Service de livraison à moto : à quand la fin de l’incivisme (Le Débat)

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Transcript
00:00:00 (Musique)
00:00:08 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:00:10 Service de livraison à moto, à quand la fin de l'incivisme ?
00:00:14 Bienvenue à votre magazine "Le Débat".
00:00:18 Depuis l'explosion du e-commerce en Côte d'Ivoire,
00:00:22 à l'instar des pays émergents et développés,
00:00:24 le secteur de la livraison à moto
00:00:28 est parmi les secteurs les plus dynamiques.
00:00:31 Depuis 2020, avec l'avènement de la pandémie,
00:00:34 nous parlions de distanciation, nous parlions de confinement,
00:00:38 nous parlions également d'achat sans contact,
00:00:41 nous parlions de télétravail.
00:00:43 Un réel chamboulement dans les habitudes
00:00:46 et l'explosion de la commande et de la vente en ligne.
00:00:50 L'avènement, l'explosion des structures de livraison
00:00:53 de repas par application mobile,
00:00:56 la livraison de colis express également par application mobile,
00:01:00 l'acquisition de flottes de motos pour les entrepreneurs,
00:01:04 un nombre grandissant de livreurs indépendants.
00:01:07 Cela fait beaucoup de motos en circulation.
00:01:10 Cela fait beaucoup de livreurs sur les routes,
00:01:14 avec ou sans documents,
00:01:16 et parfois sans maîtrise du code de la route.
00:01:20 Le réseau routier peut-il ou va-t-il s'adapter
00:01:25 au secteur en plein essor ?
00:01:28 Beaucoup de drames enregistrés, malheureusement,
00:01:30 beaucoup d'accidents, beaucoup de plaintes également.
00:01:33 En ce qui concerne les consommateurs,
00:01:35 comment mettre de l'ordre dans le secteur ?
00:01:37 Nous ouvrons le débat ce soir.
00:01:39 Service de livraison à motos, à quand la fin de l'incivisme ?
00:01:43 Nos différentes personnes, ressources, sont avec nous en plateau.
00:01:46 Messieurs, bonsoir.
00:01:47 - Bonsoir.
00:01:48 - Merci à vous d'être avec nous.
00:01:50 Monsieur Etienne Kwaku, bonsoir à vous.
00:01:53 - Bonsoir, madame.
00:01:54 - Vous êtes conseiller technique chargé de la coordination
00:01:57 des actions de sécurité routière au ministère des Transports.
00:02:00 - Tout à fait.
00:02:01 - Monsieur Soumaro Benfali,
00:02:04 vous êtes président d'association de consommateurs,
00:02:06 notamment la coalition des organisations
00:02:08 des consommateurs de Côte d'Ivoire, SOS Vichère.
00:02:12 - C'est exact.
00:02:13 - Merci à vous.
00:02:15 Monsieur Bamba Ousmane,
00:02:18 vous êtes président de la fédération des acteurs
00:02:21 de la livraison de Côte d'Ivoire.
00:02:22 - Ici.
00:02:23 - Merci pour votre participation.
00:02:24 Et monsieur Lanciné Bakayko, vous êtes journaliste RTI.
00:02:27 - Bonsoir, Mariam.
00:02:29 - Bonsoir à vous.
00:02:30 Messieurs, merci encore une fois d'être avec nous en plateau.
00:02:33 C'est un sujet qui déchaîne des passions, des agacements.
00:02:36 Également, nous avons choisi d'ouvrir le débat ce soir.
00:02:40 Alors, pour mieux comprendre la raison de la présence
00:02:42 de chacun d'entre vous,
00:02:44 on aime, dans le cadre de cette émission,
00:02:46 faire un petit tour de table.
00:02:47 Quand on dit conseiller technique chargé de la coordination
00:02:49 des actions de sécurité routière,
00:02:51 on entend bien sécurité routière, coordination.
00:02:54 Mais concrètement, que faites-vous au quotidien?
00:02:57 - Merci, madame.
00:02:58 Permettez-moi déjà de vous dire merci pour cette invitation
00:03:01 et cette opportunité de parler encore de sécurité routière
00:03:04 au nom de monsieur le ministre des Transports,
00:03:05 monsieur Abadou Kone.
00:03:07 Nous remercions les autorités de la radio-diffusion
00:03:10 de télévision ivoirienne.
00:03:12 Coordination des actions de sécurité routière,
00:03:14 c'est travailler à la mise en oeuvre de tout ce qui contribue
00:03:17 à l'amélioration de la sécurité routière,
00:03:20 notamment avec les structures de l'administration
00:03:22 qui en ont les charges,
00:03:24 notamment l'Office de sécurité routière, l'OSER,
00:03:26 la Direction générale des transports et ressources
00:03:28 de la circulation, la police spéciale de la sécurité routière
00:03:31 et bien d'autres secteurs de l'administration
00:03:34 qui, donc, ont la charge de développer
00:03:38 toute une batterie d'actions
00:03:40 qui rentrent dans le cadre de la stratégie nationale
00:03:42 de sécurité routière, dont l'objectif est
00:03:45 de réduire le nombre de tuyaux sur les routes
00:03:49 et les victimes de façon générale blessées
00:03:51 comme tuyées sur nos routes.
00:03:53 Et l'objectif principal, ça je le dis tout de suite,
00:03:55 c'est que à l'horizon 2030,
00:03:58 que nous atteignons une réduction de 50%
00:04:01 de ce que nous connaissons aujourd'hui
00:04:03 au niveau des victimes blessées et tuyées sur les routes.
00:04:06 On va voir comment tout cela est mis en oeuvre.
00:04:10 Merci en tout cas d'être là.
00:04:12 Monsieur Soumarou Ben Vali,
00:04:14 vous êtes pour la défense des droits des consommateurs.
00:04:18 Oui, c'est exact.
00:04:20 Nous sommes chargés de transmettre
00:04:23 les préoccupations des consommateurs
00:04:25 aux décideurs publics et privés
00:04:28 et faire le retour aussi
00:04:30 de ces décideurs-là aux consommateurs.
00:04:33 Et donc, même le ministère des Transports,
00:04:36 sur le plateau, nous sommes en contact quotidien.
00:04:41 Nous organisons des séminaires, des ateliers,
00:04:44 des rencontres pour essayer de trouver
00:04:49 une solution aux préoccupations des consommateurs sans tapage.
00:04:54 Très bien.
00:04:56 Monsieur Ousmane Bamba,
00:04:58 alors avec vous, on va parler du côté livreur,
00:05:01 donc livraison.
00:05:03 On présente la Fédération des acteurs de la livraison.
00:05:06 Donc, vous êtes en organisation, c'est bien structuré.
00:05:10 Combien de livraires répertoriez-vous aujourd'hui ?
00:05:13 OK, merci de nous avoir reçu sur ce plateau
00:05:16 pour pouvoir venir parler de notre secteur d'activité.
00:05:19 La Fédération des acteurs de la livraison en Côte d'Ivoire
00:05:22 est une fédération qui a en son sein 12 associations
00:05:24 qui évoluent dans le secteur de la livraison.
00:05:26 Nous avons, pour le nombre de livreurs
00:05:29 identifiés dans notre association,
00:05:31 plus de 2 500 livreurs
00:05:34 et 100 structures de livraison
00:05:36 et 54 structures de livraison non formelles,
00:05:39 100 structures de livraison formelles
00:05:42 que nous essayons d'accompagner
00:05:44 pour la profession de livraison
00:05:46 de notre secteur d'activité aujourd'hui.
00:05:48 Très bien. Et puis, l'ancienne Bakayoko,
00:05:50 alors vous, en tant que journaliste,
00:05:52 avez bien évidemment une vision un peu transversale
00:05:54 avec les différents acteurs.
00:05:56 On parle du ministère, de tutelle,
00:05:58 on parle également des consommateurs,
00:06:00 on parle des livreurs.
00:06:01 Donc, vous avez une vision globale.
00:06:04 Effectivement, nous sommes censés avoir une vision globale
00:06:07 parce que tous ces invités-là,
00:06:09 je travaille avec chacun d'eux,
00:06:11 en tout cas, avec chacun des secteurs.
00:06:13 Ce sont des gens que je connais très, très bien.
00:06:15 Donc, moi, je fais mon travail d'information
00:06:18 et de collecte aussi des informations.
00:06:22 Bon, c'est vrai aussi, nous faisons aussi
00:06:24 un peu de formation,
00:06:26 de sensibilisation aussi via nos médias
00:06:29 parce que la question de la sécurité routière,
00:06:31 c'est une question qui concerne tout le monde
00:06:35 parce que quand les gens sont tués sur la route,
00:06:37 il n'y a pas de distinguo à faire
00:06:39 et puis c'est des pertes humaines pour les familles,
00:06:41 pour la Côte d'Ivoire et puis même pour tout le monde.
00:06:44 Et donc, nous nous sommes chargés de faire
00:06:46 le travail de veille, le travail de sensibilisation,
00:06:48 le travail d'information pour que ce métier-là,
00:06:52 qui est pour le moment très peu structuré,
00:06:55 le devienne parce qu'en fin de compte,
00:06:58 c'est un vrai pourvoyeur d'emploi
00:07:01 et donc le gouvernement et les acteurs
00:07:03 ont besoin d'une réorganisation
00:07:05 pour que ce secteur puisse atteindre
00:07:07 les objectifs, un principe qui doit se fixer.
00:07:10 Merci en tout cas.
00:07:12 Service de livraison à Motu,
00:07:14 à quand la fin de l'incivisme ?
00:07:16 Bien évidemment, la première chose,
00:07:17 c'est de demander le point de vue de chacun,
00:07:19 mais juste avant, nous avons un élément du reportage
00:07:21 qui campe un peu bien la situation qui prévaut.
00:07:24 La moto est encore en bas.
00:07:28 Elle a traîné ça depuis le stade là-bas jusqu'ici.
00:07:31 La victime est Zoubache.
00:07:33 En quittant, la moto était en bas du camion.
00:07:36 Il y a un pneu qui a marché sur sa tête,
00:07:38 ça a écrasé tout.
00:07:39 La vie s'arrêtait ainsi brutalement
00:07:43 pour Brou Valentin, livreur âgé de 34 ans,
00:07:46 le 15 septembre 2023,
00:07:49 sur le boulevard Laguner du Plateau.
00:07:51 Un décès qui porte à six
00:07:53 le nombre de livreurs ayant trouvé la mort
00:07:56 dans des accidents de la circulation cette année.
00:07:59 Ces chiffres avancés par la Fédération
00:08:01 des acteurs de la livraison mettent bien en évidence
00:08:04 les risques liés à la pratique de cette activité
00:08:07 en plein boum dans la capitale économique ivoirienne.
00:08:10 Au quotidien, ces jeunes coursiers côtoient
00:08:12 des milliers de véhicules en mouvement à Abidjan.
00:08:15 À Abidjan aussi, ce n'est pas facile de rouler
00:08:18 au milieu des voitures.
00:08:19 Quand on sort de la voie, c'est trop risqué.
00:08:22 Quand il y a un accident, le public le tait.
00:08:24 Lui, c'est sa moto,
00:08:26 avec sa recette qu'elle demande après.
00:08:28 On n'est pas assuré.
00:08:30 On a fait rouler là.
00:08:32 Notre vie est en danger.
00:08:34 C'est Dieu qui nous protège, c'est tout.
00:08:36 Sinon, il y a beaucoup de risques.
00:08:38 Beaucoup de risques, mais visiblement loin
00:08:41 de susciter la prudence et freiner l'incivisme
00:08:44 chez certains livreurs.
00:08:46 On les rencontre sur les grandes artères,
00:08:48 à vive allure, roulant à contresens.
00:08:51 Parfois sans caxe de protection,
00:08:56 foulant au pied le respect du feu tricolore,
00:08:59 et donnant l'impression de faire une cousse contre la montre.
00:09:03 Souvent, il y a des clients qui veulent être rapidement,
00:09:06 dans l'immédiat, quoi.
00:09:08 Il faut aller vite, très vite.
00:09:10 On a plusieurs communes à livrer.
00:09:11 On a moins de temps.
00:09:13 L'autre est dans l'autre commune, l'autre est dans la ville.
00:09:15 C'est une question de temps.
00:09:16 Du coup, il faut la rapidité.
00:09:18 Tu es obligé de faire rapidement pour avoir plus de clients
00:09:21 et avoir aussi plus d'argent pour pouvoir gérer ton propriété.
00:09:24 Outre les manquements aux côtes de la route,
00:09:26 bon nombre de livreurs exercent sans permis de conduire,
00:09:29 ni assurance, encore moins de vignettes,
00:09:32 à l'instar de Moussa Ekader.
00:09:34 Je n'ai pas encore de permis parce que je n'ai pas encore les moyens
00:09:37 pour financer mon permis.
00:09:39 Mais au début, d'abord, si ça va, je fais mon permis.
00:09:42 Avant, quand tu avais une moto comme ça,
00:09:45 on demandait assurance et vignettes.
00:09:47 Voilà.
00:09:48 Mais maintenant, on demande assurance, vignettes, carte grise.
00:09:52 Et puis, en tout cas, il y a plein de procédures.
00:09:54 Dans les occasions, il faut voir le prix pour que tout le monde soit en règle.
00:09:57 L'attitude affichée aujourd'hui par ces coursiers sur les routes abidjanaises
00:10:02 fait l'objet de vifs critiques.
00:10:04 Les livreurs ne respectent jamais les feux.
00:10:07 Tu as un feu rouge, tu t'arrêtes, ils viennent,
00:10:10 ils vous dépassent et puis ils s'en vont.
00:10:12 Et c'est ça qui provoque beaucoup d'incidents.
00:10:13 Souvent, même, tu es là, le roulement vient couper devant toi.
00:10:16 Si tu ne freines pas, ou bien tu ne fais pas attention à eux,
00:10:19 tu seras obligé de les prendre.
00:10:21 Les livreurs, ils roulent très mal.
00:10:23 Je ne veux pas gâter le travail de quelqu'un, mais ils roulent très mal.
00:10:27 Même avant, il y a un livreur qui a failli me faire un WC.
00:10:30 Ils sont indisciplinés, je pense.
00:10:32 Ils sont indisciplinés.
