EMISSION SPECIALE - Dans la roue des 3 Jours cyclistes !

  • l’année dernière
Les accros de la petite reine les attendaient depuis 9 ans... Les pistards sont enfin de retour au Palais des Sports !
Les 6 jours, c'est fini, vive les 3 jours cyclistes : courses, spectacle, gastronomie, la recette fait toujours mouche !
Lucile vous embarque au coeur du vélodrome, à la rencontre des athlètes, des passionnés, et de têtes bien connues !
Transcript
00:00 Ils ont fait tourner les têtes pendant des décennies.
00:05 Les coureurs des 6 jours sont de retour au Ballet des Sports qui ressuscite l'événement cycliste en version concentrée.
00:12 Télé Grenoble prend la roue. C'est 3 jours de Grenoble.
00:15 C'est incroyable cette plongée. Quelques années, quelques décennies en arrière.
00:36 Tout est là. L'ambiance, le spectacle, cette odeur, ce parfum.
00:40 Guy, vous sentez ? Ça sent les 6 jours.
00:42 C'est désormais les 3 jours. Guy Chanal, tout ceci a été possible grâce à vous.
00:46 Comment est-ce qu'on a pu ressusciter les 3 jours de Grenoble ?
00:49 Je crois que c'est la passion surtout.
00:51 Et puis moi, je pensais qu'en 2014, quand c'était arrêté, l'histoire n'était pas terminée.
00:56 Et dans la vie, il ne faut jamais lâcher prise.
00:59 Et puis bon, les années ont passé.
01:01 Et puis quand j'ai vu qu'à un moment donné, il y avait une tentative de peut-être d'arrêter la piste,
01:07 je me suis dit c'est peut-être le moment de redémarrer.
01:09 J'ai appelé tous mes amis, Bernard Thevenet, Laurent Buondi, Philippe Tarantini.
01:13 Je leur ai dit voilà, j'ai envie de redémarrer.
01:15 Qu'est-ce qu'on fait ? Ils m'ont dit on te suit.
01:17 Donc du coup, on est parti.
01:18 Donc c'est une histoire de fidélité d'abord ?
01:20 Oui, je crois que c'est une histoire de fidélité, une histoire d'amitié.
01:23 Puis beaucoup de rigueur parce qu'il ne faut pas...
01:25 C'est quand même un budget qui est très important.
01:27 Il faut faire attention et surtout à mon âge, il ne faut pas déraper.
01:30 Donc mais non, on est satisfait.
01:33 On fait le plat. On sent les gens heureux.
01:35 Les gens nous remercient. Les jeunes qui recourent sur la piste.
01:38 On voit que c'est rempli et que les gens en demandent.
01:41 Le sport, le spectacle et la gastronomie.
01:43 Exactement. La triplette de ce qui marche bien et ce qui rend les gens heureux.
01:48 Et surtout avec des jeunes qui sont Paris 2024. Et ça, c'est important.
01:51 Et qu'est-ce que vous faites alors pendant toute la soirée ?
01:53 Qu'est-ce que c'est votre mission ? Parce que vous êtes partout à la fois.
01:56 Alors il faut... On va voir.
01:57 Bien sûr, on va voir tous nos clients et nos partenaires.
02:00 Après ça, on suit les courses de prêt avec Bernard Thevenet.
02:03 On fait les protocoles. On regarde qui est...
02:05 Moi, j'ai tous les collaborateurs dans le casque
02:07 pour voir qu'il n'y ait pas un problème ailleurs.
02:09 Bon, voilà. C'est une entreprise familiale avec mon épouse et ma fille.
02:13 Et c'est parfait.
02:13 Ça doit vous rappeler beaucoup de souvenirs, tout ça.
02:15 Ça ne nous rajeunit pas, c'est une évidence.
02:17 Mais oui, ça nous rappelle des souvenirs.
02:19 D'avoir revu tous ces anciens.
02:21 Bernard Vallée, tous les anciens coureurs.
02:24 Jean-Claude Colotti, ça fait plaisir.
02:25 Et leur présence prouve que quelque part, ils y tiennent aussi.
02:29 Et que c'est important de le refaire.
02:31 Ah, ça sonne. C'est pour vous ?
