Le Grand Dimanche Soir avec Yolande Moreau et Jeanne Added

  • l’année dernière
La comédienne et réalisatrice belge Yolande Moreau vient nous parler de son dernier film, "La fiancée du poète", tandis que la chanteuse pop Jeanne Added fait vibrer la scène du studio 104.

Retrouvez le Grand dimanche soir sur le site de France Inter : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/par-jupiter

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Transcription
00:00:00 En public et en direct du studio 100k pour de l'amnésie de la radio et de la musique,
00:00:05 vous allez vivre le grand dimanche soir !
00:00:07 Ça c'est notre projet !
00:00:10 Deux heures de rire, d'émotion et de musique avec Juliette Arnaud !
00:00:18 Guillaume Feuris !
00:00:22 Emerick Lomprey !
00:00:25 Joubaka !
00:00:29 Christine Gonzales !
00:00:32 Maho Drama !
00:00:36 Clara Dupont Bonneau !
00:00:40 Frédéric Romer !
00:00:44 Et la reine de la satire politique, la queen de la rigolade,
00:00:49 celle qui tous les dimanches fait évacuer votre momosité
00:00:52 grâce à ses alertes à la blague,
00:00:54 Charline Vanhoenacker !
00:00:57 Le grand dimanche soir !
00:01:00 Bonsoir la France Inter !
00:01:14 Ça va vous ?
00:01:17 Vous êtes détendus !
00:01:20 Déjà si vous êtes là ce soir,
00:01:22 c'est que vous avez survécu au repas de famille dominicale
00:01:24 et vu l'ambiance générale,
00:01:26 c'est déjà pas si mal,
00:01:28 parce que ça peut partir très vite.
00:01:30 Faites gaffe à ce que vous mettez à table.
00:01:33 Chérie, qu'est-ce que tu as pensé du houmous ?
00:01:36 Mais pourquoi tu fais mon avis sur le hamac ?
00:01:39 Dans le fond, jusqu'ici, la France n'avait connu que deux grandes périodes
00:01:43 où les gens n'arrivaient plus à se parler calmement,
00:01:46 c'était l'affaire Dreyfus et les trottinettes électriques.
00:01:50 Et aujourd'hui, à nouveau, tout le monde agresse tout le monde
00:01:52 alors qu'on est tous dans la même galère,
00:01:54 on dirait le périphérique parisien en fait.
00:01:56 À ce rythme, la nuance va devenir une insulte.
00:01:59 Espèce de fils de compromis !
00:02:02 Et toi, t'es vraiment qu'un gros tas de respect !
00:02:05 Même les curés, dans leurs sermons,
00:02:07 ils ont laissé tomber les "aimez-vous", les "un", les "autre".
00:02:10 Trop ambitieux ça !
00:02:12 Ils disent "Ah, si tous les Français pouvaient se donner la main..."
00:02:15 Eh ben, ils pourraient plus tweeter, ils nous ficheraient la paix, oui !
00:02:18 Les seuls qui sont vraiment détendus dans ce pays actuellement,
00:02:21 c'est les punaises de lits.
00:02:23 Mais heureusement, ça y est, c'est les vacances.
00:02:26 J'espère que Mélenchon a prévu d'en prendre,
00:02:29 d'aller se mettre un petit peu au vert,
00:02:32 au Venezuela !
00:02:34 Faire une digital detox, par exemple.
00:02:39 L'aile Braune-Pivet est partie en voyage aussi, ce matin, en Israël,
00:02:42 avec Éric Ciotti, pour une visite de soutien.
00:02:45 La présidente de l'Assemblée nationale va soutenir les Israéliens
00:02:49 qui subissent la visite d'Éric Ciotti.
00:02:52 Calmons-nous !
00:02:58 Non, non, calmons-nous, parce qu'en plus, le Covid fait doucement son retour,
00:03:01 et si on se retrouve avec des pro-palestiniens anti-vax, fans de Benzema,
00:03:05 face à des pro-israéliens de la 5ème dose et soutien de Darmanin,
00:03:08 pour peu que le premier soit breton et l'autre corse,
00:03:11 on pourra plus rien gérer, je vous le dis.
00:03:13 D'ailleurs, si Élisabeth Borne utilise le 49.3 un jour sur deux,
00:03:16 c'est juste pour éviter la tension liée au débat.
00:03:18 On avait grandi à Matignon, et nous, on était là à critiquer bêtement.
00:03:22 En Belgique, après les attentats, le ministre de la Justice a reconnu une erreur
00:03:26 et il a démissionné.
00:03:28 C'est-à-dire que chez nous, quand on a une fois la chance d'avoir un gouvernement,
00:03:31 on arrive à perdre un ministre.
00:03:33 Après, en Belgique, on n'a pas de Benzema,
00:03:36 donc il faut bien trouver un autre responsable.
00:03:39 Alors, pour moi qui viens des pays divisés entre Wallons et Flamands,
00:03:42 qui ne parlent pas la même langue,
00:03:44 je suis un peu choquée par vos divisions, moi-même.
00:03:47 En France, vous n'avez qu'une seule langue,
00:03:49 et vous ne parvenez plus à vous comprendre.
00:03:51 Alors, ce soir, je propose qu'on parle tous la même langue,
00:03:54 la langue de la rigolade. Allez, c'est parti !
00:03:56 Et vous, là, autour de cette table, ça va ?
00:04:11 Vous n'êtes pas trop embrouillé avec des gens, ce week-end ?
00:04:14 Non, moi, je ne me suis engueulé avec personne.
00:04:16 Ah, formidable, Juliette !
00:04:17 Et vous savez pourquoi, Charline ?
00:04:18 Non ?
00:04:19 Parce que j'ai vu personne.
00:04:21 Moi, je me suis embrouillé ce week-end, Charline.
00:04:24 Ah bon ?
00:04:25 Oui, je suis allé à un mariage, je me suis embrouillé avec le marié.
00:04:28 Et pourquoi ?
00:04:29 J'ai couché avec la mariée.
00:04:31 Et vous, Clara ?
00:04:33 Eh ben, moi, je me suis mariée.
00:04:35 Ok !
00:04:37 Félicitations !
00:04:40 Félicitations, Clara !
00:04:43 Et moi aussi, Charline, je me suis brouillée.
00:04:45 Toi, Fred, tu t'es brouillé, mec ?
00:04:47 Oui, avec des œufs.
00:04:49 Alors, Fred, non mais gardez vos jeux de mots.
00:04:51 Non, gardez vos bons jeux de mots pour la chanson de fin d'émission, moi, je propose.
00:04:55 En attendant, question musique.
00:04:57 Je vous propose de laisser faire des professionnels.
00:05:00 Est-ce que ça vous dirait d'accueillir, mesdames et messieurs,
00:05:02 et vous, chez vous, dans votre salon, votre voiture, où vous soyez,
00:05:04 je vous propose d'accueillir sur scène, Jeanne Haddad !
00:05:10 Qui est avec nous, en direct du studio 104.
00:05:14 La musique live occupe une place de choix, ici.
00:05:18 On adore Jeanne Haddad sur France Inter.
00:05:21 Elle a récemment sorti deux nouveaux titres,
00:05:24 dont celui qu'elle nous interprète ce soir au piano,
00:05:27 « Ready Baby ».
00:05:28 Un petit peu de douceur et d'amour, Jeanne, dès que vous êtes ready.
00:05:31 C'est ma spécialité.
00:05:33 Respire.
00:05:38 Tu sais, ça va finir par te manquer
00:05:42 La sueur et le sel
00:05:45 Le cœur en vrac et le goût de l'été
00:05:51 Le vent qui t'en sort seul
00:05:54 Encore un pas, tu vas y arriver
00:06:01 Pense à respirer
00:06:07 Fuck les distances
00:06:09 Fuck la sécurité
00:06:11 Mon cœur juste à côté
00:06:14 T'as marché seule
00:06:19 De l'automne à l'été
00:06:21 Tu t'es...
00:06:23 Tu t'es... Tu t'es quoi ?
00:06:25 Qu'est-ce que tu t'es dit ?
00:06:27 Tu t'es vachement dit que tu sais pas aimer
00:06:31 C'est pas ça, mais c'est pas grave.
00:06:33 Ah si, c'était ça.
00:06:35 Mais c'est pas comme ça que je me le suis dit.
00:06:37 Mais voilà, bref, je continue.
00:06:39 T'as jamais su
00:06:43 Comment t'abandonner
00:06:45 As-tu voulu ? As-tu jamais osé ?
00:06:48 Vous êtes prêts ?
00:06:50 Ok.
00:06:51 You are...
00:06:54 Ready
00:07:00 You are...
00:07:04 Ready
00:07:06 Y'a rien à faire
00:07:12 Tout à espérer
00:07:14 À toi seulement fidèle
00:07:17 Ça se rêve pas
00:07:21 Ça se vit pas d'à côté
00:07:23 De près, j'suis en plus belle
00:07:26 T'as marché seule
00:07:30 De l'automne à l'été
00:07:32 Tu t'es hunk, tu sais pas aimer
00:07:35 T'as jamais su
00:07:39 Comment t'abandonner
00:07:41 As-tu voulu ? As-tu jamais osé ?
00:07:44 You are...
00:07:48 Ready
00:07:55 You are...
00:07:59 Ready
00:08:01 You are...
00:08:08 Ready
00:08:10 You are...
00:08:16 Ready
00:08:22 You are ready
00:08:25 You are...
00:08:29 Wow !
00:08:34 Jeannadède !
00:08:38 Merci Jeanne !
00:08:41 Ready baby !
00:08:43 Et vous êtes, Jeanne,
00:08:45 vous êtes en pleine tournée là !
00:08:48 Venez, venez, venez un peu près de nous.
00:08:50 Je l'ai tout prêt, on aime bien.
00:08:52 Oui, viens à côté.
00:08:53 Donc vous êtes en tournée Jeannadède ?
00:08:55 Absolument, genre je sors du bus.
00:08:57 Oui c'est ça !
00:08:58 On vous a pas laissé le temps de souffler en fait.
00:09:00 Voilà, c'est ça, on est sortis ce matin,
00:09:02 on est arrivés directement chez France Inter.
00:09:04 Super, merci.
00:09:05 Alors à Biarritz-la-Rochelle comme date,
00:09:07 la Philharmonie le vendredi 3 novembre,
00:09:09 il me paraît que c'est complet déjà.
00:09:10 Ouais, quelle chance.
00:09:11 Alors ailleurs en France, allez voir si Jeanne
00:09:13 passe par chez vous.
00:09:14 Et puis j'ai une exclusivité.
00:09:16 Didier Varro, il a dit qu'on pouvait annoncer,
00:09:18 Jeanne, que vous serez à l'Hyper Week-end
00:09:20 le 27 janvier en création
00:09:23 avec l'Orchestre Symphonique.
00:09:25 Ouais.
00:09:26 Ah, canon !
00:09:27 C'est hyper la classe,
00:09:28 c'est mon amie Dan Lévy qui va faire les arrangements,
00:09:30 qui a fait mon premier album avec moi,
00:09:32 Be Sensational.
00:09:33 Donc voilà, ça va être une belle soirée.