00:10:34 Tout le monde est en quête d'argent, mais en cherchant l'argent,
00:10:37 il faut penser à soi-même et éventuellement aux autres.
00:10:40 Ces critiques émises par les usagers sont d'ailleurs soutenues par l'OSER.
00:10:45 L'Office de sécurité routière indique, avant enregistré pour l'année 2022,
00:10:50 2132 accidents de la circulation au niveau des engins à deux roues,
00:10:55 majoritairement constitués de livreurs.
00:10:58 Et ces 2132 accidents ont occasionné 72 tuées.
00:11:03 Dans ces statistiques, on a constaté que les conflits les plus nombreux
00:11:08 sont ceux qui se font entre les véhicules et les deux roues.
00:11:12 Donc, c'est l'occasion d'interpeller les automobilistes sur le rôle
00:11:16 qu'ils ont à jouer pour pouvoir protéger les deux roues également
00:11:20 qui sont parmi les usagers vulnérables.
00:11:23 Ce que nous voulons dire également aux livreurs, c'est de respecter
00:11:29 le code de la route et notamment le feu tricolore, le feu rouge.
00:11:34 La Fédération des acteurs de la livraison de Côte d'Ivoire
00:11:38 estime à 3000 le nombre de jeunes évoluant dans le secteur.
00:11:42 Des statistiques qui montrent l'intérêt autour de cette activité,
00:11:46 une activité qui a plus que jamais besoin d'être encadrée
00:11:50 afin d'éviter les dérives.
00:11:52 En 2022, au total, 12 livreurs ont perdu la vie dans des conditions déplorables.
00:11:58 De retour en studio, messieurs, je vais vous demander de réagir
00:12:03 à cet élément de reportage signé Dieu Monde.
00:12:06 Beaucoup de choses ont été dites.
00:12:08 Monsieur Thierno Gouakou, je vous donne la parole en premier.
00:12:10 Je voudrais déjà m'incliner devant la mémoire du jeune qui a été tué,
00:12:14 on l'a vu là au début du film, de façon tragique.
00:12:17 Le monsieur De Loser, tout à l'heure, dans son intervention,
00:12:23 a parlé des usagers vulnérables, c'est-à-dire que les engins à deux roues,
00:12:29 les conducteurs de ces engins sont comptés parmi les usagers vulnérables,
00:12:33 avec les piétons, qui se retrouvent donc au milieu des véhicules à quatre roues,
00:12:37 qui sont beaucoup plus protégés qu'eux.
00:12:40 Donc ceux-là doivent faire l'objet d'une attention.
00:12:44 Je parle du cas où tous ceux qui se retrouvent dans la circulation doivent y être,
00:12:49 c'est-à-dire qu'ils ont le permis de conduire.
00:12:52 Je suppose que c'est le cas de celui-là, sinon il ne devrait pas être là.
00:12:55 Maintenant, de façon générale, on a vu tous les commentaires
00:12:58 qui ont été faits par les uns et les autres,
00:13:00 c'est qu'il y a eu une forte incrimination des livreurs.
00:13:04 Mais moi j'étends la chose à l'ensemble des utilisateurs des deux roues motorisées,
00:13:08 dont font partie justement les livreurs.
00:13:12 Les livreurs sont en majorité ?
00:13:14 En majorité, oui. Dans la ville d'Abidjan, ils sont en majorité,
00:13:17 mais je voudrais profiter quand même de cette émission, puisque c'est nationale,
00:13:21 et que c'est vu un peu partout, pour étendre le conseil que nous aurons à donner
00:13:26 au cours de cette émission à l'ensemble des usagers des deux roues.
00:13:29 Vous parlez des cyclistes ? Parce qu'on les voit de moins en moins.
00:13:31 Oui, les motorisés, je l'ai bien dit.
00:13:34 Tous ceux qui conduisent les motocyclettes, les cyclomoteurs, les vélomoteurs,
00:13:38 tous ceux qui ont un jeu motorisé à deux roues,
00:13:40 ils ont le même comportement pour la plupart que les livreurs que nous connaissons ici à Abidjan.
00:13:46 Malheureusement pour les livreurs, c'est aggravé,
00:13:49 et l'un des livreurs l'a dit dans son intervention, par la course à la recette.
00:13:55 On va tout à l'heure situer les raisons, mais là on va rester d'abord sur l'étude.
00:13:59 Je crois que le film plante bien le décor.
00:14:03 Qu'est-ce qu'il faut faire ? Ils ont énuméré les déficits qu'ils ont
00:14:06 en ce qui concerne les documents des transports,
00:14:09 et même la formation de façon générale, et le respect du code de la route.
00:14:13 Donc c'est des sujets que nous aurons à développer et donner des conseils.
00:14:16 Alors, nous vous annonçons que le QR code est disponible.
00:14:20 Il va s'afficher d'un moment à l'autre au bas de l'écran,
00:14:24 et vous pourrez interagir et poser des questions
00:14:27 à nos différents intervenants sur le plateau tout au long de cette émission.
00:14:33 Monsieur Ben Falik, quel est votre sentiment après cet élément de reportage ?
00:14:38 Un sentiment de tristesse.
00:14:42 Ce que nous constatons aujourd'hui par rapport au comportement
00:14:48 de ces livraires sur les engins de deux roues.
00:14:54 Comme quelqu'un l'a dit tout à l'heure dans l'élément,
00:14:57 je vous assure que ces livraires-là ne se reconnaissent pas dans les feux rouges.
00:15:03 Les feux rouges ne se reconnaissent pas dedans.
00:15:06 Et ils essayent de passer entre les deux,
00:15:11 plusieurs véhicules, parfois même en dommager des véhicules,
00:15:15 et venir demander pardon.
00:15:18 Je pense qu'en Côte d'Ivoire, on essaie de tolérer des petits secteurs,
00:15:24 mais en fin de compte, ça nous dépasse et ça devient un problème national.
00:15:30 Si dès le début, on avait été rigoureux et on avait mis les garde-fous,
00:15:37 je pense que ce que nous sommes en train de vivre aujourd'hui, ça allait être moins.
00:15:43 Même ce soir, en venant à cette émission, j'ai vu encore, non loin du pont à la Sainte-Ouattara,
00:15:51 un livraire couché en bas d'un véhicule.
00:15:55 Pourquoi toujours... Quand tu es fouillé à l'Auxerre, c'est vrai qu'il y a beaucoup d'accidents,
00:16:04 mais très peu entre les véhicules, mais plus c'est les motos qui...
00:16:11 Moi, en tout cas, dans la journée d'aujourd'hui, je vous assure que j'ai vu trois accidents, véhicules et motos.
00:16:18 En deuxième partie de l'émission, on va chercher à comprendre pourquoi ce désordre.
00:16:23 D'accord, c'est bien entendu. Alors, M. Bamba, forcément, votre point de vue va être différent.
00:16:30 Non, pas différent forcément, parce que je rejoins ce que le monsieur a dit tout à l'heure.
00:16:35 C'est vrai que notre secteur d'activité aujourd'hui est vraiment sali par tous ces accidents.
00:16:44 Donc, nous, à notre niveau, nous essayons plus ou moins de pouvoir sensibiliser ces livres-là
00:16:51 pour que l'insécurité où on tient aujourd'hui soit l'affaire de tous.
00:16:58 Pour que ces livres-là soient professionnels aujourd'hui.
00:17:01 Pour que ces livres-là soient sensibilisés sur le cours de la route.
00:17:05 Dieu merci, aujourd'hui, nous avons eu une rencontre avec le ministère.
00:17:09 On va y arriver. On va en parler. Il n'y a pas de souci.
00:17:13 D'accord. Donc, vous admettez que cet incivisme-là est justifié.
00:17:19 Elle est grandissante dans notre secteur d'activité aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui, nous n'arrivons pas vraiment à contrôler
00:17:25 toutes les entrées qui se font aujourd'hui dans notre secteur.
00:17:29 Parce qu'aujourd'hui, j'ai ma moto, je deviens livreur automatique, moi.
00:17:33 Donc, c'est ce qui est un peu dangereux aujourd'hui.
00:17:35 Ces personnes qui rentrent...
00:17:37 Donc, ça veut dire que vous nous parlez de à peu près 3 000 livreurs ?
00:17:40 Oui, 2 500 à 3 000 livreurs aujourd'hui.
00:17:41 2 500 à 3 000 livreurs.
00:17:42 Oui.
00:17:43 Donc, ça veut dire que tous les jours, ça augmente et ils ne viennent pas forcément au...
00:17:46 Non, les 2 500 à 3 000 livreurs sont des livreurs qui ont été identifiés par les membres de notre fédération
00:17:54 au niveau des différentes associations qui évoluent dans la fédération.
00:17:57 Maintenant, ceux qui rentrent, on n'a pas encore les identifiants de ces personnes-là.
00:18:04 Mais on est en train de mettre en oeuvre pour pouvoir avoir ces identifiants de ces personnes-là,
00:18:08 pour pouvoir les centraliser dans une base d'étonnement aujourd'hui.
00:18:10 Pour qu'aujourd'hui, tous ces acteurs-là soient identifiés au niveau des différents ministères de tutelle.
00:18:15 D'accord.
00:18:16 M. Ntchini Bakarygo, quel est votre regard ?
00:18:18 Bon, voilà, le requisitoire qui a été fait ici est musclé.
00:18:22 Contre les livreurs, bon, eux-mêmes, ils plaident coupables.
00:18:26 Donc, il faut dire que c'est un secteur qui est complètement désorganisé, déstructuré, on va dire.
00:18:34 Parce que ce qu'il faut dire, il faut dire qu'il y a 3 types de livreurs en réalité.
00:18:38 Il y a des livreurs indépendants, il y a des livreurs salariés, c'est-à-dire qui travaillent pour les sociétés,
00:18:44 les industriels, etc., qui sont les livreurs.
00:18:47 Et puis, il y a des livreurs à la course qui travaillent pour les metteurs en… je veux dire…
00:18:53 Les sociétés de mise en relation.
00:18:55 Les sociétés de mise en relation. Donc, il y a 3 types.
00:18:57 Alors, M. Bamba a parlé uniquement des, je crois, des indépendants, n'est-ce pas, qui font autour de 2 500.
00:19:04 Mais il faut dire qu'il y a d'autres types.
00:19:06 C'est vrai que dans l'élément sonore qui est passé tout à l'heure, ils ont parlé de courses à l'argent.
00:19:12 C'est vrai, les indépendants et peut-être ceux qui sont à la ligne, font les courses, sont effectivement dans la course à l'argent.
00:19:19 Mais et ceux qui sont déjà salariés ?
00:19:21 Ça veut dire que c'est une question de mœurs en réalité.
00:19:24 Parce que même ceux-mêmes qui travaillent pour les entreprises bien structurées ne sont pas en reste.
00:19:30 Donc, je pense qu'il y a un vrai travail, je ne vais pas dire psychologique, mais un vrai travail d'éducation,
00:19:35 d'éducation ordinaire, morale même, qui doit s'opérer dans ce secteur.
00:19:41 Parce que voyez-vous, cet incivisme-là, parfois est suivi, par propos parfois impudiques,
00:19:49 est lancé vis-à-vis des autres usagers de la route.
00:19:52 Et M. Soumaro l'a dit, le feu n'existe pas chez ces gens.
00:19:57 Le feu n'existe pas.
00:19:59 Bon, je ne vais pas en rajouter à la diatribe contre leur coopération,
00:20:03 parce qu'en réalité, c'est une coopération qui doit exister, parce qu'elle est pourvoyeuse de beaucoup d'emplois.
00:20:10 Oui, on l'a dit à l'entample de l'émission.
00:20:12 Dans un système où aujourd'hui le gouvernement s'évertue à créer de l'emploi,
00:20:18 il faut que ces personnes qui viennent intervenir dans ces entreprises-là aussi, ou bien dans ce secteur,
00:20:25 puissent eux-mêmes se structurer, puissent eux-mêmes aider le pouvoir public à prendre leurs activités au sérieux.
00:20:35 Pour le moment, ce n'est pas le cas. Et donc, les répercussions sont nettes sur l'ensemble de la population.
00:20:40 Parce que ce n'est pas seulement eux-mêmes qui les mettent en danger, mais c'est les autres usagers.
00:20:44 C'est vrai. Voyez-vous, les motos sont impliquées dans quasiment 70% des accidents de la route.
00:20:52 Cette année, par exemple, il y a eu près de 12 000 accidents.
00:20:54 Je parle sur le contrôle du conseiller.
00:20:56 Et à peu près 1 051 décès pour cette année 2022.
00:21:01 Les motos sont impliquées dans près de 70% des cas d'accident.
00:21:05 C'est vrai que les véhicules personnels, avec 53%, sont effectivement concernés aussi par les accidents.
00:21:11 Mais les motos sont les plus en vue dans cette affaire.
00:21:15 Alors qu'ils sont des usagers faibles.
00:21:17 Mais eux-mêmes, ils ne réalisent pas qu'ils sont des usagers faibles.
00:21:20 Ils font le rodeo sur les voies publiques.
00:21:23 Et là, le préjudice est énorme pour la Côte d'Ivoire.
00:21:26 C'est vraiment énorme pour la Côte d'Ivoire. C'est toujours un décès de trop.
00:21:29 Alors quand on situe les responsabilités, c'est vrai que les livreurs sont vraiment sous les feux de la rampe.
00:21:35 Mais en ce qui concerne les automobilistes aussi,
00:21:39 il y a des automobilistes qui malheureusement, vous l'avez dit tout à l'heure,
00:21:43 il y a cette assistance qu'il faut avoir pour les personnes qui sont sur la route et qui sont vulnérables.
00:21:50 Donc il y a beaucoup d'automobilistes également qui sont impatients et qui foncent.
00:21:53 Et puis qui assèment qu'elles n'ont pas à être là également.
00:21:58 Et puis vous, au ministère, est-ce qu'il y a une politique pour que ces différents livreurs soient répertoriés, recensés ?
00:22:09 J'ai dit tantôt qu'il fallait voir au-delà des livreurs, les utilisateurs des deux roues motorisées de façon générale.
00:22:17 Parce que c'est eux tous qui sont le problème.
00:22:19 C'est vrai que les livreurs sont les plus voyants, mais derrière eux, il y a les utilisateurs de l'ensemble des deux roues.