02:32 Ça sonne, oui. C'est le réveil.
02:33 On y va. Merci beaucoup.
02:34 A bientôt. Merci.
02:36 Ça y est, regardez, c'est fini, c'est fini.
02:38 Encore deuxième position.
02:40 Attention, qui va aller chercher la qualification.
02:44 La première, donc.
02:45 Ah, on va voir combien...
02:47 Elle roule, les filles.
02:48 Ce soir, elle est à Kansas, donc...
02:50 Alors, on a l'honneur ici de se trouver dans la zone du protocole
03:00 pour essayer d'avoir l'un des hommes à la manœuvre.
03:03 Mais il est toujours tellement, tellement occupé.
03:05 Ça va aller, Bernard Thévenet ? On peut ?
03:07 Ouais, ça va aller, mais bon.
03:09 Il faut toujours être présent, parce qu'il y a toujours quelque chose.
03:11 Ça va s'arranger. Je vais seulement demander aux deux hôtesses.
03:13 Allez-y. Allez-y pour donner les bouquets.
03:16 Tout va bien se passer.
03:17 On en est sûr, Bernard Thévenet.
03:19 Quel bonheur de vous retrouver ici.
03:20 Pour vous aussi, le cœur bat quand même un petit peu fort ici, ce soir.
03:24 C'est le bonheur de vous retrouver.
03:26 C'est le bonheur de retrouver le public.
03:28 C'est le bonheur de retrouver des passionnés
03:32 qu'on n'a pas vus depuis 9 ans.
03:35 Ça, c'est vraiment plaisant.
03:37 C'est un retour.
03:39 Ça nous rajeunit des moments.
03:42 Mais souvent, quand on parle avec les gens,
03:44 ils disent « mais on a l'impression que les derniers trois jours,
03:47 c'était avant hier. »
03:48 Les gens n'ont pas oublié.
03:51 C'est une compétition qui compte aussi pour vous.
03:53 Oui, bien sûr.
03:54 Oui, oui, oui, oui.
03:55 Oui, c'est un genre d'épreuve que j'aime bien.
03:57 C'est une compétition que j'ai découverte un peu sur le tard.
04:00 J'avais 27 ans.
04:02 Mais j'aimais bien parce qu'il y a une très bonne ambiance.
04:08 Il ne fait jamais froid, jamais chaud par rapport à la route.
04:11 Il y a toujours des gens pour vous encourager.
04:13 Tous ici, les gens sont de bons supporters.
04:17 Donc, pour un coureur, c'est vraiment gratifiant de courir ici.
04:21 Bernard Thévenet, vainqueur de deux Tours de France en 1975, en 1977.
04:27 Vous êtes encore toujours là et vous n'arrêtez jamais.
04:29 Il a toute la soirée.
04:30 Ça parle.
04:30 Qu'est ce que vous faites ici ?
04:32 Vous êtes chef de piste.
04:34 C'est moi qui fais le programme.
04:35 Comme vous voyez, il y a beaucoup de lignes.
04:37 Vous le connaissez parfaitement.
04:38 On essaye de deviner combien de temps vont mettre les coureurs pour faire les parcours.
04:43 Chose comme ça.
04:44 Après, je suis en contact avec Laurent Biondi, qui envoie les coureurs.
04:52 On voit les coureurs qui arrivent.
04:53 C'est Laurent Biondi au quartier coureur qui envoie les coureurs.
04:56 Il faut avoir avant un briefing Daniel Mangias parce que là,
04:58 il doit présenter les coureurs de l'omnium.
05:01 Le speaker.
05:02 Oui, oui, oui.
05:03 Donc, il y a beaucoup de choses à mettre d'aplomb avant la course.
05:11 Parce que dans la course même, on a pas mal de choses à faire ou à surveiller.
05:16 Donc, il vaut mieux avoir tout prévu avant.
05:19 Alors, on touche du bois, sans mauvais jeu de mots.
05:21 Il n'est pas loin le bois.
05:22 C'est pour ça.
05:23 Bernard, je vois ici toutes les fleurs.
05:25 Je vous les offre toutes.
05:27 Il faut faire la prévision.