00:09:35 Super, merci beaucoup Jeannadède.
00:09:37 On vous retrouve, vous restez avec nous, vous l'avez vu ?
00:09:39 Absolument, je ne pars pas, je reste ici, j'habite ici.
00:09:41 J'ai une reprise qui se prépare à tout à l'heure Jeanne.
00:09:44 Merci beaucoup, l'album By Your Side,
00:09:47 magnifique album déjà depuis deux nouveaux titres,
00:09:50 Ready Baby et Pretty, qui sont sortis en juin dernier.
00:09:54 Et donc voilà, on peut dire que c'est un scoop,
00:09:56 cette histoire d'Hyper Week-end,
00:09:58 parce que nous c'est l'actualité.
00:10:00 Nous c'est l'info, c'est notre truc.
00:10:01 D'ailleurs, place à l'actualité de la semaine,
00:10:03 n'ayez crainte, on n'a retenu que le positif.
00:10:05 Depuis quelques semaines,
00:10:08 je m'intéresse particulièrement,
00:10:09 M. Benzema est en lien, on le sait tous,
00:10:11 avec les frères musulmans.
00:10:12 En fait, un lien entre Karim Benzema
00:10:14 et l'assassin du professeur de français.
00:10:15 Absolument.
00:10:16 C'est un lien direct.
00:10:17 Le journal des bonnes nouvelles.
00:10:19 Je veux le dire très clairement,
00:10:21 les petits malins ou les petits plaisantins
00:10:23 qui se livrent à ce genre de jeu
00:10:24 sont en fait de gros abrutis,
00:10:25 voire de grands délinquants.
00:10:26 Et on commence le journal des bonnes nouvelles
00:10:30 par l'information principale de cette édition.
00:10:32 Oui, Charline, la principale bonne nouvelle de la semaine,
00:10:35 Nicolas Sarkozy n'a pas été mis en examen cette semaine.
00:10:39 Ah, mais attendez,
00:10:40 mais on va pas faire de l'actu sur ce qui n'est pas arrivé, non ?
00:10:43 C'est un événement,
00:10:44 et en plus, une vraie bonne nouvelle pour lui,
00:10:45 c'est chouette, ça change !
00:10:47 Oui, alors c'est pas faux.
00:10:48 Bah voilà !
00:10:49 Allez, on commence ce journal des bonnes nouvelles
00:10:52 en saluant la disparition, le décès.
00:10:55 Non, non, non, attendez,
00:10:56 parce que ça, la mort n'est jamais une bonne nouvelle.
00:10:58 Alors, ça dépend.
00:11:00 Non, non, non, je regrette, ça ne dépend pas.
00:11:02 Attendez, je veux parler de la mort de la nupèce,
00:11:05 l'illusion de la gauche et décès d'Aye.
00:11:07 Ah oui !
00:11:08 Ah bah oui, là d'accord, là oui, c'est vrai
00:11:11 qu'on n'en pouvait plus de voir Roussel et Mélenchon
00:11:13 s'envoyer des saloperies.
00:11:14 Voilà, voyez, donc la mort peut être une bonne nouvelle.
00:11:16 Oui, ok, d'accord.
00:11:17 Voilà, c'est comme si on apprenait la mort du ministre.
00:11:19 Non, non, non, non, non, profitez pas, Guillaume.
00:11:21 Pardon, excusez-moi.
00:11:22 Voilà, allez.
00:11:23 Après avoir accusé Karim Benzema
00:11:25 d'avoir des liens notoires avec les frères musulmans,
00:11:27 Gérald Darmanin a expliqué qu'il justifiait cela
00:11:30 car il n'a pas tweeté suite à la mort de Dominique Bernard
00:11:34 ou pour condamner le Hamas.
00:11:35 Merde, attendez.
00:11:36 Guillaume, lâchez ce portable, on est à l'antenne.
00:11:40 Oui, attendez, parce que j'ai des retards
00:11:41 sur mon indignation sur Twitter.
00:11:44 Je tweet, donc l'Ukraine c'est bon, le Hamas c'est bon,
00:11:47 la prolongation du glyphosate c'est ok,
00:11:49 les punaises de lit j'ai fait,
00:11:51 les jeux de mots de Frédéric Fromet j'ai pas fait.
00:11:53 N'oubliez pas Depardieu et Stéphane Platzin aussi.
00:11:56 Non, là-dessus, Darmanin, il est solidaire.
00:11:58 Ah oui, c'est vrai, je l'avais oublié.
00:12:00 Je l'avais oublié.
00:12:01 Allez, on enchaîne, justement avec la police.
00:12:05 La police qui est intervenue chez un vendeur de tacos
00:12:08 qui s'appelait Chamas Tacos
00:12:10 parce que le C de l'enseigne ne fonctionnait plus
00:12:12 et qu'il était inscrit "Chamas Tacos".
00:12:14 Heureusement, les clients ont pu se rabattre
00:12:17 sur Daech Pizza et Al-Qaïda Sushi.
00:12:20 Radio France révèle que 4 proches de Laurent Wauquiez
00:12:23 occuperaient des emplois fantômes
00:12:26 au conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes.
00:12:28 Attendez, Charline, Laurent Wauquiez,
00:12:29 c'est pas celui qui parlait de la cystana
00:12:31 comme d'un cancer de la société ?
00:12:32 Si.
00:12:33 Eh ben, on lui souhaite donc une bonne chimiothérapie.
00:12:35 Et puis, autre bonne nouvelle,
00:12:38 on garde les bonnes habitudes
00:12:40 puisque Elisabeth Borne a déclenché un nouveau 49.3 sur le budget.
00:12:43 Oui, le 49.3 qui est à la démocratie,
00:12:45 ce que le gravier est à la sodomie.
00:12:47 C'est visuel, c'est visuel.
00:12:49 Poésie quand tu nous tiens.
00:12:51 Économie à présent ?
00:12:52 Oui, réjouissons-nous, Charline,
00:12:54 l'inflation atteint un taux de 6%.
00:12:56 Mais attendez, c'est pas une bonne nouvelle, ça ?
00:12:58 C'est énorme !
00:12:59 C'est énorme, 6% ?
00:13:00 Demandez à Benoît Hamon après la présidentielle
00:13:02 si c'est énorme, 6%.
00:13:03 Ah oui, non, mais ça va en fait.
00:13:04 Et ça pourrait baisser, descendre sous les 5%.
00:13:07 On appelle le seuil Valéry Pécresse.
00:13:09 Évidemment.
00:13:10 Et puis Francis Holm a été replacé en examen
00:13:13 pour le meurtre d'un agriculteur.
00:13:15 Francis Holm, Israël, Palestine,
00:13:17 une émission d'humour sur France Inter le dimanche au studio 104.
00:13:20 On vous souhaite une bonne année 1995 à toutes et à tous.
00:13:23 International à présent,
00:13:25 Joe Biden s'est rendu en Israël
00:13:27 et il a déclaré...
00:13:29 (Bruits de bouchon)
00:13:32 Oui, c'est une bien belle déclaration,
00:13:34 vous pouvez nous traduire quand même peut-être, Léo.
00:13:36 Alors ça veut dire, qui est-ce qui a pissé dans mon froc ?
00:13:39 Et qu'est-ce que vous faites dans ma chambre, madame ?
00:13:42 Une étude montre que notre cerveau aime la texture des aliments gras.
00:13:47 Pour arriver à cette conclusion,
00:13:48 ils ont utilisé du milkshake et de la langue de porc.
00:13:51 Milkshake et langue de porc,
00:13:53 ce qu'Emeric Lomprey appelle un petit déjeuner léger.
00:13:55 Ah, justement !
00:13:57 Justement, on va le retrouver, Emeric.
00:13:59 On va conclure ce journal avec notre envoyé spécial,
00:14:01 Emeric Lomprey.
00:14:02 Alors, Emeric, depuis le début de l'année,
00:14:04 vous avez eu quelques difficultés avec cette séquence.
00:14:06 On vous a demandé vraiment de l'investigation aujourd'hui.
00:14:09 Où est-ce que vous êtes ?
00:14:10 Eh bien, figurez-vous que j'ai bien compris le principe de la séquence.
00:14:13 Je suis actuellement infiltré chez les Wok.
00:14:16 Oh là là !
00:14:17 Oh là là, vous prenez des risques, Emeric !
00:14:19 Je ne peux pas trop vous parler,
00:14:20 car je suis actuellement caché dans une biocop
00:14:23 entre les pins à l'épautre et les graines de lin.
00:14:26 Oh là là, attention quand même, Emeric !
00:14:28 Oui, attention, parce qu'ils sont très très dangereux, Emeric.
00:14:30 Il y en a qui utilisent des points médiants.
00:14:32 Je le fais pour le journalisme, Charline.
00:14:34 Pour la vérité, la vérité.
00:14:36 Toi, triomphez.
00:14:37 Stop au Sarouel !
00:14:39 Mais, mais, mais...
00:14:40 Mars, Mars, je crois que je suis repéré.
00:14:41 Il y a un mec qui vient vers moi.
00:14:42 En attendant, il ressemble à quoi ?
00:14:44 C'est un rasta blanc avec des lunettes en bois recyclé.
00:14:46 Oh là là, c'est peut-être un ingénieur du son de Radio France.
00:14:48 Non, non, au secours, au secours, au secours !
00:14:50 Il m'attaque avec du thé au gingembre et une bouteille de vin naturel.
00:14:53 Je rends l'antenne, je rends l'antenne, Charline.
00:14:55 Il me force à voler dans son vélo cargo.
00:14:57 Oh là là, on déclenche immédiatement le plan Birkenstock.
00:15:00 Oh là là, on espère qu'on va retrouver Aymeric la semaine prochaine.
00:15:03 La France a peur.
00:15:04 Merci Guillaume Bery.
00:15:09 Et merci Aymeric Lomprey, mes bras cassés préférés de l'info.
00:15:14 Prochain rendez-vous avec la formation, la vraie.
00:15:16 Ce sera à 19h avec le journal de la rédaction, bien sûr, et Éric Delvaux.
00:15:21 Juliette Arnault, l'air du temps, achez-vous des résonances avec ifigénie de racine ?
00:15:28 Et allez, d'accord.
00:15:30 Les débats d'actu dans le bureau avec Juliette, c'est un ifigénie de racine, bien sûr.
00:15:35 Et vous nous faites voyager dans le temps, dites donc, on se retrouve donc en 1674.
00:15:40 Oui, et on va faire une première étape avec Jean Hanouille,
00:15:43 que à peu près tout le monde doit connaître ici, après tout il n'y a que des profs.
00:15:47 Jean Hanouille qui avait fait d'une adolescente grecque, Antigone, celle qui disait non.
00:15:53 Et je la cite, "Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse à moi, votre politique, vos nécessités, vos pauvres histoires ?
00:15:59 Moi, je peux dire non encore à tout ce que je n'aime pas et je suis seule juge."
00:16:04 Et bien trois siècles plus tôt, un autre Jean, auteur dramatique également, Jean Racine,
00:16:09 avait fait d'une autre adolescente grecque, ifigénie, celle qui dit oui.