00:22:27 Et je voudrais donc préciser par rapport aux statistiques qu'a données M. Lansiné,
00:22:33 qu'effectivement pour 2023, premier semestre 2023, en ce qui concerne les deux roues, la situation n'est pas encore éluisante.
00:22:42 On a beaucoup d'efforts à faire.
00:22:44 Il se retrouve à près de 31% d'étuiers.
00:22:47 Et dans certaines zones où les deux roues sont beaucoup utilisées, ça va jusqu'à 67% d'étuiers.
00:22:56 Ça, c'est le chiffre des losers que nous avons.
00:22:58 Donc il y a un travail de sensibilisation à faire.
00:23:01 Mais nous disons qu'il y a d'abord que celui qui doit emprunter la route, qui doit se mettre au guidon d'une motociclette,
00:23:12 doit avoir son permis de conduire.
00:23:14 Peut-être que tout à l'heure, quand on va arriver dans les solutions, on va les aborder dans plus de détails.
00:23:18 Il doit avoir son permis de conduire.
00:23:20 L'engin qu'il utilise doit être immatriculé.
00:23:24 Et cet engin est soumis à un certain nombre de suivis, dont le contrôle technique automobile.
00:23:30 Donc il y a tout un arsenal réglementaire qui est en place pour qu'au niveau du véhicule, qu'il y ait cette sûreté.
00:23:38 Au niveau du conducteur, qu'il y ait le minimum de connaissances des règles de circulation.
00:23:43 Maintenant, est-ce que cela est fait ?
00:23:46 C'est pourquoi je pense qu'avec ce que nous vivons, on ne peut pas rester les bras croisés.
00:23:51 C'est vrai que c'est un secteur qui fournit beaucoup d'emplois.
00:23:54 Et que dans la situation actuelle, c'est bien pour les jeunes.
00:23:57 Mais il ne faudrait pas que ce soit en même temps leur cimetière.
00:24:00 Il faut garantir leur vie.
00:24:02 Et c'est pourquoi il est bien que nous continuions notre sensibilisation comme nous le faisons.
00:24:05 Mais qu'à côté, il y ait un peu plus de rigueur pour que les nouveaux entrants ne viennent pas pour dire
00:24:10 "je vais y entrer avant de chercher à avoir mon permis de conduire",
00:24:13 mais que "je cherche d'abord mon permis de conduire avant d'y aller".
00:24:16 Et là, c'est un appel que nous lançons aux fédérations des livreurs,
00:24:21 pour que tous ceux qui viennent s'inscrire auprès d'eux, pour être sur leur plateforme,
00:24:26 qu'ils vérifient qu'ils sont d'abord détenteurs du permis de conduire.
00:24:29 C'est le minimum.
00:24:30 La formation qui se fait après n'est pas une formation initiale à l'obtention.
00:24:34 Il a dit aussi que beaucoup d'entre eux malheureusement ne viennent pas jusqu'à eux pour s'identifier.
00:24:38 Ils rentrent de manière spontanée dans le secteur d'activité.
00:24:41 Peut-être que le contrôle devrait s'effectuer au niveau du ministère des Transports.
00:24:45 C'est pourquoi j'ai dit tantôt que la classification "livreur" et "autre conducteur de deux roues"
00:24:51 risque de nous faire biaiser un peu les échanges.
00:24:53 Alors, on prenne tous les deux roues, tous les conducteurs de deux roues.
00:24:57 Mais je vous rappelle le thème de l'émission.
00:24:58 Tout à fait, mais je vous ai dit qu'ils sont déjà dedans.
00:25:00 Les livreurs ont un masovisme des livreurs.
00:25:01 C'est normal qu'on puisse spécifier quand même.
00:25:03 Voilà, non, de toute façon on va y arriver.
00:25:05 Comme les livreurs font partie de celui-là, on va les traiter de façon globale,
00:25:09 en mettant un accent sur le comportement des livreurs que nous constatons
00:25:13 et qui a été dénoncé dans le film.
00:25:15 Ça, nous sommes d'accord là-dessus.
00:25:17 D'accord, très bien.
00:25:18 M. Ben Fally, alors, on est toujours en train de comprendre la réalité de la situation qui prévaut.
00:25:24 Il n'y a pas que l'inséviscement sur les routes que l'on reproche aux livreurs.
00:25:27 Il y a beaucoup de plaintes de consommateurs.
00:25:29 Pouvez-vous nous en remonter certaines ?
00:25:30 Je voudrais d'abord, Dieu maryam, sur ce plateau où vous êtes assise,
00:25:36 je pense que n'importe qui ne peut pas venir s'asseoir
00:25:39 et le DG de la RTI même ne peut pas le recruter.
00:25:42 Il peut être recruté à la RTI. Il y a des critères.
00:25:46 Alors, on ne peut pas venir à un métier sous prétexte que les temps sont durs.
00:25:53 Il y a des garde-fous, il y a des règles qui sont là.
00:25:56 Avant de venir dans un métier, dans un secteur, on se renseigne d'abord
00:26:01 quels sont les critères pour être dans ce secteur.
00:26:04 Mais si vous ne l'avez pas fait, donc, force revient à la loi
00:26:09 parce que la sensibilisation, je pense que c'est terminé.
00:26:11 On a assez sensibilisé.
00:26:13 Moi, je pense qu'à partir de maintenant, la police spéciale, la sécurité au pied
00:26:20 doit avoir tolérance zéro vis-à-vis.
00:26:24 M. Benfali, on va y revenir dans les propositions de solutions.
00:26:27 Je pense que des propositions énergiques vont être proposées
00:26:30 qui sont peut-être d'ailleurs déjà en cours.
00:26:32 Mais les consommateurs, qu'est-ce que les consommateurs...
00:26:34 Ce que nous reprochons aux livrets, d'abord, l'éducation.
00:26:44 Ils ne sont pas courtois, et tous.
00:26:47 On ne peut pas jeter quand même ça sur l'ensemble des livrets.
00:26:51 La majorité, ils ne sont pas courtois vis-à-vis des consommateurs que nous sommes.
00:26:57 Et deuxièmement, il y a la sécurité des produits que nous commandons.
00:27:04 Si je vous dis que les aliments livrés, parfois, des livrets ronflants,
00:27:10 vous devez les servir d'abord, avant de les livrer à la maison.
00:27:14 Nous avons des plaintes enregistrées, c'est-à-dire que le plat arrive altéré.
00:27:18 Et c'est pour cela, tout ça-là doit nous amener à réglementer ce secteur
00:27:24 parce que ce qu'on m'apporte comme nourriture que je dois manger doit être sécurisé.
00:27:32 Et cela, même au-delà de la quantité qui est diminuée,
00:27:37 me remet en cause la sécurité physique même du consommateur que je suis.
00:27:47 Le livret, qui est connu chez moi, qui a constaté des choses,
00:27:54 peut me mettre des produits dans ma nourriture dès que je vais manger, je vais me mettre à dormir.
00:28:02 Et il y a des livrets que non seulement le consommateur est victime,
00:28:06 même ceux qui lui donnent du marceau sont victimes
00:28:08 parce qu'il y en a qui fuient avec le colis ou qui viennent avec la recette.
00:28:14 C'est-à-dire que quand il fuit avec le colis, donc le consommateur que je suis, je n'ai pas reçu.
00:28:18 Et celui qui l'a mandaté a perdu son argent.
00:28:22 Et s'il m'a déjà livré qu'il est parti avec la recette,
00:28:25 donc son patron, celui qui l'a envoyé, a perdu.
00:28:29 Tout ça-là, le fait que le secteur n'est pas organisé, n'est pas encadré,
00:28:36 qui nous amène à avoir tous ces désagréments dans le secteur.
00:28:44 D'accord. Nous allons permettre au télécommentateur Fatou du Congo.
00:28:51 Elle nous dit « Est-ce que les jeunes sont sensibilisés à la sécurité routière à l'école ?
00:28:55 Ce serait une bonne chose pour la prévention. »
00:28:57 Elle nous propose déjà des solutions.
00:28:59 Elle a en Côte d'Ivoire… Sur quelle base recrutez-vous ces livreurs ?
00:29:03 Et puis M. Conney, en Côte d'Ivoire, ici, le phénomène de livraison à moto
00:29:09 fait partie intégrante de l'activité économique des PME aujourd'hui.
00:29:13 « Serait-ce pas mieux que l'État prévoie des passages réservés sur nos routes
00:29:16 à l'instar des autres grandes villes du monde afin d'éviter moins d'accidents ? »
00:29:21 Voici ce qu'il propose.
00:29:23 Mais à ce stade, déjà, je voudrais vous poser la question suivante.
00:29:27 Vous parliez de formation et de sensibilisation.
00:29:32 Qu'est-ce qui a été fait à ce jour ? Quel genre de formation ?
00:29:35 Qui y a accès ? Et comment se déroulent concrètement ces sensibilisations et ces formations ?
00:29:40 « Il faut voir deux niveaux de formation.
00:29:43 La formation initiale, qui envoie à l'obtention du permis de conduire.
00:29:49 Ça, c'est le départ.
00:29:51 Ensuite, quand vous êtes dans l'activité,
00:29:53 pour une question de recyclage et de remise à niveau,
00:29:56 il y a des renforcements de capacités.
00:29:59 Nous faisons la formation pour les conducteurs qui sont déjà sur le terrain
00:30:02 pour l'obtention du certificat d'aptitude de conducteur routier,
00:30:06 qui est donc un document professionnel.
00:30:09 Et il y a aussi de la sensibilisation.
00:30:14 La sensibilisation porte sur tout ce que nous constatons de déviants
00:30:18 dans le comportement des conducteurs.
00:30:20 Les amener donc à respecter la réglementation,
00:30:23 les amener à éviter les comportements à risque.
00:30:26 Les comportements à risque, c'est les excès de vitesse,
00:30:29 la conduite en état d'ivresse, le téléphone en situation de conduite,
00:30:33 des situations ou des comportements… »
00:30:36 Est-ce que vous formez les automobilistes
00:30:38 ou bien les personnes qui ont des engins à deux roues,
00:30:43 est-ce que vous les sensibilisez après qu'ils aient obtenu le permis ?
00:30:47 Parce que ce dont vous parlez, quand on pense à l'automobiliste,
00:30:50 on se dit qu'il a peut-être besoin d'un recyclage.
00:30:53 « La sensibilisation que nous faisons est ouverte à tout le monde.
00:30:55 C'est pourquoi tout à l'heure j'ai dit que nous voyons l'ensemble des usagers.
00:30:59 Et ces derniers temps, comme j'ai parlé tout à l'heure des actions
00:31:02 que nous menons dans le centre de la stratégie nationale,
00:31:05 dans le cadre des semaines de sécurité routière que nous organisons chaque mois,
00:31:09 nous avons mis l'accent sur les deux roues.
00:31:12 Pour les trois dernières semaines que nous avons faits,
00:31:15 aujourd'hui, nous avons pris un thème qui est la cohabitation
00:31:19 des usagers sur la route, pour des routes sûres.
00:31:22 Donc vous allez voir que tout à l'heure, quand on va peut-être entrer dans les solutions,
00:31:26 le fait que les usagers aient deux roues, et les automobilistes et les piétons soient sur la route,
00:31:31 tout cela pour une bonne cohabitation, chacun doit connaître quelle est la partie qu'il doit occuper.
00:31:36 Évidemment, pour parler des parties réservées aux motocyclistes,
00:31:42 comme l'a dit le président de la République tout à l'heure.
00:31:45 C'est dommage qu'aujourd'hui, la plupart de nos routes ne comportent pas des voies réservées aux cyclistes.
00:31:51 C'était une erreur de conception.
00:31:53 Maintenant, aujourd'hui, nous avons, dans le cadre de la réflexion et de l'audit des sécurités routières,
00:32:00 décidé qu'il y ait désormais la prise en compte de ces usagers faibles dans les tracés ou dans la conception de la route.
00:32:07 Donc ce sont des choses qui vont se corriger au fur et à mesure que nous allons avoir des nouvelles.
00:32:11 D'accord, j'ai beaucoup de questions, enfin, quelques questions là-dessus,
00:32:13 mais on va en parler pour les différentes solutions.
00:32:15 Tout à l'heure, avec la tablette, quelqu'un est intervenu en disant
00:32:20 sur quelle base est-ce que vous recrutez les livreurs,
00:32:23 ou vous acceptez leur adhésion au sein de votre plateforme ?
00:32:27 Ok, en fait, comment nous recrutons les livreurs aujourd'hui ?
00:32:32 Voilà, il faudrait que nous, à notre niveau, il faudrait que le livreur d'abord ait un permis de conduite,
00:32:37 comme l'a dit monsieur, un permis de conduite d'abord.
00:32:40 Et après, ce permis de conduite là, nous le suivons pour une formation de mise à niveau
00:32:46 par rapport au secteur de la livraison d'aujourd'hui.
00:32:49 Comment le former à être apte, à être présentable, comme l'a dit monsieur...
00:32:54 Ben Falli.
00:32:55 Monsieur Ben Ali.
00:32:56 Ben Falli.
00:32:57 Ben Falli, excusez-moi, voilà, ils ne sont pas présentables.
00:33:01 Voilà, je vous dis aussi que nous faisons beaucoup d'efforts à ce niveau-là
00:33:06 pour pouvoir vraiment sensibiliser ces personnes-là.
00:33:08 Nous sommes en train de créer un cadre d'échange,
00:33:11 et c'est qui a déjà commencé avec le ministère de l'économie numérique,
00:33:14 avec le ministère du transport, avec le ministère...
00:33:18 Comment on l'appelle ? Le ministère des...
00:33:22 D'accord, avec d'autres ministères.
00:33:24 Avec d'autres ministères, le ministère du commerce électronique,
00:33:28 avec qui nous avons créé un cadre d'échange,
00:33:30 pour que nous puissions trouver des solutions idoines pour notre secteur d'activité aujourd'hui.
00:33:35 Pour que ce livreur, aujourd'hui le livreur qui vient de se faire identifier dans notre fédération,
00:33:41 soit reconnu et ait un numéro de matricule qui soit reconnu au niveau des différents ministères de tutelle.
00:33:47 Donc nous sommes en train de travailler sur ça.
00:33:49 Le secteur, il est sain, mais pas complètement sain.
