L'armée israélienne a annoncé qu'elle allait "étendre ses opérations terrestres" à Gaza ce vendredi soir et avoir intensifié ses frappes "d'une manière très significative" sur le territoire palestinien. De son côté, le Hamas a indiqué avoir tiré "des salves de roquettes" en direction de l'État hébreu.
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00:00 Effectivement, nous, on a perdu contact avec nos collègues qui sont en Gassas depuis déjà quelques heures.
00:05 Si on était très concernés depuis trois semaines, maintenant, on est extrêmement préoccupés parce qu'on n'a pas de nouvelles,
00:13 parce que la situation n'est pas sûre dans toute Gassas. Effectivement, il y a le nord, mais le sud aussi, ce n'est pas plus sécure.
00:21 Et ce côté de ne pas avoir de communication, ça nous inquiète pour nos personnels, mais ça nous inquiète aussi par rapport à la population.
00:28 Ça veut dire qu'ils ne vont pas pouvoir appeler non plus à l'assamblance, etc. De façon que, de nouveau, la population civile,
00:34 elle est en train d'être en général punie depuis trois semaines pour un blocus, pour des bombardements.
00:42 Les gens sont en train de mourir à Gassas. Ils sont en train de mourir avec des douleurs. Il n'y a pas de médicaments, presque dans beaucoup d'endroits.
00:50 Un sur trois des hôpitaux et deux tiers des centres de santé ne marchent pas. Et en même temps, c'est un peu obscène.
00:56 Il y a, côté de la frontière, énormément de tonnes de matériel, de nourriture, de l'eau qui attendent pour entrer et que ça ne rentre pas.
01:05 De façon que c'est très frustrant et c'est vraiment incompréhensible.
01:11 – Que demandez-vous ce soir alors que les appels à mettre en place une pause, une trêve humanitaire ont été quand même nombreux aujourd'hui ?
01:20 Ils se sont multipliés, notamment cet appel lancé par le président français ou encore ce soir par les États-Unis, mais en vain,
01:28 puisque Israël rejette ce soir cette trêve dans les combats. Que dites-vous vous ce soir ?
01:34 Quel est le message que vous avez envie de faire passer ?
01:37 – Nous, il faut vraiment appeler un cessez-le-feu, une trêve humanitaire, même des 24 heures, 48 heures, etc.
01:43 Ça va donner un petit répit, mais c'est rien. On parle de trois semaines d'un blocus.
01:50 On parle qu'il y a énormément de blessés, que pour les évacuer, c'est une logistique très très lourde.
01:56 Il y a les droits internationaux humanitaires, il y a des choses basiques que nos droits internationaux humanitaires ne sont pas respectés.