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00:00 Je ne suis pas le seul d'ailleurs, il y a un certain Alexandre de Bannes qui n'a pas été invité.
00:04 Il a fait une petite interview, il en parle et puis après je crois qu'il parle de vous, mais pas en bien.
00:10 - Le M6 de Nicolas de Tavernault n'a pas de mémoire, c'est dommage.
00:14 - Ça vous a fait de la peine ?
00:16 - Non, ça ne me fait pas de la peine. Je trouve que c'est un signe qui est cohérent avec l'époque dans laquelle on vit
00:23 où finalement on se déplace sans aucune racine.
00:25 Et c'est dommage parce que du coup c'est difficile d'avoir un cap et d'avoir un avenir quand on ne sait pas d'où on vient.
00:31 En tout cas quand on l'oublie.
00:33 - Il est comme moi, il est un peu péné.
00:35 - Je suis parfaitement connu dans l'histoire.
00:37 C'est moi qui l'ai découvert sur M6, où il avait une émission régulière sur M6 et je l'ai engagé sur Vidéogag.
00:42 Et je tiens à dire que c'est un garçon formidable Alexandre de Bannes.
00:44 - Je l'adore.
00:45 - Un garçon que j'aime beaucoup, que je vois toujours.
00:47 - Moi j'ai présenté avec Alex sur Chéri FM.
00:50 - J'ai un gros scoop sur Alexandre de Bannes.
00:52 - Alors avant on touche scoop, j'aimerais qu'on regarde ce qu'il a dit sur vous Bernard Montiel.
00:56 - D'accord.
00:57 - Je ne sais pas si vous allez l'aimer autant qu'il y a une seconde.
00:59 - Ah si, c'est pas possible.
01:01 - Il s'est contenté de faire des trucs faciles.
01:06 - Ouais.
01:07 - A mon avis, vu le talent qu'il avait, en tout cas, oui il a un vrai talent.
01:10 - Oui il a raté un peu le truc quoi.
01:11 - Je pense qu'il s'est laissé flotter sur ses lauriers alors que s'il avait bossé un peu plus pour aller vraiment vers qui il est,
01:19 avec sa vraie personnalité, il aurait fait un carton.
01:21 - Il a raté le coche pour moi par rapport au talent qu'il a.
01:24 - Alors on se laisse porter par ses lauriers.
01:27 - Il avait dit que vous faisiez de la merde en fait.
01:29 - Non, non, non, mais il avait raison, il a entièrement raison et je suis tout à fait d'accord avec lui effectivement.
01:35 - Mais je n'ai jamais eu d'ambition en télévision.
01:37 - Le seul truc c'est que quand même ça fait 38 ans que j'y suis.
01:39 - Donc il faut se poser aussi les bonnes questions, vous voyez.
01:41 - Oui, oui, bien sûr.
01:42 - Voilà, je vous emmerde.
01:43 - Je vous emmerde.
01:44 (Applaudissements)
01:47 - Je vais vous dire, je vais vous dire, à des charges de tous, quand on est dans une carrière de télévision, on fait des choses parfois et on n'a pas le choix aussi, il faut bien bouffer, il faut bien travailler.
01:56 - On n'a pas le choix, vous faites une émission qui cartonne, du coup on vous en donne une autre, vous n'êtes pas obligé de la prendre.
02:02 Moi, on m'avait imposé La Famille en Or que j'avais adoré, parce que Vidéogag cartonnait, La Une étape le samedi après-midi cartonnait, donc on me donne La Famille en Or que je ne voulais pas faire.
02:11 - Mais j'ai fait avec bonheur.
02:14 - On vous met la pression.
02:15 - Voilà, on vous met la pression, moi, ils ne m'ont fait rien.
02:16 - Je ne regrette rien.
02:17 - Soyons tout à fait honnêtes, moi, j'arrivais avec Étienne Mougeot, parce que j'avais une relation particulière avec Étienne Mougeot, j'arrivais à lui dire...
02:21 - Ah bon ?
02:22 - Non, mais non, mais c'était comme un père de télévision, et donc j'arrivais à lui dire parfois...
02:26 - C'est toujours ça.
02:27 - Non, mais j'arrivais à lui dire, tu sais, si je n'ai pas vraiment envie de la faire, je ne suis pas sûre que je serai très bonne, et ça, il pouvait l'entendre.