00:16:14 Antigone dit non à son potentiel beau-père créon et à ses lois, elle en meurt.
00:16:19 Ifigénie dit oui à son père Agamemnon et à ses lois, elle dit oui pour la mort, la sienne, et elle ne meurt pas.
00:16:26 De là, on pourrait se dire que tiens, tiens, l'ironie de la vie est décidément bien ironique.
00:16:30 Ou alors, on peut se dire que décidément, ce qu'on attend éternellement de la jeunesse,
00:16:35 c'est qu'elle se soumette à la loi des adultes, quitte à sacrifier sa vie avec.
00:16:40 On fait un gros plan sur Ifigénie, celle qui dit oui, la guerre de Troie va commencer.
00:16:45 Les Grecs, unis autour d'Agamemnon, leur roi, vont avec leur navire traverser la mer Égée et attaquer Troie.
00:16:51 Le prétexte officiel, car oui, il en faut toujours un, Paris, un des fils de Priam, roi de Troie,
00:16:58 a enlevé Hélène, la femme de Ménélas et frère d'Agamemnon.
00:17:02 La réalité, bon ben Troie, c'est une cité riche, les Grecs et les Troiens aussi,
00:17:07 ils aiment bien la guerre, la conquête et la gloire.
00:17:10 Tout est bien installé, mais voilà, bam, pas un pic de zèphe, il n'y a pas de vent.
00:17:15 Les navires sont coincés sur les rivages grecs.
00:17:18 Agamemnon en demande la raison à l'oracle, Calchas, et Calchas est formelle,
00:17:23 les dieux réclament un sacrifice humain, les dieux demandent la vie d'Ifigénie,
00:17:28 et à partir de là, les adultes s'embrouillent.
00:17:31 Agamemnon aime beaucoup sa fille, mais il aime aussi beaucoup être chef.
00:17:36 En Ithèmenestre, la mère d'Ifigénie veut absolument sauver sa fille.
00:17:40 Achille, le fiancé d'Ifigénie, qui est aussi demi-dieu,
00:17:44 lui est prêt à en venir aux mains avec son beau-père,
00:17:47 et Ifigénie s'interpose et elle s'oppose à Achille de la sorte,
00:17:53 avec cette crème d'Alexandrin, car enfin, ce cruel que vous allez braver,
00:17:58 cet ennemi barbare, injuste, sanguinaire, songez quoi qu'il ait fait,
00:18:02 songez qu'il est mon père. Barbare, injuste, sanguinaire,
00:18:06 oui mais voilà, c'est mon père, ma patrie, nos lois, nos dieux,
00:18:09 ma loyauté à tout ça, et au nom de ça, je sacrifie ma vie.
00:18:14 Racine, avec un trou de passe-passe entre cruelle et gênant à mes yeux,
00:18:17 la sauve, mais pas d'inquiétude, c'est une tragédie,
00:18:20 c'est une autre qui y laisse sa peau, une autre tout aussi innocente,
00:18:24 mais tout est bien, puisque la guerre de Troie peut commencer.
00:18:28 Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants est forcément purement fortuite,
00:18:32 et ne peut être que le fruit d'une pure coïncidence.
00:18:36 Merci, bisous, merci.
00:18:38 (Applaudissements)
00:18:44 Et comme tous les dimanches, nous vous proposons une suite, bien sûr.
00:18:48 Ifigénie est celle qui dit oui, et dans une petite pièce radiophonique,
00:18:53 vous allez entendre ce qu'il serait advenu si Ifigénie n'avait pas dit oui.
00:18:59 Nous sommes dans l'Antiquité, et si vous entendez quelques rires dans la salle,
00:19:03 c'est qu'il faut imaginer chez vous les personnages en toge blanche.
00:19:08 Alors, moi, je les vois sur des draps de lit, pas très bien repassés,
00:19:12 et je vois qu'ils galèrent à se les accrocher avec des empingles à nourrice.
00:19:16 Ifigénie est interprétée par Juliette, Emmerick est Agamemnon,
00:19:21 Guillaume est Achille, et Christine est Clytemnestre.
00:19:25 (Musique)
00:19:29 Les navires grecs, faute de vent, ne peuvent gagner les rives troyennes,
00:19:34 et l'oracle consulté a statué.
00:19:37 Les vents reviendront si les grecs sacrifient la fille chérie de leur chef.
00:19:42 Voici le jour du sacrifice d'Ifigénie.
00:19:45 Tous les grecs sont réunis près de l'autel,
00:19:48 et dans un silence déchirant et solennel,
00:19:51 le sacrificateur va prendre l'avis de la jeune fille.
00:19:55 (Musique)
00:19:59 - Euh, non, en fait, j'ai changé d'avis.
00:20:02 - Oh, mais quelle infamie !
00:20:04 Ce n'est pas le moment de nous livrer ton opinion.
00:20:06 - Ah, bah si, un peu, vous êtes à deux doigts de me sacrifier,
00:20:09 c'est maintenant ou jamais, en fait.
00:20:10 - Vous, non, eux, oui, hein, parce que moi, je ne suis pas d'accord.
00:20:13 En fait, je ne suis jamais d'accord avec mon mari.
00:20:15 - Écoute, Ifi, écoute, Filiou.
00:20:18 - Ifigénie.
00:20:19 - Quoi ? On appelle notre fille comme un magasin ?
00:20:22 - Un magasin ?
00:20:24 - J'y fais les idées de génie.
00:20:27 - Mais Dieu, mais qu'il est lourd, hein.
00:20:30 - Mais pourquoi me sacrifier, moi ?
00:20:32 Pourquoi pas toi, par exemple, papa ?
00:20:34 - Ouh là là, écoute-moi bien, ma petite séphilis.
00:20:36 (Rires)
00:20:40 Non, oui, c'est ce que demande l'oracle.
00:20:43 - On doit sacrifier un être pur, innocent et jeune.
00:20:46 - Eh ben forcément, ça ne peut pas être lui.
00:20:49 - Non, mais en plus, moi, ça ne m'arrange pas trop,
00:20:50 parce qu'en termes de timing, parce que demain,
00:20:52 j'ai un brainstorming avec Alshass et après,
00:20:53 j'ai un squash avec Tycho Sadiagas.
00:20:55 - Non, mais il y en a marre, il y en a marre,
00:20:56 il y en a vraiment marre, en fait.
00:20:57 C'est toujours les jeunes qu'on sacrifie
00:20:58 dès qu'il faut aller à la guerre.
00:21:00 - Oui, attendez, elle a carrément raison.
00:21:02 Parce qu'en plus, moi, ça ne m'arrange pas,
00:21:03 cette histoire de sacrifice, parce que je dois l'épouser, à la base.
00:21:05 Et si on la bute, je n'ai plus personne pour la maison, pour faire la baraque.
00:21:08 - Mais il est sérieux, lui ?
00:21:10 - Bienvenue dans mon monde, ma fille.
00:21:11 - Eh ben quoi, tu veux prendre sa place, Achim ?
00:21:13 - Non, non, non, non, non, après, si l'oracle, il a dit,
00:21:16 il faut la sacrifier, elle, en plus,
00:21:18 c'est la dernière version de l'oracle, 3.0.
00:21:20 - 3.0.
00:21:21 - 3.0, ben, non, non, ça, il ne faut pas contredire l'oracle.
00:21:23 - Ben si !
00:21:24 - Ah non ?
00:21:25 - Ben si, si, on va le contredire.
00:21:26 Ma vie n'est pas votre bien.
00:21:28 Déjà, j'ai accepté l'époux que vous m'avez promis.
00:21:31 Râle-les, couette, je ne serai pas une victime obéissante.
00:21:34 - Écoute-moi bien, Elphidji, il va falloir le faire, ce sacrifice.
00:21:38 - Et pourquoi ?
00:21:39 - Parce qu'on a toujours fait comme ça.
00:21:40 - L'histoire de ma vie sexuelle.
00:21:42 (Rires)
00:21:43 - Bon, ça suffit, Phil Collins, on n'a plus beaucoup de temps.
00:21:46 Allonge-toi, sacrifie-toi, et on en reparlera plus tard.
00:21:49 - Ah, c'est exactement ce que dit Stéphane Plata.
00:21:51 (Rires)
00:21:54 - J'ai compris.
00:21:55 - Le gendre plus beauf que le beau-père, c'est sympa.
00:21:58 - Non, ben, ça suffit, ça suffit.
00:22:00 - On vole, on se lève et on se casse.
00:22:03 (Rires)
00:22:05 - Bon, eh ben, pas de... pas de sacrifice, pas de sacrifice, pas de vent, pas de vent, pas de bateau, pas de guerre, pas de guerre, pas de guerre.
00:22:18 - Ouais, c'est lui le stratège.
00:22:21 - Comment on va faire pour aller à Trois du coup ?
00:22:24 - Ben, vous allez y aller en pédalo.
00:22:27 Hein, pédalo.
00:22:29 - Oh, les femmes !
00:22:32 (Applaudissements)
00:22:38 - Merci, Juliette Arnault et sa petite troupe.
00:22:42 Et merci à Baptiste Collion pour avoir prêté sa voix.
00:22:46 Ça m'a rappelé les plus belles heures de la fête de l'école. Merci beaucoup.
00:22:49 (Rires)
00:22:52 Et Christine Gonzalès qui vient de Suisse.
00:22:54 Allez, ça parle pédalo, bien sûr, j'ai reconnu votre patte.
00:22:58 Ce sera pour tout à l'heure, Christine Gonzalès.
00:23:00 Pour l'instant, on va parler de textes engagés.
00:23:02 Il y en a encore question ici, mais en musique cette fois.
00:23:06 Vous savez que cette année, notre programmateur musical et chroniqueur Djoubaka compose une playlist à connotation politique.
00:23:12 Et aujourd'hui, c'est...
00:23:14 (Musique)
00:23:20 Eh oui, facile à reconnaître.
00:23:22 Mais quid du sous-texte, mon cher Djoub ?
00:23:25 Alors, on y va. Vous savez que c'est bientôt le débat sur la nouvelle, nouvelle, nouvelle loi sur l'immigration
00:23:32 qui va faire son retour à l'Assemblée Nationale comme un éternel boomerang.
00:23:35 Alors pour cela, une chanson de circonstance.
00:23:38 Donc "Senegal fast-food" chanté par Amadou et Mariam, produit par Manu Chao.
00:23:42 On était en 2004 sur l'album "Dimanche à Bamako".
00:23:45 Et on y entend. Il est minuit à Tokyo, il est 5h au Mali.
00:23:49 Et puis il demande en chœur "Mais quelle heure est-il au paradis ?"
00:23:53 La route vers ce soi-disant paradis, c'est l'exil.
00:23:56 Un chemin où on risque sa peau à des années de misère.
00:23:59 Et Amadou et Mariam voient cette fin de course comme un ascenseur pour le ghetto.
00:24:04 Dans cette chanson, un homme à Dakar se marie.
00:24:07 Il est avec sa dulcinée, il mange un bout, il regarde un film au cinéma "Le Paris".
00:24:11 Il fait le tour de ses amis parce que demain, pour construire un nouveau nid, aider ses familles,
00:24:15 il partira à Moussolo, Gao, l'Algérie, Tunisie, Italie.