05:30 C'est Guy Chanal qui me dit, tu me fais le décompte des maillots de leader qu'il faut,
05:34 des bouquets qu'il faut, toutes ces choses-là auxquelles il faut penser avant.
05:39 Il n'y en a même pas pour vous ?
05:41 Non, non, parfois il en reste.
05:44 Il en reste parfois.
05:45 Je vais offrir à ma femme en rentrant.
05:47 Voilà.
05:48 Et on l'embrasse très fort Monique aussi et toute votre famille.
05:50 Merci beaucoup Bernard Thévenel.
05:52 Je vous en prie.
05:54 Merci à vous de suivre aussi ces six jours.
05:56 Et de retransmettre tous les exploits des coureurs.
05:58 Merci.
05:59 Il a raison Bernard Thévenel, il y a toujours de l'air ici.
06:06 Il fait très bon.
06:07 Ça me fait peur.
06:13 Ça ne vous fait pas peur là ?
06:15 Non.
06:16 Non, non, je n'ai pas peur du tout.
06:18 Par contre, c'est vrai qu'il faut rester vigilant quand même.
06:20 Il faut rester vigilant parce que dès qu'on entend un petit bruit,
06:23 il faut pouvoir dégager de la piste.
06:26 Qu'est-ce que vous faites là ?
06:27 Mon rôle c'est de faire respecter le timing
06:29 et que tout se passe bien pour l'ensemble des coureurs.
06:33 D'accord, soyez prudent quand même.
06:35 Merci bien.
06:36 Ryan, vous n'avez même pas regardé la ligne d'arrivée.
06:52 Vous jetez un petit œil quand même sur ce qui se passe sur la piste ?
06:54 Oui, oui, oui, tout à l'heure j'ai regardé.
06:56 J'étais de l'autre côté de la piste,
06:58 mais j'aurais dû se quitter sur la piste évidemment.
07:00 C'est vrai qu'on regarde et on entend,
07:02 il y a quand même vachement d'ambiance et beaucoup de bruit.
07:04 On arrive à suivre en fait ?
07:06 Oui, oui, on arrive à suivre.
07:07 Voilà, moi je suis également passionné par ça avant tout,
07:11 avant d'être athlète et c'est vraiment génial.
07:13 Donc c'est que du bonheur là ?
07:14 Ah oui, c'est ça, que du bonheur.
07:16 Mais il faut quand même, on va dire,
07:18 entretenir un petit peu la machine, il ne faut pas s'endormir.
07:20 Non, non, il faut rester en température.
07:23 Les efforts vont très vite, c'est très violent,
07:25 donc on se doit de rester en température.
07:28 Ça c'est votre vrai vélo ?
07:30 C'est votre vélo de tout à l'heure en fait ?
07:31 Vous pouvez rouler dessus pour vous entraîner ?
07:33 C'est ça, voilà, ça s'appelle un home trainer,
07:35 donc maintenant on peut, ce qui nous permet de rouler sur place.
07:38 D'accord, je n'essaie pas de vous faire tomber en tout cas.
07:40 Merci Ryan et bonne chance pour tout à l'heure.
07:41 Merci.
07:42 En fait la grande fête du vélo, c'est bien que ça revienne ?
07:47 Oui, ça fait du bien, parce que c'est vrai que sur des grands championnats,
07:49 on est vraiment à fond, même les téléspectateurs aussi,
07:53 enfin le public sont aussi stressés en fait.
07:55 Donc là vraiment, ça permet vraiment aux gens de découvrir notre discipline,
07:59 de profiter, de bien manger, de voir du beau monde,
08:01 de voir des belles courses, franchement que demander mieux quoi.
08:04 Et de se montrer aussi, et de montrer que les filles sont là et elles sont bien là.
08:08 Ça c'est vraiment très très encourageant.
08:11 Oui, tout à fait, on voit, il y a autant de filles sprinteuses que de garçons sprinteurs,
08:15 donc vraiment ça c'est top, on est vraiment contentes qu'ils aient fait ça aussi pour les filles,
08:19 parce qu'il y a du bon monde aussi, donc franchement on est super contentes,
08:23 et puis en espérant que dans les années à venir aussi ça continue à s'améliorer.
