Inestimable : Félix Biancamaria, le véritable découvreur du trésor de Lava

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Transcription
00:00 à la pêche aux oursins et on a découvert un trésor.
00:03 Le trésor de l'Havaï est constitué de pièces romaines du IIIe siècle
00:14 qui sont extrêmement rares,
00:16 puisque ce sont les seuls spécimens de pièces qu'on a trouvé de cette époque.
00:20 Il y avait des bijoux, il y avait un plat, un fameux plat en or.
00:28 On a acheté des voitures de luxe, des montres de luxe, pas mal de choses quoi.
00:32 Tout ce qu'on pouvait acheter.
00:33 - Des malades ! Vous m'avez dit discret !
00:35 - Ben oui, c'est pour ça que je lui ai pris le noir, c'est moins voyant.
00:37 - Ben c'est pareil !
00:38 - Crie pas, tu vas nous faire remarquer !
00:40 - Ok, laissez-la. Hop, elle est en état.
00:52 - Et là, c'est bon ?
00:53 - C'est bon.
00:54 - Ok, laissez-la. Hop, elle est en état.
00:57 - Hop, elle est à nous.
00:59 - Hop, elle est en état.
01:01 - Et hop, elle est à nous.
01:03 Lorsqu'on a trouvé les pièces, on n'était pas du tout au courant de la loi.
01:11 Par contre, comme on était assez rapidement chez un expert,
01:14 lui, il connaissait la loi.
01:15 Donc il ne nous a pas expliqué au départ.
01:17 Il a fait le nécessaire en fait.
01:18 Il a déclaré les pièces au ministère de la Culture,
01:20 parce qu'il fallait, je crois, déclarer le trésor.
01:22 Mais bon, à cette époque-là, en 86, c'était un peu fou.
01:24 Même la loi de 61, c'est la loi Malraux.
01:27 On ne la connaissait pas, mais la loi de 61...
01:29 A savoir que j'ai été condamné en 93 sur une loi rétroactive.
01:32 C'est-à-dire que d'après la loi de 61, je ne pouvais pas être condamné.
01:35 Parce qu'on me condamnait pour épave.
01:37 Détournement d'épave maritime.
01:39 Et comme il n'y avait pas d'épave, on ne pouvait pas me condamner.
01:41 Donc on a changé un mot dans le texte,
01:44 qui a fait qu'on a pu me condamner.
01:46 Mais ce n'est pas légal.
01:48 Donc on me reproche de ne pas être correct,
01:50 mais je pense que c'est kiff-kiff.
01:52 En 93, il y a eu un procès.
01:54 J'étais condamné à 50 000 euros de demande.
01:57 Je suis condamné à 10 mois avec sourcil.
02:00 La paie minimum, ils m'ont mis,
02:02 parce qu'ils étaient un peu gênés quand même.
02:04 Donc ils m'ont condamné à ça.
02:06 Après, j'étais en appel.
02:08 Ils m'ont recondamné encore.
02:10 Et j'étais en cassation.
02:12 J'étais à la Cour européenne des droits de l'homme.
02:14 C'est magique, parce que mon avocat de Paris
02:16 avait déposé le dossier.
02:18 Après, on compte.
02:20 Ils ont dit que j'avais dépassé le délai,
02:22 alors que c'était faux.
02:24 Et je n'ai pas pu aller à la Cour européenne.
02:26 Mais là, je vais y aller.
02:28 Puisque je repars sur un autre procès.
02:30 Puisqu'en 2010, je me suis fait attraper
02:32 en récupérant ce fameux plat.
02:34 Ça fait que le procès va repartir de zéro.
02:36 En fait, ils ont tout repris à zéro.
02:38 Ils ont considéré que l'enquête
02:40 qui avait été faite à l'époque,
02:42 n'était pas correcte.
02:44 C'est ce qu'ils ont dit.
02:46 Ils ont fait des recherches en mer
02:48 qui n'ont rien donné.
02:50 Ils ont tout fait à mon avantage.
02:52 Ils ont déclaré qu'il n'y avait pas d'épave.
02:54 Donc, il n'y a pas d'épave.
02:56 Mais ils m'ont condamné pour détournement.
02:58 Ils recèdent l'épave en rétime.
03:00 Maintenant, on attend le procès
03:02 qui va passer en janvier 2024.
03:04 C'est le 25.
03:06 Ça va durer 3 jours.
03:08 Ça va être gai.
03:10 Et puis, on verra comment ça se passe.
03:12 Ce que tu ne peux pas avoir
03:14 avec de l'argent,
03:16 tu peux l'avoir avec beaucoup d'argent.
03:18 [Musique]
03:20 [Musique]
03:22 Merci à tous !
03:24 [SILENCE]