OngBack de syndicaliste à la musique... (ex-syndicaliste, artiste chanteur) #short
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NewsTranscription
00:00 Chaud bas chaud, chauffé, la famille, comment vous allez ?
00:03 C'est Ombakle Nafo Lotigi.
00:04 Je suis dans Insaï, dans Infodrome.
00:06 Suivez-moi.
00:07 C'est de la rue à la musique.
00:12 La ruelle, c'est notre entreprise spécialisée.
00:14 C'est-à-dire que quoi ?
00:16 On a été dans la rue, mais nous ne sommes pas nés dans la rue.
00:18 Et la ruelle nous a beaucoup appris, beaucoup de choses,
00:20 nous a beaucoup formé, et nous avons traversé beaucoup de choses.
00:23 Pour les causes familiales, chez nous les Africains,
00:25 surtout les musulmans, nous avons le droit d'apprendre
00:28 jusqu'à notre épouse, les vieux.
00:30 Donc nous avons grandi dans une famille de polygames.
00:32 Donc on connaît déjà qu'une famille de polygames,
00:34 il y a tellement de méchancétés.
00:35 Ce sont scolerie, la haine, la jalousie.
00:38 D'abord, la base, ça vient de la famille.
00:39 Et c'est ça qui nous a aussi poussé à se retrouver dans la rue.
00:43 Moi, je me suis arrêté au niveau de CM2.
00:44 Mais le titre que j'ai traversé la ruelle,
00:47 j'ai mon BAC+20 dans la rue.
00:50 Sinon, c'est le nouveau CM2.
00:51 Très souvent, la violence dans cette zone,
00:57 il y a beaucoup de cas, en fait.
00:58 Qui engendre la violence dans le secteur du transport.
01:00 Si peut-être que tu es un leader, tu n'aimes pas partager,
01:02 et tu ne fais que regarder seulement un groupe,
01:04 la force est que les autres groupes vont se plaindre.
01:05 Ils vont vouloir prendre la part aussi de leur côté.
01:07 Et ce n'est pas seulement dans le milieu du transport
01:09 ou bien dans le milieu de la rue.
01:10 Ça, c'est dans tous les schémas.
01:12 Où il y a l'argent, il y a le bonheur, il y a le pouvoir.
01:14 Chacun va se tirer la ficelle.
01:16 Mais si on se partage, chacun mange, il n'y a pas de souci.
01:18 Dans le plus gros cas, c'est souvent la gouvernance
01:20 qui fait que souvent, il y a des bagarres.
01:22 Ça, c'est un point.
01:23 Maintenant, il y a d'autres aussi.
01:25 Il y a visuellement, quand ils te voient,
01:27 ce qu'ils veulent faire.
01:28 Ils veulent tellement te ressembler.
01:29 Ils veulent faire comme toi, ils n'arrivent pas à faire comme toi.
01:31 Malgré que tu leur donnes tout, tu les partages.
01:33 Mais ça, c'est de la jalousie.
01:34 Bon, le "noussi" et plus le "ziguey", les gens mélangent.
01:41 C'est le même contexte,
01:42 mais c'est les personnes qui ont changé de nom.
01:45 Je vais rentrer un peu dans un point.
01:47 Quand on dit un "noussi",
01:48 "noussi" d'abord, c'est un dioula.
01:49 "Nous", ça veut dire le nez.
01:51 "Si", ça veut dire que c'est le poil de la narine.
01:53 Si toi, tu es un "noussi", ça veut dire que tu as le poil de la narine.
01:56 Ça, c'est le jargon de nos vieux péroutants.
01:58 Donc, le nom "noussi", c'est eux-mêmes qui se sont attribués ça.
02:00 Comme un système, un code.
02:02 Pour mieux se connaître, comme dans la mafia.
02:04 C'était un groupe de personnes où il y a vol,
02:07 il y a bandit, tout le monde se retrouvait dedans.
02:08 Arrivait un moment, c'est crise.
02:10 Ils ont commencé à les éliminer.
02:12 Donc, chacun a commencé à se cacher.
02:13 Et le gros bras, le vieux moron,
02:15 qui était derrière, ils ont eu l'idéologie
02:16 de créer un autre nom, le "zigueya",
02:19 pour prendre sa fait, la sécurité, faire un bloc,
02:20 pour pouvoir réintégrer certaines personnes
02:22 qui étaient dans l'oubli ou bien peut-être dans la fuite,
02:25 pour les réintégrer dans le système sécuritaire.
02:27 Donc, ils ont commencé à se lever, les boire de nuit,
02:29 ensuite, qu'on sort.
02:30 Donc, ceux qui sont allés sur le côté,
02:32 eux-mêmes, ils ont commencé à pour chasser
02:34 ceux qui se jouaient le "noussi",
02:35 pour dire qu'ils restaient, qu'ils étaient dans ça,
02:37 ils venaient dans le système.
02:38 Donc, sinon, c'est le même contexte, c'est le même nom,
02:40 mais c'est les personnes qui ont changé.
02:41 C'est comme si moi, aujourd'hui, je me dis que quoi ?
02:43 C'est la renaissance de la rue à la musique.
02:45 Le bandier, il existe toujours,
02:47 mais c'est sticker, gamber, bonder.
02:48 On a modéré un système pour montrer que,
02:50 il n'y a pas forcément que brimer ou bien piquer les gens.
02:53 Il faut se rendre propre,
02:54 il faut avoir des idéologies saines.
02:56 C'est ça, la renaissance.
02:57 Aujourd'hui, Dieu merci, si on vit.
02:59 Moi-même, la musique, c'était ma passion.
03:03 Quand j'écoute la musique, ça me fait sortir de moi-même,
03:05 ça me met à l'aise dans ma peau.