00:24:20 Et entre-temps, il va faire la queue à l'ambassade.
00:24:23 Numéro 39, "Visa" refusée.
00:24:25 Alors il existe beaucoup de chansons sur l'exil.
00:24:27 Celle-ci pose deux questions.
00:24:29 Celle de la mobilité des hommes dans un monde où tout paraît plus proche.
00:24:32 Tu peux savoir quelle heure il est dans le monde entier,
00:24:34 mais fais gaffe, t'as pas le droit de bouger.
00:24:36 La globalisation, c'est un échec.
00:24:38 La deuxième, c'est la mémoire.
00:24:40 Ce que l'on emporte avec soi, ses souvenirs, sa culture,
00:24:43 que va devenir le temps d'avant, ce qui a construit ces femmes et ces hommes ?
00:24:47 Amadou et Mariam chantent, nous qui quittons le pays,
00:24:50 il ne faut pas que les enfants du pays nous oublient.
00:24:53 Parce que ça serait alors disparaître complètement.
00:24:56 Alors parfois, au bout de la route, c'est le cauchemar,
00:24:59 mais on espère qu'à l'Assemblée nationale, ils vont y penser.
00:25:02 Allez, au revoir François !
00:25:04 Musique de générique
00:25:07 ...
00:25:31 C'est au Manhattan, fast food, Dakar, Sénégal, cinéma, le Paris,
00:25:35 demain je serai parti, la gare, Dakar, Bamako, Mopti,
00:25:39 y'a pas de problème, tout va bien, aujourd'hui je me marie,
00:25:42 j'ai confiance, amour, solo, Gao, l'Algérie, Tunisie, Italie,
00:25:47 y'a pas de problème, j'aime au Manhattan, fast food, Dakar, Sénégal, cinéma, le Paris,
00:25:53 Assemblée pour le ghetto, il est minuit, y'a Tokyo, il est 5h au Mali,
00:25:57 quelle heure est-il ? One by one, it's done !
00:26:00 ...
00:26:12 Musique de générique ...
00:26:34 ...
00:26:59 ...
00:27:28 ...
00:27:33 ...
00:27:44 ...
00:28:07 ...
00:28:17 Je vous ai pas entendu moi, Joubaka !
00:28:18 C'est vrai ? Là vous m'entendez ?
00:28:19 C'était Sénégal, fast food, chanté par Amadou et Mariam,
00:28:22 et Manu Chao en 2004.
00:28:24 D'actualité toujours.
00:28:26 Merci beaucoup, Joubaka !
00:28:28 Vous êtes en direct sur France Inter !
00:28:31 Mais oui ! Je vous entendais plus, je me disais "qu'est-ce qui se passe ?"
00:28:34 En direct du studio 104, de la Maison de la Radio et de la Musique,
00:28:39 c'est le Grand Dimanche Soir, et c'est une émission où on fait place à la jeunesse et à la nouveauté.
00:28:44 Chaque dimanche, une jeune pousse de l'humour vient partager son savoir-rire,
00:28:49 et là généralement en coulisses, quand on entend "jeune pousse", on dit "ah ça y est, c'est à moi !"
00:28:54 Et oui, je vous propose de découvrir Loutreau Tignon !
00:28:58 (Applaudissements)
00:29:01 Loutreau Tignon qui s'avance sur scène, qui joue son spectacle "Mérou",
00:29:06 (Applaudissements)
00:29:09 qui saisit le micro sur la scène du 104, c'est à vous Loutreau !
00:29:12 Merci Charline, salut, je m'appelle Loutreau Tignon,
00:29:15 et pour ma première chronique à France Inter, j'ai décidé de parler d'un sujet qui ne fait pas polémique,
00:29:19 un sujet qui met tout le monde d'accord,
00:29:21 la place des personnes trans aux Jeux Olympiques 2024 !
00:29:24 (Applaudissements)
00:29:31 Bah écoutez, y'a pas la place, voilà, sujet traité...
00:29:34 (Rires)
00:29:35 C'est pas moi qui le dis, c'est le Comité National Olympique Français,
00:29:38 moi je suis une personne trans,
00:29:40 alors après vous inquiétez pas, j'ai enlevé mes seins, pas mon sens de l'humour...
00:29:43 (Rires)
00:29:46 Je suis une personne trans non-binaire, ça veut dire que personne ne comprend vraiment ce que je suis,
00:29:50 et moi non plus, ouais...
00:29:52 (Rires)
00:29:53 Mais en tout cas je suis trans, et j'apprends que je ne peux pas participer aux Jeux Olympiques 2024,
00:29:57 alors...
00:29:58 (Rires)
00:29:59 J'avoue, c'était pas dans mes plans...
00:30:00 (Rires)
00:30:01 J'avoue que quand je cours 30 secondes,
00:30:03 j'allais être comme un vieux mec hétéro qui a fumé toute sa vie,
00:30:05 et qui t'explique quand même comment courir...
00:30:07 (Rires)
00:30:08 Ah vous aussi vous connaissez mon père ? Très bien...
00:30:10 (Rires)
00:30:13 Mais en fait c'est parce que les critères pour les personnes trans,
00:30:16 notamment en natation et en athlétisme, sont extrêmement difficiles à remplir.
00:30:19 Non seulement on check ton taux de testostérone, mais aussi ton gabarit, ton poids, ta taille...
00:30:23 Bref, c'est plus les Jeux Olympiques, c'est la Fashion Week, c'est Miss France, mais sans Miss Trans.
00:30:27 (Rires)
00:30:28 Et ça en particulier est difficile pour les meufs trans.
00:30:30 Alors restez avec moi, je vais vous expliquer, auditeurs, auditrices, ne zappez pas sur Sud Radio...
00:30:34 (Rires)
00:30:36 Une femme trans, c'est une personne assignée homme à la naissance,
00:30:39 qui transitionne pour devenir qui elle est vraiment, c'est-à-dire une Queen.
00:30:43 (Rires)
00:30:45 (Applaudissements)
00:30:51 Comme quoi ce serait de la triche qu'elle participe aux compétitions féminines,
00:30:54 parce qu'elles auraient trop de testostérone dans leur corps.
00:30:57 Alors moi je prends de la testostérone, et je ne me mets pas soudainement à courir un marathon.
00:31:01 (Rires)
00:31:02 Non, j'ai juste plus de poils interfestiers.
00:31:04 (Rires)
00:31:09 Et sachez qu'il est maintenant pratiquement interdit aux meufs trans de participer,
00:31:12 attention, au tournoi d'échecs féminins.
00:31:15 (Rires)
00:31:16 La raison, parce que d'après la fédération des échecs,
00:31:19 le cerveau dit féminin serait plus con que le cerveau, entre guillemets, masculin.
00:31:24 (Rires)
00:31:28 Non seulement c'est transphobe, mais en plus c'est sexiste.
00:31:31 (Rires)
00:31:32 Après c'est pas étonnant pour un jeu où la reine a toute la charge mentale.
00:31:35 (Rires)
00:31:37 La meuf elle fait des diagonales, des sauts de cavalier,
00:31:40 pendant que le mec il avance une case par une case.
00:31:43 (Rires)
00:31:44 (Applaudissements)
00:31:51 Et après il fait sa victime en mode "si je me fais manger le jeu s'arrête, ok ?"
00:31:55 (Rires)
00:31:57 (Applaudissements)
00:32:03 Et puis tout ça n'a pas de sens, Elisabeth Borne a bien un cerveau dit féminin,
00:32:06 et pourtant elle enchaîne les échecs et maths, elle appelle ça juste 49.3.
00:32:10 (Rires)
00:32:15 Mais ne vous inquiétez pas, la France a trouvé la solution.
00:32:17 Maintenant en natation, il y a une catégorie spéciale trans,
00:32:20 pour je cite "plus d'inclusivité".
00:32:22 (Rires)
00:32:23 Pour plus d'inclusion, on nous sait pas.
00:32:25 Franchement à ce niveau là de dire respect, n'hésitez pas à faire la compétition dans le pédilu.
00:32:29 (Rires)
00:32:31 En tout cas, le droit des personnes trans en France et dans le sport, ça patauge.
00:32:35 (Rires)
00:32:36 (Applaudissements)
00:32:39 Merci Lou Trottignon.
00:32:42 (Applaudissements)
00:32:43 On peut vous voir en spectacle tous les jeudis à 19h30 à la Nouvelle Seine.
00:32:48 Vous êtes aussi en tournée à Marseille, Bruxelles, Toulouse, Bayonne, Avignon.
00:32:52 Pourquoi ça s'appelle Merou, votre spectacle ?
00:32:54 Parce que le Merou change de genre quand il veut, et moi aussi.
00:32:58 (Rires)
00:33:00 (Applaudissements)
00:33:03 Merci beaucoup Lou Trottignon, on vous suivra avec plaisir.
00:33:06 On peut vous suivre aussi sur les réseaux Lou, sur Instagram.
00:33:09 Vous pouvez me suivre c'est Lou Trottignon.
00:33:11 Bah oui, super. Merci Lou, bravo, c'est super.
00:33:14 (Applaudissements)
00:33:22 Ma chère Clara Dupont-Monnaud, vous faites un peu comme je vous compose des listes,
00:33:27 vous avez des playlists, vous faites deux lectures.
00:33:29 Justement, le dimanche c'est un jour propice pour la lecture, non ?
00:33:32 Est-ce qu'autour de la table vous lisez beaucoup le dimanche ?
00:33:35 Emmerick, lire en fait c'est avec un livre.
00:33:38 Je n'arrête pas de lire, je n'arrête pas.
00:33:40 C'est bien ce que je craignais.
00:33:42 Donc, le dimanche propice pour la lecture.
00:33:44 Et quel livre a trouvé grâce à vos yeux ma chère Clara ?
00:33:47 Eh bien un livre qui rend le dimanche un peu moins fade, Charline.
00:33:50 Parce que sans bon roman il n'y a plus de saveur, il n'y a plus d'odeur.
00:33:54 Et c'est pourquoi je vous ai trouvé un livre qui va parfumer votre dimanche,
00:33:58 parce qu'il s'organise ce livre, il parle d'une fleur.
00:34:03 Alors, non ce n'est pas...
00:34:05 On va changer de micro Clara, vivablement.
00:34:07 Après le début n'était pas ouf, donc peut-être...
00:34:10 Ouais, ouais, c'est moi que j'ai entendu.
00:34:12 On était à "Ce livre parle d'une fleur".
00:34:15 Voilà, ce livre que j'ai là, que vous voyez j'espère.
00:34:17 Oui, à la radio on voit bien.
00:34:19 Je parle au public.
00:34:21 Et moi aujourd'hui à la radio.
00:34:24 "Ce livre parle d'une fleur".
00:34:27 Alors, évidemment vous allez me dire "Charline, c'est un livre autour de moi,
00:34:31 puisque vous êtes un peu notre fleur".
00:34:33 Allez, c'est bon, allez d'accord.
00:34:35 Et nous, nous sommes un peu les insectes bourdonnants autour de vous,
00:34:39 avides du pistil de vos talons.
00:34:41 Putinez-moi.
