• il y a 2 ans
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00:00 Les membres du Conseil Régional du Goa réunis à nouveau après l'installation du président
00:14 Joachim Djeidje Bagnan le 10 octobre dernier.
00:17 Cette deuxième réunion est consacrée à la mise en place des organes du Conseil.
00:21 Au total, 16 commissions permanentes et un comité économique, social et environnemental
00:27 régional sont implantées en présence des forces vives de la région.
00:31 La Commission économique, financière et budgétaire est désormais présidée par Bizyé Saoué,
00:38 troisième vice-président du Conseil Régional du Goa.
00:41 Mes impressions sont bonnes.
00:42 Je remarque que toutes les sensibilités sont représentées au Conseil ici dans les commissions.
00:48 Et ça c'est une très bonne chose.
00:49 On espère que les membres des commissions, les différents membres qui composent les
00:53 commissions, feront leur travail.
00:55 Nous nous mettons à la disposition du Conseil Régional des Populations pour les tâches
01:00 qui nous sont dévoulues dans cette commission.
01:01 De la rigueur dans le traitement et le suivi des affaires, c'est ce que demande le président
01:07 Djeidje Bagnan à l'ensemble de ses conseillers afin de faire de son troisième mandat un
01:12 franc succès.
01:13 Une fois qu'on attribue, le marché public attribue les marchés aux entrepreneurs pour
01:20 les faire vivre.
01:25 C'est ce que nous voulons.
01:32 C'est ce que nous voulons.
01:38 C'est ce que nous voulons.
01:41 C'est ce que nous voulons.
01:42 C'est ce que nous voulons.
01:43 C'est ce que nous voulons.
01:44 C'est ce que nous voulons.
01:45 C'est ce que nous voulons.
01:46 C'est ce que nous voulons.
01:47 C'est ce que nous voulons.
01:48 C'est ce que nous voulons.
01:49 Les étudiants de l'Université Alassane Ouattara s'informent sur la menace terroriste,
01:55 phénomène devenu préoccupant.
01:57 Terrorisme ouest-africain, de l'historicité à la conquête, tel est le thème autour
02:04 duquel les réflexions se portent.
02:06 Conférence animée par Abdel Hetman Nasser, ancien diplomate de l'Union africaine et
02:13 expert des dynamiques sécuritaires et mouvements terroristes en Afrique de l'Ouest.
02:19 L'initiative est de l'unité pédagogique Histoire des relations internationales du
02:25 département d'Histoire de l'Université Alassane Ouattara, en collaboration avec l'Institut
02:31 de recherche stratégique de l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme
02:37 de Jacquesville.
02:38 Le terrorisme est un enjeu de temps présent extrêmement important qui touche notre sous-région,
02:45 qui touche la Côte d'Ivoire.
02:46 Donc il nous faut contribuer à ce combat national, mais nous à travers les analyses,
02:53 à travers la production de réflexions.
02:55 C'est important dans un premier temps de venir sensibiliser cette jeunesse et ensuite
02:59 inciter les professeurs, les enseignants-chercheurs qui sont là à s'intéresser effectivement
03:05 à la question du terrorisme.
03:07 Cette conférence contribuait à un effort d'amélioration de l'alerte précoce par
03:12 un engagement plus résolu des jeunes à observer autour d'eux.
03:16 Un cadre d'échange et de réflexion enrichissant pour les participants.
03:21 On voit que le terrorisme c'est une gangrène pour l'Afrique, c'est une gangrène pour
03:24 le développement et raison pour laquelle nous sommes motivés, nous étudiants, à
03:27 travailler avec les enseignants-chercheurs, avec même l'armée et le gouvernement pour
03:32 pouvoir indiquer ce phénomène.
03:34 Cette rencontre s'est tenue en présence du directeur général de l'Académie internationale
03:40 de lutte contre le terrorisme, le général de brigade Joseph Alaa Kwame.
