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01 INDYCAR GP D'ALABAMA 2021 - CANAL+ - LA COURSE p1

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00:00 [Musique]
00:17 Un week-end 6 étoiles qui continue et oui ce n'est pas terminé, vous avez vécu de la Ligue 1 en foot, de la 1ère Ligue, MotoGP, Formule 1, le menu est encore alléchant pour ce soir puisqu'on va vivre la toute première course d'IndyCar de la saison 2021.
00:29 Il s'avère que c'est aussi la toute première course de l'ancien pilote de F1 Romain Grosjean, nouvelle couleur pour le pilote français.
00:36 On est très heureux d'être avec vous ce soir en compagnie de Renaud Derlot et de Julien Fébraud, revenus du plateau F1, vous nous accompagnez jusqu'au bout de la nuit, merci Julien d'être là.
00:43 Et Romain Grosjean, voilà les toutes premières images du pilote français dans ses nouvelles couleurs, dans sa nouvelle équipe qui s'imprègne de ce nouvel environnement.
00:50 Tout est différent de la F1 et on a hâte de le voir en piste ce soir.
00:54 Il est tellement plus relax et facile à vivre semble-t-il quand on discute avec Romain Grosjean.
00:59 Il a un grand plaisir déjà à poursuivre sa carrière au plus haut niveau parce que vous êtes sur le sommet de la monoplace américaine, dans un championnat extrêmement relevé.
01:07 Et puis une atmosphère différente des paddock de F1 qui ont leur charme d'une autre manière.
01:12 Et là c'est vrai qu'il y prend beaucoup plus de plaisir avec la maturité qui est la sienne aujourd'hui.
01:16 Donc oui, un très beau défi sportif et dans un état d'esprit qui convient bien à son âge et à son expérience.
01:20 Les mêmes rituels on voit ici qu'en Formule 1 puisqu'il faut s'échauffer, faire un petit réveil musculaire.
01:25 Les courses sont physiques, on va en reparler bien sûr dans cette avant-course avec vous.
01:29 Renaud notamment, c'est physique, les voitures sont plus difficiles à conduire.
01:32 C'est vraiment toute nouvelle chose qu'il faut découvrir pour lui.
01:35 Et pour autant, dès les premières qualifications, ça s'est bien passé pour Romain puisqu'il s'est qualifié 7ème.
01:40 Oui, il s'en est super bien sorti et d'autant plus il était quand même pas loin d'être dans le phase 6, dans les 6 meilleurs pilotes.
01:47 L'équivalent de la Q3 si on devait comparer à la F1.
01:50 Donc il est vraiment dans le coup.
01:53 Moi il m'a dit que la voiture c'est très compliqué, c'est beaucoup plus physique, beaucoup moins précis qu'une F1 à haute vitesse.
02:00 Donc il faut vraiment se bagarrer.
02:01 Et puis il y a surtout l'aéroscreen qui est un peu l'équivalent du halo pour la F1
02:05 et qui là pour le coup amène beaucoup de température dans la voiture.
02:09 Et on sait que tous les pilotes luttent avec ça.
02:11 On va aller écouter le pilote français, sa réaction enthousiaste.
02:16 C'est important de montrer que David a fait le bon choix en me prenant, qu'on a bien travaillé.
02:21 Et puis pour moi de me rendre compte que je sais encore conduire parce que ça fait deux ans que je me promenais en dernière ligne du peloton.
02:29 Donc voilà, je sais encore conduire.
02:31 Et ça, ça se fête ?
02:32 Avec un gâteau d'anniversaire.
02:34 C'est pas beau la vie ?
02:36 On a presque cru que c'était fait exprès.
02:40 Avec un jour de retard, on peut souhaiter son anniversaire à Romain Grosjean qui l'a fêté, on l'espère, dignement ce soir pour sa première course en IndyCar.
02:47 Son anniversaire, effectivement, c'est bon moment aussi de partage.
02:50 Vous l'avez dit, il a l'air détendu, il a l'air relax.
