Coupe du monde de rugby 2023. Didier Camberabero dresse un premier bilan avant les demi-finales

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Coupe du monde de rugby 2023. Alors que la Coupe du monde de rugby 2023 est terminée pour le XV de France, notre consultant Didier Camberabero, ancien ouvreur des Bleus, dresse un premier bilan avant de se pencher sur les demi-finales.
Transcript
00:00 Que pouvons-nous dire sur cette Coupe du Monde ?
00:07 Que pouvons-nous dire sur cette Coupe du Monde ?
00:13 On va dire que les grandes équipes sont toujours présentes.
00:16 On a eu une bonne surprise avec le Portugal, avec une victoire et un match nuls.
00:20 Une équipe très sympathique à suivre, qui mériterait de jouer contre des grandes nations plus souvent.
00:26 On a vu l'Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande, toujours en place.
00:31 On voit aussi que les grandes équipes entre elles, ça se joue à pas grand-chose.
00:36 Pour l'année prochaine, il va falloir travailler beaucoup sur l'arbitrage, sur la régularité de l'arbitrage,
00:42 sur l'union de l'arbitrage, parce qu'il y a des écarts entre les arbitres qui font qu'une seule décision peut faire basculer une rencontre.
00:49 On l'a vu pour France-Afrique du Sud.
00:51 Après, dire que la France a réussi sa Coupe du Monde, on va dire non, on perd la quarte finale, on ne peut pas dire qu'on a réussi la Coupe du Monde.
00:58 Maintenant, ça se joue à tellement peu.
01:00 Qu'est-ce qui est important pour les grands pontes de World Rugby ?
01:05 Je pense qu'il va falloir également que les grands pontes de World Rugby réfléchissent quand ils font les poules.
01:12 Ne pas les faire trois ans à l'avance, puisqu'on le trouve dans le même tableau.
01:16 La 1, la 2, la 3, la 4, dans l'autre tableau on ne trouve personne pratiquement.
01:20 C'est inéquitable.
01:22 Je pense que c'est quelque chose sur lequel il va falloir se pencher.
01:27 Faire les équipes où on fait tout à fait les poules, un an à l'avance suffira.
01:34 J'espère qu'ils n'auront pas attrapé Alzheimer entre temps, parce que c'est quelque chose d'important.
01:38 On ne se rend pas compte, mais travailler quatre ans pour perdre sur une décision que l'on trouve injuste, c'est quand même très compliqué.
01:44 L'équipe de France en elle-même ?
01:50 Oui, on a une très bonne génération, voire plusieurs générations de très hauts niveaux.
01:54 Maintenant, on a peut-être un manque de doublure à certains postes.
01:58 Je pense aux piliers droits, quand on sort Antonio.
02:01 Après, physiquement, ce n'est plus la même chose.
02:03 Quand on voit l'Afrique du Sud, quand ils changent de pilier, il faut rentrer un joueur encore plus costaud, encore plus lourd.
02:08 Donc en fin de match, ça pose des problèmes.
02:11 Je pense que ce n'est pas un 5 de devant qu'il nous faut, mais un 10 de devant de très haut niveau.
02:15 On a quatre ans pour se préparer.
02:17 Fabien Gaultier l'a bien compris.
02:20 Il ne nous manque vraiment pas grand-chose.
02:23 Je pense qu'on peut avoir beaucoup de plaisir avec cette équipe dans les années à venir.
02:27 Le match de la Nouvelle-Zélande ?
02:30 J'espère que ce soir, nous verrons déjà un grand match entre la Nouvelle-Zélande et l'Argentine.
02:35 Je pencherai un petit peu pour la Nouvelle-Zélande.
02:38 Personnellement, quand il n'y a pas la France, je supporte la Nouvelle-Zélande.
02:42 C'est une équipe qui fait plaisir d'avoir joué.
02:45 J'espère que les Anglais ne feront pas une autre finale quatre ans derrière.
02:49 À bientôt !
02:51 À bientôt !
02:52 Acti.fr.

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