00:33:53 Mais nous sommes en train de travailler sur ce volet-là.
00:33:55 Le secteur, il est sain, que voulez-vous dire ?
00:33:57 Bon, comme Monsieur a dit, il y a trop de désarrêtement dans ce secteur-là aujourd'hui.
00:34:03 Je confie avec lui qu'il avait raison, mais ce n'est pas tous les acteurs qui sont...
00:34:08 Ce n'est pas tous les livreurs qui sont...
00:34:09 C'est normalement d'accord.
00:34:11 Ce n'est pas tous les livreurs.
00:34:12 Donc, comme je l'ai dit tout à l'heure, ce sont les nouveaux entrants, les inexpérimentés,
00:34:19 qui rentrent dans le secteur aujourd'hui, qui créent tout ce désordre aujourd'hui.
00:34:22 C'est eux aussi qui n'ont pas une connaissance de la sécurité routière aujourd'hui.
00:34:27 Donc c'est tout ça-là.
00:34:29 On essaie de voir comment, avec l'aide des différents ministères de tutelle,
00:34:34 on peut essayer d'atteindre cette personne-là pour qu'on ait un secteur sain, des acteurs sains, professionnels aussi.
00:34:41 Monsieur Akou, vous avez des propos complémentaires ?
00:34:43 Bon, moi, je suis un peu réservé sur tout ce qui vient d'être dit.
00:34:50 Monsieur Akou a parlé d'une situation globale, à régler globalement.
00:34:57 Mais il faut dire que même dans le secteur du transport routier, enfin des véhicules,
00:35:04 les véhicules individuels, personnels ne sont pas soumis à la même réglementation
00:35:11 que les véhicules qui transportent des vies humaines.
00:35:14 Et je ne comprends pas que les motos… Ce n'est pas toutes les motos qui font du commerce.
00:35:20 Il y en a qui ne… Donc, je ne vois pas comment on pourra faire une réglementation unique
00:35:24 par rapport à l'ensemble de ceux qui sont sur ces motos-là.
00:35:29 Et puis, le deuxième point, à mon avis, c'est une question d'éthique.
00:35:35 Parce que ce n'est pas que les gens n'ont pas le permis.
00:35:39 Même quand ils ont le permis, j'ai l'impression que c'est un problème de société.
00:35:44 Exactement comme les chauffeurs de Baca.
00:35:46 Ils ont le permis, mais volontairement, ils décident de créer l'anarchie.
00:35:52 Ils ont toute la course à l'argent.
00:35:54 Justement, donc, comment on peut faire une réglementation unique ?
00:35:57 Et pourquoi ce désordre ?
00:35:58 Ce n'est pas tant qu'ils n'ont pas les documents, je veux dire,
00:36:01 ce n'est pas tant qu'ils n'ont pas le permis ou qu'ils ont le permis, non.
00:36:05 Pour moi, c'est en train de devenir une question de société
00:36:08 où les gens font ce qu'ils veulent sur la voie publique.
00:36:12 Où les livreurs, parce qu'ils veulent avoir de l'argent, ils font ce qu'ils veulent.
00:36:19 Pour moi, ce n'est pas le fait qu'ils aient le permis qui est en cause.
00:36:22 Ce ne sont pas des gens qui ne savent pas rouler.
00:36:25 Ils savent rouler, ces engins-là.
00:36:27 Mais seulement, ils décident délibérément de rouler à contresens,
00:36:31 à tort et à travers, sur la voie publique, sous prétexte qu'ils ont des urgences
00:36:37 ou sous prétexte qu'ils ont des impératifs de gain, de gain d'argent.
00:36:42 Donc à mon avis, la question peut être gérée de façon globale, à mon avis.
00:36:49 Ça dit, donner beaucoup plus de vigueur à la répression.
00:36:53 Je comprends qu'à un moment donné, j'ai vu le ministère des Transports
00:36:56 qui avait commencé à raisonner beaucoup de véhicules
00:36:59 par rapport aux problématiques d'immatriculation.
00:37:02 Quand tu partais à la préfecture de police,
00:37:04 tu voyais des tonnes et des tonnes de motos qui étaient là.
00:37:07 Donc je pense que la répression était là.
00:37:11 Et pour moi, cette répression, c'est simplement une question de sécurité des usagers.
00:37:15 Parce qu'aujourd'hui, s'il y a un accident et que le véhicule n'est pas immatriculé,
00:37:19 ou bien n'a pas d'identifiant, c'est un autre problème que ça vient créer.
00:37:24 Globalement, il faut que nos amis Bamba, Ousmane et ses amis comprennent
00:37:30 que la vie en société a des règles.
00:37:32 Et que ces règles-là, elles ne sont pas les seules.
00:37:35 Les préjudices de leurs actes, certains subissent les préjudices de leurs actes.
00:37:40 Il faut que cela soit compris par nos amis
00:37:44 et arrêter de mettre la vie des autres en danger.
00:37:47 Parce que simplement, ils veulent avoir un peu plus d'argent.
00:37:51 – D'accord, alors il y a souvent la pression, il y a la paix du gain.
00:37:57 Il y a souvent la pression également des personnes
00:38:00 qui ordonnent des commandes ou des livraisons.
00:38:04 Parce qu'on a entendu dans le reportage,
00:38:06 ils disent qu'on a besoin de... il faut qu'on aille vite,
00:38:10 ils prennent des contresens et tout.
00:38:11 Tout cela vous revient régulièrement, malgré le fait qu'ils aient des documents,
00:38:14 ceux qui sont enregistrés à votre niveau ?
00:38:15 – Si, si. En fait, comme je dis, tout ça part de la sensibilisation de la formation.
00:38:20 Comme le monsieur l'a dit tout à l'heure, ils peuvent avoir le permis,
00:38:23 mais ils n'ont aucune connaissance de la sécurité routière.
00:38:26 Donc ils vont à la course à la montre.
00:38:28 Non mais nous à notre niveau, comme je dis,
00:38:30 nous sommes en train de travailler sur ce volet-là.
00:38:32 – Comment avoir le permis sans connaissance de la sécurité routière ?
00:38:34 En principe, c'est lié.
00:38:35 – C'est lié.
00:38:36 – L'air indivisible.
00:38:37 – Oui, c'est vrai, mais nous sommes en Côte d'Ivoire,
00:38:39 nous savons plus ou moins comment se passe aujourd'hui
00:38:41 l'obtention de certains documents administratifs.
00:38:44 – Ce sont des propos accusatoires.
00:38:45 – Non, pas accusatoires.
00:38:46 – Sur lesquels je vais revenir.
00:38:47 – Voilà, donc...
00:38:49 – Je donnerai la parole.
00:38:50 – D'accord, donc...
00:38:51 – Mais ça, il y a beaucoup de fois...
00:38:53 – Ils ont mis de l'autre, mais bien avant qu'ils nous mettent de l'autre...
00:38:56 – Celui qui a permis a véritablement...
00:38:58 – Il y a beaucoup de fois qui ont été faites dans ce sens aujourd'hui.
00:39:01 – Ça, on salue ça.
00:39:02 – Celui qui a permis est en train d'être vraiment revalorisé, ça, il faut l'admettre.
00:39:05 – Mais vous, vous avez largement la part longue des raisons.
00:39:08 Ils ne connaissent pas le code de la route,
00:39:10 ils ont des documents, mais ils ne connaissent pas le code de la route.
00:39:12 – Le code de la route.
00:39:13 – D'accord.
00:39:14 – Voilà, donc comme je dis, les nouveaux entrants,
00:39:16 c'est eux qui fatiguent beaucoup aujourd'hui, le secteur aujourd'hui,
00:39:19 parce qu'inexpérimenté, par exemple, M. Bamba, que je suis,
00:39:23 je ne peux pas me mettre la pression d'un client aujourd'hui
00:39:26 où je suis arrivé à mon niveau de livraison aujourd'hui.
00:39:29 Ce sont les nouveaux entrants qui sont à la course, à la montre,
00:39:33 à la course au gain, qui sont toujours obligés d'aller plus vite que prévu, au fait.
00:39:39 Donc c'est ce qui crée aujourd'hui ces accidents
00:39:41 et c'est un service qui règne dans notre secteur d'activité aujourd'hui.
00:39:44 – Très bien, M. Ouakou, vous avez la parole maintenant.
00:39:46 – Déjà, sur l'intervention de M. Lansiné, par rapport, donc,
00:39:49 à le fait de mettre tous les motocyclistes dans le même panier,
00:39:54 je voudrais dire que, en ce qui concerne la réglementation, il y a deux niveaux.
00:39:58 La mise en circulation du véhicule,
00:40:02 dans quelles conditions un véhicule motorisé doit être sur la voie publique,
00:40:06 c'est un fait, et la disposition par rapport à l'exploitation
00:40:10 qui est faite de cet enjeu, de ce véhicule.
00:40:14 Quand vous en faites une exploitation commerciale, une utilisation commerciale,
00:40:17 il y a un arsenal de dispositifs à prendre.
00:40:20 Nous parlions là de la mise en circulation du véhicule et du conducteur
00:40:25 et la sécurité routière qui va avec.
00:40:27 Quant à l'exploitation, on en fait, c'est réglé par un décret que nous avons
00:40:33 qui gère les activités de transport.
00:40:35 Et nous avons échangé, comme il a dit qu'on a eu déjà des échanges avec eux,
00:40:39 pour leur dire qu'il faudrait que, de ce côté,
00:40:42 ils se constituent en entreprise conformément à ce décret.
00:40:45 Donc, vous allez voir que ça va faire la différence entre ceux qui ont une mobilette
00:40:49 qu'ils utilisent à usage personnel
00:40:51 et ceux qui en font une activité commerciale de transport.
00:40:54 Mais je parle de la sécurité et de la mise en circulation de la moto,
00:40:58 c'est la même, qu'elle soit commerciale ou qu'elle soit à titre privé pour des courses personnelles.
00:41:04 C'est-à-dire qu'il faut qu'elle soit immatriculée,
00:41:06 il faut que le détenteur ait le permis de conduire.
00:41:09 Ça, c'est des aspects qui sont communs à tout utilisateur d'un engin à deux roues.
00:41:14 Celui qui en fait une exploitation commerciale, c'est-à-dire une activité comme c'est le cas,
00:41:18 il faudrait que, par ailleurs, il se constitue en entreprise
00:41:21 et qu'il soit enregistré dans notre registre d'entreprise.
00:41:24 Et c'est là, avec eux, que nous allons avoir une liste.
00:41:27 Donc, tout ça, ce sont des projections.
00:41:28 Ce n'est pas des projections, ça existe.
00:41:30 Nous avons échangé, nous avons dit que de nous approcher,
00:41:32 approcher le ministère des Transports, beaucoup nous a content.
00:41:34 Ça fait des années que les livreurs sont sur les routes, déjà.
00:41:36 Oui, mais vous-même, vous avez constaté que comment ils rentrent,
00:41:39 c'est-à-dire qu'il a même dit à trois catégories,
00:41:42 ceux qui sont avec les metteurs en relation,
00:41:48 ceux qui viennent de façon individuelle et ceux qui sont sur leur plateforme,
00:41:52 qui sont au nombre de 2 500.
00:41:53 Donc, vous voyez que c'est un secteur même qui est un peu multiforme
00:41:56 et qui va dans tous les sens.
00:41:58 Mais à partir de là, nous allons nous organiser, comme on a dit, il a dit,
00:42:01 on a déjà eu des séances de travail avec eux,
00:42:03 nous allons les intégrer et nous allons les accompagner dans la Constitution
00:42:07 en entreprise des transports pour qu'à ce niveau-là,
00:42:10 ils soient des entreprises formelles.
00:42:12 Et c'est mieux pour eux, pour ne pas qu'il y ait, justement,
00:42:15 de la concurrence déloyale en leur sein.
00:42:18 Parce que tout ce qui ne serait pas organisé de cette manière
00:42:21 serait donc de concurrence déloyale qu'il faudrait sortir du système.
00:42:25 Donc, voilà un peu des choses.
00:42:27 Donc, vous voyez que la sécurité routière globale pour tout le monde, c'est bon.
00:42:31 Maintenant, individuellement, par rapport à l'exploitation qui est faite de l'air engin,
00:42:35 il y a une disposition réglementaire, le décret 2015-269,
00:42:40 dont je parlais tantôt, qui va être mise en œuvre avec...
00:42:43 - J'ai une question intéressante.
00:42:45 M. Té, bonsoir.
00:42:46 Les quatre roues empêchent les motards de se comporter correctement.
00:42:50 C'est ça la racine du problème.
00:42:52 Je suis au feu, dans la file, et voilà le taxi derrière qui klaxonne
00:42:56 pour me dire d'aller plutôt m'arrêter sur la bande piéton.
00:42:59 Est-ce normal ?
00:43:01 - Mais lui qui parle, il connaît le code de la route.
00:43:03 Ce n'est pas parce que quelqu'un derrière vous dit de dépasser le fait que vous allez le faire.
00:43:07 Je crois qu'effectivement, ça fait partie de ce que nous avons appelé
00:43:11 la coopération au sein de la circulation, parce que la courtoisie doit être démise.
00:43:16 Tout à l'heure, j'ai parlé de la cohabitation sur la voie haute.
00:43:19 Dans la courtoisie, le klaxon doit être utilisé de façon réglementaire.
00:43:26 On ne l'utilise pas comme ça.
00:43:27 Et aujourd'hui, je pense que si nous voulons être rigoureux dans l'application,
00:43:30 il y a beaucoup de véhicules qui vont se retrouver immobilisés.
00:43:33 - Pour avoir klaxonné ensemble.
00:43:34 - Parce que même pour dire bonjour, pour appeler un client, on klaxonne.
00:43:37 Ça, ce n'est pas normal.
00:43:38 L'utilisation des avertisseurs sonores, c'est fait.
00:43:40 C'est non une réglementation.
00:43:41 Donc, quand vous êtes dans une file à un feu rouge et que quelqu'un derrière vous dit avancer,
00:43:46 mais il n'est pas un agent de l'ordre qui régule la circulation.
00:43:50 Il n'a pas à vous dire de partir.
00:43:51 Et si vous connaissez votre code de la route, savez que vous ne devez pas partir
00:43:54 tant que le feu n'est pas verré.