08:27 C'est ça qu'on espère et qu'on donne envie aussi aux jeunes filles de venir essayer la piste
08:32 et qu'elles voient que c'est pas impossible.
08:34 Je vois que ça n'a pas changé les vélos de piste, il n'y a toujours pas de frein en fait ?
08:40 Non, on n'a pas besoin de frein, il n'y a pas d'obstacles sur la piste,
08:42 donc on n'a pas besoin de frein et c'est aussi sécuritaire du coup sur la piste,
08:45 pas de frein dit pas d'à-coups et du coup pas d'obstacles sur la piste.
08:49 Il y a bien un moment où spontanément vous avez envie de vous arrêter tout seul non ?
08:52 Oui, après on retient un petit peu les pédales et puis ça va freiner tranquillement.
08:56 D'accord, il pèse combien celui-ci ?
08:58 Celui-là il pèse 7,2 kg.
09:00 Ah oui, c'est le poids d'un vélo normal en fait ?
09:03 Oui, après on a une limite en compétition à 6,8 kg, on ne peut pas descendre en dessous,
09:06 et avec la rigidité qu'on a besoin aujourd'hui, c'est assez compliqué de descendre à cette limite.
09:12 Le casque hyper profilé, ça va ? Ça vous va bien ?
09:15 Oui, c'est pour l'aérodynamique, on n'a pas trop le choix,
09:17 il y a d'énormes gains à aller chercher sur ça, donc on est obligé de porter les casseaux comme ça.
09:22 Merci pour cette belle découverte, bonne chance, c'est maintenant.
09:24 Oui, de rien, merci.
09:25 On n'est pas dans le quartier des coureurs là Louis ?
09:36 Non, on est proche du bar.
09:37 Mais il ne faut pas le dire.
09:39 Pour aller voir les copains ?
09:40 Oui, pour aller voir les copains, la famille, on a attendu un petit peu pour la DR et tout ça.
09:45 Louis Pigeoulet, c'est un grenobloc, et donc ici tout le monde veut venir vous voir
09:49 parce que vous tenez un nouveau record, un record de France, le record de l'heure,
09:53 c'est très prestigieux, il est à combien de tours exactement ?
09:56 Ça fait 210 tours, donc ça fait 52,557 km.
10:00 Et donc il en manque combien de tours ?
10:03 Il manque 16 tours pour aller chercher la référence mondiale.
10:07 Les premiers souvenirs des six jours à l'époque, ça remonte à quand ?
10:11 Il paraît que je n'avais pas un an quand je suis venu ici la première fois,
10:14 donc je ne m'en souviens pas, mais ça remonte du coup à tout petit.
10:17 Donc c'est vraiment un grand plaisir de pouvoir les faire maintenant côté piste.
10:21 Et vous aviez couru la dernière édition ?
10:23 Oui, avec mon frère, qui lui est passé à la bière,
10:28 pas softement mais voilà.
10:30 Carbure autrement.
10:31 Voilà, c'est ça, il a changé de barrière,
10:33 mais on avait pu les faire tous les deux ensemble pour la dernière édition,
10:35 et ça reste un souvenir fort.
10:37 Oui, et puis c'est magnifique de voir revivre cet événement,
10:40 ne serait-ce que cette ambiance déjà et ce monde qui revient.
10:42 Oui, et puis je recroise des gens que je n'avais pas vus depuis très très longtemps,
10:45 et comme si on ne s'était pas quitté.
10:46 Donc c'est ça aussi Grenoble, les trois jours.
10:49 Finalement tous les Grenoblois connaissent parce que c'est une institution,
10:52 et ça remonte à longtemps.
10:53 Donc c'est vraiment super que Guy Chanel ait pu relancer la machine.
10:56 (Musique)
11:15 Bah dis donc Thomas !
11:16 Il faut tout faire.
11:17 Je vois ça, très souple décidément.
11:20 Oui, je m'entraîne souvent.
11:21 Je savais que je venais, qu'il y avait le French Cancan,
11:23 alors je me suis entraîné depuis au moins 3-4 mois.
11:26 D'accord, ça c'est vraiment du spectacle,
11:28 et c'est vrai que ça change un petit peu.
