• l’année dernière
ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : http://www.dailymotion.com/Europe1fr
La bande de copains a perdu l'un des siens : l'acteur Matthew Perry, qui incarnait le personnage de Chandler Bing dans la sitcom à succès «Friends», a été retrouvé mort à son domicile à l'âge de 54 ans, ont rapporté samedi des médias américains.
Retrouvez "Europe 1 Midi week-end" sur : http://www.europe1.fr/emissions/europe-1-midi
LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video


Retrouvez-nous sur :
| Notre site : http://www.europe1.fr
| Facebook : https://www.facebook.com/Europe1
| Twitter : https://twitter.com/europe1
| Google + : https://plus.google.com/+Europe1/posts
| Pinterest : http://www.pinterest.com/europe1/

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Oui les naïcs, déjà des centaines de personnes ici sur le Cap de la Hève.
00:03 Alors c'est juste au nord du Havre, on est un petit peu en hauteur avec une vue panoramique
00:08 sur les 55 bateaux, tout de voile dehors.
00:10 En plus le soleil est de retour, le spectacle est vraiment à couper le souffle.
00:13 Mais pour avoir la meilleure place, il fallait se lever tôt.
00:16 Et c'est ce qu'on fait Corinne et Maurice.
00:17 On arrive un petit peu en avance pour les voir partir.
00:19 Il faut être patient.
00:20 Quand on les voit en pleine mer, c'est pas du tout pareil.
00:23 Dans les bassins, ils sont énormes et là ils sont tout petits.
00:26 C'est vraiment sympa à faire.
00:28 Oui parce qu'il y a aussi cette ambiance, toutes ces personnes qui se tiennent chaud.
00:32 Ça frappe des mains, ça chante.
00:33 Et c'est ce qui plaît à Yannick et Jean-Sébastien.
00:35 Moi j'aime beaucoup et c'est une fête populaire.
00:38 On y va tous les ans.
00:39 Parce qu'effectivement c'est un moment de communion populaire.
00:41 C'est important ces moments de rassemblement.
00:42 C'est un vrai spectacle.
00:43 Les gens aiment aller au stade etc.
00:45 Pour moi le spectacle vivant c'est ici.
00:48 Vraiment c'est un moment d'émotion intense.
00:49 Clairement.
00:50 Des émotions intenses aussi pour les marins.
00:52 Ils ont quitté les Pontons ce matin.
00:54 Et malgré le temps et l'heure matinales, il y avait déjà foule.
00:57 Il faut donner des frissons à Sébastien Roeg.
00:59 Vraiment on est sur l'apothéose de la communion avec notre public dans la voile.
01:03 On est ravis de pouvoir leur montrer nos bateaux.
01:06 Ils sont là aussi en ombre pour nous souhaiter bonne mer.
01:09 Et cette place du marin dans le cœur des Français est toujours très présente.
01:14 Et ça fait plaisir.
01:15 Désormais les Naïcs, le compte à rebours est lancé.
01:17 Les premiers à s'y lancer ce seront les ultimes.
01:19 Les trimarans géants à 13h05 précises.
01:22 C'est-à-dire dans 30 minutes à peine.
01:23 Et on fera le point d'ailleurs avec vous.
01:25 Merci Martin Lange, envoyé spécial d'Europe 1 au Havre.
01:28 Et pour continuer la conversation autour de cette transat.
01:32 Jacques Vabre, on accueille Loïc Perron.
01:33 Bonjour.
01:34 Bonjour.
01:35 Est-ce que vous avez déjà connu ce genre de situation où il faut attendre ?
01:39 Eh oui.
01:40 Le marin sait attendre.
01:42 C'est le principe même.
01:43 Et le genre humain aussi d'ailleurs.
01:44 C'est pas parce qu'il y a une ligne de départ qui va être ouverte qu'on est d'ailleurs
01:48 obligé de la franchir.
01:49 C'est pas plus mal.
01:50 Mais le marin est le seul maître à bord après Dieu, paraît-il.
01:54 Et donc il est en droit de décider de partir, de ne pas partir, de s'arrêter et de redémarrer.
02:00 Et il y a en plus évidemment un peu de sécurité, un peu de pression d'organisation sur la
02:05 tête de l'organisateur et surtout du directeur de course Francis Le Goff.
02:08 Et il a pris une décision difficile mais tout à fait logique.
02:11 Il y a vraiment des conditions météo assez compliquées en ce moment en Manche et plus
02:15 loin sur l'Atlantique.
02:16 Quand on regarde les cartes météo, c'est tout rouge voire même tout noir.
02:19 Ça veut dire qu'il y a beaucoup de vent et beaucoup de mer surtout.
02:21 Et que c'est dangereux donc de partir.
02:23 Alors Loïc Perron, c'est vrai qu'on a l'impression que les organisateurs de course étaient pareils
02:26 pour la route du Rhum à la même période à peu près l'année dernière.
02:30 Il y a de plus en plus de précautions qui sont prises.
02:32 Pourquoi est-ce que c'est le prix des bateaux, la pression des sponsors ou tout simplement
02:36 la sécurité des marins ?
02:37 Il y a un petit peu de tout mais c'est surtout qu'il y a beaucoup plus d'informations
02:41 météo maintenant.
02:42 Il est vrai qu'en l'absence d'informations, il y a quelques années déjà, quelques
02:46 décennies, on partait sans savoir ce qui allait nous arriver et on découvrait en
02:50 pleine mer en 2002, je me souviens du Rhum désastreuse où 88% des trimarans étaient