00:34:42 Je vous avais dit que ce n'était pas ouf.
00:34:45 Alors c'est un livre sur l'orchidée.
00:34:47 Et il s'appelle "Orchidéiste" de Vidia Narin.
00:34:50 Et c'est un livre honnêtement qui est très original et plein de poésie,
00:34:53 et qui raconte l'histoire de Sylvain,
00:34:55 qui est un jeune homme bien né,
00:34:57 et qui aurait dû reprendre l'entreprise familiale, assez prospère,
00:35:02 mais il a décidé de dévier.
00:35:04 Il a décidé qu'il ne mettrait pas de costume-cravate,
00:35:07 qu'il ne signerait pas des contrats avec un air très autosatisfait.
00:35:10 Non, il a renoncé à ça.
00:35:12 Pourquoi ?
00:35:13 Et bien parce qu'en fait son père s'est suicidé.
00:35:15 Et que désormais Sylvain, il doit vivre avec un mystère.
00:35:19 Je cite le texte.
00:35:21 "Je ne saurais jamais pourquoi mon père a eu envie de mourir.
00:35:24 Quel était ce désir plus fort que celui de me voir grandir ?"
00:35:29 Donc il va se tourner vers l'orchidée.
00:35:32 Vers cette fleur qui a 80 millions d'années,
00:35:35 qui compte 30 000 espèces différentes,
00:35:38 qui porte des noms très poétiques d'ailleurs,
00:35:40 qui s'appelle Dracula, qui s'appelle Némozine,
00:35:43 ou alors Blue Vanda,
00:35:45 et dont certaines ont été découvertes par Darwin lui-même,
00:35:49 ou par les Aztèques.
00:35:50 Et ce qui va se passer entre Sylvain et la fleur,
00:35:53 c'est qu'elle va lui offrir ce qu'il n'a pas.
00:35:55 L'orchidée a des racines.
00:35:57 Sylvain, il n'en a plus, puisque son père est mort avec.
00:36:00 L'orchidée, elle lui offre un chatoiement de couleurs et de parfums,
00:36:04 alors que le cœur de Sylvain, il est tout gris.
00:36:07 Et en fait, l'orchidée va servir de tuteur pour Sylvain.
00:36:11 Elle va lui permettre de le remettre droit.
00:36:14 Et en fait, ce que j'ai trouvé très beau,
00:36:16 c'est que c'est l'histoire d'une vie qui est changée par une fleur.
00:36:19 Et ça, c'est exactement l'histoire du petit prince d'Antoine de Saint-Exupéry.
00:36:23 Rappelez-vous, sans la rose, le petit prince,
00:36:26 il n'aurait jamais quitté son astéroïde.
00:36:29 Et même plus généralement, on se rend compte que la fleur,
00:36:32 dans la littérature, elle a une place énorme.
00:36:35 C'est souvent un personnage à part entière.
00:36:38 D'abord, on se rend compte qu'elle peut donner son nom au personnage.
00:36:41 C'est la Dame aux Camélias d'Alexandre Dumas.
00:36:44 C'est le personnage de Fleur de Lys dans Notre-Dame de Paris
00:36:48 de Victor Hugo.
00:36:49 La fleur a un rôle actif.
00:36:51 Elle appelle la nostalgie, comme par exemple chez Colette,
00:36:54 quand elle écrit sur les violettes.
00:36:56 Mais la fleur peut aussi amener la peine,
00:36:59 puisque c'est un énuphar qui tue Chloé
00:37:02 dans l'écume des jours de Boris Vian,
00:37:04 en poussant dans son poumon droit.
00:37:07 Alors, bien sûr, heureusement, la fleur peut réparer.
00:37:10 C'est le floral qui chasse le mal,
00:37:13 qui l'envoie sur les roses, exactement comme dans Orchidéiste.
00:37:16 Et d'ailleurs, je cite Sylvain,
00:37:18 "Mon père, sur sa dépouille, je dépose mes plus belles orchidées.
00:37:23 Avec ces mêmes fleurs, je compose un bouquet somptueux
00:37:27 pour remercier ma mère."
00:37:30 Je vous redonne les références.
00:37:32 Orchidéiste de Vidyanarine est paru aux Avriles.
00:37:35 Merci, Clara Dupond-Monnaud.
00:37:37 Merci beaucoup.
00:37:38 On pourrait écouter votre chronique en podcast aussi,
00:37:40 si vous l'avez prise en cours et que vous nous rejoigniez
00:37:42 dans ce grand dimanche soir,
00:37:44 où Christine Gonzalès a fait le voyage de Suisse.
00:37:47 Vous avez même passé le week-end à Paris,
00:37:49 histoire de prendre un petit peu le pouls, le climat,
00:37:53 l'ambiance qui règne en ce moment.
00:37:55 Christine Gonzalès !
00:37:58 La télé-nouvelle de la Gonzalès.
00:38:02 Que si, que no, que no, que si, que no, que si,
00:38:08 para la premia internacional.
00:38:11 Una copa de rosado, por favor.
00:38:16 En ce moment, on s'engueule partout,
00:38:18 sur les réseaux, au travail, entre amis.
00:38:21 Et moi, dans une heure, j'ai un repas de famille
00:38:23 et je sais que quelqu'un va parler d'actualité
00:38:25 et que ça va partir en coronesse.
00:38:28 Que faire ?
00:38:30 Je sais, si pendant le repas, je sens des tensions,
00:38:34 je n'aurai qu'à digresser.
00:38:36 Au fond, c'est ce que fait mon ami Fabrice Lucchini.
00:38:38 Tout le monde le trouve génial.
00:38:40 Oh, quelle coïncidence !
00:38:42 Fabrice, tu es là. Comment vas-tu ?
00:38:44 Moi, je dirais que je vais de plus en plus
00:38:46 dans une belle déprime, mais...
00:38:49 Tout ce que j'éprouvais, l'avez-vous éprouvé ?
00:38:52 Je voulais me briser le front sur le pavé.
00:38:55 Il me semblait que tout n'était qu'un affreux rêve.
00:38:58 Ah, cool !
00:39:00 Je me demandais si tu pouvais m'apprendre
00:39:02 à ne rien dire en laissant penser que je dis beaucoup.
00:39:04 Ça semble si compliqué.
00:39:06 Mais t'as tort !
00:39:07 Mais qu'est-ce que je pourrais répondre à l'oncle Roberto
00:39:09 quand il dira que Netanyahou savait tout depuis des semaines
00:39:12 et qu'il a décidé de sacrifier les Israéliens
00:39:14 pour devenir le laboratoire de Pfizer ?
00:39:17 Espèce de petite fiente gardée de merde,
00:39:19 là où tu te trouves dans mon anus,
00:39:21 tu vas bien clair, tu n'es qu'une fiente
00:39:23 à mon cul génial, voilà.
00:39:25 D'accord, je dirais ça.
00:39:27 - Belle journée. - Belle journée.
00:39:29 Je crois que je vais aller me boire
00:39:31 un petit verre de rosé au bar.
00:39:33 Tiens, un homme qui fait le grand écart
00:39:35 entre deux tables.
00:39:37 Il ressemble étrangement à Jean-Claude Van Damme.
00:39:40 Mais c'est lui !
00:39:44 De ouère !
00:39:46 Attention à mon verre de rosé, Jean-Claude, j'y tiens.
00:39:49 Je me donne du courage pour mon repas de famille tout à l'heure.
00:39:51 De ouère !
00:39:53 De ouère !
00:39:55 Là, ce serait le moment de mettre un tapis dramatique
00:39:59 parce que j'ai vraiment quelque chose à dire.
00:40:01 Comme celui-ci.
00:40:03 Vous savez, parfois, je me demande
00:40:05 si le meilleur moyen de ne pas péter un câble
00:40:07 serait simplement de faire preuve de flexibilité.
00:40:11 La flexibilité, c'est important.
00:40:15 J'ai fait de la danse classique,
00:40:17 j'ai gardé une certaine flexibilité.
00:40:20 Je comprends ce que vous voulez dire, Jean-Claude.
00:40:22 Au fond, vivre en société,
00:40:24 c'est comme le grand écart, ça se tente.
00:40:27 C'est comme une bicyclette avec des roues.
00:40:29 Tu peux pas arrêter.
00:40:31 Et je connais très bien l'humain, l'arcsenal.
00:40:33 Vous avez tellement raison.
00:40:35 Et puis bon,
00:40:37 il y a que l'amour qui compte.
00:40:39 Quand on aime quelqu'un, c'est comme un chien.
00:40:41 Enfin, ça parle pas à un chien.
00:40:43 Je sais pas pourquoi.
00:40:45 Merci, Jean-Claude.
00:40:47 Tout s'éclaire.
00:40:49 Je me sens prête, j'y vais.
00:40:51 Voilà.
00:40:53 Je reviens à l'instant de mon repas de famille.
00:40:55 Et c'était super.
00:40:57 On a réussi à ne pas parler du conflit israélo-palestinien.
00:40:59 Bon, on a parlé de rugby
00:41:01 et c'est quand même parti en coronesse.
00:41:03 À bientôt dans...
00:41:05 La télé-nouvelle de la González.
00:41:09 Merci beaucoup, Christine González.
00:41:13 Elle a été définitivement ma Suissesse préférée
00:41:15 avant Heidi, bien sûr.
00:41:17 Ouh ! Mais quel est donc ce froid
00:41:19 que je sens à ma droite ?
00:41:21 Quel est donc ce froid que je sens à...
00:41:23 Non, pas du tout, c'est Charline
00:41:25 qui est partie au perchoir.
00:41:27 Derrière vous, les amis.
00:41:29 Les 800 personnes présentes dans ce studio
00:41:31 forment une assemblée.
00:41:33 Nous allons en faire une convention citoyenne
00:41:35 que j'ai l'honneur de présider.
00:41:37 (Applaudissements)
00:41:45 Je propose de mener un débat citoyen
00:41:49 sur le débat politique.
00:41:51 Que faire pour éviter que la France
00:41:53 ne devienne un plateau de Pascal Praud ?
00:41:55 Alors, première question,
00:41:57 comment faire pour garantir à tous les citoyens
00:41:59 une expression directe dans leur respect ?
00:42:01 On pourrait organiser une sorte de grande réunion
00:42:03 avec des citoyens qui donnent leur avis.
00:42:05 Ouais, et on pourrait appeler ça
00:42:07 une convention citoyenne ?
00:42:09 Oui, voilà, c'est ma proposition.
00:42:11 Merci.
00:42:13 Je vous en prie.
00:42:15 En France, les polémiques ont tendance
00:42:17 à prendre d'énormes proportions très rapidement.
00:42:19 Oui, bonjour ici.
00:42:21 Déjà, il faudrait définir ce qu'est une polémique.
00:42:23 Disons que c'est une affirmation
00:42:25 destinée à agiter la controverse.
00:42:27 Non, dans ce cas-là, parlons polémique,
00:42:29 non, là, vous citez un débat.
00:42:31 C'est un débat, pas une polémique.
00:42:33 Non, pardon, mais dans un débat,
00:42:35 on n'est pas forcés de hausser le ton.