03:45 A quelques encablures de la préfecture de Madinani au quartier Banankoro, deux bâtiments
03:56 nouvellement construits dans un environnement où voisine une école coranique et une autre
04:01 école primaire publique.
04:02 Bienvenue à l'école primaire publique des filles de Madinani, établissement dédié
04:07 exclusivement à la jeune fille et ouvert en début de cette année scolaire.
04:11 On aimerait voir toutes les jeunes filles de Madinani aller à l'école.
04:16 Je sais que l'année prochaine, avec ce nouveau loco, on aura vraiment un maximum d'élèves.
04:21 Nos objectifs de non seulement inscrire les enfants-filles à l'école mais de les y
04:25 maintenir à travers un travail de qualité, c'est une réussite et nous en sommes sincèrement
04:32 très heureux.
04:33 Une école pour petites filles uniquement, d'enseignement primaire public.
04:38 Une expérience unique en Côte d'Ivoire que porte à bout de bras la mairie de Madinani
04:43 qui a financé la construction de l'un des deux bâtiments de quatre classes chacun
04:48 qui forment l'école.
04:49 L'autre bâtiment avec autant de classes abrite la section pré-primaire.
04:53 A l'origine du projet, l'inspecteur de l'enseignement prescolaire et primaire de
04:57 Madinani est une activiste fille de Madinani engagée dans l'alphabétisation des femmes,
05:04 la scolarisation de la jeune fille et son maintien à l'école ainsi que la lutte contre
05:08 les grossesses au milieu scolaire.
05:09 Il faut que nos parents sachent que les filles doivent aller à l'école.
05:14 Aujourd'hui, ce que le garçon peut faire, la fille aussi peut réaliser plus que le garçon.
05:18 Pour nous, c'est un symbole fort.
05:20 Nous voulons faire de cette école une école de référence.
05:23 Donc le message, il faut nous aider à transformer cette vision-là en réalité sur le terrain.
05:29 Depuis cinq années qu'existe cette école, les familles comprennent de plus en plus que
05:33 la jeune fille a droit à l'éducation et qu'à égalité de chance avec les garçons,
05:38 les filles peuvent se révéler meilleures et demain, assurer leur propre réalisation
05:42 dans une société où les femmes continuent de mener le combat pour revendiquer plus de
05:47 droits au nom de l'égalité entre hommes et femmes.
05:50 Cette jeune fille aujourd'hui en classe de cinquième au lycée moderne de Madinani en
05:54 est l'illustration.
05:55 Anciennement élève à l'école des filles de Madinani, ses performances l'ont conduite
06:00 au collège.
06:01 Selon le cursus normal, elle devrait être CM2 comme sa camarade de promotion.
06:07 Mais au vu de ses excellents résultats, elle a dû grimper de niveau supérieur.
06:11 Le CM2, où elle a brillamment réussi son examen d'entrée en sixième.
06:16 Elle se démarque par son travail.
06:17 Je pense que le fait d'être arrivé ici avec ce bon niveau au primaire, cela va lui
06:23 permettre d'avancer sans difficulté.
06:25 Elle construit un modèle, elle fait une concurrence même avec les garçons.
06:29 Elle a plus de 15 de moyenne en tout cas.
06:31 Il pleure beaucoup pendant les vacances scolaires.
06:34 Deux, il arrive des visiteurs.
06:37 Très bien.
06:38 Si la petite Fany Koulouba reste la fierté de cette école, une autre petite fille qui
06:44 en est issue est inscrite cette année en sixième après un saut de niveau, mais forcée
06:50 à quitter l'école pour la donner en mariage, bouleverse les initiateurs, acteurs et partenaires.
06:56 Un bumol contre toute attente dans ce projet ambitieux qu'est l'école des jeunes filles
07:01 de Madinani.
07:02 Cette jeune fille là, si elle restait, partait, continuait les études, demain elle pourrait
07:06 être un au quatre de ce pays.
07:08 Malheureusement, les parents ne l'ont pas compris.
07:11 C'est vraiment dommage.