02:52 Il y a un protocole qui est certainement moins strict qu'en Formule 1.
02:54 On est assis dans son motorhome, on peut répondre à une interview.
02:57 Les caméras canales peuvent rentrer, ce qui est plus compliqué en Formule 1.
03:01 Est-ce que cet environnement plus détendu va aussi lui apporter encore plus de sérénité ?
03:05 Oui, certainement.
03:06 Et puis lui, on ne va pas se mentir, il a changé aussi depuis l'accident.
03:09 En Formule 1, je ne vais pas dire que je ne le reconnais pas, ce serait cliché, mais il a beaucoup évolué Romain.
03:15 Évidemment, ça marque sa vie à tout jamais, mais aussi pour le meilleur maintenant.
03:21 C'est un garçon plus serein, qui a moins besoin de prouver des choses à tout prix.
03:26 Et qui va pouvoir laisser une plus grande place au plaisir du pilotage pour ce qu'il est.
03:32 Et ça ne peut être que bon quand on est derrière un volant, je pense.
03:35 Oui, c'est très important.
03:36 On sent qu'il a retrouvé la joie de vivre en discutant avec lui hier au téléphone ou avant-hier.
03:40 Il me disait "J'ai l'impression d'être revenu en Formule Renault, c'est à la cool".
03:43 C'est certes du très haut niveau, mais c'est à la cool.
03:46 Les pilotes se parlent entre eux, ce qui n'est pas le cas en F1, il faut être clair.
03:49 Et ça lui fait du bien.
03:52 Oui, c'est important.
03:53 Une renaissance.
03:54 Exactement.
03:55 Et puis après l'accident terrible qui a eu lieu en fin d'année dernière en Formule 1,
03:58 qui a clos sa carrière malheureusement d'une manière qu'on n'aurait pas souhaité voir.
04:03 C'est peut-être aussi important de rebondir dans ce genre de situation-là,
04:08 dans ce championnat-là, sur un nouveau continent, avec aussi la course à l'américaine.
04:12 Elle est vécue différemment que ce qu'on vit en Europe et hors frontières aussi parfois dans la F1.
04:17 Oui, et d'ailleurs il me l'a confié.
04:19 Il m'a dit "Tu sais, j'ai quand même la prévention du départ.
04:22 Mon dernier départ n'a pas été fantastique, donc j'ai quand même un peu la prévention du départ.
04:26 En plus, c'est un Rolling Star, donc départ lancé, pas un départ arrêté.
04:29 Plein de petits paramètres".
04:30 Moi je lui ai dit "Tu sais, un départ lancé, c'est comme un départ sous safety car,
04:34 sauf qu'on est deux l'un à côté de l'autre".
04:36 Et je lui ai dit "Après, perds cinq places, t'en fous".
04:40 Perds cinq places, tente pas le diable et voilà.
04:44 C'est important de situer les enjeux pour lui.
04:47 Mais lui, il a ça dans sa tête quand même un petit peu.
04:49 Il faut qu'il passe ce cap-là et une fois qu'il sera lancé,
04:52 il a déjà passé le cap de la qualif, il sait qu'il est vite, il avait le doute.
04:55 Moi, je n'avais pas le doute.
04:57 Quand t'as pas la voiture, t'as pas la voiture.
04:58 Mais lui, forcément, il est dedans.
05:00 Mais là au moins, voilà.
05:02 Et quand il aura passé ce premier départ, on verra du grand gros jean.
05:04 Oui, et c'est ça qu'on a envie de voir effectivement.
05:06 D'abord en soi, une voiture qui peut aller chercher une septième place en qualification,
05:09 ce qu'il n'aurait jamais pu faire avec la ACE dans les dernières années.
05:11 Donc, ces enjeux-là aussi, il en avait besoin.
05:13 J'imagine que dans ses combats personnels aussi, c'est pas que professionnel,
05:18 c'est aussi personnel.
