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En novembre 1975, Pierre Goldmann, militant d'extrême gauche, se retrouve sur les bancs des accusés pour des braquages à main armée, dont l'un a mal tourné avec le meurtre de deux pharmaciennes. Un jeune avocat du nom de Georges Kiejman décide alors de prendre en main la défense de celui qui se définit comme insoumis. Durant son procès, il reçoit le soutien de nombreux sympathisants de la gauche intellectuelle. Il ne cesse de clamer son innocence à qui veut l'entendre mais son comportement provocateur crée des tensions entre lui et Kiejman. Cette situation ne facilite pas sa défense, lui qui risque la réclusion à perpétuité...
Transcription
00:00 *Musique*
00:02 Goldman, Pierre, Bernard, nés à Lyon le 22 juin 1944.
00:07 *Cris*
00:12 Les faits qui vous sont reprochés sont les suivants.
00:14 D'avoir, le 19 décembre 1969, attaqué à main armée une pharmaciste
00:18 ici, ce boulevard Richard Lenoir, dans Paris.
00:20 Homicide volontaire sur le pharmacienne.
00:23 Vous êtes ce qu'on appelle un insoumis.
00:24 Révolutionnaire dans l'âme.
00:26 Monsieur Goldman, peut-on vous qualifier de gangster ?
00:28 Oui.
00:29 Et d'assassin ?
00:30 Non, certainement pas.
00:32 Et pour vous, il est innocent, ne vous posez pas la question.
00:35 On peut pas comprendre Pierre Goldman si on comprend pas
00:37 la portée de son histoire familiale, sur sa personnalité et sur ses combats.
00:41 *Bruit de coups de feu*
00:44 Pourquoi ce procès nous fascine tant ? Pourquoi il est impossible d'en détourner les yeux ?
00:47 Vous êtes qui pour parler de mes parents de cette façon ?
00:48 Vous avez fait quoi dans votre vie, vous ?
00:50 Mes parents sont des gens exemplaires et courageux, c'est des héros !
00:53 Comment décririez-vous l'homme que vous avez vu ce jour-là ?
00:55 Tournez-vous un peu vers le mur.
00:58 Pierre Goldman, sous-entendez-vous que la police de ce pays est raciste ?
01:00 Non seulement je le sous-entends, mais je l'affirme.
01:02 Eh bien, c'est une honte !
01:04 Maîtrisez vos humeurs, résistez à vos bons mots.
01:06 Je vous rappelle que les charges qui passent entre vous sont extrêmement lourdes
01:08 et que vous risquez votre tête.
01:09 Goldman, assassin !
01:10 Vous n'avez pas le droit !
01:11 Eh bien, je suis innocent, monsieur le président !
01:12 Il en accepte tous les droits ! Tous les droits !
01:14 *Bruits de coups de feu*
01:18 Je suis innocent parce que je suis innocent.
01:21 Personne ne pourrait n'y faire, même pas vous.
01:23 Sous-titres par Leo

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