Pendant ce temps là, dans les bureau du cabinet Mc Insey pas - Le sketch

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😹
Amusant
Transcription
00:00 A l'heure où on parle, les cabinets de conseil travaillent.
00:04 Il n'y a pas de dimanche, pas de vacances dans le consulting, vous savez.
00:07 Et un cabinet analyse les métiers en tension actuellement.
00:10 D'après la presse nationale, ça c'est Doulic qui a failli se casser la gueule.
00:14 Elle s'est surtout rendue compte qu'elle était dans le sketch.
00:16 D'après la presse nationale, Elisabeth Borne envisage de renoncer à la régularisation
00:22 des travailleurs sans papier dans les métiers en tension.
00:25 Une solution alternative est-elle possible ? Mais bien sûr les conseillers en consulting
00:30 vont la trouver.
00:31 On se rend dans un de ces cabinets.
00:32 Pendant ce temps-là, dans les bureaux du cabinet, Macky ne sait pas.
00:41 Laissez brûler les petits papiers.
00:45 Bon, j'ai une mauvaise nouvelle là.
00:49 Oh non, les déons des ennemis vivacent.
00:52 Non, arrête avec cette histoire de dés vivace.
00:54 Ça n'a rien à voir.
00:55 Mais ça m'angoisse.
00:56 Je sais que ça t'angoisse.
00:57 Mais ça n'a rien à voir.
00:58 La mauvaise nouvelle, c'est qu'Elisabeth Borne ne veut plus régulariser les sans-papiers.
01:01 C'est une bonne nouvelle ?
01:02 Oui.
01:03 Non.
01:04 Mais non.
01:05 Parce qu'on en avait besoin pour travailler dans les métiers en tension.
01:06 Les quoi ? Les comment ?
01:07 Les métiers en tension.
01:08 C'est les métiers que les gens ne veulent pas faire.
01:09 C'est des métiers pénibles.
01:10 Ou alors les horaires sont improbables.
01:11 C'est chiant.
01:12 Ah ouais.
01:13 Genre bosser le dimanche à 18h ?
01:14 Pire.
01:15 Pire que ça.
01:16 Pire ?
01:17 Oui.
01:18 Et ça, c'est pas un métier ?
01:19 Non.
01:20 C'est pas un métier.
01:21 T'as entendu un conseiller d'orientation dire à un gamin « Vous verrez bien devenir
01:24 tonton de Michel Onfray ».
01:25 Non.
01:26 C'est vrai.
01:27 Voilà.
01:28 Donc c'est pas un métier.
01:29 Bon.
01:30 Il y a une négociation en ce moment avec l'aile gauche de la Macronie, mais ils ne sont pas
01:31 majoritaires.
01:32 D'accord.
01:33 Et ils sont combien dans l'aile gauche de la Macronie ?
01:35 Ils sont un.
01:36 Ben, t'en es pas qui tournent en rond.
01:38 Oui.
01:39 Alors le problème c'est ça.
01:40 Comment on va résoudre le problème des métiers en tension ?
01:41 Et si on obligeait les pauvres à faire ces métiers ?
01:44 Oui, mais comment tu veux faire ça ?
01:46 Écoute, j'ai vu un documentaire à la télé.
01:49 On attache des chaînes aux chevilles des pauvres et on leur dit de travailler.
01:53 Apparemment, ça marche.
01:54 Oui.
01:55 Alors ça, c'est pas un documentaire, c'est un film.
01:56 C'est « Jungle One Chain ».
01:57 Ah putain !
01:58 Et moi, je me disais « Personne ne dit rien aux États-Unis, c'est tout ».
02:03 Ou alors ce qu'on peut faire, c'est obliger les étudiants à faire ces métiers.
02:07 Ah ben alors ça, c'est bien.
02:08 C'est bien.
02:09 Comment on peut les obliger ?
02:10 Je ne sais pas.
02:11 On dit qu'ils n'obtiennent pas leur diplôme tant qu'ils n'ont pas fait certains métiers.
02:14 Comme apporter le café par exemple.
02:16 Oui, ça s'appelle un stage.
02:17 Mais justement, on pourrait trouver une autre nomination.
02:20 On pourrait appeler ça autrement.
02:21 Un stage.
02:22 Non, justement, une autre nomination.
02:23 On pourrait appeler ça autrement.
02:24 Un stage.
02:25 Arrête ! Je sors un dé à une face si tu continues.
02:26 Non, non, non.
02:27 Attends, j'ai une idée.
02:28 On appelle ça les apprentissages rapides bénéfiques indépendants nationaux.
02:32 Waouh, ça fait quoi comme acronyme ?
02:35 L'ARBAN.
02:36 Ah, banco !
02:37 On a bien bossé.
