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Transcription
00:00 - Et puis hier à Grenoble, une alerte avait visé un site scientifique exploitant un réacteur nucléaire.
00:04 - Et justement, aujourd'hui, l'auteur présumé, un livreur de 26 ans,
00:08 devait s'expliquer devant le tribunal correctionnel Jean-Luc Bougeon.
00:13 - Oui, une audience en comparution immédiate pour ce jeune livreur
00:16 qui hier, juste après sa fausse alerte à la bombe, avait été placé en garde à vue.
00:19 En fait, c'est juste après sa livraison, lorsqu'il quitte ce centre de recherche,
00:23 que le jeune homme a la très mauvaise idée de lancer au vigile posté à l'entrée.
00:27 Ça y est, on a livré la bombe, le gardien donne immédiatement l'alerte,
00:31 paniqué au vu du contexte actuel et du caractère ultra sensible du site
00:35 qui abrite effectivement un réacteur nucléaire,
00:37 ce qui entraîne l'évacuation des personnels et l'arrivée des gendarmes spécialisés
00:41 en recherche d'explosifs.
00:42 Finalement, c'était une fausse alerte à la bombe,
00:45 mais le livreur a bien été convoqué par la justice tout à l'heure.
00:48 Un jeune homme assez paniqué à la barre et visiblement dépassé
00:52 par les conséquences de sa très mauvaise blague.
00:54 Il a exprimé des regrets, mais il a souhaité avoir un délai pour préparer sa défense.
00:58 Un jeune homme prénommé Maxime et qui ne correspond pas du tout à un profil de délinquant,
01:02 au contraire, il n'a pas de casier judiciaire, il est parfaitement inséré
01:06 et travaille comme livreur dans la même entreprise depuis 5 ans.
01:08 Son employeur n'a d'ailleurs que des félicitations à lui adresser.
01:12 Il sera donc jugé dans un mois et risque à minima une grosse sanction financière.
01:17 La présidente du tribunal lui a également demandé au moment de quitter la salle d'audience
01:20 "surtout monsieur, arrêtez l'humour, vous n'êtes vraiment pas drôle".
01:23 Jean-Luc Bougeon en direct de Grenoble et six lycées du secteur
01:27 ont d'ailleurs été visés par de fausses alertes aujourd'hui.

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