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Transcription
00:00 À l'époque, Zazie, Pascal Obispo, Florent Pagny n'étaient pas les noms et la notoriété que l'on connaît aujourd'hui.
00:06 Et pour la seconde, un invité se décommande l'avant-veille en disant "J'ai trop peur, je suis pas prêt, je viens pas".
00:17 Et d'ailleurs, "je ne donne pas de nom" parce qu'en plus il est venu ensuite, donc je comprenais totalement cette espèce de phobie et cette inquiétude.
00:23 Et j'appelle Jean-Jacques, qui me dit d'ailleurs, petit scoop, "mais tu sais quoi, fais comme les Américains, appelle une star, tu la payes,
00:34 et elle va venir faire du cacheton et elle va venir jouer. T'appelles Richard, t'as Franklin et t'as une star et ça sera plus simple".
00:41 J'ai dit "mais Jean-Jacques, on n'a même pas le budget pour finir l'émission, on n'a pas un centime, donc on est vraiment dans la merde".
00:48 - On revient gratuitement.
00:49 - Et il me dit "je n'ai pas Musicien, je n'ai pas Carole Fredericks, je n'ai pas Mickaël Jones".
00:53 A l'époque, il faisait le trio. On est totalement off, on est en vacances, on était pendant les fêtes de fin d'année, donc c'est pas possible.
01:00 Et le lendemain, le vendredi soir, pardon d'être un peu long, il m'appelle à 2h du matin, avec ce sens de l'humour très particulier et formidable.
01:09 Il me dit "je te réveille". Non, 2h du matin !
01:11 - Non, je fais un pénis.
01:14 - Il faut demander à Charbonnoir ce qu'on fait avant de dormir ou quand on n'arrive pas à dormir.
01:19 Mais donc là, il me dit "est-ce que tu as trouvé quelqu'un ? Je m'inquiète quand même".
01:24 Je lui fais "non, Jean-Jacques, on n'a trouvé personne". "Mais vous faites quoi ?"
01:26 "Ils vont passer un feuilleton, je ne sais pas, un Derrick quelconque".
01:29 Le dimanche soir, je m'étais fait incendier par Marie-France Brouillat, directrice des divertissements de l'époque.
01:34 Et il me dit "bon, si je viens avec une guitare, ça ira ?"
01:38 Et là, je vous dis sincèrement, j'ai pleuré. C'est-à-dire que j'ai été envahi par l'émotion de l'humanité, de l'amitié, de la gentillesse.
01:46 Je me sentais sauvé et j'ai chialé. J'ai chialé comme une merde, mais j'assume.
01:51 Avec le "merci", il me dit "donne-moi l'adresse, je te rappelle".
01:55 Parce que je ne voulais pas continuer de pleurer au téléphone.
01:57 "Si je te rappelle, je te donne l'adresse".

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