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On les appelle les détectoristes. Ces chercheurs de trésors munis de leur détecteur de métaux sont pour la plupart inoffensifs. Et prêtent parfois à sourire quand on les croise sur les plages avec leur poêle à frire à la recherche de menues monnaies perdues dans le sable. En Bretagne, certains s’assoient sur la législation et pillent des sites antiques et médiévaux. Archéologues et élus, révoltés, cherchent la parade.   

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Transcription
00:00 Olivier est détectoriste. Avec son détecteur de métaux et une pioche, il part à la chasse
00:07 au trésor. L'appareil sonne, il faut maintenant creuser.
00:11 Pas de gros butins cette fois-ci, Olivier pratique surtout par passion. Il y voit aussi
00:20 la possibilité de dépolluer les sols.
00:22 C'est une période où les gens ne s'embêtaient pas, ils jetaient tout par terre en disant
00:26 que si ça ne se verra plus, ça ne sera plus pollué. Alors que nous, notre principe, c'est
00:29 de remonter le temps pour essayer de retrouver ce que les gens jetaient, pour prévenir les
00:35 problèmes pour le bétail et autres.
00:36 A chacune de ces fouilles, ce détectoriste demande la permission au propriétaire des
00:41 lieux, car pratiquer des recherches nécessite une autorisation. Ces dernières années,
00:46 les fouilles clandestines se multiplient. En Vendée, nous avons rencontré cet archéologue.
00:51 Nous sommes sur un site galoromain du premier siècle.
00:54 Un site classé et particulièrement concerné par les pillages.
00:58 On a trouvé des petites statuettes de bronze, on a trouvé des statuettes de bois, mais
01:02 une statuette de bois gauloise, c'est dans les 6-7 000 euros. Donc forcément, les pillards
01:09 s'intéressent à tout ça.
01:10 Avec l'aide d'autres locaux, il organise des veillées pour tenter de limiter ces activités
01:14 illégales. Des éléments arrachés à la terre et à l'histoire selon ce prix historien,
01:19 souvent revendus sur internet.

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