00:43:56 - Est-ce qu'on retient que les personnes qui conduisent les engins à deux roues,
00:44:01 pour vous rejoignent, pour ne pas limiter complètement le livreur.
00:44:04 - Tout à fait.
00:44:05 - Et puis les automobilistes.
00:44:07 Est-ce qu'on retient que chacun devrait mettre son doigt dans son vin pour chercher à cohabiter ?
00:44:13 - Ce que je veux dire, chacun...
00:44:14 - Parce que chacun met la pression également sur l'autre.
00:44:15 - Il ne faut pas même pas mettre de pression.
00:44:17 Chacun devrait connaître d'abord le code de la route et connaître lui,
00:44:21 quelles sont les dispositions qu'il doit prendre pour être sur la voie publique.
00:44:27 Ça, c'est la première des choses.
00:44:28 La deuxième des choses, une fois que tous connaissent le code de la route,
00:44:31 qu'ils ont le droit d'être sur la voie publique,
00:44:34 chacun maintenant, par rapport à la courtoisie dont je viens de parler,
00:44:37 sait à quel moment, par rapport à l'usager vulnérable, comment se comporter.
00:44:42 Donc il y a tout un processus de comportement.
00:44:45 C'est comme si on se retrouve dans un espace qui est...
00:44:47 Ça peut être la cour.
00:44:48 Donc il y a un respect, il y a une courtoisie,
00:44:51 il y a une solidarité qui se passe entre les différents occupants de cet espace-là.
00:44:56 - D'accord. Nous avons à ce stade de notre émission un deuxième élément de reportage à vous proposer.
00:45:01 On se retrouve juste après.
00:45:03 - Mon souci avec les livreurs, ça a débuté depuis 2020.
00:45:08 J'ai eu beaucoup de choses avec les livreurs.
00:45:12 Il y a d'autres livreurs qui ont fui avec l'argent.
00:45:14 Je me rappelle bien, il y a un qui a fui avec 20 000 francs après une livraison d'huile de coco.
00:45:18 Il y a un qui a fui avec 40 000 francs après une livraison de 10 bouteilles d'huile de coco.
00:45:23 Il y a un qui a fui avec 8 000 francs après une livraison d'eau de coco.
00:45:27 Et à chaque fois que j'essayais de les retrouver, c'était un peu vice-versa.
00:45:33 Et puis après, les gars disparaissaient. Leur numéro ne passait plus.
00:45:36 Le 30 du mois passé, j'ai eu affaire à une structure de livraison.
00:45:39 Le monsieur a livré 3 bouteilles d'eau de coco.
00:45:42 Ça faisait 4 500.
00:45:44 Il a eu à prendre l'argent avec le client, mais il ne m'a pas fait le dépôt.
00:45:47 J'ai contacté la structure.
00:45:48 La structure m'a dit qu'elle ne pouvait pas gérer mon souci
00:45:50 parce qu'elle n'a pas ordonné aux livreurs de prendre l'argent avec le client.
00:45:54 Ce n'était pas aussi de ma faute. Je n'ai pas ordonné aux livreurs.
00:45:57 Mais quand j'appelle le livreur, il ne décroche plus les appels.
00:46:00 J'ai commandé un article. Le livreur qui m'a livré a gardé mon numéro pour me faire la coupe après.
00:46:06 Je lui avais dit que je n'étais pas intéressée.
00:46:08 J'avais même bloqué son numéro.
00:46:10 Et il a changé de contact pour me recontacter.
00:46:13 Donc je lui ai dit que s'il reprenait, j'allais informer sa patronne.
00:46:16 Mais il insistait. Donc j'ai dû lui dire que j'ai informé votre patronne.
00:46:19 Je ne sais pas s'il avait eu des problèmes aussi à son bureau, à son boulot du moins.
00:46:23 Après il m'a dit que j'avais gâché mon travail.
00:46:25 Mais que j'étais heureuse de tout ça.
00:46:26 Je n'avais pas informé sa patronne en vrai.
00:46:28 J'ai dit ça juste pour l'effrayer.
00:46:30 Donc ça a passé juste au moment où il a arrêté de m'appeler.
00:46:32 La dernière fois que j'étais à Bobo, j'ai appelé un livreur pour donner un colis à un client à Angri.
00:46:39 Le livreur m'a fait savoir qu'il arrivait. Il m'a dit que c'était 20 000.
00:46:42 Après, il prend le colis, il arrive et il part avec l'argent.
00:46:45 On l'appelle, son numéro ne passe plus.
00:46:47 Deux jours après, on me fait savoir qu'il avait le numéro qu'il avait testé de Jaune disponible.
00:46:52 J'appelle, il me donne le colis, il arrive, il retrouve l'argent.
00:46:54 Je me suis inquiété, je me suis envoyé.
00:46:56 Mais actuellement, j'ai un parent qui est un peu souffrant, qui est à Beauville.
00:47:00 Donc il va aller à son retour en mode l'argent.
00:47:02 Il y avait un peu de confiance quand même.
00:47:04 Deux, trois jours après, le gars ne me passe plus rien actuellement.
00:47:06 Beaucoup de choses ont été dites.
00:47:09 M. Bamba, on découvre que les livreurs sont des séducteurs également.
00:47:13 C'est bon, c'est bon à savoir.
00:47:17 Alors, j'ai vraiment deux questions pour vous.
00:47:21 C'est-à-dire, à ce stade, selon vous, les personnes que vous avez recrutées,
00:47:27 comment vous pouvez avoir un pouvoir, avoir une influence sur les personnes que vous avez recrutées
00:47:34 pour tenir compte de toutes les remarques qui ont été faites ?
00:47:37 Et puis, M. le conseiller technique, on se dit, parce que quand vous parlez,
00:47:42 vous nous dites bien que ce serait bien que tout le monde ait le permis.
00:47:45 Donc on se dit que vous avez pertinemment conscience qu'il y a de gros problèmes
00:47:50 et avant d'arriver aux solutions, déjà jusqu'à présent,
00:47:55 qu'est-ce qui a pu être fait jusqu'à présent,
00:47:58 ayant conscience que le mal est profond ?
00:48:01 C'est la question que je voulais vous poser.
00:48:03 Donc à vous d'abord.
00:48:04 Vous pouvez reprendre la question s'il vous plaît.
00:48:06 Je vais reprendre la question ?
00:48:07 Oui, oui.
00:48:08 Alors, quel moyen de pression est-ce que vous avez sur les personnes qui se sont inscrites ?
00:48:14 On a compris qu'elles viennent au fur et à mesure.
00:48:16 On a compris également que vous avez une plateforme où elles sont recensées et répertoriées.
00:48:20 Donc quel moyen de pression, quand on entend toutes les plaintes enregistrées,
00:48:23 quel moyen de pression est-ce que vous avez actuellement
00:48:26 pour les emmener à entendre raison ou à changer de comportement ?
00:48:30 À changer de comportement, comme je dis, c'est l'identification qui parle de tout ça.
00:48:35 Identifier ces personnes, les former et à ceux de là, les rendre un peu plus professionnels.
00:48:40 Je me dis que s'il n'y a pas de formation et de sensibilisation à ce niveau-là,
00:48:43 ce phénomène va toujours continuer.
00:48:45 Donc, nous, à notre niveau, comme je l'ai dit, avec le ministère du Transport,
00:48:48 avec le ministère de l'Économie numérique, avec le ministère du Commerce,
00:48:52 nous sommes en train de créer une base de données centrale
00:48:56 qui va, en son sein, regrouper tous ces livreurs et toutes ces structures de livraison
00:49:01 pour qu'aujourd'hui, si M.… M.… M.…
00:49:06 Connaît, c'est ça ?
00:49:08 M. Benfali.
00:49:09 M. Benfali, excusez-moi.
00:49:10 M. Benfali a besoin aujourd'hui d'un livreur.
00:49:13 Il sait où aller, sur quelle plateforme sécurisé par les différents ministères
00:49:18 pour avoir aujourd'hui un livreur qui ne pourra pas aller se mettre dans ce genre d'action.
00:49:23 D'accord, mais regardez-vous en tant que président de la Fédération.
00:49:26 Qu'est-ce que vous faites au quotidien ?
00:49:27 Parce que là, vous parlez de projection, vous parlez de collaboration avec la structure de tutelle.
00:49:31 Mais on veut savoir, jusqu'à aujourd'hui, qu'est-ce que vous avez fait ?
00:49:33 Quand ces 3 000 personnes viennent s'enregistrer auprès de vous,
00:49:36 comment est-ce que vous les organisez ?
00:49:37 Comment est-ce que vous leur parlez ?
00:49:39 C'est ce dont…
00:49:41 M. Benfali.
00:49:42 En fait, on essaie de créer un cadre d'échange pour pouvoir communiquer entre nous, d'abord.
00:49:48 Créer des bases pour que ceux qui entrent aujourd'hui,
00:49:52 que nous n'avons pas dans nos bases de données,
00:49:55 puissent essayer de suivre l'exemple de ces membres déjà identifiés.
00:50:00 Parce qu'on a des formations qu'on a tout le temps.
00:50:03 On a une manière de se comporter avec nos différents clients
00:50:06 qui, aujourd'hui, amènent la confiance avec la plateforme,
00:50:11 avec notre plateforme et nos différents clients.
00:50:13 Parce que ce sont nos différents clients qui sont les prestataires,
00:50:16 les e-commerceurs aujourd'hui, vers eux que nous allons,
00:50:20 pour pouvoir essayer de créer un cadre d'échange aujourd'hui.
00:50:22 Pour qu'aujourd'hui, le e-commerceur qui a besoin d'un livreur
00:50:26 n'aille pas aller sur une plateforme quelconque pour pouvoir avoir un livreur.
00:50:30 Aujourd'hui, on invite toutes les structures, tous les e-commerceurs
00:50:35 à intégrer notre fédération pour qu'aujourd'hui,
00:50:37 le e-commerceur qui a besoin d'un livreur aujourd'hui
00:50:40 aille directement faire signe à notre fédération
00:50:44 pour avoir un livreur compétent, professionnel, pour pouvoir mener à bien.
00:50:47 - A votre fédération, les livreurs sont assurés, par exemple ?
00:50:50 - Ils sont assurés. La plupart sont assurés par les différents partenaires qu'on a.
00:50:56 Mais il y en a certains qui ne sont pas encore assurés,
00:50:58 qu'on est en train d'assurer pour qu'aujourd'hui,
00:51:01 toutes ces personnes-là puissent bénéficier des avantages sociaux aujourd'hui.
00:51:05 Et aussi, nous sommes en train de lutter pour que ce livreur aujourd'hui ait un statut légal
00:51:09 qui va leur permettre aujourd'hui de pouvoir exercer librement, professionnellement aussi,
00:51:14 et qui pourront éventuellement bénéficier des avantages sociaux,
00:51:18 c'est-à-dire les assurances, et aussi bénéficier de la CNPS, un peu de tout ça.
00:51:24 - D'accord. Donc tout à l'heure, je...
00:51:27 - Oui, je crois que pour ce qui concerne le cas de... Pas seulement la dehors-route,
00:51:32 déjà, il faut dire que quand on conduit sans le permis de conduire, c'est un délit.
00:51:36 Quand on n'a pas le permis de conduire, consommer au volant d'un véhicule
00:51:39 ou à conduire une moto, c'est un délit.
00:51:42 Et ce délit est puni par le code pénal et machin.
00:51:45 Aujourd'hui, nous avons, Dieu merci, le tribunal de Saint-Paul-Polis,
00:51:50 qui est mis en œuvre et donc qui connaît de tout ce qu'il y a comme délits
00:51:54 en matière de circulation routière. Et donc le jugement peut aller
00:51:57 jusqu'à la privation de la liberté de l'individu.
00:52:00 Donc moi, je conseille à tous nos jeunes de chercher d'abord à avoir le permis de conduire.
00:52:05 Qu'est-ce que nous allons faire? Il n'y a pas deux solutions.
00:52:09 C'est le contrôle et la sortie du milieu où ils ne doivent pas être.
00:52:12 Parce qu'on a dit, je crois qu'il faut qu'on respecte quand même nos textes.
00:52:15 C'est ça qui est le civisme. C'est là que ça commence, le non-respect des textes.
00:52:19 Donc quand vous n'avez pas le permis, vous ne devez pas être sur la voie publique
00:52:22 en train de conduire un véhicule pour lequel le permis est exigé.
00:52:26 Ça va du soi. Mais mieux, lorsque l'on prend quelqu'un qui conduit un véhicule,
00:52:33 s'il n'est pas détenteur du permis conduit, qu'il commet une infraction,
00:52:37 le propriétaire du véhicule lui-même est responsable.
00:52:42 La loi de 63, la loi 527 de 63 stipule bien que lorsque vous avez donné votre véhicule
00:52:51 à un propriétaire, vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:52:55 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:52:58 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:01 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:04 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:07 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:10 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:13 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:16 Et vous avez donné un permis de conduire à un véhicule.
00:53:19 Mais pas tout. Il y a encore des équipements qu'il faut avoir.
00:53:22 Le port du casque. Le port du casque est réglementé dans notre pays depuis 70.
00:53:27 Par le décret 70 605. Vous dites à quel...
00:53:30 Au temps que ça remonte, si nous avions pris l'habitude de le porter,
00:53:33 ça serait entré dans nos réflexes. Malheureusement, il est là encore,
00:53:38 comme on a observé, on en est aujourd'hui à sensibiliser au port du casque.
00:53:42 Ce qui devrait être un réflexe.
00:53:45 Donc, ça aussi, lorsque vous ne l'avez pas, vous êtes sanctionné.
00:53:49 L'immobilisation des lingeurs et donc la mise en fourrière des lingeurs.
00:53:54 Mais on a toujours été très tendre, très relax par rapport à ça.
00:53:58 Mais il faudrait bien, par rapport à tout ce que nous connaissons aujourd'hui,
00:54:01 malheureusement, avec le nombre de tués que nous avons...
00:54:04 - Monsieur M. Mbakaiko, tout à l'heure, vous disiez quelque chose d'important.
00:54:07 C'est qu'à une époque, on sentait vraiment cette manière de vouloir rentrer dans la répression.
00:54:14 Mais vous avez le sentiment que ça a été relâché ?
00:54:17 - Oui, ça veut dire que les gens qui sont chargés de faire la répression,
00:54:22 le font de façon ponctuelle. Et pour moi, ça doit être quelque chose de permanent.