02:38 On a bien bossé à propos de personnes sous-payées en rapport à leur talent.
02:46 On ne s'écouterait pas une chronique d'Emeric Lomprey ?
02:48 C'est Emeric qui t'a écrit ton lancement.
02:50 Oui, comment tu sais ?
02:51 Ça se voit.
02:52 D'accord.
02:53 Mesdames et messieurs, Emeric Lomprey.
02:54 Bonjour à tous.
02:55 Vous allez bien ?
02:56 Oui !
02:57 J'ai rien entendu !
02:58 Et vous devez deviner qui je suis.
03:06 J'ai trop envie de faire des petits massages du Périnée à Charles Martel et à ma sœur.
03:10 Emeric Zemmour.
03:11 Je le répète, on est dimanche.
03:12 On ne va pas se tuer au travail.
03:13 Personne ne se tue au travail le dimanche.
03:14 À part, bien entendu, les gens qui organisent des vides greniers de bombes artisanales.
03:23 Pas sûr de cette vanne.
03:27 Allez, c'est parti pour l'actualité.
03:29 L'actualité n'attend pas.
03:30 L'actualité, ce n'est pas un patient dans la salle d'attente d'un docteur.
03:33 Même si j'étais l'actualité, en ce moment, j'irais voir un psy.
03:37 Bonjour docteur, je suis l'actualité.
03:39 Comment ça va ? J'ai une famine au Soudan, une guerre en Ukraine et un crime contre l'humanité
03:44 à Gaza.
03:45 C'est 50 euros.
03:46 Non, mais elle n'est pas comme ça l'actu.
03:49 L'actu, elle ne s'arrête jamais pour réfléchir.
03:51 Elle continue à faire de la merde.
03:52 L'actu, c'est Nicolas Bedos.
03:54 Non, mais l'actualité, c'est sérieux.
03:58 D'ailleurs, je voudrais rendre hommage aux journalistes qui sont sur le front.
04:01 Le front de la guerre, pas le front de Pujadas.
04:03 Non, non, ça n'existe pas autant de journalistes.
04:05 Il y a combien de dimanches dans un an ?
04:07 Non, mais je les vois, les journalistes, pendant les duplex à 20 heures, les petites
04:13 bichettes, ils sont tout tremblants, les pauvres.
04:15 Ils ont des casques trop grands, des gilets pare-balles, des bracelets tibétains porte-bonheur.
04:19 Alors, ici, tout est sous contrôle.
04:23 Qu'est-ce que c'est ? C'est rien, Denis, j'ai mis les Falafels dans la friteuse.
04:27 Je disais, ici, tout est boum boum.
04:32 À terre, à terre, il y a la sirène.
04:34 Non, c'est rien, Denis, c'est la voix de Laurence Ferrari.
04:36 On est en duplex.
04:37 Je me disais, comment peut avoir une voix aussi désagréable ? J'entends.
04:41 Pardon, Laurence.
04:42 Non, mais c'est un métier passion.
04:45 Et encore, ça, c'est les duplex à Télé à Vive.
04:48 Les duplex à Gaza, ils sont là.
04:50 Bonjour.
04:51 On enchaîne avec la météo.
04:52 On est à 23 journalistes tués dans la bande de Gaza par les bombardements israéliens.
04:58 25, pardon.
04:59 Il vient d'avoir une nouvelle frappe chirurgicale.
05:01 J'aimerais pas avoir Tzahal comme chirurgien esthétique.
05:04 Tu rentres tes bras de pite, tu sors tes Bogdanov.
05:06 Et je ne dis pas ça parce qu'il est moche, je dis ça parce qu'il est mort.
05:09 Alors, je précise à Gaza, parce que je vois déjà Pascal Praud faire une édition
05:17 spéciale "Barbarie en sauvagement".
05:18 Les symboles de la liberté et de la démocratie sont à présent pris pour cible.
05:22 Pascal, c'est à Gaza.
05:23 Qui veut du ponche ? C'est la technique Netanyahou.
05:27 Il a piqué ça à Poutine.
05:29 Pas de journaliste, pas de nouvelles.
05:30 Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
05:31 Et d'ailleurs, ça marche.
05:32 Parce que je n'ai pas entendu beaucoup Apolline de Malherbe pleurer et ses collègues tomber
05:36 à Gaza.
05:37 Pas trop de solidarité chez les journalistes.
05:39 Contrairement à nous, les humoristes, on est hyper solidaires.
05:42 Dès qu'il y a un humoriste qui meurt, on met sa photo sur Instagram.
05:45 Petit ange, parti trop tôt, tu nous manqueras.
05:47 Ne ratez pas mon hommage.
05:49 Lundi à 20h30, point virgule.
05:50 Merci d'avoir écouté.
05:52 Merci.

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