Le 12 Heures 30 de RTI 2 du 09 novembre 2023 par May Sako Gaye

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Transcription
00:00 [Musique]
00:16 Bonjour, merci d'être avec nous pour le 12h30. Voici les titres.
00:20 [Musique]
00:23 Une école primaire a été détruite récemment sur la voie Y4.
00:27 Une situation qui trouble la quiétude des parents d'élèves en pleine rentrée scolaire.
00:31 Nous vous ferons part du constat de nos reporters sur la question dans cette édition.
00:36 [Musique]
00:38 À l'étrangère, une conférence humanitaire sur la situation dans la bande de Gaza s'est ouverte aujourd'hui à Paris.
00:44 Une initiative du président français Emmanuel Macron pour tenter de débloquer l'aide sur Gaza.
00:50 [Musique]
00:53 Dans la commune d'Aniama, l'école primaire EPV, les valeurs situées dans le prolongement de la voie Y4, a été détruite le 3 novembre.
01:01 Cette situation, survenue en pleine rentrée scolaire, suscite l'inquiétude des élèves et de leurs parents.
01:07 Soucieuse de la situation, la direction générale de l'établissement s'active à aménager un bâtiment pour la reprise des cours.
01:14 Chose qui ne fait pas l'unanimité chez les parents d'élèves qui se plaignent déjà des conditions de sécurité et d'apprentissage de leurs enfants.
01:22 On en sait plus avec Justin Kwasi et Asiton Diara.
01:26 Débris de métaux et gravats, c'est tout ce qui reste de l'école primaire privée EPV, les valeurs, après le passage des bulldozers de la voie Y4 dans la commune d'Aniama.
01:38 Ils ont démoli l'établissement. C'est très difficile pour nous parce que, en milieu scolaire comme ça, puis ils viennent détruire l'école.
01:46 En tout cas, je pense que c'est très difficile pour nos enfants parce que les enfants sont à la maison naturellement.
01:50 Nous-mêmes, ça ne nous arrange pas de venir voir les enfants traîner, pavaner dans la rue. En tout cas, c'est difficile.
01:56 Sous les décombres, plus de six salles de classe du primaire et des classes de la maternelle.
02:02 Elles ont été détruites à la veille du retour des congés de la Toussée.
02:06 Au nombre de 300, les élèves de cet établissement sont inquiets, leurs parents aussi.
02:12 Ils ont cassé notre école, cette année-là, on ne peut plus partir à l'école.
02:17 Ça me fait mal parce que mes amis partent à l'école, moi je reste à la maison.
02:22 J'étais choqué plus que comment ils vont aller à l'école. S'il n'y a pas d'école, ils vont fréquenter comment?
02:27 Mais quand on est un parent, il faut se renseigner. Après le renseignement, maintenant on attend ce qu'ils vont décider.
02:34 En tout cas, les enfants sont à la maison. Ils n'ont pas pu aller à l'école parce que l'école a été cassée.
02:38 On n'a pas l'argent présentement pour aller les inscrire ailleurs, qu'on ne nous ait pas remboursés.
02:43 Ça va nous demander du temps de chercher l'argent encore. Je souhaite que le fondateur de l'école nous rembourse notre argent
02:49 puisqu'on puisse inscrire notre enfant dans notre école, puisque les enfants ne peuvent pas faire l'année blanche.
02:55 Face à ces inquiétudes, les directeurs de l'école rassurent de la reprise des cours dans un bref délai.
03:01 Tout ce qui était à l'intérieur de l'école, on a pu sauver, je ne peux pas dire à 100%, mais on a pu sauver ce qui était important.
03:10 Je sais que le lieu n'est pas totalement fini à 100%, mais actuellement nous avons fait les travaux, ça arrive.
03:18 Je pense que nous sommes à 80% et je pense bien que le nouveau site sera plus joli que ce site qui était ici.
03:24 Au nom du fondateur, je tiens à demander pardon à tous ces parents d'élèves, en tout cas qui nous ont fait confiance.
03:31 Je demande toujours aux parents de nous faire toujours confiance.
03:34 Sûr et certain que la semaine prochaine, nous allons reprendre les cours normalement sur le nouveau site.
03:40 Non loin de l'ancienne école, la direction générale aménage ce nouveau bâtiment pour accueillir les élèves.
03:46 Une décision qui n'acquiert pas l'adhésion de certains parents d'élèves.
