Le chef de l'État est attendu ce vendredi 3 novembre en Bretagne, notamment dans le Finistère, pour une visite aux secouristes et aux sinistrés de la tempête Ciarán, qui s'est abattue sur l'ouest de la France ce mercredi soir.
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00:00 - Le duo de l'exécutif s'est bien réparti les tâches. Thomas Soulier, bonjour.
00:03 - Bonjour.
00:03 - Chef adjoint du service politique de BFMT parce qu'Elisabeth Borne était en Normandie.
00:07 Emmanuel Macron, lui, sera en Bretagne.
00:09 On va prendre le temps d'évoquer ce déplacement. D'abord, il va aller où ?
00:12 - Il va aller d'abord à Ploigastel d'Aoulhasse, en Bretagne, dans le Finistère.
00:16 C'est l'un des départements les plus touchés par cette tempête-là.
00:19 Comme la Première ministre, ce matin, va rencontrer les forces de l'ordre, les pompiers, les élus,
00:25 et on nous dit à l'Élysée qu'il va aussi échanger assez longuement et assez directement avec les sinistrés.
00:31 Donc ça, c'est la première séquence. Pour l'instant, l'Élysée ne nous dit pas ce qu'il va faire après.
00:34 Est-ce qu'il va se rendre dans un autre département, dans une autre ville ?
00:37 Ça, on ne sait pas. Il y aura très peu de journalistes autour de lui.
00:40 Il veut vraiment aller où ça s'est passé, où il y a des dégâts, voir les habitants et constater
00:45 les dégâts qui ont été faits par cette tempête hier et la nuit d'avant.
00:49 - Est-ce qu'on doit attendre des annonces particulières quand on parlait de catastrophe naturelle ?
00:53 Et Olivier Véran et Elisabeth Borne ont tapé en touche parce que c'est le président qui doit...
00:57 - Il faut laisser la primeur au président pour ce type d'annonce et on verra.
01:01 Mais il est fort probable, cet après-midi, Damien, que le président fasse une annonce
01:05 comme la catastrophe naturelle, l'état de catastrophe naturelle ou alors l'état de calamité agricole.
01:11 C'est ce qu'a dit Elisabeth Borne ce matin en filigrane.
01:14 Donc évidemment, s'il se déplace aussi rapidement, c'est qu'il y aura des annonces.
01:18 Mais aussi pour féliciter tout ce qui a été en précaution.
01:23 On parle beaucoup de 1999, la tempête qui a fait 92 morts.
01:29 2010, Xintia qui a fait 53 morts.
01:32 Là, évidemment, un bilan est toujours trop lourd.
01:34 Ces deux morts et 47 blessés, a dit la première ministre.
01:37 On voit qu'il y a eu une prise de conscience dans ce pays, même une triple prise de conscience.
01:41 Une prise de conscience climatique, météorologique, avec, on le voit de la part de Météo France,
01:47 des cartes de vigilance de plus en plus poussées, une très bonne anticipation.
01:51 Aussi, une prise de conscience politique, avec au plus près du territoire,
01:55 les préfets qui ont donné les bonnes consignes au bon moment,
01:57 les ministres qui ont martelé le même sujet et les mêmes messages durant des jours avant.
02:02 Mais aussi une prise de conscience citoyenne.
02:04 Quand vous discutez avec des reporters qui étaient sur le terrain durant deux jours,
02:07 ils expliquent qu'ils ont vu très très peu de monde près du littoral, tout près des vagues.
02:12 Alors qu'avant, ce n'était pas le cas.
02:13 Donc il y a une triple prise de conscience dont la France peut se vanter
02:18 et dont sûrement Emmanuel Macron va se vanter dans 30 minutes maintenant.