11:29 Il faut savoir aussi diversifier son offre sportive.
11:33 Oui, c'est sûr, c'est très important.
11:35 Mais demain je le fais avec la tenue en plus.
11:37 C'est sympa de jouer le jeu en tout cas.
11:39 Oui, c'est sympa, c'est toujours sympa.
11:41 Ça va, la mayonnaise elle a bien pris ?
11:42 Ah oui, on a adoré la mayonnaise.
11:45 Je vois ça.
11:46 Et puis c'est sympa parce qu'ici c'est du sérieux quand même,
11:48 un côté sport, il faut être au rendez-vous quand même Thomas.
11:50 Oui, c'est pour ça que je me suis octroyé une petite pause,
11:54 un moment de détente et là je retourne m'échauffer.
11:56 On va aller voir un petit peu de public là-haut.
12:22 Vous arrivez à tout voir vous d'ici ?
12:24 Oui, ça va, parce qu'on est bien, on est bien placés.
12:28 Vous ne voulez rien rater du spectacle sportif ici ?
12:30 Non, on profite.
12:32 Vous avez connu les premières éditions ?
12:34 Oui, les premières éditions.
12:36 J'ai vu courir Bernard Thevenet, Eddy Merckx,
12:39 les grands coureurs de l'époque.
12:41 Magnifique, vous veniez voir les stars de la route à l'époque ?
12:46 Oui, les stars de la route et de la piste aussi.
12:49 Et puis ils sont toujours là, regardez.
12:50 Oui, c'est clair, j'ai à peu près les cheveux blancs comme moi.
12:54 Là, nous venons exprès pour les 3 jours de Grenoble.
13:01 On vient de région parisienne et de Vendée.
13:04 Vous êtes une vraie fan de vélo ?
13:06 Oui, assez.
13:08 Vous en pratiquez, votre famille aussi ?
13:11 Nos filles sont en amateurs sur la route,
13:15 sur piste non, mais la piste c'est spectaculaire, j'adore.
13:20 Un inconditionnel aussi ?
13:22 Pas un inconditionnel, mais c'est vrai que je suis venu plusieurs fois.
13:26 C'était les 6 jours de Grenoble et ça m'a toujours plu.
13:31 Et ça nous a manqué toutes ces années où ça a été supprimé.
13:35 Vous retrouvez tout ça aujourd'hui ?
13:37 On retrouve tout ça, c'est merveilleux.
13:39 En plus le spectacle, que des grands champions, c'est super.
13:44 C'est une longue soirée aussi, parce qu'il n'y a pas beaucoup de temps mort ?
13:47 Non, au contraire, on voit que ça ne s'arrête pas.
13:50 A chaque fois, il y a quelque chose de nouveau, à la fois le spectacle des cyclistes,
13:53 à la fois aussi le spectacle en plein centre de la piste.
13:57 C'est hyper agréable, on ne pensait pas que ça allait repartir aussi fort.
14:01 On aimerait que ça repasse à 6 jours, ça serait bien.
14:03 Un spectacle pendant 6 jours.
14:05 C'est le moment pour aller chercher la voie du Tour.
14:11 Ça restera toujours Daniel Monjas ?
14:14 Comme disent les gens, je suis content d'être là,
14:18 même si les cordes vocales commencent à être fatiguées,
14:21 parce que la soirée est longue, mais c'est vraiment une belle ambiance et une réussite.
14:25 Daniel Monjas, c'est le symbole aussi de la fidélité au cyclisme
14:29 et aussi aux 6 Jours de Grenoble, pas seulement les Tours de France.
14:32 Les Tours de France, combien d'éditions ?
14:34 41.
14:35 41 Tours de France commentées sur la ligne d'arrivée, avec toujours autant de ferveur.
14:39 C'est les 6 Jours qu'on retrouve avec bonheur ?
14:41 Voilà, exactement.
14:42 C'est presque autant de Tours de France,
14:44 parce que la première fois que j'ai commenté les 6 Jours de Grenoble,
14:47 c'était en 1983, donc il y a 40 ans de cela.
14:51 Ça y est, on vous appelle Daniel, regardez.
14:53 Oui, oui, vous pouvez répondre, ça y est.