07:13 On s'est rendu compte que sur sa fiche d'inscription, elle devrait être à Madinani, mais les parents
07:18 nous font croire qu'elle est à Mininia et qu'elle va à l'école.
07:21 Après toutes les informations recoupées, on se rend compte que la petite serait plutôt
07:27 dans un mariage.
07:28 Ce qui plombe nos objectifs, aider à lutter contre ce genre de fléau, ce genre de préventeur
07:34 social qui stigmatise encore jusqu'à présent les jeunes filles et qui font qu'elles n'arrivent
07:40 pas à s'affirmer dans la société.
07:42 Il y a encore des résistances pour ce qui est du maintien de la jeune fille à l'école
07:46 à Madinani et plus généralement dans le nord de la côte d'Ivoire.
07:50 C'est ce combat que continuent de mener les élus et cadres de la chefferie et l'ONG
07:56 du AFN, Association pour l'autonomisation des femmes du Nouveau Lot, basée à Madinani
08:00 et très active en termes de soutien à la jeune fille.
08:03 Tous œuvrent pour que l'école des filles de Madinani, par sa signification et sa portée,
08:07 soit un instrument au service de la scolarisation de la jeune fille et de prise de conscience
08:12 des parents dans une société encore profondément marquée par le poids de la tradition, les
08:17 tabous et plaisanteurs sociaux-culturels ainsi que les rapports de sa population avec
08:22 l'islam.
08:23 Les déperditions effectivement dans le domaine scolaire ça arrive à tous les niveaux, quelque
08:28 sorte d'encadrement que vous allez faire.
08:30 Si on arrive à encadrer proprement les enfants et singulièrement les enfants filles, on
08:36 a des motifs d'avoir des mariés tout connus qui viennent de Madinani.
08:40 L'école des filles de Madinani est un grand projet qui fait l'orgueil de la ville et
08:44 dont les populations en tirent une grande fierté.
08:47 Les petites filles qui fréquentent l'établissement ne cachent pas leur bonheur.
08:51 Un bonheur encore plus grand quand il y sera construit une cantine et une clôture.
08:56 C'est un clin d'œil qui est fait au maire de la commune.
09:00 Gengireni, c'est dans le département de Bundiali.
09:07 Le centre de service civique du village est mis à profit.
09:10 Suite à la sortie de 100 jeunes filles résocialisées pour leur intégration dans les différentes
09:16 entreprises de la place, le centre va également accueillir 160 jeunes issus de toutes les
09:22 régions du pays pour une formation en technique d'agriculture améliorée.
09:27 Un projet de Abidjan Legacy qui lui vise à augmenter la production agricole en Côte
09:33 d'Ivoire et améliorer la condition de vie des populations vivant en zone rurale.
09:39 Le ministre de la construction du logement et de l'urbanisme, Bruno Nabanyokone, par
09:44 ailleurs, président du conseil régional de la Bagwe, y a effectué une visite.
09:49 Ces jeunes qui vont venir seront à l'issue de leur formation dotés de la connaissance
09:54 de technologie, on va dire deuxième ou troisième génération.
09:57 Ils vont faire l'agriculture de façon différente.
09:59 Là où avant ils devaient attendre trois, six mois que la pluie arrive, ils pourront
10:03 produire pendant douze mois.
10:04 Ou on peut par exemple pour le maïs multiplier la production par quatre.
10:07 La production plus importante dans le secteur de l'agriculture, ça se retrouve là avec
10:14 l'intensification de la production.
10:16 Vous avez l'autonomisation des femmes, le renforcement des capacités des jeunes, le
10:22 renforcement du capital humain.
10:24 Tout cela se retrouve là parce que c'est des jeunes qui vont venir se former, qui vont
10:27 retourner sur le terrain et qui vont produire.
10:29 Donc j'avoue que c'est un projet qui cadre parfaitement avec notre vision de développement.
10:36 Boundiali fait partie des cinq premières localités du pays où il existe depuis les
10:41 années 1963-1964 un centre de services civiques.
10:45 *Musique de fin*

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