00:42:37 Il faut qu'elle soit un peu plus précise.
00:42:39 Mais attendez, je suis précise.
00:42:41 Non, vous êtes pas précise.
00:42:43 Vous confondez polémique et débat,
00:42:45 c'est pas précis ça.
00:42:47 Et vous manquez pas de respect à notre présidente, ok ?
00:42:49 Ah là là, mais quel hypocrite celui-là,
00:42:51 il était encore en train de critiquer sa robe.
00:42:53 Qu'est-ce qu'elle a ma robe ?
00:42:55 Avec sa tête de facho.
00:42:57 Oh, ça c'est vraiment une remarque de gauchiste.
00:42:59 Restez calme et prenez un peu de respiration,
00:43:01 c'est un peu poissé là.
00:43:03 Et toi Bob Marley, tu fermes ta gueule.
00:43:05 Attendez, vous mélangez tout.
00:43:07 Elle peut très bien être précise,
00:43:09 tout en étant mal habillée, ok ?
00:43:11 On est toujours sur ma robe là ?
00:43:13 Ma question était très précise.
00:43:15 D'ailleurs, c'était quoi ma question déjà ?
00:43:17 J'ai perdu le fil.
00:43:19 Je crois que vous nous demandiez
00:43:21 si on trouvait que les polémiques
00:43:23 enflent rapidement en France.
00:43:25 Du coup, on va mettre oui à l'unanimité, je pense.
00:43:27 Ben non, moi je suis restée très calme.
00:43:29 Ça fait du bien dans le fond de s'engueuler un peu.
00:43:31 Ça évoquie les tensions.
00:43:33 Il suffit de ne pas les créer,
00:43:35 les tensions, et on ne s'engueulerait pas.
00:43:37 À ce stade de la convention,
00:43:39 en plus, on n'a même pas encore abordé
00:43:41 le cas de l'extrême droite.
00:43:43 Je propose que le dossier soit traité
00:43:45 par main au drama.
00:43:47 (Applaudissements)
00:43:49 (Applaudissements)
00:43:51 Écoutez,
00:43:53 je pense qu'il faut éteindre sa télé.
00:43:55 Comment pouvons-nous, encore en 2023,
00:43:57 ou plutôt, comme dirait Cyril Hanouda,
00:43:59 l'an 8 après Bolloré, que son nom soit sanctifié
00:44:01 et ses dividendes multipliés.
00:44:03 (Rires)
00:44:05 Douter du rôle des médias dans la montée
00:44:07 de l'extrême droite en France.
00:44:09 Cette entreprise de dédiabolisation est aujourd'hui
00:44:11 un vrai fond de commerce.
00:44:13 C'était d'abord CNews, Valeurs Actuelles, puis BFM,
00:44:15 le JDD, Equidia.
00:44:17 Equidia, j'y crois.
00:44:19 Une chaîne dédiée au dressage et au pur sang,
00:44:21 permets-moi d'avoir un doute.
00:44:23 Plus de place au débat, plus de place
00:44:25 à la confrontation d'idées sereines.
00:44:27 Imagine un moment, tu allumes ta télé, tu entends
00:44:29 "Ouais, les punaises de lice et les migrants,
00:44:31 ça n'arriverait pas", mais juste imagine.
00:44:33 (Rires)
00:44:35 Je pense qu'un jour, on va allumer CNews,
00:44:37 on entendra "Météo à présent,
00:44:39 demain le ciel sera voilé, comme par hasard.
00:44:41 (Rires)
00:44:43 Nous célébrerons les Françoises,
00:44:45 enfin, s'il en reste encore."
00:44:47 (Rires)
00:44:49 Les propos sont choquants, mais par contre,
00:44:51 il y a un truc qu'on ne peut pas leur reprocher,
00:44:53 c'est que nous avons un panel pour parler de leur sujet.
00:44:55 Bonjour, aujourd'hui, pour parler de l'égalité hommes-femmes,
00:44:57 nous recevons Nicolas Bedos, Georges Tron et Zeus.
00:44:59 (Rires)
00:45:01 On remercie également Gérard Depardieu
00:45:03 pour la traduction simultanée.
00:45:05 (Rires)
00:45:07 Alors, moi, j'ai une pensée émue pour tous les rédac' chefs sous-payés
00:45:09 qui sont vraiment là, genre "Putain, mais pour que les gens restent,
00:45:11 il faut qu'ils aient peur, qu'est-ce que je peux faire ?
00:45:13 Tu crois que ça va se voir si j'invite Jordan Bardella
00:45:15 pour la quatrième fois de la journée ?"
00:45:17 Et chacun joue le jeu de l'autre.
00:45:19 L'autre, il se dit "Il faut que je sois un bon client,
00:45:21 il faut que je sois réinvité, il faut que je dise des choses choquantes,
00:45:23 un peu comme fait papa Trump."
00:45:25 Et ils arrivent et ils sont là "Il faut construire un mur
00:45:27 autour du marais, parce que sinon,
00:45:29 nos mœurs seront sacrifiées."
00:45:31 Quoi ? Ben voilà.
00:45:33 (Rires)
00:45:35 Portée par les médias partout en Europe,
00:45:37 l'extrême droite avance, avec souvent, j'ai remarqué,
00:45:39 à sa tête, des femmes. Je suis récemment tombée
00:45:41 sur une vidéo de Georgia Meloni
00:45:43 où elle arrangue la foule, elle est là
00:45:45 "Je suis une femme, je suis une mère."
00:45:47 Et je me suis demandé, après la montée du fascisme
00:45:49 dans les années 30, portée par les pères
00:45:51 de la patrie, est-ce qu'aujourd'hui, l'extrême droite
00:45:53 ne s'incarne-t-elle pas
00:45:55 avec des mères de la nation ?
00:45:57 Hum, à prendre en s'amusant,
00:45:59 c'est le Paris-Osai de cette chronique.
00:46:01 L'utilisation des qualités
00:46:03 associées à la féminité fleurit
00:46:05 partout dans le monde, qu'il s'agisse chez nous
00:46:07 de Marine Le Pen, de Marjorie Taylor Greene
00:46:09 aux Etats-Unis, de Cersei Lannister
00:46:11 à Westeros.
00:46:13 Blague de geek, il y en a quelques-uns.
00:46:15 En tout cas, vraiment,
00:46:17 j'ai mon applause là-dessus, c'est terrible.
00:46:19 [Applaudissements]
00:46:21 Ne nous y trompons pas,
00:46:23 elles sont enfermées dans des codes virils
00:46:25 de l'exercice du pouvoir, avec
00:46:27 des positions tout aussi rétrogrades.
00:46:29 Récemment, le RN a proposé, par exemple, de prendre
00:46:31 en charge l'endométriose et, en même temps,
00:46:33 tout de suite, de faire une loi pour interdire
00:46:35 l'écriture inclusive. Hop là, on revient à l'équilibre.
00:46:37 Alors moi, je comprends ça,
00:46:39 parce que c'est chez que la semaine, je mange bio et hop là,
00:46:41 le week-end, je prends plein de MD, histoire de retrouver mon équilibre.
00:46:43 [Rires]
00:46:45 Voter pour une femme, ce n'est pas voter pour le droit des femmes,
00:46:47 comme le dit Léa Chamboncel.
00:46:49 Et rappelez-vous que la nuance, aujourd'hui,
00:46:51 c'est comme les fruits dans les pubs Oasis,
00:46:53 c'est pas parce qu'on les montre qu'il y en a dedans.
00:46:55 Merci, Maho Drama !
00:46:57 [Applaudissements]
00:46:59 Et pour encore plus d'expertise, Maho Drama
00:47:01 se produit à la Nouvelle Seine,
00:47:03 tous les samedis, à 21h.
00:47:05 Allez, on poursuit ?
00:47:07 Euh, ouais. Moi, pour réguler
00:47:09 les débats, je propose une police de la pensée.
00:47:11 Oulah, c'est dangereux ça, monsieur.
00:47:13 Vous vous souvienez de ça ? Ça s'appelle Gérald Darmanin.
00:47:15 [Rires]
00:47:17 En effet. Il y a des méthodes pour éviter que les débats
00:47:19 tournent au Pugilat ou se transforment en foire d'empoigne.
00:47:21 Ou tournent vinaigre
00:47:23 ou partent en quenouille.
00:47:25 Alors, vous jouez à quoi, là, vous ?
00:47:27 Bah, c'est pas la convention sur les expressions
00:47:29 du siècle passé ? Pas du tout, non.
00:47:31 Ah, merde. Vous êtes désolée,
00:47:33 je me suis trompé de convention. Pas de soucis, monsieur.
00:47:35 C'était bien. Bon, bah, bon débat à vous.
00:47:37 Et surtout, gardez la pêche. Merci.
00:47:39 Je pense que là-dessus, il est temps de conclure.
00:47:41 Je vous soumets cette question que nous voterons
00:47:43 après 19h. Pour éviter l'outrance
00:47:45 dans les débats et entrer à la religion,
00:47:47 un représentant de la communauté
00:47:49 bouddhiste sera présent à chaque plateau.
00:47:51 [Rires]
00:47:53 Suspension de séance. Je vous laisse délibérer.
00:47:55 Nous reprendrons à l'issue du
00:47:57 journal de 19h.
00:47:59 [Applaudissements]
00:48:01 Et ça va être rock'n'roll
00:48:03 sur France Inter. 19h17, la suite
00:48:05 du Grand Dimanche Soir.
00:48:07 En direct et en public, la séance reprend.
00:48:09 Je vous soumets la question.
00:48:11 Je vous laisse délibérer.
00:48:13 [Applaudissements]
00:48:15 Je vous laisse délibérer.
00:48:17 [Applaudissements]
00:48:19 Je vous laisse délibérer.
00:48:21 [Applaudissements]
00:48:23 Je vous laisse délibérer.
00:48:25 [Applaudissements]
00:48:27 Je vous laisse délibérer.
00:48:29 [Applaudissements]
00:48:31 Je vous laisse délibérer.
00:48:33 [Applaudissements]
00:48:35 Je vous laisse délibérer.
00:48:37 [Applaudissements]
00:48:39 Je vous laisse délibérer.
00:48:41 [Applaudissements]
00:48:43 Je vous laisse délibérer.
00:48:45 [Applaudissements]
00:48:47 Je vous laisse délibérer.
00:48:49 [Applaudissements]
00:48:51 Je vous laisse délibérer.
00:48:53 [Applaudissements]
00:48:55 Je vous laisse délibérer.
00:48:57 [Applaudissements]
00:48:59 Je vous laisse délibérer.
00:49:01 [Applaudissements]
00:49:03 Je vous laisse délibérer.
00:49:05 [Applaudissements]
00:49:07 Je vous laisse délibérer.
00:49:09 [Applaudissements]
00:49:11 Je vous laisse délibérer.
00:49:13 [Applaudissements]
00:49:15 Je vous laisse délibérer.
00:49:17 [Applaudissements]
00:49:19 Je vous laisse délibérer.
00:49:21 [Applaudissements]
00:49:23 Je vous laisse délibérer.
00:49:25 [Applaudissements]
00:49:27 Je vous laisse délibérer.