00:54:26 Donc, c'est des campagnes qui lancent, à l'instar des campagnes de sensibilisation
00:54:31 que vous initiez via les journées de sensibilisation.
00:54:35 Je vous ai vu à Guitry, par exemple, cette année.
00:54:38 Donc, je pense que c'est des campagnes qui doivent être permanentes.
00:54:42 Parce que l'incivisme dont on parle, finalement, ça devient une question de moeurs.
00:54:47 Une question de moeurs par rapport à l'incivisme sur les roues,
00:54:52 porté en tout cas par nos amis livreux.
00:54:56 Mais je pense qu'on peut régler le problème.
00:54:58 Certains problèmes peuvent être réglés en amont.
00:55:01 Par exemple, le port du casque.
00:55:03 Pourquoi ne pas livrer la moto comme un kit ?
00:55:07 C'est-à-dire, en livrant la moto, nous ne sommes sans doute pas dans les solutions.
00:55:10 - Quand vous arrivez aux solutions, vous allez proposer...
00:55:12 - On n'est pas dans les solutions.
00:55:13 Mais le kit, le chasub, tout ça doit être incorporé avec la moto à l'achat.
00:55:18 Pour que ça, au moins, ça peut régler certains de nos problèmes,
00:55:21 notamment en cas d'accident.
00:55:23 Mais je dis que les campagnes de répression doivent s'accentuer.
00:55:27 On ne va pas, comme l'a dit M. Kwaku,
00:55:29 on ne va pas rester éternellement dans la sensibilisation.
00:55:33 Parce que moi, je suis convaincu que ce n'est pas par méconnaissance
00:55:37 que les gens pratiquent l'inséviscement sur la route.
00:55:40 Ils savent, ils savent pertinemment que ce qu'ils font
00:55:46 n'est pas du tout en conflit avec la réglementation.
00:55:50 Mais c'est une question de mœurs qui est complètement vide.
00:55:55 Donc, comme on l'a dit, c'est des gens qui veulent forcément,
00:55:58 et je m'excuse du réquisitoire,
00:56:00 ils veulent forcément avoir des choses.
00:56:02 Vous avez vu, tous ceux qui ont parlé ont dit
00:56:05 "Ah mais on nous appelle".
00:56:08 Bon, moi j'ai discuté avec certains livreurs.
00:56:10 Quelqu'un me disait, il m'a raconté une anecdote franchement,
00:56:13 il dit que quelqu'un devait tenir une réunion dans un ministère
00:56:17 et qu'il n'était pas venu avec son costume,
00:56:19 il devait être reçu par le ministre dans 15 minutes.
00:56:22 Et donc, le gars lui a dit "il faut aller chercher ma veste
00:56:24 dans les 15 minutes qui viennent".
00:56:26 Et il a réussi à aller à la Riviera pour revenir et a tenu le délai.
00:56:31 C'était un peu invraisemblable, mais ce n'est pas anecdotique.
00:56:35 Ce n'est pas anecdotique, même si ça peut paraître invraisemblable,
00:56:38 mais ça montre l'insouciance de ces personnes-là.
00:56:42 Parce qu'en le faisant, forcément,
00:56:45 ils ont dû piétiner la réglementation quelque part.
00:56:48 Mais on a parlé d'usagers faibles.
00:56:51 La réflexion doit être un peu globale.
00:56:53 Vous voyez, même quand, je ne parle pas des grandes voies publiques
00:56:55 d'agglomération, mais dans certaines communes,
00:56:58 dans la plupart des communes d'Abu Dhabi, même quand il y a un feu,
00:57:01 les piétons ne se sentent pas obligés de respecter le feu.
00:57:04 Et parfois, le feu est rouge, est vert pour les véhicules,
00:57:09 mais les piétons continuent de passer.
00:57:11 - Donc c'est global, la réflexion.
00:57:14 - Ça veut dire que toute la réflexion doit être globale.
00:57:16 Mais comme aujourd'hui, nous mettons l'emphase sur la question des motos,
00:57:19 des livreurs, bien sûr que ceux-là doivent s'amender,
00:57:23 comprendre qu'ils mettent non seulement leur propre vie en danger,
00:57:26 mais qu'ils viennent être des éléments déstructurants de nos sociétés.
00:57:30 Et ça, ça doit s'arrêter.
00:57:32 - D'accord, M. Ben Fally, tout à l'heure, vous vouliez intervenir. Allez-y.
00:57:34 - Oui, moi je pense que, Mariam, c'est qu'il nous fatigue, dans notre pays.
00:57:39 C'est le fait qu'on veut faire copie-coller de la démocratie et le droit de l'homme.
00:57:45 Ça nous fatigue beaucoup.
00:57:47 On veut prendre cette... Je vous assure,
00:57:50 qu'un seul agent peut réglementer une commune.
00:57:55 - Commencez. - Merci. Dans les solutions, je vais le dire.
00:58:00 Dans les solutions, tout à l'heure.
00:58:02 - D'accord, donc un seul agent. - Un seul agent par commune.
00:58:05 - Par commune, c'est possible. - Par commune.
00:58:07 - Ah, on est vraiment tous impatients d'arriver aux solutions. - Voilà, il peut régler le problème.
00:58:11 Et c'est possible. - D'accord.
00:58:13 - Et c'est le clinique, on ne croit pas, on va essayer de voir.
00:58:15 - Notre public, qu'est-ce qu'il nous dit ? M. Loukou Kouadjo Urba,
00:58:19 il nous dit, est-ce que les différentes structures qui emploient ces livreurs
00:58:24 sont-elles même véritablement structurées ?
00:58:27 M. Connoy nous dit, détenir un permis de conduire garantit-il réellement le civisme ?
00:58:33 Donc, je vous demande...
00:58:35 - Madame, excusez-moi, je vais... Tout à l'heure, Ousmane a dit,
00:58:39 c'est parce que ce n'est pas un problème d'affiliation,
00:58:42 ou bien ce n'est pas un problème d'identification.
00:58:44 Parce que, excusez-moi, mais les VTC qui sont arrivés,
00:58:47 au départ, on a dit qu'il n'y avait pas de possibilité
00:58:50 que les passagers soient mis en difficulté,
00:58:54 parce qu'ils avaient une traçabilité qui était évidente, qui était nette.
00:58:57 Mais en fin de compte, aujourd'hui, ces véhicules VTC sont aujourd'hui
00:59:01 les vecteurs d'insécurité, aussi bien pour les véhicules que nous avons laissés.
00:59:05 Donc, ce n'est pas nécessairement que quand il y aura une traçabilité
00:59:09 par rapport au mototaxi, qu'on se tient en société qui va régler le problème.
00:59:13 Je pense que le problème, c'est une question de mœurs,
00:59:16 et l'État doit s'affirmer, l'État doit défendre la République
00:59:20 vis-à-vis de cet insécurisme-là.
00:59:23 - D'accord. - Alors, vous avez posé une question
00:59:26 de savoir si le permis suffit-il pour être...
00:59:29 Effectivement, ça ne suffit pas, parce que malheureusement,
00:59:32 il y a des détenteurs de permis, des vieux permis même,
00:59:35 qui sont malheureusement indisciplinés sur la voie publique.
00:59:38 Donc, ça ne suffit pas. En plus de cela, il faut une bonne dose
00:59:41 d'éducation personnelle. On a le coutume de dire,
00:59:45 c'est un adage chez nous, on dit "bien se conduire pour bien conduire",
00:59:49 c'est-à-dire que notre comportement en nous-mêmes va réjaillir
00:59:52 sur notre conduite sur la voie publique.
00:59:56 Donc, "bien se conduire pour bien conduire", c'est quelque chose
00:59:59 que nous voulons de tous les conducteurs, tous ceux qui sont présents
01:00:02 sur la voie publique. Donc, le permis ne suffit pas.
01:00:05 Si on n'a pas en tête le respect de la réglementation,
01:00:08 le permis dit "vous êtes censés connaître toute la réglementation
01:00:12 pour pouvoir être sur la voie publique". C'est une présomption.
01:00:15 Maintenant, vous devez le prouver quand vous êtes sur la voie publique
01:00:18 par le respect, effectivement, de cette réglementation.
01:00:21 Or, tel n'est pas le cas tout le temps, même pour des gens
01:00:24 qui ont un permis de conduire. Pour ceux qui n'en ont pas,
01:00:26 c'est parce qu'ils ne connaissent pas du tout.
01:00:28 Même s'ils ont eu à lire certains documents qu'ils connaissent,
01:00:31 rien ne prouve qu'ils doivent être là. C'est pourquoi ceux-là,
01:00:34 on leur dit "vous ne devez même pas être, il faut aller d'abord chercher le permis".
01:00:37 Une fois qu'on l'a, il y a tout un comportement personnel
01:00:40 qui accompagne ceux-là pour le respect de la réglementation
01:00:43 qui fait partie du civisme de façon générale.
01:00:46 D'accord. Nous allons aborder la troisième partie de cette émission,
01:00:48 mais juste avant, on aimerait savoir, c'est un peu après la Covid
01:00:53 qu'il y a eu les prémices de cette explosion dans le domaine
01:00:59 de la livraison des déplacements de ce genre.
01:01:03 On se demande pourquoi est-ce qu'à ce moment-là,
01:01:06 les structures de tutelle n'ont pas sévi avant que le problème
01:01:11 prenne cette ampleur-là. Parce qu'on se dit, c'est pas...
01:01:14 Est-ce que c'est logique que des automobilistes soient sur la même route
01:01:18 que des personnes à deux roues pour la sécurité des uns et des autres ?
01:01:23 Pourquoi avoir laissé les choses s'installer de la sorte ?
01:01:28 Non, ce n'est pas du laxisme. Je vais même remonter plus loin
01:01:31 parce que nous avons connu beaucoup de crises qui ont entraîné
01:01:34 beaucoup de choses au niveau du comportement même de l'ensemble des citoyens
01:01:37 et au niveau aussi de l'apparition de certains modes de déplacement.
01:01:41 Donc, il y a eu une grande entrée d'agents à deux roues qui étaient incontrôlées
01:01:47 et tout cela est donc conduit par des personnes qui n'avaient pas
01:01:50 les documents qu'il fallait. La Covid est venue, effectivement,
01:01:53 ils ont été utiles en ce qui concerne les livraires pour donc aller chercher
01:01:57 et venir donner. Mais il faut remonter plus loin pour voir que ces entrées
01:02:02 ou cette présence massive des agents à deux roues va un peu plus loin.
01:02:06 Mais ce n'est pas le problème. Le problème, c'est comment est-ce qu'on fait maintenant
01:02:10 pour que ceux qui ne doivent pas être là quittent l'espace de la voie publique ?
01:02:17 C'est ça la question. Et on a dit tout à l'heure en ce qui concerne les solutions,
01:02:21 on a dit là, il faut du contrôle. Et quand vous prenez le code de la route…
01:02:25 On va y arriver, on va arriver aux solutions. On y est même, on est aux solutions.
01:02:28 Quand vous prenez donc le code de la route, vous avez toute une disposition
01:02:32 qui est la réglementation, le respect de la réglementation et des dispositions
01:02:36 qui concernent les dispositions pénales, le contrôle aux routes et les dispositions
01:02:41 pénales qui vont avec. Ça veut donc dire que les législateurs ont dit de se comporter
01:02:45 comme cela, mais si vous ne le faites pas, il y a des sanctions qui sont prévues.
01:02:50 Tout cela, c'est tout.
01:02:51 Parlons de sanctions prévues, nous avons pris quelques mots par l'intermédiaire
01:02:54 de Siaka Goni, reporter, à votre directeur du cabinet, justement, au ministère des Transports.
01:02:59 Et voyons voir ce qu'il nous dit.
01:03:02 Il s'agit pour nous d'appliquer la réglementation sur ce genre de transport.
01:03:07 Et cette réglementation exige que les engins utilisés soient immatriculés.
01:03:12 Vous savez que depuis un certain moment, on a mis en place le système de vidéoverbalisation.
01:03:18 Et certains motos échappent donc à cette verbalisation-là et ne respectent aucun
01:03:26 article du Code de la route.
01:03:28 Nous demandons donc à chacun des opérateurs d'informer tous ceux qui utilisent les plateformes
01:03:35 de se mettre aux normes jusqu'au 30 novembre.
01:03:38 En décembre, il y aura des opérations qui seront faites ensemble avec la police pour
01:03:45 essayer de faire en sorte que ceux qui n'ont pas le droit d'être sur nos routes, qui
01:03:48 ne sont pas immatriculés, n'y soient pas.
01:03:50 Voilà, alors, c'est clair, on sent...
01:03:56 Absolument.
01:03:57 On sent une...
01:03:58 Et je me réjouis.
01:03:59 Oui, vous vous réjouissez.
01:04:00 Absolument, oui.
01:04:01 D'accord, je veux juste préciser que nous sommes en direct sur Facebook, sur RT1, RT2,
01:04:04 et les personnes sont impatientes de vous écouter pour savoir quelles sont les solutions proposées.
01:04:10 J'avoue, vous vous réjouissez.
01:04:12 De la fermeté est annoncée apparemment.
01:04:14 Oui, le respect de la réglementation.
01:04:16 En fait, ce n'est pas une fermeté qui est venue juste pour contrarier quelqu'un, mais
01:04:19 c'est le respect de la réglementation.
01:04:21 Au moins qu'on le fasse, parce que j'ai entendu beaucoup de gens dire "qu'est-ce que vous faisiez,
01:04:25 qu'est-ce que vous faisiez".
01:04:26 C'est vrai qu'il y a eu peut-être du laxisme dans l'observation de ces textes, mais aujourd'hui,
01:04:29 il faut quand même aller à l'essentiel.
01:04:31 Et l'essentiel, c'est de faire en sorte qu'on ne déplore pas des pertes en vie humaine
01:04:35 du fait de la méconnaissance du code de la route par certains usagers ou du fait du
01:04:40 mauvais comportement de ces usagers-là, qui met en danger leur vie et la vie des autres
01:04:45 usagers qui sont sur la voie avec eux.
01:04:47 Donc, fermeté, oui, respect de la réglementation.
01:04:50 Nous y sommes sans vraiment que cela ne prenne des allures de règlement de compte.