03:07 Et aussi, le destin m'a poussé dans la musique.
03:09 Pourquoi ? Parce que j'ai beaucoup de traversées dans la ruelle.
03:11 Donc, pourquoi pas déverser ça dans la musique
03:13 et faire une sensibilisation aussi.
03:15 Le tabataba musique, c'est-à-dire,
03:17 c'est un mélange de plusieurs styles musicals.
03:19 Parce que moi, je me dis que quoi ?
03:20 Moi, je préfère faire tout en moi-même.
03:22 Parce qu'il n'y a pas quelqu'un qui m'a aidé
03:23 dans ce mouvement, que ce soit dans la live,
03:25 que ce soit dans la rue.
03:26 Je me démerde pas mal, je vole de mes propres LCs,
03:28 tous les tatamis, tous les soys.
03:30 Donc moi-même, je ne préfère pas gratter ma tête,
03:32 parce que moi, je n'attends pas la pluie pour me laver.
03:34 Donc, je me suis dit que quoi ?
03:36 Tu quittes ton détention,
03:37 quatre ans, t'es là, tu tournes, ça t'observe.
03:39 Chacun veut que tu viennes te bagarrer.
03:40 Ils vont te dire encore que tu es le bandit qui est venu.
03:42 Donc, j'ai fait quoi ?
03:43 Dans ce milieu qui est le transport,
03:44 qui est le syndicalisme,
03:45 si personne, chacun te rejette,
03:46 pourtant, c'est toi qui es le créateur fondateur
03:48 de beaucoup de systèmes, eux, ils le savent.
03:49 Ils veulent te tuer à la bagarre.
03:51 Qu'est-ce que j'ai fait ?
03:52 Je me jette.
03:53 Voilà comment je me suis jeté dans la musique
03:56 pour pouvoir m'apaiser.
03:57 Malgré en m'apaisant dans la rue,
03:58 ça se moque de moi.
03:59 Pourtant, c'est pour éviter beaucoup de choses.
04:01 Quand vous me voyez, il y a tous mes facultés.
04:02 Je peux me bagarrer.
04:03 On ne peut pas rester toujours dans ça.
04:09 Je suis un leader.
04:10 Un leader, c'est celui qui couvre
04:11 et c'est celui qui protège ses alliés
04:13 et ceux qui sont à côté de lui.
04:14 Pour éviter la bagarre,
04:15 je suis devenu artiste.
04:16 Mais la ruelle,
04:17 nos systèmes transports, tout est là.
04:18 Il n'y a pas de bagarre entre nous là-bas.
04:19 C'est qu'on peut me donner.
04:20 On me donne sans bruit.
04:21 Homme et l'album,
04:22 moi, je suis déjà validé par la population.
04:23 Donc, forcément que la population va valider mon album.
04:24 Et mon album, déjà, ça joue pas mal
04:25 dans beaucoup de coins,
04:26 beaucoup de rues coins.
04:27 Et j'ai fait un album
04:28 qui est un peu plus rapide
04:29 que le groupe.
04:30 Donc, mon album, déjà, ça joue pas mal
04:31 dans beaucoup de coins,
04:32 beaucoup de rues coins.
04:33 Et j'ai fait même FEMUYA.
04:34 J'ai même organisé un concert le 22 juillet
04:36 de mon anniversaire, mon premier concert.
04:38 L'album, en tout cas, ça tourne.
04:39 Et ça va tourner encore plus
04:41 parce que c'est de la rue à la musique.
04:42 Ça vient doucement, lentement,
04:44 comme la tortue est pu attraper.
04:45 Je viens de Tabataba Music.
04:46 Je viens pour m'imposer.
04:47 C'est le haut niveau.
04:48 Très bientôt.
04:49 La musique est un mode tranquille
04:54 et plus facile que la rue.
04:55 La rue, c'est beaucoup de choses.
04:57 Ça se massacre.
04:58 Ça se piétine.
04:59 Ça se malmène.
05:00 Là-haut, c'est plus que la mafia.
05:01 Si je donne 50 millions,
05:02 que d'arrêter la musique,
05:03 dans la rue.
05:04 Déjà, la rue,
05:05 je suis derrière dans la rue.
05:06 La rue est mauvaise, mais c'est pas mauvais.
05:07 C'est dans la posture
05:08 que tu te mets dans cette rue
05:09 que tu seras conduit comme ça.
05:10 Donc, moi, si je donne 50 millions,
05:11 la musique, elle va me faire
05:12 me faire chier dans mon minis.
05:13 Dans tous les coins,
05:14 quand je suis avec mes petits,
05:15 je les menace.
05:16 C'est-à-dire, en se levant,
05:17 je les bats beaucoup.
05:18 Je les parle, ça, tu prends ça,
05:19 tu te donnes quoi.
05:20 Mais moi, je les menace.
05:21 Parce que c'est pas bon.
05:22 Le Kadhafi, ça détruit.
05:23 C'est pas seulement le Kadhafi.
05:24 Vaudi, il y a les liqueurs,
05:25 il y a les streaks.
05:26 Il y a tellement de choses
05:27 qui détruisent même
05:28 les petits comprimés.
05:29 Que même, il y a certaines personnes
05:30 même du bureau,
05:31 elles prennent.
05:32 Mais c'est ce qu'on dit
05:33 quand les chiens,
05:34 tous les chiens mangent caca.
05:35 Mais c'est celui qui mange,
05:36 on dit que lui, il a mangé caca.
05:37 Mais de renavant, les petits,
05:38 franchement dit,
05:39 le Kadhafi n'est pas bon.
05:40 La drogue détruit.
05:41 C'est pas bon.
05:42 C'est pas bon.
05:43 C'est pas bon.
05:44 C'est pas bon.
05:50 [Générique de fin]