00:49:29 [Applaudissements]
00:49:31 Je vous laisse délibérer.
00:49:33 [Applaudissements]
00:49:35 Je vous laisse délibérer.
00:49:37 [Applaudissements]
00:49:39 Je vous laisse délibérer.
00:49:41 [Applaudissements]
00:49:43 Je vous laisse délibérer.
00:49:45 [Applaudissements]
00:49:47 Je vous laisse délibérer.
00:49:49 [Applaudissements]
00:49:51 Je vous laisse délibérer.
00:49:53 [Applaudissements]
00:49:55 Je vous laisse délibérer.
00:49:57 [Applaudissements]
00:49:59 Je vous laisse délibérer.
00:50:01 [Applaudissements]
00:50:03 Je vous laisse délibérer.
00:50:05 [Applaudissements]
00:50:07 Je vous laisse délibérer.
00:50:09 [Applaudissements]
00:50:11 Je vous laisse délibérer.
00:50:13 [Applaudissements]
00:50:15 Je vous laisse délibérer.
00:50:17 [Applaudissements]
00:50:19 Je vous laisse délibérer.
00:50:21 [Applaudissements]
00:50:23 Je vous laisse délibérer.
00:50:25 [Applaudissements]
00:50:27 Je vous laisse délibérer.
00:50:29 [Applaudissements]
00:50:31 Je vous laisse délibérer.
00:50:33 [Applaudissements]
00:50:35 Je vous laisse délibérer.
00:50:37 [Applaudissements]
00:50:39 Je vous laisse délibérer.
00:50:41 [Applaudissements]
00:50:43 Je vous laisse délibérer.
00:50:45 [Applaudissements]
00:50:47 Je vous laisse délibérer.
00:50:49 [Applaudissements]
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01:15:37 [Applaudissements]
01:15:39 Je vous laisse délibérer.
01:15:41 [Rires]
01:15:43 [Applaudissements]
01:15:45 Un faussaire et les faussaires,
01:15:47 évidemment, tout est logique.
01:15:49 - Il intervient très vite au début du film
01:15:51 parce que quand on est enfant,
01:15:53 on a une capacité comme ça
01:15:55 de dialoguer
01:15:57 avec des sculptures
01:15:59 ou avec des sculptures en pierre.
01:16:01 C'est son confident.
01:16:03 - Dans "La fiancée du poète",
01:16:05 avec Sergi Lopez, Grégory Gadebois,
01:16:07 Esteban, Anne Benoit, François Morel,
01:16:09 l'équipe des Deschiens,
01:16:11 vos amis, la famille aussi,
01:16:13 parce qu'il y a vos petits-enfants
01:16:15 qui jouent dedans. C'est une entreprise familiale,
01:16:17 Yolande Moreau.
01:16:19 À l'heure où on parle, les cabinets de conseil
01:16:21 travaillent parce qu'ils anticipent
01:16:23 beaucoup la semaine, les cabinets de conseil.
01:16:25 On le sait. Il y en a un en particulier
01:16:27 qui planche sur les vacances scolaires
01:16:29 parce qu'Emmanuel Macron
01:16:31 avait émis l'idée d'en réduire
01:16:33 la durée des vacances.
01:16:35 Quelle bonne idée. Rendons-nous dans ce cabinet.
01:16:37 (Générique)
01:16:39 (Générique)
01:16:41 (Générique)
01:16:43 Pendant ce temps-là, dans les bureaux du cabinet
01:16:45 Macky ne sait pas.
01:16:47 (Générique)
01:16:49 (Générique)
01:16:51 (Générique)
01:16:53 (Générique)
01:16:55 - Il faut qu'on parle des vacances.
01:16:57 - Ça va être top. Je vais à la baule avec mon nouveau fiancé.
01:16:59 Jean-Frédéric, Jean-Christophe, Jean-Hubert, Jean.
01:17:01 Ça va être Jean-Max.
01:17:03 Moi aussi, ça va être formidable. J'emmène mon fils.
01:17:05 Frédéric, Jean-Hubert, Jean-Christophe, Jean-Eudo.
01:17:07 Cap Ferret. Pour qu'il termine son stage de yachting.
01:17:09 - Non, non, attendez.
01:17:11 Je ne parle pas de nos vacances à nous. Je parle des vacances scolaires.
01:17:13 Macron a dit qu'il y a trop de vacances.
01:17:15 Il faut en supprimer. Donc, qui a une solution ?
01:17:17 - Et si on faisait un numéro vert ?
01:17:19 (Rires)
01:17:21 - Pour ? - C'est comme ça qu'on fait chaque fois qu'il y a un problème, non ?
01:17:23 - Bon, allez. Concentrez-vous.
01:17:25 Il faut choisir quelles vacances on peut supprimer cette année.
01:17:27 - On supprime les vacances de la Toussaint ?
01:17:29 - On ne peut pas. On est en plein dedans.
01:17:31 On ne peut pas supprimer alors qu'on est dehors.
01:17:33 - Pourquoi ? - C'est comme si on était dans un bateau.
01:17:35 - Un yacht.
01:17:37 - Un yacht.
01:17:39 Voilà. Un yacht.
01:17:41 Si on est dans le yacht et qu'on supprime le yacht, on coule.
01:17:43 C'est un voilier.
01:17:45 On supprime le voilier.
01:17:47 Paf ! On coule.
01:17:49 - Genre, tu es dans une émission quotidienne.
01:17:51 On supprime l'émission quotidienne.
01:17:53 Et tu coules. C'est ça.
01:17:55 - Ça peut être.
01:17:57 - Je crois que c'est bon, là.
01:17:59 - Non, le problème, c'est qu'en plus,
01:18:01 la Toussaint, c'est une fête religieuse.
01:18:03 Et dans un pays laïque, on ne peut pas supprimer
01:18:05 les vacances religieuses.
01:18:07 - Ouais, non, mais
01:18:09 le problème, c'est que toutes les vacances
01:18:11 sont liées à des fêtes religieuses.
01:18:13 - Ah bon ? Celles de décembre ? - Bah, à Noël.
01:18:15 - Celles d'avril ? - Bac.
01:18:17 - Celles de février ? - C'est quand Jésus
01:18:19 est parti au ski.
01:18:21 - Alors,
01:18:23 autrement, on peut faire un tract.
01:18:25 - Pour ?
01:18:27 - On a toujours fait ça quand il y a un problème.
01:18:29 - Bon, allez, Sam Gomp, vous savez ce qu'on va faire.
01:18:31 On va s'abréer dans les vacances d'été. Voilà, terminé.
01:18:33 Maintenant, il faut trouver
01:18:35 des profs disponibles pour l'été.
01:18:37 - Sinon, on demande aux gens au RSA
01:18:39 de donner des cours.
01:18:41 Mais non, mais enfin, c'est pas possible.
01:18:43 Les gens au RSA, ils sont sales,
01:18:45 ils sont mal habillés, ils sont feignants.
01:18:47 - Oui, si.
01:18:49 - Bah, ouais, c'est des profs, ça.
01:18:51 Ça fait des profs. D'ailleurs, en parlant
01:18:53 de quelqu'un de sale, mal habillé, feignant,
01:18:55 comme on a fini de bosser, on s'écouterait pas une petite chronique
01:18:57 d'Emeric Lomprey, là ? - Ah ouais ?
01:18:59 - Vous êtes chauds ? Allez,
01:19:01 Emeric Lomprey !
01:19:03 - Bonjour à tous, vous allez bien ?
01:19:05 - J'ai rien entendu !
01:19:07 - Ouais.
01:19:09 - Et,
01:19:11 vous devez deviner qui je suis.
01:19:13 Je suis innocent, je suis innocent,
01:19:15 c'est moi qui décide, c'est moi la justice.
01:19:17 Je vous emmerde tous. Prenez-moi du champagne et de la raclette.
01:19:19 - Hein ?
01:19:21 - Emeric Dupond-Moretti.
01:19:23 Bon, tiens, puisqu'on parle de gros cons,
01:19:25 euh...
01:19:27 Vous trouvez pas qu'il y a quand même pas mal de gros cons,
01:19:29 dans le monde, pas que au temps de la table,
01:19:31 mais, tu sais, entre les gros cons du Hamas,
01:19:33 les gros cons d'Israël, ceux qui disent
01:19:35 que la montgolfière c'est pas un sport,
01:19:37 Gérald Darmanin, ceux qui disent au sans-abri,
01:19:39 j'ai déjà donné à ton collègue, Cyril Hanouna,
01:19:41 les gens qui font la sculpture sans ballon, Gérald Darmanin,
01:19:43 les propriétaires de jets, Valérie Boyer,
01:19:45 Gérald Darmanin, les plexitariens,
01:19:47 les bordelais, ceux qui séparent l'homme de l'artiste,
01:19:49 les gens qui disent qu'il y a trop de gros cons,
01:19:51 Gérald Darmanin, et les gens qui disent,
01:19:53 et tout de suite, la chronique de Sofia Aram.
01:19:55 *Rires*
01:19:57 Putain, ça fait du bien de faire une liste de gros cons.
01:19:59 Tu sais, c'est comme quand t'as trop bu,
01:20:01 et après tu te fais vomir, comme ça.
01:20:03 Ah, parfois, y'en a, ils sont là. Moi, pour me faire du bien,
01:20:05 je fais des trecs. *Grognement*
01:20:07 Ah tiens, les gens qui font des trecs aussi,
01:20:09 les gros cons. Non, mais,
01:20:11 j'ai réfléchi, j'ai réfléchi,
01:20:13 quand j'ai réfléchi, j'ai réfléchi, et je me suis dit,
01:20:15 l'humanité, on a trop merdé, quoi, il est temps
01:20:17 qu'on s'en aille. Et encore, on s'y prend un petit peu tard.
01:20:19 Moi, je pense qu'il aurait fallu s'arrêter en 98.
01:20:21 Voilà, 98, meilleure année.
01:20:23 Black, blanc, beurre, plein emploi, le big deal.
01:20:25 Qu'est-ce que tu veux faire de mieux ?
01:20:27 Alors, moi, ce que je propose, maintenant,
01:20:29 c'est que, voilà, on laisse la place aux loutres.
01:20:31 Alors, j'en vois,
01:20:33 ils sont là, "Oh là là, Aymeric, il est encore en train
01:20:35 de nous emmener dans son univers bien décalé."
01:20:37 Est-ce qu'il ne ferait pas des jeux de mots
01:20:39 avec le procès de loutreau ou le ministre de l'Outre-mer ?
01:20:41 Non, y'aura pas de jeux de mots,
01:20:43 je vous jure. Non, mais vous allez voir,
01:20:45 les loutres, c'est super. Le saviez-vous ?
01:20:47 Les loutres...
01:20:49 Pas ouf, cette chronique. Non, mais, alors, les loutres,
01:20:51 les loutres, elles ont un caillou préféré
01:20:53 qu'elles gardent tout le temps sur elles, comme ça.
01:20:55 C'est trop mimi. Tu sais, c'est comme, moi, j'avais
01:20:57 toujours la même vaginette et... Non, non, non, non, non.
01:20:59 Pas ça, c'est pas ça que je voulais dire.