14:56 C'est en live, attention.
14:58 Vous m'avez posé une question, ma chère Anaïs.
15:02 Ça y est, on a tout.
15:07 C'est magnifique.
15:09 Moi, je regarderais des heures, je suis en train de répondre à une interview,
15:14 mais j'avais l'œil qui allait vers le podium central.
15:19 J'ai encore une minute.
15:22 Encore une minute.
15:23 C'est vrai, mais même quand vous avez deux minutes,
15:26 il faut toujours encore parler, vous êtes indispensable ici.
15:29 Oui, je ne sais pas, mais même ma femme, quand je rentre à la maison,
15:32 elle me dit pourquoi tu ne parles plus.
15:34 J'ai tellement parlé sur les courses, c'est vrai que j'ai plaisir à revenir ici.
15:38 Je trouve que Guy Chanal a réussi un pari formidable,
15:42 quand on voit le parterre qui est plein, l'ambiance qui est là,
15:45 le public qui adhère, je pense que c'était une renaissance
15:48 et je pense que les fondations ont bien pris.
15:51 Oui, et puis il faut rester bien calé, là,
15:53 on voit que la technique ne vous échappe absolument pas,
15:55 vous avez les yeux partout.
15:56 J'ai les yeux partout, oui, et j'essaie de parler très vite,
15:59 j'essaie d'être un petit peu une sorte de speedy Gonzales.
16:02 C'est ce qu'on voit, bien sûr.
16:04 Là, comme ça, en dix secondes, un souvenir particulier ici,
16:08 sur les six jours, un peu cocasse, un peu insolite ?
16:10 C'est quand Gilbert Duclos-Lassalle, il y avait des présentations,
16:14 Guy Chanal faisait des trucs exceptionnels,
16:16 et il avait amené un cheval au centre du vélodrome,
16:20 sur lequel était monté Gilbert Duclos-Lassalle,
16:22 c'est évidemment des images atypiques qu'on ne retrouvera jamais ailleurs.
16:26 Tout est possible, Gilbert Duclos-Lassalle était atypique, déjà.
16:29 Voilà, il a gagné les six jours de Paris, les six jours de Grenoble,
16:31 et les six jours de Bordeaux, il était ici, carrément chez lui.
16:35 Paris-Roubaix aussi, un grand grand ami.
16:37 Oui, oh là là, Bordeaux-Paris également.
16:40 Exactement, votre faute.
16:41 Daniel Mangias, merci de nous avoir fait ce grand plaisir.
16:44 C'est un plaisir partagé.
16:46 Qu'est-ce que vous faites, là ? La photo finish, elle est là ?
16:51 Voilà, absolument. Nous, on est en charge du chronométrage de l'épreuve,
16:54 donc on est équipés d'une photo finish, que vous voyez là, sur la ligne opposée,
16:58 et d'une unité de chronométrage qui est ici,
17:01 et d'un logiciel de chronométrage que je pilote de ce côté-là.
17:03 C'est ça qui nous permet de connaître le temps exact qu'ils ont mis pour faire un tour.
17:07 En fait, il y a un système de bande de contact au sol,
17:10 et en fait, elle se déclenche au moment du dernier tour,
17:13 et elle se redéclenche à nouveau au moment de l'arrivée,
17:15 et c'est ce qui nous permet d'avoir le temps du dernier tour.
17:18 Et les résultats sont automatiquement transmis à Daniel Mangias, qui est juste à côté.
17:21 Il a un magnifique ordinateur juste là, qui nous permet d'avoir les informations
17:26 dès que moi je les saisis, et qu'elles sont validées par l'opérateur photo finish.
17:29 Il faut être très très concentré, et ça se joue à rien.
17:33 C'est très simple, si nous on n'est pas concentré, il n'y a plus de compétition,
17:37 donc évidemment c'est super important.
17:40 Restez bien concentré, pardon pour le dérangement,
17:42 j'espère qu'on n'a pas perturbé les classements de la soirée.
17:45 Non, tout va bien.
17:47 Parfois on peut avoir un doute sur la ligne ?