01:04:56 C'est pourquoi nous faisons en même temps de la sensibilisation.
01:04:59 Si vous ne devez pas y être, et M. le directeur du cabinet a bien fait de le dire à partir
01:05:02 du 30...
01:05:03 C'est pour donner l'occasion à ceux qui peuvent se mettre en règle maintenant de le faire,
01:05:06 sans qu'il y ait interruption dans leur activité.
01:05:08 Puisque, je sais, les gens m'ont dit "c'est de ça que je vis, c'est de ça que je...".
01:05:12 Alors, mettez-vous en règle, mais à partir de la...
01:05:15 Est-ce que ce n'est pas trop cher, également pour eux, de se mettre en règle, parce qu'on
01:05:19 parle de documents, on parle d'argent, également, parce que tout à l'heure M.
01:05:23 Nsine Bakaïko disait, en solution, beaucoup plus haut, il disait que ce serait bien qu'il
01:05:28 y ait un kit.
01:05:29 Donc, ça veut dire que dès l'instant où le livreur a pu acquérir peut-être sa moto,
01:05:33 si en même temps il n'a pas fait tout ce qu'il fallait pour les documents, pour le kit,
01:05:38 pour le casque et tout, est-ce qu'après, ce n'est pas difficile pour lui de trouver
01:05:41 de l'argent, surtout qu'il est pris par le temps ?
01:05:43 Je ne suis pas d'accord avec vous, Maria.
01:05:45 D'accord, vous allez intervenir.
01:05:46 Pour être là, vous avez payé des études.
01:05:48 Non, non, vous allez intervenir, M.
01:05:49 Benfah, vous allez intervenir.
01:05:50 Je lui pose la question, après vous allez nous expliquer votre mécontentement.
01:05:53 D'accord.
01:05:54 Il l'a dit un peu de façon frontale, mais en fait, pour dire que...
01:05:58 Excusez-moi, Madame.
01:05:59 Je vous en prie.
01:06:00 Il a la possibilité de s'offrir une moto qui peut coûter 600 000, 500 000, un casque
01:06:04 de 15 000 francs, je crois que...
01:06:06 En plus, c'est pour sa vie.
01:06:08 Je crois que ce n'est pas cher.
01:06:09 Mais le kit est à l'étude, c'est-à-dire que nous avons, dans le cadre de nos campagnes
01:06:14 de sensibilisation des deux roues, rencontré les assembleurs des motos, parce que les motos
01:06:20 viennent en pièce d'étagère, les gens les assemblent ici avant de les vendre, pour
01:06:23 qu'ils puissent, à l'occasion, pour chaque moto vendue, mettre deux casques, parce que
01:06:28 ce n'est même pas un, c'est deux, un pour éventuellement le passager.
01:06:32 Le passager aussi doit porter le casque.
01:06:34 Donc, avec les assembleurs de motos, nous sommes en train de développer cela.
01:06:38 Mais ça ne coûtera rien, parce que ce sera inclus dans le prix d'achat de la moto.
01:06:43 Et ce serait bien pour la sécurité routière.
01:06:45 Donc, c'est quelque chose que nous allons développer et que nous allons pousser avec
01:06:49 l'ensemble des assembleurs.
01:06:50 Comme ça s'est fait aussi pour les automobiles.
01:06:54 Quand vous payez un véhicule neuf, il y a le concessionnaire qui fait l'immatriculation
01:06:59 et on vous remet votre véhicule à votre immatriculation, pour qu'effectivement, là
01:07:02 aussi à ce niveau, cette immatriculation se fasse dès l'achat de la moto, y compris
01:07:06 le casque, pour ne pas que la personne se retrouve sur la voie publique sans immatriculation,
01:07:13 comme on vient de le déplorer.
01:07:15 D'accord.
01:07:16 M. Bel Fally, la parole est à vous.
01:07:18 Tant que nous allons rentrer dans ces détails, si on fait, non.
01:07:24 Moi, je dis que la loi est impersonnelle.
01:07:28 Toute personne, que ce soit au niveau des livrets ou d'autres activités, avant de venir,
01:07:35 il faut chercher à se renseigner pour intégrer ce milieu.
01:07:38 Qu'est-ce que je dois faire ?
01:07:40 Ça, tant qu'on va faire des exceptions, le dégât va toujours augmenter et la situation
01:07:50 va être incontrôlable.
01:07:52 Donc, pour moi, j'ai été tout de suite rassuré par les propos du M. le directeur
01:07:59 du cabinet du ministre des Transports, parce que là-bas, en tout cas, je sais que ce
01:08:06 n'est pas pour caresser quelqu'un, mais le ministre Amadou Koneka, il dit, il fait.
01:08:13 On a vu les véhicules de 5 ans.
01:08:15 Donc, s'il nous a donné 30 novembre, je suis sûr que le mois de décembre, où il y a
01:08:21 des agressions avec des motos qui n'ont pas d'immatriculation et autres là, je pense
01:08:26 que ça sera dans l'intérêt des usagers que nous sommes.
01:08:29 Et je me réjouis et je soutiens cette décision.
01:08:33 D'accord.
01:08:34 Alors, à partir du 30 décembre, concrètement, qu'est-ce qui va se passer?
01:08:37 30 novembre.
01:08:38 Pardon, 30 novembre.
01:08:39 Le 1er décembre, qu'est-ce qui se passe?
01:08:40 Moi-même, j'ai dit à partir de demain, il faudrait que déjà, ceux qui ne sont pas
01:08:43 avec, sortent de la circulation.
01:08:45 Parce que ce qu'on a dit, c'est une alerte, mais ça n'empêche pas le contrôle routier
01:08:50 de s'effectuer, c'est-à-dire que les forces de l'ordre peuvent décider demain de sortir.
01:08:54 Surtout que nous abordons une phase qui va nous mener vers l'organisation de la Coupe
01:08:58 d'Afrique des Nations.
01:08:59 Nous devons quand même soigner l'image de notre pays vis-à-vis de tous ceux qui vont
01:09:04 venir à cet événement.
01:09:06 Donc, à partir du 30 novembre, pour coller à ce que vient déclaré Monsieur le directeur
01:09:11 du cabinet, les contrôles sur la route se feront et des sanctions seront prises conformément
01:09:17 à la réglementation.
01:09:19 Voilà, il a parlé de la...
01:09:20 Il y a le port du casque.
01:09:22 Il y a le port du casque, il y a la détention du permis de conduire et l'immatriculation
01:09:28 de la moto.
01:09:29 Ce sont les trois éléments essentiels, plus l'assurance évidemment, ça, ça va de soi,
01:09:32 l'assurance qu'on doit avoir pour la moto.
01:09:34 Ils n'ont même pas d'assurance.
01:09:36 Mais je dis, pour aller plus loin dans le cadre de la sécurité des engins même, il y a la
01:09:42 visite technique.
01:09:43 Je ne sais pas si aujourd'hui même les gens le savent, mais à partir des motos de plus
01:09:49 de 125 cm3, il faut faire la visite technique.
01:09:52 Et nous allons ramener à l'ensemble de toutes les motos qui sont en circulation, parce que
01:09:56 les TEX permettent de prendre tout ce lot de véhicules pour qu'ils fassent la visite
01:10:03 technique.
01:10:04 Le contrôle technique permet de s'assurer que le véhicule est en bon état et qu'il
01:10:08 dispose de tous les équipements de sécurité.
01:10:10 Et ça, c'est très important pour que sur la voie publique, il y ait des véhicules
01:10:14 de qualité, voilà, qui ne créent pas de dommages comme ce que nous constatons.
01:10:21 Nous sommes dans la solution ?
01:10:22 Nous sommes dans la solution.
01:10:24 Alors, juste avant de vous redonner la parole et puis de vous permettre d'intervenir également,
01:10:29 les téléspectateurs nous disent, Karaboué Soumaïla nous dit, ne devrions-nous pas créer
01:10:36 une tenue unique pour tous les livreurs avec un numéro d'identification bien visible
01:10:43 pour éviter les désagréments causés aux clients ?
01:10:46 Et puis, M. Sanogo Ousmane, il nous dit, j'adhère au respect des sanctions, car ça
01:10:51 pourrait contribuer à la réduction des accidents des livreurs.
01:10:58 Donc, voilà.
01:11:00 Bon, comme solution sur ce plateau, la Côte d'Ivoire a instructé ce qu'on appelle la
01:11:08 Poste de Côte d'Ivoire, qui a été dépoussiérée, lavée, nettoyée.
01:11:15 Et dans les attributions de la Poste, la solution se trouve.
01:11:22 Tous les livreurs sur l'ensemble du territoire national doivent être des structures qui
01:11:29 vont prendre un agrément auprès de la Poste, la sous-traitance.
01:11:35 Donc, tous ceux et celles qui ne s'adressent pas à la Poste pour avoir leur agrément
01:11:41 doit être purement et simplement retiré de la circulation.
01:11:46 Si vous lisez les décrets de la Poste qui a institué la sous-traitance entre la Poste
01:11:55 et ces structures-là, je vous assure que ça englobe tout.
01:11:59 J'ai dit bien que ça englobe tout.
01:12:01 Mais malheureusement, on prend souvent des décrets.
01:12:05 Les arrêtés interministériels peuvent prendre trois ans, quatre ans avant d'être signés.
01:12:09 Et quand c'est signé, la mise en œuvre pose problème.
01:12:13 Et si vraiment on veut que ce problème trouve une solution, il faut qu'on révèle à la Poste,
01:12:23 qu'on donne à la Poste ce qu'on lui a confié et qu'on lui laisse vraiment la liberté totale
01:12:32 de réagir sur le terrain.
01:12:34 Puisqu'il y a des structures de répression, la police, la sécurité routière peut travailler avec la Poste.
01:12:41 Mais tant que ces décrets de la Poste sont dans les tiroirs, nous allons continuer à connaître des problèmes
01:12:48 avec les livrets, avec tous ces intermédiaires.
01:12:52 Donc, il faut vraiment, ce que nous-mêmes, librement, nous avons signé,
01:12:57 il faut le mettre en application.
01:13:01 - Très bien. En ce qui concerne les solutions, je pense que vous en avez également.
01:13:05 - Oui, j'ai des solutions, mais je voudrais enchaîner ce que M. Ben a dit tout à l'heure
01:13:09 par rapport aux agréments à la Poste.
01:13:13 Il y a déjà une structure étatique qui s'occupe de la réglementation et de la régulation du secteur de la libération,
01:13:19 je veux dire que la AITCI, qui est même, où la Poste même est identifiée au niveau de la AITCI,
01:13:26 qui a même son agrément qui a été pris au niveau de la AITCI, la Poste du Côte d'Ivoire.
01:13:30 Donc, ça vous dit qu'aujourd'hui, nous aussi, à notre niveau, on essaie d'avoir ces agréments-là
01:13:36 pour pouvoir exercer aujourd'hui en tant que structure légalement constituée.
01:13:40 On a eu des séances de travail avec la AITCI.
01:13:43 - Vous avez eu des agréments ?
01:13:44 - Non, nous avons eu des séances de travail.
01:13:46 - Ils n'ont pas qualité de vous délivrer un agrément ?
01:13:49 - Bon, nous sommes en train de discuter.
01:13:51 - Ils n'ont pas qualité ?
01:13:52 - Non, d'abord, c'est les bases.
01:13:53 - D'accord, on va élargir les échanges, et pas entre vous deux simplement, allez-y.
01:13:56 - Voilà, actuellement, nous sommes en train de créer des bases avec la AITCI,
01:13:59 au niveau du ministère aussi, pour créer des bases aujourd'hui,
01:14:03 pour qu'aujourd'hui, le livreur, la structure de livraison qui veut s'engager dans le secteur de la livraison,
01:14:08 soit identifié, avoir un numéro de matricule aussi,
01:14:11 que ce soit le livreur indépendant, que ce soit le livreur qui travaille dans une structure de livraison,
01:14:15 que ce soit la structure de livraison qui emploie un livreur aujourd'hui,
01:14:18 sera obligé aujourd'hui d'avoir un agrément pour pouvoir travailler.
01:14:22 Mais comment faire pour avoir l'agrément ?
01:14:24 Il faut d'abord poser ces bases-là, savoir ce qu'il y a dans le secteur, les problèmes qu'il y a.
01:14:30 C'est vrai, l'État fait des décrets, c'est normal,
01:14:33 mais est-ce que l'État sait ce qui se passe réellement dans le secteur de la livraison aujourd'hui ?
01:14:36 Non, il y a les réalités qui sont là.
01:14:38 Ce sont ces réalités-là que nous remontons au niveau de l'État,
01:14:40 pour que l'État à son niveau-là trouve des solutions.
01:14:42 - Et vous avez eu des séances à ce sujet ?
01:14:44 - Oui, on a eu des séances, des séances de travail avec le ministère,
01:14:47 même hier avec le ministère des Transports.
01:14:48 La semaine prochaine, nous avons une rencontre, une séance de travail
01:14:51 avec le ministère du Commerce électronique sur ce sujet-là.
01:14:55 - Qu'est-ce qui va changer avec le ministère des Transports ?
01:14:57 Au partir de votre séance d'hier, par exemple ?
01:14:59 - Ce qui va changer, c'est ce que le monsieur a dit tout à l'heure,
01:15:02 l'agrément pour pouvoir travailler, pour pouvoir exercer dans le métier aujourd'hui.
01:15:08 Donc nous allons conformer à cette règle-là, parce que nous voulons être dans les normes.
01:15:12 Donc nous allons conformer à ces règles-là,
01:15:14 mais d'abord aller vers le ministère pour qu'ensemble, nous puissions trouver des solutions.
01:15:19 Il ne s'agit pas d'avoir des agréments, mais des solutions après l'agrément,
01:15:22 comment se comporter et ce qu'il faut faire pour pouvoir avoir ces agréments.
01:15:26 Donc nous allons aller vers eux encore une fois de plus,
01:15:28 pour pouvoir avoir une séance de travail un peu plus élargie,
01:15:30 pour pouvoir trouver des solutions adéquates dans notre secteur d'activité aujourd'hui.
01:15:34 - Devant un élément de reportage, enfin micro-trotard,
01:15:36 mais juste avant, monsieur Bakake, vous vouliez intervenir ?
