• l’année dernière
Bon alors, est-ce que le NBA2K24 est indispensable, ou bien on peut rester sur le NBA2K23 ?
Transcription
00:00 Comme tous les ans, la saga NBA 2K de retour et à chaque fois, on se pose toujours la
00:04 même question.
00:05 Est-ce que ce nouvel opus est aussi indispensable que les précédents ? Allez, il est temps
00:10 d'entrer sur le parquet pour le test et la réponse du très attendu NBA 2K24.
00:25 24ème édition oblige et en hommage à son numéro fétiche, c'est le regretté Kobe
00:30 Bryant qui est à l'honneur de ce nouvel épisode de NBA 2K.
00:33 La star éternelle des Los Angeles Lakers dispose même de son propre mode de jeu, les
00:38 Mamba Moments.
00:39 Dans ce mode, on nous permet de revivre 7 des prouesses en match du Black Mamba avec,
00:44 à chaque fois, 3 défis à relever.
00:46 Grosso modo, on se retrouve avec le même mode opératoire que le précédent volet
00:51 et les Jordan Challenges.
00:53 Chaque défi est représenté par des vidéos de l'époque et on incarne à Kobe Bryant
00:58 soit plus jeune, soit plus vieux.
01:00 On peut regretter tout de même l'absence de certains grands moments historiques du
01:04 joueur comme ces 81 points record contre les Toronto Raptors en 2006.
01:09 Mais le nerf de la guerre, c'est bien évidemment le mode carrière qui nous invite toujours
01:14 à créer notre propre joueur et à le guider vers les sommets de la NBA.
01:17 Cette année, les développeurs ont décidé d'aller directement dans le vif du sujet.
01:22 Plus de draft ou de G-League, on choisit directement la franchise dans laquelle on veut évoluer
01:27 et on débarque dans la ville.
01:28 Celle-ci est toujours aussi gigantesque, elle est surtout plus maritime aussi avec une grande
01:33 plage, des terrains en plus et deux zones de streetball.
01:36 Dans ce mode carrière, on incarne MP, un jeune prospect issu d'une génération de
01:40 joueurs aguerris avant lui.
01:42 Réseaux sociaux, médias, public, il va vous falloir gérer tout cela.
01:46 On sent que les développeurs ont voulu à la fois s'inspirer des débuts NBA de LeBron
01:50 James, mais aussi cette saison du français Victor Wenbanyama.
01:53 Pour progresser, pas de secret, il va falloir jouer et booster les insignes que vous aurez
01:58 choisis pour votre archétype de joueur.
02:00 Pour cela, il vous suffit de réaliser certains défis en match afin d'activer l'insigne.
02:04 Plus vous l'activerez, plus sa classe, bronze, argent et or viendra à évoluer.
02:09 La marche à suivre est indispensable si vous voulez progresser au classement du GOAT, à
02:14 savoir celui du meilleur joueur de tous les temps.
02:16 Évidemment, la donnée économique est de la partie avec les fameux VC, la monnaie virtuelle
02:22 du jeu.
02:23 Et je l'entends déjà certains d'entre vous râler chez eux, derrière leur écran.
02:26 Pour gonfler rapidement les stats de votre joueur, il faudra passer à la caisse.
02:29 Et une fois de plus, malheureusement, tout vous incite à l'achat d'enjeu, ne serait-ce
02:33 que la communauté elle-même avec des avatars déjà bien boostés alors que le jeu n'est
02:38 sorti que depuis une toute petite semaine.
02:39 A cela, vient s'ajouter un pass de combat avec 3 niveaux de récompense allant jusqu'à
02:43 20 euros par mois.
02:45 Bref, NBA 2K24 assume pleinement son statut de jeu pay-to-fast.
02:50 Le gameplay n'est pas en reste puisque le système de shoot a été revu.
02:53 Ce dernier est ultra exigeant dans le mode carrière avec un timing de tir au niveau
02:57 Hall of Fame.
02:58 Heureusement, dans les modes solo, ça va un peu mieux.
03:00 Et puis, de toute façon, on peut aussi paramétrer tout cela.
03:02 Mais NBA 2K24 ne déroge pas à la règle avec un certain niveau d'exigence pour assimiler
03:07 sa jouabilité.
03:08 Cela se ressent aussi manière temps main avec une meilleure gestion des collisions.
03:12 Par exemple, on se fera sanctionner pour être tombé sur un adversaire après un saut ou
03:16 l'avoir bousculé à la fin d'une animation de dribble.
03:18 Malheureusement, on est toujours aussi balourd le long de la ligne de touche.
03:21 Si les gestes des joueurs sont très décomposés, c'est grâce à l'ajout d'une nouvelle
03:25 technologie, le proplay.
03:27 Ce dernier ne se contente pas de revisiter bon nombre de gestes, comme les tirs ou dribbles
03:31 des joueurs, mais le reproduit surtout à la perfection celui de nombreux stars comme
03:35 Kevin Duwent, Nikola Jokic ou encore Steph Curry.
03:37 Niveau réalisme, la série franchit du coup encore un cap.
03:42 Le tout toujours porté par une qualité graphique bien présente, même si certaines expressions
03:47 faciales laissent parfois désirer.
03:48 Bien décidé à apporter un coup de fouet à la licence, NBA 2K24 instaure du renouveau
03:54 dans presque tous les autres modes de jeu.
03:57 Le mode "My Team", l'équivalent de l'ancien mode "Fut" sur FIFA de NBA 2K, inclut désormais
04:02 le "Salary Cap", ce qui veut dire qu'il vous faudra constituer votre équipe en fonction
04:06 de la note générale de vos joueurs, mais aussi en fonction de leur niveau de rémunération,
04:11 à savoir s'en dépenser un certain plafond.
04:12 Fini l'achat-revente et l'échange de cartes entre les joueurs, le marché des transferts
04:17 est désormais régi en interne avec un prix d'achat déterminé par l'IA.
04:21 Le mode "Mon Air" offre toujours la possibilité de choisir dans quelle génération on souhaite
04:25 évoluer et diriger sa franchise, avec l'ajout cette fois-ci de l'air libre.
04:29 Seul ombre au tableau, finalement, le pendant féminin du mode carrière, "The Double U"
04:34 qui, cette année encore, est laissé pour compte niveau nouveauté.
04:37 Bref, vous l'aurez compris, NBA 2K24 est aussi impressionnant que ses prédécesseurs
04:42 niveau durée de vie et gameplay.
04:44 Le choix d'une carrière simplifiée, d'un shoot certes paramétrable mais toujours aussi
04:48 exigeant et d'une course effrénée à la microtransaction en ligne pourront en refroidir
04:53 plus d'un, mais il sera quand même difficile de bouder de son plaisir cette année encore,
04:57 surtout si on est un grand fan de basket.
04:58 La note, 17/20.
05:07 [Musique]
05:37 [Silence]