Cavale de Dadis et Cie : les révélations choc du ministre Wright

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Transcript
00:00 Chaque fois quand je quitte l'étranger, que ce soit pour des raisons médicales ou quoi,
00:07 mon travail depuis l'étranger, je le fais déjà.
00:12 Ce qui s'est passé, je le dis, je le répète ici,
00:18 ce qui m'a fait mal, ça fait 15 ans,
00:25 ces gardes pénitentiaires-là n'avaient aucune situation.
00:32 Je me suis battu pour l'application de la statue,
00:36 avec une seule recommandation, conformez-vous au règlement intérieur de la prison,
00:43 à faire le téléphone et tout ce qui en suit, laissez ça.
00:48 Mais ils ont obtenu de moi tout ce qu'ils ont voulu.
00:54 Mais alors, en contrepartie de tout ça,
00:59 qu'est-ce que je les ai démentis ? C'est le professionnalisme.
01:03 Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:05 Les gens ont commencé à crier pour dire non, écoutez,
01:08 comment les gens peuvent quitter le huippon et venir rentrer à la maison centrale et autres.
01:16 Les gens étaient à la démentie de la maison centrale depuis 4h40.
01:21 4h40, devant la maison centrale,
01:29 une zone où quand un véhicule passe, vous avez des barbelés de sécurité
01:34 pour percer même les pneus pour ne pas que ça passe.
01:39 Depuis 4h, 4h, 5h, ils sont arrêtés là.
01:44 Ils sont pas venus avec des véhicules.
01:47 Non, non, non, pas du tout.
01:51 Ça, c'est une autre version.
01:53 Vous devrez savoir jusqu'où je suis, jusqu'où en tant que premier responsable de ce département,
01:59 ça peut nous amener jusqu'où.
02:01 Ils sont pas venus avec des véhicules.
02:04 D'accord.
02:05 Pas du tout.
02:06 Monsieur le ministre.
02:07 Permettez, sa question, elle est pertinente.
02:09 Qu'est-ce qui s'est passé ?
02:10 M. Mfandi souffrait de savoir qu'il s'est passé.
02:12 Sa question, elle est pertinente.
02:13 Oui, allez-y.
02:15 Ils sont pas venus avec des véhicules.
02:17 Très bien, c'est ce qu'on veut entendre.
02:19 On commence.
02:20 Ils sont pas venus avec des véhicules.
02:23 Ils sont venus, ils ont trouvé un véhicule de la police.
02:31 À la déventure.
02:32 À la déventure de la police.
02:36 Et il se trouve que dans ce véhicule de police, ils avaient leur accoutrement, toutes ses paies, dans ce véhicule de police.
02:48 Ah, mais la complicité, c'est le boss.
02:50 Attention, puis j'en viens.
02:51 M. le ministre.
02:52 Puis j'en viens.
02:54 Alors, vous venez, tout y était préparé.
02:59 L'agent qui est auprès du véhicule, dans un premier temps, il a assis ici, les gens viennent.
03:07 Il fait semblant qu'il a été mis aux arrêts.
03:11 Alors que toute la scène qui s'est passée, c'est qu'il était là avec les gens, ils discutaient comment ça doit se faire.
03:18 Le véhicule qu'ils ont saisi, qui détenait la clé ?
03:22 Parce que pour qu'on puisse utiliser un véhicule pour l'opération, il faut vous assurer qu'il y a le carburant.
03:28 Il faut vous assurer que le véhicule est opérationnel.
03:30 Tout y était.
03:32 Ils sont venus, puisque ils étaient auprès du véhicule de la police.
03:38 Ceux qui passaient pouvaient penser que c'est la police qui était là.
03:40 Parce qu'ils avaient déjà porté leur uniforme.
03:42 Ils pouvaient penser que c'est qui était là.
03:44 Il était là pour faire sortir ses détenus.
03:47 Ils pouvaient le savoir.
03:48 Parce que non seulement, ils étaient là.
03:50 Le véhicule qui était là-bas, c'est le véhicule qui a l'habitude d'être stationné là-bas.
03:54 Donc ils viennent, ils sont dans ce véhicule, ils font tout dans ce véhicule, ils s'habillent tous ici et là-bas.
