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00:00 - Oui, on est avec Macron. - On est avec Macron, moi aussi.
00:02 - Bien sûr. - Voilà.
00:02 - Parce qu'on aime la démocratie. - On est contents.
00:04 - On aime la France. - Ouais.
00:06 - Voilà. - Bien sûr.
00:07 Et on n'a pas envie d'avoir une chappe de plomb,
00:09 de l'extrême droite,
00:11 qui nous divise et qui nous brutalise.
00:14 C'est ça.
00:15 - Moi j'aimerais bien Macron. - Moi aussi.
00:17 - Vous savez ce qu'il en fait ? - Il est bogasse, il est confiant.
00:20 - Il faut mobiliser. - Même s'il n'était pas bogasse,
00:23 - il aurait peut-être été bon gars. - Ouais, bien sûr.
00:25 Bonjour madame, moi je suis ravi de vous voir.
00:27 - Ça va bien ? - Ça va.
00:28 - Vous regrettez peut-être votre ancien maire ? - Oui.
00:30 - Ça fait très plaisir. - Qu'est-ce qui fait plaisir ?
00:34 - Qu'un ancien maire socialiste soutienne Macron.
00:39 - Pourquoi ? - Parce qu'il vient de la gauche.
00:42 - Il est de gauche Emmanuel Macron ? - Oui.
00:45 Voilà.
00:47 Ça fait huit ans que je l'ai pris en responsabilité.
00:50 Et en même temps, quand il s'agit de démocratie,
00:52 quand il s'agit de l'âme de la France,
00:55 je ne peux pas rester indifférent.
00:57 Je veux vraiment être actif pour défendre mon pays.
01:00 Et la défense de mon pays, ça passe par l'élection de Macron.
01:03 - On ne veut pas l'extrême droite. - Non, non, pas du tout.
01:06 - Surtout pas. - A bientôt.
01:08 - A bientôt. - Non.
01:10 - Si, si, si. - A bientôt pour tout.
01:12 Je viens de croiser monsieur Delannoye, l'ancien maire de Paris,
01:14 qui vient de nous donner un papier pour Emmanuel Macron.
01:17 Nous tous, voilà.
01:19 Je préfère qu'il prenne position pour Macron que pour Marine Le Pen.
01:22 Ça ne me dérange pas.
01:24 Je pense qu'il a tout à fait raison.
01:26 Je pense que si madame Le Pen passe un certain cap,
01:29 je pense qu'on aura de sérieux soucis à se faire.
01:32 Je ne dis pas que si c'est monsieur Macron qui passe, il n'y en aura pas.
01:35 Mais je pense que ce sera moins pire.
01:38 Beaucoup moins pire.
01:40 Il y a plein de gens qui l'ont dit très gentiment.
01:42 Ça me fait plaisir. C'est gratifiant.
01:44 - Alors, super chocolatier. - Oh là là, on ne sait pas.
01:47 Il y a peu de voix qui parlent vraiment à l'électorat de gauche,
01:52 aux Français qui se reconnaissent dans cette histoire-là,
01:55 et Bertrand Delannoy en fait partie.
01:57 C'est une grande voix de la gauche.
01:59 - Ça suffit ! - Bon courage, madame Le Pen.
02:02 Je ne voterai pas Le Pen !
02:04 Je n'aime pas Le Pen !
02:06 Mais je ne voterai pas Macron !
02:08 Je l'aime ! Absolument !
02:10 - Ça suffit ! - Mais qu'il y ait des gens
02:14 qui n'aient pas envie de madame Le Pen
02:16 et qui en même temps n'arrivent pas à voter Macron,
02:18 je le regrette beaucoup.
02:20 J'ai même envie de les convaincre qu'ils ont tort.
02:22 Parce que pour défendre leurs idées,
02:24 comment faire si on n'est pas dans un climat démocratique ?
02:27 Y compris pour défendre leurs idées
02:29 quand elles ne sont pas favorables à Macron.
02:31 Bon, quand il y aura madame Le Pen,
02:34 ils ne pourront pas défendre leurs idées.
02:36 Mais je ne stigmatise personne,
02:38 je ne culpabilise personne.
02:40 J'essaye de m'adresser à la raison,
02:42 à l'intelligence, aux convictions des citoyens.
02:45 Merci beaucoup.
02:47 [SILENCE]