03:50 Nous, on ne sait pas comment on va faire. On a déjà payé, on ne sait pas s'ils vont nous rembourser.
03:54 Parce que où ils sont allés nous montrer là ? En tout cas, on n'est pas satisfait, sincèrement dit.
03:59 Donc, il nous faut revoir. Parce que s'ils savent qu'ils ont un coin pour nous, pour que les enfants puissent aller à l'école, là.
04:06 Ça, ce n'est pas un problème. Mais les enfants sont à la maison.
04:09 Puisqu'ils ont dit que c'est lundi que les enfants vont reprendre les études.
04:13 Mais jusqu'à présent, on ne voit rien. Aujourd'hui, les enfants ne sont pas partis à l'école.
04:17 Donc, sincèrement dit, en tout cas, tout le monde est fâché ici.
04:20 Les examens du premier trimestre sont proches. Ces apprenants pourront-ils les passer ? Pas sûr.
04:26 Une chose est cependant sûre. Des lacunes, ils en accumuleront.
04:31 Vivement que ces élèves puissent reprendre très tôt le chemin de l'école.
04:35 Autre chose à présent, au carrefour de Mondoukou, sur l'axe Grand Bassam, il ne se passe pas une minute sans qu'une voiture ne s'arrête
04:43 à un espace apprêté par des femmes pour vendre des noix de coco sous forme de jus ou de lait.
04:48 Un produit qui plaît. Il apporte, selon les consommateurs, un mieux-être à l'organisme.
04:53 Ce produit permet aux commerçants d'avoir leur pétance quotidienne et de scolariser leurs enfants.
04:58 Le reportage de Théodore Zouzou est commenté par Clément Boucaud et c'était également avec Gilles Thonien.
05:04 Carrefour Assini, sur l'axe Grand Bassam-Bonnois, ou encore, route de Mondoukou, dans la région du sud de Koumoui.
05:12 Des parasols installés aux abords de la voie retiennent l'attention.
05:16 Sous ces parasols, des femmes avec des fruits, pastèques et noix de coco, entre autres.
05:22 Ils sont cultivés dans cette partie du pays.
05:25 Ici, un fruit est beaucoup prisé, la noix de coco. Sa pulpe et son jus sont convoités.
05:32 - C'est rafraîchissant, bien sûr, c'est hydratant.
05:34 Donc c'est normal, il faut boire le jus de coco et surtout manger la pulpe de coco qui est derrière.
05:38 Pour hydrater, tout simplement, et pour promouvoir aussi l'artisanat local.
05:42 Donc on participe comme ça à un commerce qu'il faut pérenniser.
05:47 Et surtout pour pouvoir replanter des cocotiers et avoir des noix de coco.
05:51 Cet intérêt pour l'amande et le jus de coco sont multiples.
05:55 - Après ce long trajet d'envie à se désaltérer, et puis le coco a des vertus.
06:00 D'abord, le jus de coco, ça rejugnere un peu le corps et ça nous permet de pouvoir repartir de bon pied.
06:06 Pour certains, c'est une question de santé.
06:09 Les constituants du jus de coco agissent favorablement sur certains organes du corps humain.
06:15 - C'est Dieu qui a créé ces fruits-là et bizarrement, on trouve un liquide à l'intérieur qu'on appelle l'air de coco ou bien l'eau de coco.
06:25 Mais ce liquide-là est bon pour le foie et puis pour les reins.
06:30 C'est pour cela que d'autres boivent parce que c'est sucré, c'est agréable à boire.
06:37 Mais ceux qui le savent, ils savent pourquoi ils boivent.
06:40 - Ce jus de coco a beaucoup de vertus. Il faut dire qu'effectivement, il a un impact sur la glycémie.
06:48 Voilà, il réduit la glycémie et puis je pense qu'il fortifie. Voilà, donc ce sont les deux aspects que je connais.
06:55 - Il y en a beaucoup aussi. Du coup, ça donne bien pour la santé et en plus, il y a beaucoup de vitamines.
07:00 On ne finira pas de dénombrer les bienfaits de la noix de coco.
07:04 Les vendeuses de noix de coco, elles, tirent une autre satisfaction de ces fruits.
07:10 Avec cette activité, elles ont acquis une certaine autonomie.
07:14 - Je peux prendre 500 noix, souvent 1000 noix. Il n'y a pas de bénéfice. Coco-là, c'est trop cher.
