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Transcription
00:00 Malika Soucy est étudiante au Vitrail d'Edmounston.
00:04 Diagnostiquée avec des troubles d'anxiété et de confiance en soi,
00:07 elle avait de la difficulté à suivre ses cours dans le système scolaire traditionnel.
00:11 C'est moins du mental, de juste venir ici deux jours par semaine à la place de cinq jours.
00:19 Ça m'aide vraiment à me concentrer, il y a moins de personnes.
00:22 Tout le monde est vraiment proche.
00:24 Elle considère cette classe alternative comme sa deuxième chance.
00:27 Je suis vraiment contente de mon choix. C'est la meilleure chose que j'aurais pu faire.
00:31 Je pense vraiment que je vais pouvoir avancer dans la vie et réussir.
00:37 Les 24 élèves du programme peuvent apprendre et travailler à leur rythme.
00:41 On ne veut pas se carquin de dire que tu dois apprendre de tel mois à tel mois.
00:47 Il n'y a pas de cloche, il n'y a pas de semestre, il n'y a pas d'année scolaire.
00:51 Ils sont vraiment là pour nous. C'est le groupe one-on-one qui fait sûr qu'on avance bien.
00:58 Le DSFNO veut maintenir ses classes alternatives sans le financement du gouvernement provincial,
01:03 ce qui représente un manque à gagner d'environ 225 000 $.
01:07 Ce que je me console, c'est que notre DG, M. Lecaron, nous a confirmé qu'il n'était aucune malintention
01:13 de fermer les classes, qu'ils vont trouver les moyens pour s'occuper de ça.
01:18 Le vitrail d'Edmundston, qui existe depuis 2005, a permis à 195 finissants de trouver leur voie.
01:24 Des anciens élèves qui sont maintenant des gérants d'entreprise, on a des travailleurs sociaux,
01:28 des soudeurs, même une enseignante. C'est ça leur succès.
01:34 C'est des jeunes qui sont capables, mais que le système traditionnel ne leur permettait pas.
01:38 Ces 24 élèves sont encore en cours d'année, mais ils ont tous le même objectif,
01:42 obtenir leur diplôme d'études secondaires avec le programme.
01:46 Mylène Thomas, IMT TVA, Edmundston.
01:49 [SILENCE]