02:34 - Moi, ils m'ont fait faire La Route de la Fortune à 11h du matin, j'ai encore mal aux fesses.
02:38 - Oui, c'est vrai, le matin, à 10h du matin.
02:40 - C'était très, très dur, très, très dur. C'était vraiment la version low, low, low cost, et j'offrais des dinkys en plastique.
02:46 - Parce qu'à l'époque, ils voulaient aussi lancer de la Coltiville le matin sur TF1, etc.
02:49 - Oui, j'ai eu une infomédia, est-ce qu'elle vous intéresse ?
02:52 - Je vous déteste de plus en plus. C'est-à-dire que je vous détestais déjà avant l'émission, mais alors...
02:58 - Je ne la donne que si vous m'y autorisez.
03:00 - Je ne dirai rien, allez-y, parce que vous avez travaillé, donc allez-y.
03:04 - C'est le salaire que vous proposez, M6.
03:06 (Rires)
03:08 (Applaudissements)
03:14 - Allez, allez-y !
03:17 - Alors, le salaire que vous proposez, M6, les gens vont être extrêmement surpris.
03:22 - 1 million d'euros nets par mois à l'année en CDI. Plus de 80 000 euros nets par mois.
03:30 - Et vous avez refusé. Tu as dit non ?
03:32 - Je ne réponds pas à cette personne.
03:34 (Rires)
03:35 - Est-ce que l'info est bonne ?
03:36 - Je ne réponds pas à cette question.
03:38 - C'est juste une explicité.
03:39 - Non, non, non, non, je ne réponds pas s'il n'y arrive pas, mais c'était un contrat global.
03:43 - Il ne faut pas charier, non plus. Au bout d'un moment, tout le monde n'est pas qui vous savez.
03:47 (Rires)
03:49 - C'est la carrière de footballeur professionnel.
03:51 - Oui, oui, un petit footballeur, un footballonné quand même.
03:54 - Vous êtes embarrassé.
03:55 - Je ne suis pas embarrassé.
03:56 - Vous êtes embarrassé.
03:57 - Moi et l'oseille, ça fait 3 maintenant.
03:59 (Rires)
04:00 - Je vais vous dire.
04:01 (Applaudissements)
04:06 - Oui, mon petit Clément.
04:07 - Françophe sur Alexandre Debanne, vous intéresse ou Mataïlé ?
04:10 - Alexandre Debanne.
04:11 - C'est bien.
04:12 - Oui, c'est pas mal.
04:13 - Alors, ça fait très longtemps qu'on ne l'a pas revu à la télé et il se trouve qu'il est en pourparlers avec France 2
04:16 pour revenir après plusieurs années d'absence pour animer une émission d'aventure autour du monde.
04:21 - Ah, c'est bien.
04:22 - Ça serait super.
04:23 - Très bien, ça.
04:24 - Ça serait une sorte de Pékin Express humanitaire.
04:26 - Ah, c'est bien.
04:27 - Le nom de code, c'est World Missions, je crois.
04:29 - Comment ?
04:30 - World Mission.
04:31 - World Mission.
04:32 - World Mission.
04:33 - Et l'idée, c'est d'aller autour du monde pour des associations humanitaires.
04:36 - C'est très bien.
04:37 - J'espère que ça va se faire.
04:38 - La personne, elle a plus de 50 ans et elle est blanche.
04:40 - Oui, c'est vrai.
04:41 - Elle a dit plus de 50 ans et blanche dehors.
04:44 - Mais ça a du convaincre.
04:46 - Au genre de format, il faut toujours Denis Brognard, Stéphane Rottenberg, Alexandre Debanne.
04:50 Tu ne vas pas les mettre Joé Nabény.
04:51 - Il est crédible parce que c'est ce qu'il fait.
04:53 - Et alors vous, Nicolas, vous vous êtes peut-être oublié, Nicolas Taverneau,
04:56 en revanche, il a abondamment cité Cyril à plusieurs reprises,
04:59 ce qui est d'ailleurs dans le dossier de presse.
05:00 - Oui, oui, c'est normal qu'il cite Cyril.
05:02 Il n'invite pas Castelli parce qu'il ne prend pas beaucoup de risques,
05:04 mais Cyril, il en parle bien.
05:06 Ça s'appelle le courage.
05:07 Allez, on y va.
05:08 On va avancer.
05:09 - Oh !
05:11 - Ah oui !
05:12 Eh ben oui !
05:13 [Musique]