04:01 La question que je me suis posée, c'est ce véhicule là où je suis habillé, tout, tout, tout, tout.
04:07 En quoi ils savaient que ce véhicule pouvait être à cette position ?
04:13 Pourquoi c'est là-bas ?
04:17 Ils ont pris des armes pour s'habiller.
04:21 Deuxième grande question. Jusque là, je ne parle pas des gardes pénitentiaires d'abord.
04:26 Parce que le niveau de sécurité, c'est à un niveau.
04:29 Les gardes pénitentiaires sont à l'intérieur.
04:32 Ils ne sont pas à l'extérieur.
04:34 Nous sommes d'accord.
04:35 Jusque là, je ne parle pas des gardes pénitentiaires.
04:39 Je ne parle pas des gardes pénitentiaires.
04:41 Ils sont venus se mettre devant la cour d'entrée de la maison centrale
04:48 pendant deux à trois heures du soir.
04:52 Ceux qui étaient là-bas ce jour-là pour le courant sécuritaire étaient là.
04:57 De l'autre côté, complètement effacés.
04:59 Assis, de l'autre côté.
05:00 Assis, complètement effacés.
05:02 Ils sont venus arriver.
05:03 Mais ce sont les gardes pénitentiaires.
05:04 Pas des gardes. Les gardes pénitentiaires sont à l'intérieur.
05:07 Il est sur l'extérieur.
05:08 Très bien, je suis sur l'extérieur.
05:09 Il est sur l'extérieur.
05:10 Attendez.
05:11 On s'en va.
05:12 On va le faire.
05:13 On va le faire.
05:14 Acceptez mon échange.
05:15 C'est quand vous comprenez que vous pouvez poser des questions.
05:19 Ça marche, monsieur le ministre.
05:20 Quand vous n'écoutez pas, vous ne pouvez pas comprendre.
05:22 Quelqu'un qui vient, il s'arrête devant la porte pendant une heure, deux heures du temps.
05:30 Trois heures.
05:31 Trois heures.
05:32 Alors que tout se courent ses critères, il est là-bas.
05:34 D'accord.
05:35 Il n'a même pas eu même tir.
05:37 Et ceux qui étaient là-bas n'étaient pas mis au repos pour dire, allez couchez-vous.
05:42 Sinon, ils étaient là.
05:43 Ils les regardaient.
05:44 Ils communiquaient avec eux.
05:45 Qu'est-ce qu'ils ont fini de faire ?
05:49 Le véhicule qui devrait transporter le capitaine d'Alice et autres, ce véhicule était venu garer.
05:58 D'accord.
05:59 Maintenant, la question, ils sont venus.
06:02 Deux heures, trois heures.
06:03 Comment rentrer à la maison centrale ?
06:07 Point de interrogation.
06:08 C'est simple.
06:09 Ils étaient à la porte. Ils sortaient. Ils rentraient. Ils sortaient pendant les 30 minutes.
06:17 En uniforme.
06:18 En uniforme. 30 minutes.
06:20 Le champ libre, 30 minutes. Ils rentrent, ils sortent, ils rentrent, ils sortent.
06:25 Qu'est-ce qui se passe ?
06:27 Vous venez à la maison centrale.
06:29 Vous avez une porte blindée.
06:33 60 caméras.
06:36 60 caméras, la maison centrale que j'ai placée.
06:40 Les 60, il n'y avait que 8 qui fonctionnaient maintenant.
06:46 Et les autres ?
06:47 8.
06:48 8 qui fonctionnaient.
06:51 Parce que les jours avant, ils ont saboté les caméras qui ont été fixées là-bas.
06:57 À la maison centrale.
06:58 Qui l'ont fait ?
06:59 Qui garde les caméras ?
07:01 Si ce n'est pas les gardes pénitentiaires.
07:03 Très bien.
07:04 Qui veille là-dessus ?
07:05 La mission pénitentiaire.
07:06 C'est sans eux.
07:07 Moi, je ne parle même pas d'eux.
07:09 L'extérieur, ça c'est autre chose.
07:11 C'est d'eux que j'ai placé là en toute confiance.
07:16 J'ai mis les caméras pour vous aider.