05:19 On a envie de se battre, on a envie d'être au volant d'une voiture qui fonctionne.
05:21 Oui, et puis c'est un athlète de haut niveau, de très haut niveau.
05:23 Et des athlètes de haut niveau, le reste, quand ils peuvent performer au meilleur de leur niveau,
05:28 avec le meilleur outil possible.
05:29 Et effectivement, cet outil, il ne l'avait plus depuis un moment.
05:32 Ça obligeait à prendre des risques parfois inconsidérés,
05:35 à être dans une frustration quasi permanente.
05:37 On le voit encore à l'heure actuelle avec les pilotes ACE du moment,
05:40 qui vont beaucoup souffrir cette année.
05:42 Là, voilà, il va avoir un outil intéressant.
05:44 Il doit découvrir cette discipline qui n'a pas grand-chose à voir,
05:47 même si les voitures se ressemblent, sont des monoplaces,
05:49 mais comportement, fonctionnement très différent de la Formule 1.
05:52 Mais le défi est passionnant et intéressant pour lui.
05:54 Et le défi physique, on va en parler aussi,
05:56 parce que bien sûr, on a laissé un Romain Grosjean en piteux état
05:59 après cet horrible crash au départ à Bahreïn.
06:02 Comment va-t-il aujourd'hui ?
06:04 On sait que vous êtes l'un comme l'autre, d'ailleurs très proche de lui.
06:07 Comment va-t-il ? Est-ce qu'il se sent apte, d'une part avec sa main,
06:10 et puis aussi intrinsèquement, lui, dans le défi physique que ça représente,
06:14 parce que c'est plus compliqué que l'AF1 ?
06:16 Alors physiquement, il va très bien.
06:18 Il a juste réaxé sa préparation physique
06:20 après les premiers tests qu'il a effectués en IndyCar,
06:22 parce qu'il s'est rendu compte que d'avoir un coup de taureau,
06:24 ça ne servait pas à grand-chose.
06:26 Par contre, les bras, il est sorti de là, il était vraiment détruit.
06:28 La direction est très, très lourde en IndyCar.
06:30 Donc, il a retravaillé complètement les bras
06:33 pour pouvoir encaisser ce qu'impose cette monoplace.
06:37 Et au niveau de sa main, c'est encore en cours de guérison.
06:41 Le problème, c'est qu'à ce niveau-là, dans le gant, ça frotte, ça crée des cloques.
06:46 Je sais qu'il est un proche ami également de Gaël Monfils,
06:49 le tennisman, qui lui a conseillé certaines matières et certains straps
06:53 à mettre sur ses mains pour essayer de limiter ce problème de cloquage.
06:57 Il prend beaucoup sur lui. Romain ne dit pas grand-chose.
07:00 Et puis finalement, on finit par découvrir qu'il avait encore assez mal jusqu'à récemment.
07:04 Mais il prend sur lui.
07:05 Et puis, je pense que l'adrénaline de la course va faire que, de toute façon,
07:08 pendant cette course, il ne sentira rien au niveau de la main.
07:10 Oui, il ne sentira rien en sentant de la voiture à Marraigne.
07:13 Il ne sentira rien pour le défi physique.
07:15 Mais il y a aussi, au-delà de ça, comme vous l'avez dit, les bras qu'il faut,
07:18 même si ce n'est pas forcément léger, encaissé, c'est aussi tenir la voiture
07:21 qui n'a pas de direction assistée.
07:23 Tous les gars qui arrivent en Indy sont surpris par ça.
07:26 Et l'aéroscreen a rajouté encore un peu plus.
07:29 En plus, il y a de la température dans l'habitacle.
07:31 Mais la lourdeur de la… Je ne sais pas si c'est vraiment la lourdeur,
07:35 mais la direction, l'aéroscreen, tout est…
07:37 C'est à l'ancienne.
07:38 C'est à l'ancienne. Mais c'est ce qu'on aime voir.
07:40 C'est aussi pour ça qu'on voit des pilotes faire des erreurs.