17:49 On arrive à avoir de très belles images, on fait 10 000 images par seconde,
17:52 donc on arrive bien à savoir qui est le premier, et qui est devant,
17:57 même s'il y a quelques millimètres entre chacun.
17:59 Il y a quand même un jugement.
18:01 Bien sûr, c'est le humain, mais on est bien aidé par les machines.
18:05 Vous avez ici toute la famille Thévenet, qui est en train de vérifier si papa travaille bien.
18:14 Toujours bien. Il n'a pas perdu la main.
18:17 Un premier souvenir des six jours, ça serait lequel ?
18:20 Ça serait en 1976, quand j'étais reine des six jours.
18:24 J'avais connu Bernard sur le Criterium,
18:26 et j'ai dit comment je vais faire pour être avec lui aux six jours.
18:29 Et voilà, donc je me suis présentée, et c'est là que j'ai été élue,
18:32 et j'ai été avec lui tous les six jours.
18:34 Il y a des tout petits, il y a aussi beaucoup d'anciens.
18:39 On va essayer d'aller les voir.
18:41 Jérôme Neuville, mesdames et messieurs,
18:45 Jérôme Neuville, ancien vainqueur, combien de fois ici ?
18:48 Eh bien, zéro.
18:50 Du championnat du monde ?
18:53 Oui, du championnat du monde, mais ici j'ai fait trois ou quatre fois deuxième,
18:57 quatre fois troisième, mais je n'ai jamais gagné.
19:00 C'est un de mes plus gros regrets.
19:02 Daniel Mangias, il croit que j'ai gagné.
19:04 Donc à chaque fois, il dit vainqueur des six jours de Grenoble.
19:07 Partout où je le vois, mais bon.
19:09 Moi, personnellement, ça me permettait de terminer la saison chez moi en tant que régional.
19:16 On ne pensait plus à la fatigue, plus rien, on voyait du monde.
19:20 Mais c'est vrai que c'est très éprouvant, surtout six jours,
19:23 et puis on tournait, on faisait beaucoup plus de kilomètres.
19:26 Mais bon, après, rien n'est comparable.
19:28 Ce qu'il y a de vraiment bien, c'est qu'on relance le vélo,
19:31 et surtout pour les jeunes qui arrivent derrière.
19:34 Je suis vraiment un enfant de la piste, si on peut dire.
19:37 J'avais commencé au Chalberty, et ensuite j'avais participé même aux trois jours de Grenoble valides à l'époque.
19:42 Donc j'ai fait mes armes sur cette piste, j'ai de grands souvenirs ici.
19:46 Regardez, Ryan Ellal, Bernard Vallée, deux générations de coureurs cyclistes,
19:54 deux gabarits aussi, c'était différent à l'époque.
19:57 Moi, ce soir, je passe une soirée formidable,
20:00 de voir tous ces jeunes, tous ces talents,
20:02 qui nous représentent au championnat du monde, au championnat d'Europe,
20:05 et vraiment, félicitations à eux.
20:08 Oui, c'est sûr que c'est un autre vélo, mais la passion reste la même.
20:12 C'est ça le plus important.
20:13 Aujourd'hui, dans les tribunes, et nous en tant que coureurs,
20:17 nous sommes des passionnés, et là, c'est vraiment le sentiment qu'on ressent tous ce soir.
20:22 Peu importe les générations, les âges,
20:24 aujourd'hui, vraiment, on prend tous notre pied,
20:27 et c'est vraiment super agréable et sympa que cette piste soit de nouveau ouverte.
20:31 Je pense que c'était important, et même pour maintenant et pour l'avenir,
20:34 je pense que ça va être important de maintenir et consolider cet événement.
20:38 Vous faites du vélo ?
20:39 Oui.
20:40 Comment ? Expliquez-moi, c'est quoi que vous faites, de la piste, de la route ?
20:43 Non, de la route. Enfin, je ne fais plus, c'était avant, quand on était jeunes.
20:46 Ici, en fait, c'est un hymne aux souvenirs, finalement.
20:48 Oui, oui, le Palais des Sports, pas très loin du boulevard Clémenceau,
20:52 juste derrière, en tout cas, l'ancienne patinoire.