07:18 Puisque vous ne pouvez pas voir tout.
07:20 Vous avez tout ça.
07:21 Ces caméras, ces caméras plutôt.
07:23 Vous les débranchez.
07:26 Les caméras, la base des données est dans le bureau du régisseur.
07:30 C'est lui qui reçoit toutes les données.
07:32 Tu peux m'appeler qui que ce soit pour me l'alerter.
07:35 Et tu étais où ?
07:39 Pourquoi ces caméras-là étaient complètement désactivées ?
07:45 Ces gens sont venus s'arrêter deux heures du temps devant la maison centrale.
07:50 Vous, vous n'avez pas vu.
07:52 Et de grâce, laissons tout ça.
07:55 La porte est blindée.
07:57 Il y a un règlement intérieur qui vous dit
07:59 pas de visite dès 16h.
08:03 C'est clair ?
08:05 Dès 16h, pas de visite.
08:08 Si quelqu'un vient à des heures induites,
08:12 c'est aussi pas pour te saluer.
08:14 Qu'est-ce qui va faire mal en fait ?
08:16 Quelqu'un vient à des heures induites, tape à la porte.
08:20 La première chose, c'est qui ?
08:22 Oui, ça c'est basique.
08:24 C'est basique.
08:25 N'est-ce pas ? C'est qui ?
08:26 Qu'est-ce que vous voulez ?
08:27 Je suis tel ? Non.
08:29 Je ne vous reçois pas.
08:31 Non seulement le ministre a fait un règlement intérieur type.
08:33 Quelle que soit la mission, je ne le ferai pas.
08:36 Si l'intéressé arrive à casser la porte,
08:41 à rentrer, à vous bloquer une arme parce que vous n'en avez pas,
08:45 à vous blesser, je peux comprendre.
08:47 Personne ne vous enverra pour ça.
08:50 D'accord ?
08:51 Pour moi, personne ne va vous accuser de ça.
08:54 Parce que l'on ne peut pas résister face à une force dont on n'a pas la capacité.
08:58 Vous êtes d'accord avec moi jusque-là ?
09:00 On est d'accord.
09:01 Mais on tape à la porte.
09:03 Vous l'ouvrez.
09:06 Personne n'est blessé.
09:08 On vient, on embarque les gens librement.
09:11 Ce qui est marrant dans tout ça,
09:14 c'est quand les gens l'ont pris,
09:17 la direction, ils ont quitté.
09:19 Ils ont fait embarquer le capitaine Ali.
09:21 Ils sont partis.
09:23 C'est qui était dehors, l'intérieur, sont venus encore s'arrêter.
09:26 Qu'est-ce qu'il faut ?
09:28 Il faut justifier qu'on a été attaqué.
09:30 Alors, Monsieur le Ministre,
09:31 Fermez-t'es !
09:32 Monsieur le Ministre, acceptez pas la question.
09:34 Fermez-t'es !
09:35 Je termine ça.
09:36 Monsieur le Ministre,
09:37 Je termine la partie.
09:38 Monsieur le Ministre, il y a assez de questions.
09:40 Je termine ça, vous continuez.
09:41 Allez-y, Monsieur le Ministre.
09:42 En pareille circonstance,
09:46 ni la garde pénitentiaire,
09:48 ni ce qui était dehors,
09:51 personne ne peut me justifier aujourd'hui.
09:55 Et je le dis,
09:57 qu'il n'y a pas eu de faille,
09:59 il n'y a pas eu de complicité.
10:01 On est d'accord ?
10:02 Quand je viens,
10:03 avec ça,
10:04 je me dis en tant que père de famille,
10:07 quand ça ne va pas dans ta maison,
10:09 tu tapes le poing sous la table pour dire,
10:11 ça, je ne l'apprécie pas.
10:14 Ça, c'est vous dire,
10:15 ça, je ne l'apprécie pas.
10:18 Vouloir le dire,
10:19 quelles que soient les formes de colère,
10:21 personne, je le dis encore au sein de l'opinion,
10:23 je n'ai besoin de l'avis de personne.
10:26 Parce que pour l'instant,
10:27 je suis le premier responsable de ce débat.
10:29 Monsieur le ministre sur le plan extérieur...

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