01:21:01 Non, mais, vous savez que
01:21:03 quand elles dorment dans les rivières,
01:21:05 elles se donnent la main pour pas se perdre en dérivant.
01:21:07 Oui. T'as déjà fait du rap-teen avec des gens ?
01:21:09 Même si c'est ton meilleur pote,
01:21:11 c'est leur "fous le camp, Daniel, fous le camp,
01:21:13 arrête de me tenir la jambe, je te déteste, Daniel,
01:21:15 déguin con, pourquoi t'as partagé
01:21:17 cette chronique de Sofia Arabe ? Merde !"
01:21:19 Jamais tu verras une loutre
01:21:21 dire une autre loutre. Ouais, la Montgolfière, c'est rien
01:21:23 qu'un hobby. "Je te déteste, Daniel !"
01:21:25 Est-ce que vous avez déjà vu une loutre
01:21:27 habiter à Bordeaux ? Non, jamais.
01:21:29 Les loutres, elles font pas la guerre avec des
01:21:31 petits avions, comme ça. Ça existe pas, la loutre
01:21:33 va-feu.
01:21:35 Après, c'est dimanche,
01:21:37 ça va, déjà, pas me tuer au travail non plus.
01:21:39 Bon. Alors, bien sûr,
01:21:41 si les loutres prennent nos places, il faudra
01:21:43 prendre la place des loutres. Alors, il y a des trucs qui vont
01:21:45 nous manquer, comme la Montgolfière, bien entendu.
01:21:47 Mais quand on verra une loutre
01:21:49 au ministère de l'Intérieur et Gérald Darmanin
01:21:51 qui dort dans une rivière, on se dira
01:21:53 "Putain, ça va aller le coup." Allez,
01:21:55 je vous laisse, je vais chercher mon taillot préféré.
01:21:57 Émerick Lomfrey.
01:22:01 Et toute la troupe.
01:22:03 Merci, Emerick.
01:22:05 Et moi, j'embrasse bien fort Sofia Arabe
01:22:07 parce que j'aime beaucoup Sofia, et je
01:22:09 l'embrasse, c'est ma collègue à la matinale.
01:22:11 Alors... - Mais nous aussi, on l'aime bien,
01:22:13 c'est juste ce qu'elle dit. - Bah oui, je comprends.
01:22:15 Vous avez le droit. - Je ne sais pas qui c'est, moi.
01:22:17 - Yolande Moreau,
01:22:19 un petit peu de poésie et d'art
01:22:21 dans cette émission.
01:22:23 "La fiancée du poète", votre film, est-ce que c'est
01:22:25 l'idée germée depuis longtemps ?
01:22:27 - Oui.
01:22:29 - Depuis genre très longtemps ?
01:22:31 - Oui, c'est 2000...
01:22:33 Après, on rit.
01:22:35 Donc ça a été 2014.
01:22:37 Voilà. - Ah oui ?
01:22:39 - Oh oui, je suis longue, toi. - Et vous vous rappelez à quel moment...
01:22:41 Bah non, le cinéma, c'est quand même un art
01:22:43 de très très très longue haleine.
01:22:45 - Oui, un copain est venu chez moi avec une revue d'art,
01:22:47 et il y avait donc
01:22:49 ce truc
01:22:51 sur les faussaires,
01:22:53 de Sursaun Greenhalk,
01:22:55 un faussaire londonien.
01:22:57 Et il apparaissait sur une photo, c'est un gros
01:22:59 monsieur qui avait l'air un peu pâteau,
01:23:01 entouré par ses parents.
01:23:03 Puis on voyait les photos des œuvres qu'il avait
01:23:05 réalisées, c'était tout des trucs
01:23:07 d'une grande finesse.
01:23:09 Moi, ça me faisait un peu penser aux déchires,
01:23:11 quand même. C'est les parents qui vendaient
01:23:13 les œuvres.
01:23:15 Et je me suis dit "Oh là,
01:23:17 joli sujet, actuel,
01:23:19 sur les faussaires".
01:23:21 Et après,
01:23:23 il m'a fallu longtemps pour
01:23:25 dire "je vais pas faire un doc sur les faussaires".
01:23:27 Puis j'ai pris vraiment le parti
01:23:29 de me dire "sans les faussaires,
01:23:31 ma vie serait vraiment triste".
01:23:33 C'est une phrase de Valéry.
01:23:35 Et le parti "Joyeux",
01:23:37 il y a un très beau livre
01:23:39 de Laurent Godet
01:23:41 sur le même thème,
01:23:43 ça s'appelle "Grand menteur".
01:23:45 C'est son avant-dernier livre, c'est le même thème,
01:23:47 c'est totalement différent de mon film.
01:23:49 - Cet hommage
01:23:51 aux faussaires par Yolande Moreau, mais les faussaires
01:23:53 qui nous permettent d'améliorer la vie,
01:23:55 de s'adapter, comme dirait Clara.
01:23:57 C'est vrai, de s'adapter au monde.
01:23:59 La fiancée du poète, moi je vous le recommande chaleureusement,
01:24:01 qui est en salle actuellement,
01:24:03 avec Sergi Lopez, Grégory Gadebois,
01:24:05 Esteban, Anne Benoit, François Morel,
01:24:07 entre autres, et une partie de la famille
01:24:09 de Yolande Moreau.
01:24:11 Derrière vous,
01:24:13 ma chère Yolande, il y a Frédéric Fromet
01:24:15 qui s'est installé avec sa guitare,
01:24:17 et il a
01:24:19 invité une
01:24:21 comédienne et chanteuse.
01:24:23 Elle dit "non".
01:24:25 Ben si, c'est trop tard.
01:24:27 Frédéric Fromet a invité dans sa chanson
01:24:29 Juliette Arnaud.
01:24:31 (Applaudissements)
01:24:33 Bonsoir.
01:24:35 Avec
01:24:37 tous ces événements tragiques du moment,
01:24:39 on en aurait presque oublié
01:24:41 notre ennemi numéro 1.
01:24:43 (Musique)
01:24:45 J'avoue,
01:24:47 j'ai regardé comme vous,
01:24:49 alentour,
01:24:51 tout le temps, ici et là, partout,
01:24:53 nuit et jour,
01:24:55 ne vous déplaise,
01:24:57 en redoutant
01:25:01 les punaises,
01:25:03 nous nous
01:25:05 grâtions,
01:25:07 le temps d'une
01:25:09 chanson.
01:25:11 Cette psychose
01:25:13 avait tout l'air d'un concours,
01:25:15 il a fallu
01:25:17 une nouvelle guerre en recours.
01:25:19 Ne
01:25:21 vous déplaise,
01:25:23 la guerre
01:25:25 a vaincu nos punaises,
01:25:27 nous en pleurions,
01:25:31 sauf bien
01:25:33 sur Mélenchon.
01:25:35 Nous étions terrifiés, criant
01:25:39 au secours,
01:25:41 alors qu'elle nous suçait le sang,
01:25:43 par amour.
01:25:45 Ne
01:25:47 vous déplaise,
01:25:49 mignonne
01:25:51 ne petite punaise,
01:25:53 nous nous grâtions,
01:25:57 comment fait
01:25:59 Philippe Croison.
01:26:01 On voudrait toutes les interdire,
01:26:05 de ces jours,
01:26:07 alors il faut aussi convire
01:26:09 Éric Zemmour.
01:26:11 Ne
01:26:13 vous déplaise,
01:26:15 il y a pire que
01:26:17 les punaises,
01:26:19 tous
01:26:21 nos champions,
01:26:23 de la haine et de l'exclusion.
01:26:25 Ces petites bêtes,
01:26:29 prèvent leurs aises, sans détour,
01:26:31 comme Sarkozy
01:26:33 fut la punaise de Mettankour.
01:26:35 Ne vous déplaise,
01:26:39 innocente petite punaise,
01:26:43 que nous évitions,
01:26:47 comme Sarko la
01:26:49 prison.
01:26:51 Ne vous déplaise,
01:26:55 vivement le retour des punaises,
01:26:59 nous les aimions,
01:27:03 le temps d'une chanson.
01:27:07 de chanson.
01:27:09 Bravo et merci
01:27:11 Juliette Arnaud et Frédéric Promet
01:27:15 Merci beaucoup
01:27:19 Yolande Moreau
01:27:21 Pour le film, vous vous êtes mis aussi
01:27:23 un instrument ?
01:27:25 Ah oui, le ukulélé
01:27:27 Ah voilà, le ukulélé, c'est facile d'apprendre ?
01:27:29 Oui, j'ai joué beaucoup de guitare avant
01:27:31 donc je joue un peu, pas vraiment comme il faut
01:27:33 mais je me suis démerdé
01:27:35 Et voilà, c'est bien
01:27:37 Yolande Moreau, le ukulélé, si vous voulez voir
01:27:39 c'est aussi dans la fiancée du poète
01:27:41 en salle actuellement
01:27:43 Merci beaucoup Yolande Moreau
01:27:45 d'avoir accepté notre invitation
01:27:47 On recommande chaleureusement d'aller voir votre film
01:27:49 qui est un petit bijou
01:27:51 qui fait tellement de bien, qui est si beau
01:27:53 Merci Yolande
01:27:55 Merci beaucoup à Lou Trotignon aussi
01:27:57 et merci à Jeanne Haded
01:27:59 pour les lives qu'elle nous a offerts
01:28:01 Merci aussi à toute l'équipe
01:28:03 qui prépare le film
01:28:05 Merci aussi à toute l'équipe
01:28:07 qui prépare cette émission
01:28:09 Alexis Alacourt, notre attaché de production sur tous les fronts
01:28:11 Réalisation et effet spéciaux
01:28:13 François Audouin
01:28:15 Révaction en chef d'orchestre Ramzi Assadi
01:28:17 qui assure aussi la co-écriture
01:28:19 avec la collaboration de Xavier Naud
01:28:21 et Romain Fort-Georges
01:28:23 Merci aux équipes techniques de Radio France
01:28:25 Prise de son et mixage
01:28:27 Christophe Michoud et Sofiane Actib
01:28:29 Sonorisation, TAR, Bukilifa
01:28:31 Opérateurs son
01:28:33 Alison Aschredi et Corentin Bailly
01:28:35 A la vidéo, merci à Camille Hermitte et Sofiane Mercoud
01:28:37 A la lumière, Maxime Bayol et Cédric Depré
01:28:39 Régisseur de production, Jean-Baptiste Miel
01:28:41 C'était Juliette Arnaud, Guillaume Meurice, Emeric Lomprey, Clara Dubomono, Christine Gonzales, Joubaka, Maho Drama et Frédéric Fromet
01:28:43 Et Charlie Padou-Neckel
01:28:45 Et après le journal, retrouvez le masque et la plume
01:28:47 Avec Jérôme Garcin
01:28:49 Moi je vous dis, à demain, à la radio
01:28:51 Merci à tous
01:28:53 Merci à tous
01:28:55 Merci à tous
01:28:57 Merci à tous
01:28:59 Merci à tous
01:29:01 Merci à tous
01:29:03 Merci à tous
01:29:05 Merci à tous
01:29:07 Merci à tous
01:29:09 Merci à tous

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