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00:00 qu'on va discuter de la création d'un État palestinien et de l'arrêt de la colonisation.
00:03 C'est formidable. Deux États, arrêt de la colonisation et la paix.
00:06 Et tout le monde dit ça. Avec ce tweet-là, en fait, ils jettent une sorte de troupe comme ça
00:11 et disent "regardez, eux, ils veulent que l'Israël, ils ne veulent pas deux États".
00:14 C'est dégueulasse, en fait.
00:15 -Mélenchon, une fois de plus, et je te le dis, Gilles, et encore une fois,
00:17 c'est catastrophique ce que tu as dit tout à l'heure. Je te le dis.
00:20 Mélenchon, il ne veut qu'une chose, c'est le chaos.
00:21 Et des mecs comme toi, tu contribues à ce que Mélenchon arrive à ce qu'il veut faire.
00:29 Je t'explique. Si demain, et c'est ce qu'on souhaite tous, il y a une paix durable,
00:36 en Moyen-Orient, Jean-Luc Mélenchon sera le seul qui sera triste.
00:39 Et je n'ai pas peur de le dire. Je te le dis.
00:41 -Je peux dire un mot là-dessus ? -Ça ne l'arrangera pas.
00:43 Et Gilles, quand tu dis... Non, non, non, arrête avec tes têtes comme ça.
00:46 Non, mais arrête de me prendre pour un con.
00:48 -Je ne vous prends pas pour un con. -Non, mais je te le dis, mon chéri.
00:50 -Arrête. -Vous me laisserez répondre.
00:52 -Bien sûr que je te laisserai répondre, toujours.
00:54 Mais mon Gilles, je te le dis, parce qu'on t'aime tous ici.
00:56 Et on est comme toi, on a tous envie que ça se règle.
01:01 Voilà. Comme a dit le président, demain il y va...
01:03 -Les massacres de tous les civils, les Américains, c'est atroce.
01:06 -Les massacres, on veut que ça cesse. C'est tous les côtés.
01:08 Je te le dis, c'est catastrophique pour tout le monde.
01:10 Mais Jean-Luc Mélenchon, ce que tu n'as pas compris, c'est que Jean-Luc Mélenchon,
01:13 une fois de plus, il ne parle pas avec son cœur, il ne parle pas avec sa tête,
01:17 il parle avec son portefeuille de voix.
01:19 Et ça, c'est très grave.
01:21 -Avec ses 600 000 voix qu'il en manquait, il a un seul, il ne s'en remettra jamais.
01:23 -Surtout en ce moment. Et moi, j'apporte toute ma solidarité à Yael Brown-Pivet,
01:27 qui était très, très, très touchée, très affectée par ce qu'il a dit,
01:31 Jean-Luc Mélenchon. Et juste, mon Gilles, que tu ne dises pas un mot sur Yael Brown-Pivet,
01:36 pour moi, c'est inadmissible. Crois-moi. C'est inadmissible, ce que tu fais.
01:40 Après, tu fais ce que tu veux, parce qu'ici, je ne te dirai jamais de dire un truc ou autre chose.
01:44 -Je sais. -Et je ne le dirai jamais.
01:46 Et mon Gilles, je te le dis, arrête. Moi, je suis avec toi dans tous les combats.
01:51 Tu le sais. Et tu le sais comme vraiment je suis... Voilà.
01:55 Tu sais comme je veux que ça s'arrange et que je suis dépité quand je vois des massacres
02:00 d'un côté ou de l'autre. Tu le sais, vraiment. Mais là, mon Gilles, ne pas dire un mot
02:06 sur Jean-Luc Mélenchon et dire que tu comprends ce qu'il dit,
02:09 même si c'est pour expliquer que c'est une tactique, tu ne peux pas démarrer comme ça.
02:13 - Excuse-moi, mon gilou, après tu dis ce que tu veux, mais tu ne peux pas démarrer comme ça.