07:42 La voiture peut vous échapper, mais c'est tellement lourd
07:45 que vous ne pouvez pas la contrôler aussi facilement qu'une F1.
07:48 C'est un autre problème.
07:49 Les caméras embarquées sont toujours impressionnantes.
07:51 On a vraiment l'impression qu'ils se battent avec la voiture,
07:53 là où parfois on voit un Lewis Hamilton,
07:55 très à l'aise, qui sort à peine sointant de sa course.
07:59 Pardon, je voulais juste dire un truc.
08:01 Il y a un autre phénomène aussi, c'est l'état des circuits.
08:04 C'est-à-dire que quand on entend les pilotes de F1 se plaindre des bosses,
08:07 mais qu'ils aillent rouler aux États-Unis,
08:09 ils ont l'impression de faire du cross,
08:11 parce que les circuits américains, c'est que des bosses partout.
08:14 Ils nous ratent en virage, au freinage.
08:16 Donc c'est vraiment très difficile.
08:18 Avec un moteur qui pousse quand même.
08:20 Ça reste un moteur très puissant.
08:22 C'est vrai que ce n'est pas aussi sophistiqué qu'une Formule 1.
08:25 Oui, qui a été un bijou technologique.
08:27 C'est un peu plus brut, tel que l'aiment les Américains aussi.
08:30 Moins de technologie, mais grosse puissance aussi.
08:33 Et puis un style de pilotage complètement différent.
08:35 Là où Romain, en Formule 1, devait faire très attention
08:38 aux entrées de virage, ne pas brusquer les pneumatiques Pirelli.
08:41 Après les premiers essais, on lui a expliqué que non.
08:44 Il fallait rentrer avec le plus de vitesse possible
08:46 jusqu'au point de corde, vraiment charger au maximum.
08:48 Il faut un train avant très précis qui va au point de corde.
08:51 Et après on lui a dit, si je rentre comme un fou,
08:54 la sortie va être compliquée.
08:56 On lui a dit, la sortie tu gères, tu vois.
08:58 Mais tu gardes le plus de vitesse possible vers la corde.
09:01 Ce qui n'était pas faisable en Formule 1.
09:03 Donc il faut réadapter son style.
09:05 Oui, on voit ici le circuit de Barber
09:07 qui accueillera dans un petit peu moins d'un quart d'heure
09:10 cette saison 2021 d'Indycar.
09:12 On a également des images de Simon Pagenaud,
09:14 de Sébastien Bourdet et les autres Français
09:16 qui sont en lice pour le départ de cette course.
09:19 Vous le voyez ici, Sébastien Bourdet
09:21 durant l'hymne national aux Etats-Unis.
09:24 Romain Grosjean qui est très observé
09:27 par les caméras américaines.
09:29 Ce n'est pas la première fois depuis tout à l'heure
09:31 qu'on voit des images de sa voiture, des images du pilote.
09:33 Il est très suivi avec attention parce que, encore une fois,
09:35 les Américains sont aussi heureux.
09:37 Il a quelque part tutoyé un petit peu les Américains
09:39 avec son équipe Ass, on le rappelle,
09:41 une Ass américaine.
09:43 Donc il a peut-être eu une petite idée
09:45 de ce qui pouvait l'attendre là-bas.
09:47 Bien sûr, et puis il a abordé le défi avec respect.
09:49 A aucun moment il ne s'est dit
09:51 "Je suis le pilote de F1, je vais vous montrer".
09:53 Non, il est arrivé avec beaucoup d'humilité.
09:55 Oui, on en a vu d'autres avant.
09:57 Oui, bien sûr. Il est arrivé là-bas avec humilité
09:59 en sachant qu'il allait avoir beaucoup de choses
10:01 à apprendre, à comprendre.
10:03 Et il a été très bien accueilli.
