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Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi lors de la clôture d'un sommet sur les pôles et les glaciers à Paris la construction d'un navire français dans le cadre d'un effort de recherche polaire dans lequel la France investira un milliard d'euros "d'ici 2030".

Basé entre Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, et Hobart, en Australie, ce bâtiment dit "à capacité glace", capable de naviguer dans les glaces qui encombrent les mers polaires et qui peuvent atteindre plusieurs mètres d'épaisseur, se partagera entre le Pacifique Ouest et l'Antarctique. Il portera le nom de l'ex-Premier ministre Michel Rocard, qui fut le premier ambassadeur de France pour les pôles, a précisé le président français.

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Transcription
00:00 Les chercheurs français ont aussi cette tradition.
00:02 On avait avec nous Elie Sevestre, qui est devenue presque norvégienne,
00:08 mais qui reste quand même française,
00:10 Monsieur le Premier ministre, mais à laquelle nous sommes
00:12 attachés, glaciologue et exploratrice.
00:14 Et donc, je parlais de ce projet de recherche en Antarctique-Est,
00:19 auquel nous allons contribuer, mais je veux aussi vous dire que,
00:21 pour accompagner justement ces recherches, ces aventures,
00:26 la France va construire un navire à capacité glace qui se partagera
00:32 entre le Pacifique Ouest et l'Antarctique Est.
00:35 Il sera basé entre Nouméa et Obaf et du Mont-Durville,
00:39 et il portera le nom de Michel Rocart.
00:42 Michel Rocart, qui a aidé justement à bâtir l'Arctique Circle,
00:55 vous le rappeliez, Monsieur le Président,
00:56 qui a été l'initiateur du protocole de Madrid et notre
01:00 premier ambassadeur pour les pôles.
01:01 Merci.
01:02 Merci.
01:03 Merci.
01:04 Merci.
01:05 Merci.
01:06 [SILENCE]

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