07:22 - Coco-là, je prends un vitre. On paye là-bas 1 à 5 francs. Lui qui récorde, on paye la personne.
07:27 Puis le voitier qui ne prend pas, maintenant, on paye la personne.
07:30 - On fait ça 1 à 200 francs. On fait transport pour venir ici. On paye le sachet, on paye les bidons.
07:37 Non, nous, on s'en sort pas.
07:39 - Je ne peux pas économiser, mes enfants, là. Je ne peux pas. Je ne peux pas écouter les enfants.
07:44 Je ne peux pas économiser l'argent pour moi.
07:46 La noix de coco, fruit exotique, fait beaucoup de bien à l'organisme et au palais.
07:51 Et ceux qui empruntent la route de Mondoukou et d'Assini ne s'en privent pas.
07:56 - Après Mondoukou, on s'intéresse à cette bonne nouvelle pour les populations de Nyangbo, village du département de Nyakara, dans la région du Angbol.
08:05 Elle bénéficie désormais d'un centre de santé et un château d'eau.
08:09 Ces deux infrastructures ont été inaugurées samedi en présence du directeur général des impôts, également fils du village.
08:16 Par Gassoro connaît de Madongui y était également pour vous. Voici son compte rendu.
08:21 - Sally et Ya sont toutes deux filles de Nyangbo, village du département de Nyakara, région du Angbol, au centre nord de la Côte d'Ivoire.
08:31 Elles sont malades depuis des années.
08:33 Et pour avoir accès aux soins, elles doivent parcourir une longue distance pour se rendre à l'hôpital général de Nyakara, à environ 20 km de Nyangbo.
08:42 Ceci sur une route non bitumée et pleine d'embûches. Un véritable calvaire pour elles.
08:48 - Cela fait cinq ans que j'ai le pied cassé suite à une chute.
08:55 Le souci que nous avons, c'est le déplacement pour se rendre à l'hôpital de Arikokaa ou de Nyakara avec des engins à deux roues.
09:05 Nous demandons de l'aide.
09:07 - Je suis malade, je suis parti de l'hôpital là-bas. Je vais à Arikokaa. C'est vraiment l'autre jour où tu sors malade, tu ne veux pas gagner de bon médicament là-bas.
09:20 La souffrance de Sally Mata et de Ya, mais aussi celle des populations, soulagées. Nyangbo a désormais son centre de santé et son château d'eau.
09:30 - Aujourd'hui, on a eu l'inauguration du château d'eau avec l'infirmerie. Ma joie est très très très très grande.
09:38 - L'hôpital est bienvenu pour nous ici. Parce qu'avant c'était vraiment difficile. Pour partir, on louait les motos ici.
09:46 À la partie là, il faut mettre l'essence dans la moto. Souvent même pour avoir les jeunes, pour qu'on t'accompagne, même là, c'est pas facile.
09:52 L'inauguration de ces infrastructures de développement s'est faite en présence de la chefferie, des cadres, des leaders de femmes et de jeunesse, des guides religieux, des filles et fils de Nyangbo et des populations des villages voisins.
10:05 Mais aussi en présence des membres et responsables de la MUDESNI, la Mutuelle de développement social et économique de Nyangbo.
10:13 - C'est avec grand plaisir que nous avons célébré ce double événement. À savoir cette accusation du centre de santé offerte par le président du conseil régional ainsi que du château d'eau qu'on a eue grâce au programme présidentiel d'urgence.
10:33 Le centre de santé de Nyangbo, une initiative du conseil régional. Le ministre Khalil Konaté, président de ce conseil et par ailleurs président de la dite cérémonie, était à représenter à ce grand rendez-vous de réjouissance, parlant de ses vice-présidents.
10:47 - Nous nous réjouissons avec nos parents, nos populations, doublement parce que moi-même, je suis fils de la région. Et lorsque la santé se rapproche des populations et que les parents peuvent bénéficier de l'eau potable, c'est tout à l'honneur du conseil régional.
11:02 Fils du village et parrain de cette cérémonie, Traoré Nyumaplin Brahima et l'honorable Sissé Aboubakary, directeur général adjoint des impôts, apprécient cette initiative du conseil régional. Ils n'ont pas manqué de saluer tous les efforts et l'ensemble des actions de développement du président de la République, Alassane Ouattara.