10:05 Avant même d'aller faire ses premiers essais,
10:07 il a eu des messages avec les pilotes du championnat
10:09 qui lui disaient, pas seulement les Français,
10:11 pas seulement Simon et Sébastien,
10:13 qui ont été d'une aide précieuse pour Romain,
10:15 mais d'autres pilotes américains lui disant
10:17 "N'hésite surtout pas si tu as besoin".
10:19 Comme disait Renaud, philosophie totalement différente
10:21 de la F1.
10:23 Oui, d'ailleurs il m'a dit un truc assez drôle.
10:25 Il m'a dit "Quand je suis arrivé sur quel circuit,
10:27 je tombe sur Colton Herta, je discute 5 minutes avec lui,
10:29 puis je lui dis "Mais comment, j'ai remarqué
10:31 que personne ne zigzague pendant les safety cars,
10:33 pourquoi ?" Il me dit "Parce qu'il y a tellement de marbles,
10:35 tu restes en ligne, tu fais frein, accel, frein, accel
10:37 et tu gardes tes pneus en tempée".
10:39 Il m'a dit "Tu vois ça Renaud, en F1, c'est impossible.
10:41 Tu peux parler même avec le pilote
10:43 avec lequel tu t'entends le mieux,
10:45 jamais il ne te donnera un tuyau. Jamais".
10:47 Oui, c'est vrai qu'il va
10:49 découvrir finalement une nouvelle façon
10:51 de courir qu'il ne connaissait pas jusque-là.
10:53 Il y a un petit image aussi qu'on voulait
10:55 vous montrer, qui est assez sympathique.
10:57 C'était ce casque qu'il s'est fait faire, qu'il devait porter
10:59 pour son dernier Grand Prix de Formule 1, c'était à Abu Dhabi.
11:01 Et bien finalement, il la remortera.
11:03 C'est ce casque particulier qu'on va décrypter
11:05 avec vous Julien, pour sa première course en Indy.
11:07 Ce sont les dessins de ses enfants
11:09 Sacha, Simon et Camille
11:11 qui ont fait des dessins
11:13 sur le casque de Romain.
11:15 On voit la prise d'air sur le dessus,
11:17 on n'est pas habitué en Formule 1,
11:19 mais vous les suiveurs de l'IndyCar sur Canal,
11:21 vous la connaissez, cette prise d'air
11:23 qui comme le disait Renaud, avec l'aéroscreen,
11:25 est importante parce qu'on étouffe vite dans la voiture.
11:27 On a besoin d'être aéré
11:29 par le casque, donc c'est cette prise.
11:31 Et c'est vrai que les couleurs de ce casque sont sympas.
11:33 Il est très content de les reporter.
11:35 Toute petite parenthèse Margot, vous disiez
11:37 fin de carrière en F1, pas tout à fait.
11:39 Oui, il a encore une promesse.
11:41 Elle va être tenue, il va avoir l'occasion
11:43 de piloter une Formule 1 dans quelques semaines.
11:45 Je ne sais pas si on a le droit
11:47 de dire laquelle, mais ça c'est à peu près.
11:49 Je vais laisser ça entre vos mains.
11:51 Une écurie allemande, cette fois championne du monde.
11:53 C'est juste un indice.
11:55 Mais on vous en dira plus et évidemment,
11:57 on suivra ça de particulièrement près.
11:59 Il va encore faire un peu de Formule 1.
12:01 Une promesse tenue, manifestement.
12:03 L'accueil est bon aux Etats-Unis.
12:05 On a vu une petite séquence captée par les caméras canales
12:07 assez sympathique entre le poleman
12:09 qui partira de la première place, Pat Howard
12:11 et Romain Grosjean. Regardez.
12:13 What's up man ?
12:15 Romain, Pat, nice to meet you.
12:17 Welcome to the series man.
12:19 You are excited ?
12:21 You like to learn ?
12:23 It's awesome to have you here.
12:25 It's gonna be physical,
12:27 more physical than the F1.
12:29 More physical than the F1.
12:31 Mise en garde,
12:33 une spéciale.
12:35 Je suis Pat Howard, enchanté.