20:55 Et puis, il y a toujours des personnes que j'apprécie beaucoup ici,
20:58 que j'ai l'occasion de voir, et là, de venir aux trois jours,
21:01 c'était aussi cette occasion-là, voilà.
21:03 Une table conviviale, en même temps de l'animation, du sport, des gens formidables.
21:08 Il y a de très belles attractions, il y a des numéros de cirque absolument incroyables,
21:11 donc oui, oui, c'est une belle soirée.
21:13 C'est une jolie symphonie.
21:14 Voilà, en plusieurs mouvements.
21:16 C'est ma carte !
21:20 Et Thibaut, tu as tout observé ? Tu as compris la magie ?
21:27 J'ai tout observé, mais je n'ai rien compris, oui. C'est fort.
21:31 Ça, c'est ce qu'il reproduit chaque jour, la magie de la télé, il a tout regardé.
21:34 Maintenant, regardez bien la carte.
21:42 On la met dessus. On mélange le jeu un petit peu.
21:48 Et alors, ce qui est très important, c'est de prendre la première carte.
21:53 Valet de cœur, d'accord ? Valet de cœur.
21:58 Je vais prendre la carte et on va souffler dessus.
22:02 Qu'est-ce qui se passe ? C'est pas beau ça ?
22:09 Regarde, tu es disparu dessus.
22:11 Et alors après, après ce que tu souffles, tu te mets dessus.
22:16 L'iPhone 1.
22:18 Tiens-le.
22:20 Regarde, l'iPhone 1, il est là.
22:22 Ok, la carte, elle est là.
22:24 On mélange.
22:25 C'est important.
22:27 On attrape la carte et je l'envoie dans le téléphone.
22:30 Est-ce que tu crois qu'elle est arrivée dedans ?
22:33 Ce serait fou, ce serait fou.
22:35 Vas-y, ouvre le téléphone.
22:37 Regardez à l'intérieur du téléphone.
22:39 Montre à tout le monde, regardez.
22:41 Ça, c'est de la magie numérique, il n'y a rien dedans.
22:43 Mais on va le mettre en route.
22:45 On va le faire apparaître.
22:46 J'ai plus de batterie.
22:48 J'ai fait trop de fois.
22:50 Attends, attends, garde le jeu.
22:52 Regardez bien le téléphone.
22:53 À l'intérieur du bloc batterie.
22:57 Regarde, une carte ici.
22:59 Pliée.
23:00 Impossible.
23:07 Mais non.
23:08 Mais non, mais non Caroline.
23:10 C'est beau ça, hein ?
23:11 Non Caroline, généreusement.
23:12 La magie existe Caroline.
23:14 Oui, la magie existe.
23:17 La magie existe.
23:18 Grâce à Caroline.
23:19 C'est bien parce que chaque personne, peu importe l'âge, retombe en enfance.
23:23 Exactement.
23:24 C'est ça qui est beau.
23:25 Exactement.
23:26 Mais là, ce n'est même pas l'enfance, c'est une autre dimension.
23:28 Oui, c'est gentil, c'est adorable.
23:29 Mais vraiment, tout le monde est en demande.
23:31 Ils m'appellent de partout, on n'arrête pas.
23:33 Alors, vite, il y en a encore des nouveaux.
23:35 Il y en a encore, ils attendent.
23:36 Merci Caroline.
23:37 Merci, avec grand plaisir.
23:38 Au revoir.
23:40 Merci beaucoup.
23:41 6 jours, 3 jours, on s'y habitue, Guy ?
23:43 Oui, 3 jours, 3 jours.
23:44 Je pense qu'on va s'y habituer.
23:46 C'est une belle formule.
23:47 Oui, c'est une très belle formule.
23:48 C'est un bon concept et je crois qu'il faut...
23:50 On va essayer de le continuer.
23:51 Je peux le garder celui-là ?
23:53 Oui, tu peux le garder.
23:54 Ça me va bien.
23:55 En tout cas, on est tous très fans de vélo ici.
23:57 Merci beaucoup, Guy Chanal.
23:58 Merci beaucoup à vous tous.
23:59 Ça y est, les revoilà, c'est la photo finish.
24:01 À très vite.
24:02 Sous-titrage ST' 501
24:04 [Musique]

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