02:55 cachés.
02:56 Tous les bateaux étaient cassés au bout de quelques heures.
02:57 Et voilà à peu près.
02:58 Et on savait que ça allait être mauvais mais pas à ce point-là.
03:00 Il est vrai que la qualité d'information météo, c'est une mauvaise blague mais on
03:06 dit qu'à trop écouter la météo, le marin reste au bistrot.
03:09 Eh bien pour certains d'entre eux, ça va être une obligation aujourd'hui et ce n'est
03:12 pas plus mal comme ça.
03:13 Il y a bien sûr beaucoup d'intérêts en jeu mais l'idéal c'est quand même de traverser
03:19 sans qu'il y ait beaucoup de cas sur les bateaux.
03:22 Pour les Imocas, les fameux monocoques du Vendée Globe, vous avez dit qu'ils sont
03:25 une quarantaine, eux vont devoir rester au port aujourd'hui et vont peut-être y rester
03:29 un certain temps parce que ces conditions météo ne vont pas s'arranger avant au moins
03:34 cinq ou six jours.
03:35 Martin Lange qui restait en direct du Havre voulait intervenir.
03:38 Oui mais il y a un autre argument aussi qui pousse les organisateurs à être plus prudents,
03:42 c'est la taille de la flotte.
03:43 Il y avait 95 bateaux cette année au départ, c'est un record.
03:45 40 Imocas et si le temps est vraiment violent et qu'il faut aller s'abriter, il n'y a
03:51 pas beaucoup de ports qui sont capables d'accueillir 40 bateaux.
03:53 C'est pour ça qu'on a préféré les retenir en attendant que les conditions soient meilleures.
03:56 Et c'est en ça qu'elle a évolué peut-être la course aussi.
03:58 Loïc Péron, la masse de bateaux ?
03:59 Eh oui, c'est un grand succès, on pêche par le succès.
04:03 Il y a de plus en plus de très bons marins partout, français comme étrangers.
04:06 Il y a de plus en plus de bateaux et les places de port, c'est une bonne remarque, c'est vrai,
04:13 ne peuvent pas s'étendre à ce point-là.
04:15 Et c'est fou, il y a de plus en plus de bateaux.
04:18 Maintenant, il y a même d'ailleurs des numéros exclusifs, il y a même beaucoup de bateaux
04:21 qui sont en liste d'attente pour les prochaines courses, les prochaines routes durables, les
04:24 prochains Vendée Globe.
04:25 Tout le monde ne peut pas courir.
04:26 Et ça va être compliqué d'ailleurs dans les années à venir de se qualifier d'abord
04:32 parce qu'il y a beaucoup de choses à faire avant le départ d'une course.
04:35 Il faut se qualifier avec son propre bateau, en double ou en équipage ou en solitaire.
04:38 Et puis malgré tout, on n'est pas toujours sûr de prendre le départ.
04:41 Quand en plus la météo s'en mêle, vous voyez un petit peu, mais ça laisse un peu
04:44 d'aléatoire.
04:45 Et ce qui est beau dans ce sport paradoxalement, c'est qu'on sait à peu près quand ça part,
04:48 pas toujours, et on ne sait jamais quand ça va arriver.
04:50 Et un peu d'inconnu, ce n'est pas plus mal dans ce monde un peu numérique.
04:55 Et parce qu'on n'est pas un pilote de bateau, mais on est bien un marin, et comme vous l'êtes
04:58 Loïc Perron, vous l'avez gagné deux fois, vous, cette course.
05:00 Une fois en monocoque et une fois en multicoque.
05:02 Merci beaucoup d'être intervenu aujourd'hui sur Europe 1.
05:05 Alors il y en a un qui se verrait bien la gagner, évidemment, cette Transat Jacques
05:09 Vabre.
05:10 Et ça tombe bien sur Europe 1.
05:11 On va suivre toute sa traversée.
05:12 François Gabart, le skipper, s'aligne avec Tom Laperche.
05:15 Il vise la victoire.
05:17 Il nous parle de ce départ, un moment particulièrement technique.
05:20 Écoutez.
05:21 Ce n'est jamais simple.
05:22 Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que nos bateaux, les bateaux de course au large
05:26 d'une manière assez générale, ce sont des bateaux qui sont vraiment taillés pour le
05:28 large, pour faire un tour du monde.
05:29 Ils sont capables de choses extraordinaires, de naviguer dans des conditions de vent éventuellement
05:35 très fortes au large.
05:36 Par contre, ce n'est pas des bateaux qui manœuvrent facilement.
05:39 Et donc, forcément, un départ, ce n'est pas simple.
05:42 Parcours spectacle, comme il l'appelle ici, c'est pas simple.
05:45 Encore moins quand il y a du monde, encore moins quand il y a du vent fort.
05:49 Donc, c'est un exercice qui est difficile, où il faut être concentré.
05:53 C'est d'autant plus compliqué qu'on passe d'une transition où le bateau est au port
05:58 pendant plusieurs jours.
05:59 Paf, en quelques secondes, on se retrouve sur l'eau.
06:02 En quelques secondes, on se retrouve en course.
06:04 Donc, c'est une transition qui n'est pas simple, mais qu'il faut bien gérer.
06:07 Évidemment, la course se gagne rarement dans les premières minutes du départ.
06:12 Éventuellement, elle peut se perdre.
06:13 François Gabart qui sera donc lui au départ à 13 heures.
06:16 Et nous retrouverons Martin Lang justement dans Le Flash tout à l'heure.

Recommandations