FAUSSES ALERTES A LA BOMBE / Que risquent les auteurs ?

  • l’année dernière
Transcript
00:00 La France et le Val-de-Loire victimes d'une série de fausses alertes à la bombe ces derniers jours.
00:04 On en parlait hier, Florent.
00:05 Et l'aéroport de Tours mais aussi deux collèges en Loiret-Cher victimes récentes de ces actes de malveillance.
00:11 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a promis de retrouver tout le monde à propos de ces petits plaisantins qui risquent gros.
00:19 Éclairage dans ce format.
00:20 Trois questions avec Marc Morin, notre consultant justice et réalisé par Aurélie Renaud.
00:25 Qu'est-ce que vous avez trouvé dans les enquêtes ?
00:30 Nos services d'enquête ont la possibilité souvent de retrouver les adresses IP.
00:37 Donc c'est important et ce sont des enquêtes qui sont relativement faciles.
00:42 La difficulté, c'est que maintenant les hackers se trouvent souvent à l'étranger
00:47 et il leur suffit d'adresser un mail pour désorganiser totalement un aéroport.
00:54 Donc ces gens-là sont bien entendu impossibles à interpeller
00:58 et ils peuvent multiplier à l'infini ces fausses alertes à la bombe.
01:04 On constate que de plus en plus, les gens qui sont déférés devant la justice sont condamnés à des peines de prison ferme.
01:17 Récemment, il y a eu une affaire dans le Nord où l'auteur d'une fausse alerte à la bombe dans un hôpital
01:22 a été condamné à six mois ferme.
01:24 Il y a eu une autre affaire à Annecy en Haute-Savoie où une femme qui avait elle aussi déclenché une fausse alerte
01:32 a été condamnée à trois mois de prison ferme.
01:34 Il peut être alloué par exemple à un aéroport des sommes très importantes
01:44 puisqu'on fait payer à l'auteur de la fausse alerte à la bombe le préjudice subi,
01:50 c'est-à-dire des retards d'avion, des préjudices en chaîne qui sont généralement très importants.
01:57 [SILENCE]

Recommandée