Gabriel Attal, ministre de l'Éducation, annonce la mise en place d'un "questionnaire pour déceler les cas de harcèlement"

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En amont de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire prévue le 9 novembre proche, le ministre de l'Education et la Première dame se rendent ce mardi 7 novembre dans un lycée parisien. Ils rencontrent plusieurs victimes de harcèlement aux côtés d'autres personnalités, dont le chanteur Mika.

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00:00 - Je réponds. - Vas-y, c'est très utile.

00:02 Ça va être une mine de renseignements.

00:04 C'est ça. Pour la première fois dans notre histoire, un questionnaire va être adressé

00:11 à l'ensemble des élèves de France, du CE2 jusqu'à la terminale. Ce questionnaire, on

00:15 l'a réalisé avec des pédopsychiates, des spécialistes de la santé de l'enfant, du

00:20 climat scolaire, le professeur Marcel Ruffaut, Eric de Barbieu, le docteur Nicole Catlin.

00:24 C'est un questionnaire qui va avoir une double utilité. D'abord, il va nous permettre au

00:27 niveau national d'avoir une vision plus claire et plus actualisée sur les phénomènes du

00:32 harcèlement. Les chiffres dont on dispose, qui sont souvent relayés dans la presse,

00:35 datent de 2011. A l'époque, il n'y avait pas TikTok, il n'y avait pas Snapchat, il n'y avait

00:39 pas cet essor de la cyberviolence et du cyberharcèlement. La deuxième utilité de ce questionnaire,

00:46 c'est que ça va permettre dans toutes les classes de France, dans tous les établissements

00:50 de France, d'identifier s'il y a des cas de harcèlement et donc s'il faut engager un

00:54 travail spécifique au sein de la classe ou au sein de l'établissement. Ça va être un

00:57 moyen de provoquer la discussion et de répondre à des situations qui sont parfois des situations

01:01 de détresse, qui ne sont pas toujours signalées parce que ce que l'on constate aussi avec

01:04 des élèves victimes de harcèlement, c'est qu'il y en a parfois qui élèvent leur seuil

01:09 de tolérance, parfois même sans s'en rendre compte, qui finissent par accepter des choses

01:13 dans leur vie quotidienne qu'on ne devrait pas accepter mais qu'ils le font pour se protéger,

01:17 qui ne mettent pas toujours le mot harcèlement sur ce qu'ils vivent et là c'est important

01:19 de le faire avec le questionnaire.

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