils comprennent ?
10:52 Est-ce qu'on est dans l'apprentissage ?
10:53 Ou est-ce qu'au contraire il faut les cacher parce que c'est trop violent
10:55 et peut-être trop récent ?
10:57 – Alors écoutez, là-dessus, tous les spécialistes,
10:59 tous les neuropsychiatres, tous les psychiatres spécialisés de l'enfant
11:03 vous diront, plus vous cachez ces images d'enfant, mieux c'est.
11:07 Parce que de toute façon, ils seront exposés.
11:09 Et donc, ce n'est pas aux parents.
11:11 La famille doit rester un lieu de quiétude, de tranquillité,
11:14 de protection, de bonheur.
11:16 Et donc, il ne faut surtout pas, d'abord, laisser les enfants seuls devant les images.
11:20 Parce que, comme je le disais tout à l'heure,
11:21 l'image a un impact beaucoup plus fort que la parole.
11:24 Donc, ce sera encore beaucoup plus difficile.
11:26 Deuxièmement, l'image répétitive fait croire à l'enfant,
11:30 vous voyez, que la planète entière est envahie.
11:34 Et vous n'avez pas l'image d'équilibre de la beauté du monde, par exemple.
11:39 Si c'était équilibré, mais c'est vrai que lorsqu'il y a une actualité,
11:43 et c'est normal, il y a une accumulation d'images
11:46 dont il faut absolument protéger les enfants et les adolescents,
11:49 parce que de toute façon, ils vont en voir
11:51 et que de toute façon, ils vont poser des questions.
11:53 – Mais pour vous, l'enfant, c'est jusqu'à partir de…
11:55 Ah pardon, je sais que je vous avais dénoncé la parole.
11:57 – Non, je veux savoir, l'enfant, c'est jusqu'à partir de…
12:00 Enfin, c'est à partir de quel âge, ça on sait, mais jusqu'à quel âge ?
12:02 – Les enfants, c'est jusqu'à 16 ans.
12:05 Après, il y a la préadolescence, l'adolescence,
12:08 ah ben oui, vous devez protéger les enfants jusqu'à 16, mais même 10.
12:12 Vous êtes adulte à 18 ans, vous avez la majorité pénale à 18 ans,
12:16 vous pouvez avoir la responsabilité pénale avant, à partir de 13 ans,
12:19 mais vous avez la majorité pénale, c'est 18 ans.
12:22 Donc, un parent a la responsabilité de ses enfants jusqu'à ce qu'il soit adulte.
12:26 L'âge de la majorité, c'est 18 ans.
12:28 Donc, les parents ont un devoir de protection, d'éducation,
12:31 jusqu'à l'âge de 18 ans.
12:33 Après, bien sûr, ensuite, les enfants sont adaptés, bien sûr, à l'âge de l'enfant,
12:38 mais vous ne vous désintéressez pas de vos enfants parce qu'ils ont 16 ans, non ?
12:42 Et même quand ils sont adultes, vous continuez à les accompagner,
12:45 donc raison de plus, oui, bien sûr.
12:47 – Benaim, son fils a 41 ans, elle ne le lâche pas.
12:49 Non mais je vous le dis, merci Ségolène, d'avoir été avec nous.
12:51 – Merci beaucoup, merci.
12:53 [Applaudissements]
12:59 [Musique]