01:15:38 - Oui, moi j'ai quand même quelques choses à soulever.
01:15:43 Le directeur du cabinet a fait un très beau discours, c'est un magistrat, j'ai confiance en lui,
01:15:51 il va faire de la répression, mais mon enthousiasme est un peu douché,
01:15:57 parce que le ministère des Transports nous a habitués à ce que moi j'appelle souvent la tolérance administrative.
01:16:03 Parce que voyez-vous, il y a des véhicules qui roulent aujourd'hui, qui n'ont pas de qualité.
01:16:08 Ce qu'on appelle les "wororos intercommunaux" n'existent pas.
01:16:12 Franchement, ils ne doivent pas exister.
01:16:14 Mais vous avez dit que vous allez faire, en tout cas je ne parle pas du ministère auquel appartient monsieur Kwaku,
01:16:19 vous avez dit que vous allez faire de la répression pour retirer ceux-là de la circulation.
01:16:22 Mais ils sont encore là.
01:16:24 C'est vrai qu'ils sont d'utilité publique, sans doute,
01:16:26 mais en tout cas d'un point de vue légal, ils ne doivent pas exister.
01:16:30 Mais ils sont là. C'est ce que j'appelle la tolérance administrative.
01:16:33 Donc vous êtes un peu accoutumé de la tolérance administrative,
01:16:35 ça fait que moi je n'ai pas totalement confiance en ce que ces véhicules, ces motos,
01:16:42 que vous appelez non réglementées, vont être retirées de la circulation.
01:16:47 Donc ça, je suis touché.
01:16:48 Je voudrais quand même faire aussi un peu de précision quand même.
01:16:51 Tu as parlé de la poste qui doit se charger, auquel l'agrément doit être confirmé.
01:16:56 Mais non, si vous le dites, ça veut dire que vous vous remettez en cause l'ensemble des dispositifs légaux
01:17:01 qui gouvernent un peu ce secteur-là.
01:17:03 Parce que les colis qui se trouvent dans les gares routières,
01:17:06 c'est cet agrément-là qui doit être délivré par la poste,
01:17:10 parce que le transfert de colis est du ressort de la poste.
01:17:13 Mais les services que nos amis font…
01:17:16 C'est des colis qui transforment ?
01:17:17 Moi je parle de la dispositif réglementaire.
01:17:20 Ce n'est pas de la spéculation, c'est des dispositifs réglementaires.
01:17:23 C'est parce que la profession est considérée comme le prolongement du e-commerce.
01:17:27 C'est dur, c'est dur.
01:17:29 Vous voyez-vous ? Ça dit que c'est le e-commerce qui est prolongé.
01:17:31 Je dis "Oh, le e-commerce dépend et est régulé par l'autorité des régulations de télécommunications".
01:17:37 Donc cette livraison-là, pour le moment, en tout cas dans le dispositif réglementaire légal
01:17:42 qui est en vigueur, que moi je peux contester,
01:17:45 mais pour le moment là c'est ce dispositif qui existe.
01:17:48 Donc c'est un prolongement de ce commerce électronique-là
01:17:52 qui est ce qu'on appelle la livraison telle que vous le pratiquez.
01:17:57 Donc je veux dire, peut-être qu'il faut réformer l'ensemble de l'environnement,
01:18:03 de l'écosystème même de la livraison.
01:18:07 Pour le moment, je pense que chacun est dans son rôle.
01:18:10 Maintenant vous parlez d'agrément.
01:18:12 Moi je le répète, ce n'est pas nécessairement un problème d'agrément, c'est un problème d'incivisme.
01:18:16 Ça dit que même quand les gens ont l'agrément, ça veut dire qu'ils sont vêtus sous la légalité.
01:18:24 Ce que nous voyons sur la route, c'est une question de comportement, c'est une question de mœurs.
01:18:29 C'est à dire que les chauffeurs de Baca...
01:18:31 Mais pour vous, quelle est la solution ?
01:18:33 Pour moi la solution, ce n'est pas la formation, oui elle doit être continue,
01:18:38 mais je pense qu'il faut que l'État passe enfin,
01:18:41 enfin que l'État abandonne, comme Je Suis Beaudort du côté du ministère des Transports,
01:18:47 mais il faut passer à la répression.
01:18:50 Et vraiment une répression musclée, pour que ces gens là soient retirés du système.
01:18:58 C'est à dire que demain ceux qui vont commettre,
01:19:01 ou bien ceux qui seront suspectés de commettre ces actes délictueux,
01:19:05 qui mettent en péril l'ensemble de nos vies,
01:19:07 soient complètement retirés et pénalement responsabilisés.
01:19:11 Pour le moment ce n'est pas le cas.
01:19:12 Très bien, alors ce qu'on va faire, parce qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps,
01:19:15 nous avons un micro-trottoir, vous allez réagir juste après.
01:19:18 Un micro-trottoir et puis après un dernier tour de table,
01:19:20 nous allons rendre l'antenne.
01:19:22 Qu'en pensent les populations ?
01:19:24 Il faut qu'ils respectent les feux, il ne faut qu'ils ne se pressent pas.
01:19:27 C'est tout par des...
01:19:29 S'ils sont pressés, c'est là que ça arrive, c'est là que les accidents arrivent.
01:19:33 Mais s'ils ne sont pas pressés, tu ne vois pas ce qui peut provoquer l'accident.
01:19:36 Avec le niveau des motos, vraiment ce n'est pas facile.
01:19:39 Parce que la semaine passée, moi-même j'ai eu au niveau de la prière,
01:19:44 il y a mon passager qui a ouvert la porte et puis directement il est venu.
01:19:50 Ça a créé un petit problème en épatie, il était blessé au genou,
01:19:53 on est parti à l'hôpital et tout, on a géré ça.
01:19:56 Vraiment avec eux, ce n'est pas facile.
01:19:58 Actuellement la police est dessus nous, surtout les taxis.
01:20:01 Voilà, les temps n'accadent vraiment.
01:20:03 Une partie de la police, eux aussi, vraiment, ils n'ont pas de permis.
01:20:06 Il faut qu'aussi la police existe, le port des casques,
01:20:11 souvent nous sommes là, ils sont là comme ça, ils n'ont pas de casque.
01:20:14 Quand tu leur dis non, monsieur vous avez accroché le casque, mettez le casque.
01:20:17 Ils disent ce n'est pas ton problème, ce n'est pas ta vie.
01:20:20 Il faut que l'État donne vraiment des conseils à la police,
01:20:24 il faut que la police soit justement dure là-dessus.
01:20:27 La solution que je propose à ceux-là, c'est qu'on forme les gens qui travaillent dans la société.
01:20:32 C'est faute de formation qu'on assiste à ces genres de trucs, ces genres d'accidents.
01:20:37 Je propose comme solution aux sociétés de livraison de faire beaucoup attention.
01:20:40 Surtout à la vitesse, ils sont beaucoup sur-excités quand ils roulent,
01:20:44 parce qu'ils sont pris par le temps, parce qu'il faut livrer à temps pour avoir plus d'argent.
01:20:49 Alors que le mieux c'est de faire attention, aller doucement, faire sa livraison et puis bon.
01:20:56 Au différent des employés des livreurs, c'est de déculer les livreurs dans un premier temps.
01:21:05 Mettre d'abord en premier point la vie de ces livreurs-là,
01:21:12 parce que ce sont des êtres humains aussi comme nous, ce sont des travailleurs aussi comme nous.
01:21:17 Donc on doit minimiser leur pression, pour que lorsque ce dernier est sur la route,
01:21:22 il sait comment se comporter, rouler calmement pour pouvoir rentrer.
01:21:27 Voilà un peu ce que pensent les populations et des pistes de solutions, vous en avez donné également.
01:21:34 Et là, nous sommes quasiment au terme de cette émission. On va faire un dernier tour de table. Je commence par vous.
01:21:41 Moi, je pense que toutes les solutions sont les bienvenues.
01:21:46 Mais pour moi, c'est la fermeté vis-à-vis des récalcitrants qui va régler le problème.
01:21:53 S'ils sont frappés au porte-monnaie, s'ils sont frappés pénalement,
01:21:57 je pense que ça va permettre d'attendrir un peu les vérités, les désordres que nous constatons sur la route.
01:22:06 Sinon, les questions de formation, les questions d'agrément, les questions de sensibilisation,
01:22:13 pour moi, ces questions-là ont vécu. Il faut passer à l'action. Et le gouvernement est là pour passer à l'action.
01:22:20 Parfait, à vous.
01:22:22 Moi, je profite de l'occasion pour inviter tous mes soldats, c'est-à-dire les membres des différentes fédérations,
01:22:31 des associations qui sont représentées dans notre activité, de se faire identifier,
01:22:37 pour qu'ensemble, nous puissions créer un vrai cadre d'échange pour pouvoir vraiment professionnaliser
01:22:43 son secteur d'activité aujourd'hui et pour que ces acteurs-là soient professionnels aujourd'hui.
01:22:48 Et comme solution, comme on l'a toujours dit depuis la dernière fois, nous prions pour que le gouvernement pense
01:22:56 à avoir des routes cyclables pour nos motocyclistes, pour que nous aussi, nous puissions cycler,
01:23:02 pour éviter aussi le nombre grandissant des accidents aujourd'hui. Parce que, comme l'a dit le représentant du ministre,
01:23:09 nous sommes tous confrontés sur une même route. On ne sait plus ou moins pas qui fait quoi ici.
01:23:15 Donc, on va essayer de créer, avec les routes qui sont en train de se construire aujourd'hui,
01:23:20 créer des routes cyclables pour les motocyclistes, pour qu'aujourd'hui, ces personnes-là puissent travailler librement
01:23:26 et éviter beaucoup d'accidents aujourd'hui.
01:23:28 D'accord, très bien. Alors, juste avant de vous permettre de conclure, Ruffin, ça va être la dernière intervention que nous allons prendre.
01:23:34 Il cherche à contribuer en disant qu'il faut aussi penser à accélérer le processus d'acquisition de la plaque d'immatriculation jatent
01:23:42 où, une autre est venue, la plaque d'immatriculation a été là depuis 4 mois. Vous attendez pendant longtemps les plaques d'immatriculation ?
01:23:51 Oui, souvent. C'est vraiment très durable.
01:23:54 C'est bon à savoir. La dernière contribution, on a d'autres, malheureusement, qui tombent.
01:23:58 Et là, on ne pourra plus les lire à l'antenne. M. Ben Fally, je vous demande de conclure. Quels sont vos derniers propos ?
01:24:03 Je pense que j'ai réuni M. Brahibo Lassina, qui a parlé de la fermeté. Parce que, comme je le disais, aujourd'hui, dans chaque commune, un agent peut régler le problème.
01:24:19 Ça peut faire rire aux gens, mais pourtant c'est de la réalité. Ce sont nos enfants, ce sont nos petits-frères.
01:24:26 Quelqu'un qui se comporte mal, l'agent prend sa moto et le rattrape. Il le chicote bien.
01:24:34 Ah d'accord.
01:24:35 Il le chicote bien, je vous assure.
01:24:38 Vous voulez qu'ils en prennent à lui physiquement ?
01:24:39 Voilà. Il le chicote bien. Mais aujourd'hui, on veut prendre le modèle de droit de l'homme de l'autre côté, la démocratie, pour venir...
01:24:47 Vous n'avez pas peur des abus ?
01:24:48 Non ! Celui qui le chicote là, il a des enfants à la maison ? Il a des petits-frères ?
01:24:56 Mais moi, je vous assure que si on laisse coller les droits de l'homme et la démocratie, et qu'on revient là où nous étons, je vous assure que...
01:25:10 Parce qu'aujourd'hui même, une dédicace pour un enfant, on va dire que ce n'est pas ton enfant, tu ne dois pas le fracasser.
01:25:15 M. Ben Fally, on va conclure. Vous voulez qu'on retienne, que vous demandiez qu'on chicote les enfants ?
01:25:17 On chicote !
01:25:19 C'est votre mot de fin ?
01:25:20 C'est mon mot de fin.
01:25:21 On chicote les différents.
01:25:22 Voilà.
01:25:23 C'est noté. Le dernier mot vous revient avant que l'on puisse rendre le terme.
01:25:27 Merci Madame. Je voulais juste répondre d'abord sur le jugement un peu trop dur du M. Lacide par rapport au traitement qui est fait aux véhicules intercommunaux, qu'on a appelé véhicules banalisés.
01:25:38 Je veux juste lui dire que ce secteur est réglementé et que nous avons les taxis euro-kilométriques d'un côté, nous avons eu les VTC, nous venons même de sortir d'un atelier au cours duquel on a essayé de clarifier un peu les positions des uns et des autres.
01:25:52 C'est vrai que ça a été le cas à un moment donné où il y avait l'offre du transport qui était un peu déficitaire, donc ça a prospéré, mais depuis un certain temps, c'est une situation qui se règle.
01:26:01 Je voulais en même temps profiter pour dire concernant les plaques pour lesquelles il y a des retards, c'était un dysfonctionnement que nous avions constaté.
01:26:07 Mais depuis un certain temps, depuis qu'il y a eu un changement au niveau du cliché unique automobile, les choses vont beaucoup plus vite, mais on attend d'atteindre une vitesse encore beaucoup plus grande.
01:26:17 On est passé de 20 plaques qu'on éditait par jour à 200, je crois que c'est déjà médiculé par 10.
01:26:22 Et ça va augmenter, donc ce sera très bientôt un passé que nous allons oublier.
01:26:30 Maintenant, pour terminer, je crois que vous avez 10 secondes juste pour demander à tous ceux qui empruntent nos voies de se conformer à la réalisation, surtout au respect du code de la route.
01:26:40 Pour ceux qui n'ont pas le permis de conduire, de l'acquérir.
01:26:42 Pour ceux qui ont les véhicules non immatriculés, de se faire immatriculer.
01:26:46 Et pour les conducteurs de deux roues, comme nous en sommes avec les livreurs, de porter le casque quand ils sont en situation de conduite de leurs enjeux.
01:26:53 Messieurs, merci à vous d'être venus sur ce plateau pour tous ces éclaircissements et puis pour notre thème, service de livraison à moto à Caen, la fin de l'incivisme.
01:27:02 Madame, Monsieur, mille merci de nous avoir suivis et bonsoir.
01:27:06 [Musique]

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