11:22 - Je suis très heureuse de représenter mon mari à cette cérémonie. Je prie le bon Dieu que cet hôpital leur serve à bonnes les chiens. Tous ceux qui vont venir en cas de maladie, qu'ils soient guéris.
11:35 - Remercier le président parce que c'est le plan de présence d'indigence que nous a donné le château d'eau. Remercier la mutuelle avec sa tête, son président, pour ce beau centre de santé qui a été offert avec le conseil régional, qui a travaillé d'arrache-pied pour qu'on ait ce beau centre de santé qui permettra à nos populations de se soigner dans de bonnes conditions et d'avoir accès à l'eau potable.
11:58 - Ce sont des éléments de base qui permettent de garantir la santé et le bien-être et permettent à nos villes d'être des villes modernes pour assurer un véritable développement.
12:09 Présente, le sous-préfet Daric Oka a prié les populations de Niangou à en faire bon usage.
12:16 - L'importance de disposer d'infrastructures solides et accessibles à tous est plus évidente que jamais. C'est pourquoi, dès son abstention à la magistrature suprême, le président de la République, son Excellence, M. Alassane Ouattara, a initié un vaste programme de reconstruction nationale.
12:34 - Des investissements significatifs ont été réalisés dans des secteurs clés, tels que la santé et l'hydraulique. L'objectif est d'assurer des services de santé de qualité et de garantir l'accès à l'eau potable à tous les citoyens où qu'ils se trouvent sur l'étendue du territoire national.
12:54 Demonstration des pas de danse, du masque de réjouissance gotho, chants et danses traditionnels, visite du centre de santé et du château d'eau. Des temps forts qui ont également meublé cette cérémonie.
13:09 - Alassane Drabo assurait le récit de ce reportage. En sport, intéressons-nous à la Coupe d'Afrique des Nations 2023. Le comité d'organisation COCAN a installé mardi des comités locaux 1 et 2 de mobilisation pour la CAN dans les universités Félix-Ouphouet-Boigny à Cocody et Nangui-Abrogois d'Aboboa-Adjame. Le point d'Arsène Kouassi du service autonome des sports.
13:33 - Plus de 3 000 étudiants des universités Félix-Ouphouet-Boigny et de Nangui-Abrogois ont répondu à l'appel du COCAN à l'occasion de l'installation des comités locaux de la CAN 2023.
13:44 Marius Koudou, président de la commission nationale de la mobilisation, a exhorté les étudiants à non seulement supporter leur équipe nationale, mais également de se mobiliser pour assister à tous les autres matchs.
13:55 - On attend de vous, amis étudiants et étudiantes, une discipline, une envie véritable de supporter certes votre équipe, mais aussi une envie de pouvoir accueillir les autres pays qui vont venir ici.
14:10 Le premier comité, basé à l'université Félix-Ouphouet-Boigny, est présidé par le professeur Balosier, par ailleurs président de l'université Félix-Ouphouet-Boigny. Celui de l'université de Nangui-Abrogois est sous les commandes du professeur Yaotano, premier responsable de la dite université.
14:26 - Toutes les forces vives de la nation doivent être mobilisées pour la réussite de cette CAN. Et je pense que l'enseignement supérieur à son niveau aussi a pris des mesures pour permettre à tous nos étudiants de participer pleinement à la CAN.
14:38 Et une manière de participer, c'est d'être dans les différents stades. Donc c'est ainsi que tous les après-midi, par exemple, pendant toute la CAN, on n'aura pas coup.
14:47 - Nous mobilisons la jeunesse pour pouvoir soutenir cette 34e édition de la CAN. Parce que nous voulons des stades pleins, quelle que soit l'équipe qui se présente sur la pelouse.
14:59 Après les universités Félix-Ouphouet-Boigny et Nangui-Abrogois, d'autres universités de l'intérieur verront leurs comités locaux de mobilisation installés.
15:07 - À l'étranger, la France accueille ce jeudi, à l'initiative de son président Emmanuel Macron, une conférence humanitaire.
15:14 Une rencontre pour tenter de débloquer l'aide vers Gaza, rendue quasi impossible par les bombardements incessants d'Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas du 7 octobre.
15:24 Dans son propos introductif, Emmanuel Macron a demandé une pause humanitaire très rapide. Il a jugé la préparation d'un cessez-le-feu tout aussi indispensable.
15:33 - Cette édition est à son terme. Merci de votre attention.
15:37 - Un bon début d'après-midi sur RTI 2.
15:40 [Musique]

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