12:37 La démarche de la personne de venir faire ça,
12:39 il pourrait dire, tout le monde sait qui est Pat Howard,
12:41 tout le monde sait qui je suis.
12:43 Il vient se présenter, je trouve ça super.
12:45 Et puis il y aura du public aussi, ça va le changer Romain
12:47 par rapport à cette saison 2020.
12:49 Alors ça sera rempli à 50%, mais il y aura
12:51 une vingtaine de milliers de spectateurs
12:53 qui sont attendus autour du circuit de Barber.
12:55 On va parler aussi des autres Français.
12:57 Simon Pagenaud, illustre, pilote de la catégorie
12:59 166 départ, 15 victoires,
13:01 13 positions, lui aussi il est très attendu.
13:03 Même si sa qualification, Renaud,
13:05 est passée un petit peu à côté.
13:07 Une qualification difficile, on sait
13:09 qu'il a profité du Covid,
13:11 il n'a pas pu rentrer en France.
13:13 Donc il a passé tout l'hiver aux Etats-Unis.
13:15 Beaucoup travaillé avec son équipe,
13:17 beaucoup revisionné les courses de l'an passé.
13:19 Donc il y a une vraie remise en question.
13:21 On sait qu'il y a eu beaucoup de problèmes
13:23 techniques sur sa voiture l'an passé,
13:25 notamment dans les réglages, la manière
13:27 dont il faisait les réglages.
13:29 Il se cherche encore un petit peu,
13:31 mais il a une bonne voiture pour la course, ça devrait le faire.
13:33 Et puis il a un point commun avec Romain Grosjean,
13:35 outre le fait d'être Français, il a aussi réalisé
13:37 une course en IndyCar sur le circuit de Barbeur.
13:39 Il y a 10 ans, je crois,
13:41 c'est ce qu'il avait confié dans une interview.
13:43 Il y a gagné d'ailleurs en 2016,
13:45 l'année où il est titré dans la catégorie.
13:47 Sébastien, j'allais dire, je les mélange tous.
13:49 Simon.
13:51 Oui, Simon bien sûr, je pensais que j'allais partir sur Sébastien Bourdet,
13:53 Simon Pagelot, qui lui aussi est très attendu pour cette saison.
13:55 Il a été un peu en difficulté l'an passé.
13:57 Il y a des raisons, des explications
13:59 à cela dans son team Penske.
14:01 Oui, comme le disait Renaud, absolument.
14:03 Mais cette année, on entend plus de lui.
14:05 Le team Penske, c'est l'équivalent de Ferrari
14:07 ou Mercedes en Formule 1.
14:09 L'expérience, lui, il l'a, son écuriel, il l'a.
14:11 A eux maintenant de tout mettre en place.
14:13 Il fallait d'une certaine manière, je pense,
14:15 absorber la victoire aux 500 miles
14:17 d'Indiana Police un an auparavant,
14:19 saison dernière un peu particulière.
14:21 Mais encore une fois, Simon a toutes les clés
14:23 et les atouts pour briller aux avant-postes
14:25 cette année, il n'y a aucun doute là-dessus.
14:27 Un circuit particulier, singulier,
14:29 qu'il apprécie énormément comme il nous l'a confié. Écoutez-le.
14:31 Le circuit de Barber, c'est particulier
14:33 parce que c'est, il y a 10 ans exactement,
14:35 c'était ma première course d'indicat.
14:37 Donc, avec une sixième place à l'arrivée,
14:39 j'ai eu des podiums, une victoire
14:41 à l'arraché contre Graham Rahn en 2016.
14:43 Donc, c'est un circuit que j'apprécie énormément.
14:45 Comme je l'ai dit,
14:47 qui demande de l'autorité au volant.
14:49 Et c'est ça qui est assez intéressant.
14:51 Le circuit de Barber, c'est un circuit
14:53 qui est très particulier.
14:55 C'est un circuit qui est très particulier
14:57 parce que c'est un circuit

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